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2. Une famille en feu

Heureusement que je me relis (à minuit mais je me relis)je passais du ils à nous du elle à jeu du mon à son du le à queue enfin bref j'espère que y'a pas trop de fautes (je déteste les fautes 😂). Merci pour vos commentaires et vos votes, ça me fait tellement plaisir. Surtout les commentaires, alors commentez ° »°

Aussi, ce chapitre est long, accrochez-vous 💜

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Rose avait détalé dans sa chambre sans attendre, ne pouvant plus retenir ses rires. Elle aurait pu aider Harry, mais il s'était mis tout seul dans l'embarras malgré toutes les perches qu'elle lui avait tendues. Il avait décidé d'être idiot à s'en mordre les doigts. Bien, qu'il se mordre les doigts et qu'ils tombent à terre.

Bon, c'était peu-être aussi le côté Serpentard de Rose qui était un peu ressorti, mais ça, elle était en droit de le passer sous silence.

Maussade à présent, Rose observait depuis la chaise du bureau ce qu'elle pouvait apercevoir de l'extérieur. Après l'incident « Lutin, gâteau & co », Vernon les avait littéralement enfermés dans la chambre. Rose ne l'avait jamais vu aussi furieux. Il avait placardé sous ses yeux ébahis la fenêtre de planche de bois, annonçant, cruel, qu'ils n'iraient jamais à Poudlard. Vernon avait déplacé son matelas dans la chambre d'Harry et les y gardait enfermé à double-tour toute la journée. Ils n'étaient libérés que pour le repas. Alors forcément qu'avait fait Rose ? Elle avait fait sa valise pour Poudlard.

Il faisait déjà nuit et Harry dormait paisiblement. Accoudée à la fenêtre, Rose tentait d'apercevoir un petit bout de la Lune. Cette nuit était franchement mélancolique. Il y eut alors cette chose brillante dans le ciel qui l'alerta. Un bruit titilla son oreille... et réveilla son frère. Le cœur battant, les lèvres entrouvertes, Rose vit la chose se rapprocher de la fenêtre, ses contours s'améliorant.

C'était... Une voiture bleu ?

Les phares l'aveuglèrent, mais Rose entraperçut les visiteurs. Harry se pencha par-dessus son épaule et elle lui donna ses lunettes pour qu'il voit mieux. Elle pensait qu'il n'y avait pas plus improbable que Dobby dans la chambre... Mais elle se trompait. Les Weasley devant leur fenêtre le surpassait de loin.

- Salut Harry, Rose, nous salua nonchalamment Ron.

- Wow... Vous savez que votre voiture est d'un démodé classe ?, dit Rose, abasourdie.

Elle avait peut-être un faible pour les belles voitures. Belles voitures volantes.

- Qu'est-ce que vous faites là ?, les interrogea Harry alors qu'elle saluait de la main les jumeaux.

- On est venu te chercher, bien sûr !, fit Ron joyeusement

Rose toussota bruyamment en tirant sa valise de sous le lit d'Harry.

- Enfin, vous chercher, se reprit Ron.

Ron installa un crochet sur les planches et la voiture démarra. Le panneau de planches tomba bruyamment au sol. Harry s'empressa de faire sa valise, et nous les balançâmes dans le coffre de la voiture. Rose déglutit avec difficulté, transie d'excitation. Le bruit avait dû alerter ces idiots de Dursley car Rose entendait leurs pas affolés dans la maison. Le temps que Fred effectue la marche arrière, Vernon ouvrait déjà la porte, se débattant avec les nouveaux verrous qu'il avait lui-même installé. Pris à son propre piège, songea Rose, les lèvres étirés par un sourire mesquin.

Harry sauta dans le siège près de Ron, poussé par sa sœur, et la voiture avança un peu pour que Rose puisse sauter sur les sièges arrières. Fred, il lui sembla que c'était Fred, lui ouvrit la portière. Alors que Rose se mettait sur le bord de la fenêtre, Vernon entrait. Ni une, ni deux, elle sauta tel un chat. La main de Vernon effleura son pied et son brusque atterrissage sur la banquette lui coupa le souffle, autant que celui de son oncle faillit la tuer de rire. Si Rose s'était à moitié étalée sur la banquette arrière, Vernon avait préféré une chute plus ridicule.

Déséquilibré, il avait basculé 5 mètres plus bas dans les buissons. La voiture démarrait déja, Rose ricanant alors qu'elle observait son oncle, penchée hors de la voiture. Elle claqua la portière et s'installa plus confortablement, un grand sourire aux lèvres. L'horloge de la voiture sonna. Minuit était passé. Elle passa sa tête entre les deux sièges passagés, son sourire s'agrandissant :

- Bien le bonsoir les jumeaux Weasley !, fit-elle, ravie.

- Bien le bonsoir ! Votre conducteur, Fred, se présenta malicieusement le jumeau.

- Et moi, George, je suis ton acolyte de voyage, dit l'autre, sa phrase sonnant plus comme une interrogation.

Rose les dévisagea un instant.

- Non, trancha-elle en se laissant retomber à l'arrière. C'est l'inverse je crois.

- Au fait Harry, bon anniversaire, glissa Ron en souriant à mon frère.

- Et moi, je compte pour de la patacitrouille peut-être ?

- Bon anniversaire, Rosie, dit Harry, taquin.

- Bon anniversaire, Harry-mimi, répliqua Rose en s'enfonçant dans son fauteuil, les paupières lourdes.

Elle se laissa aller contre la vitre. Ils n'utilisaient ces petits surnoms débiles que pour leur anniversaire. Rose sourit, ses yeux détaillant les étoiles. Elle aimait bien la tournure que prenait les évènements. Ses malheureuses vacances devenaient plutôt cools. Le karma, sans doute. Elle remarqua que vu d'en haut, le sol piqué des petites lumières ressemblait au ciel lorsqu'il était d'un noir d'encre et que les étoiles s'allumaient. C'était comme si elle était entre deux ciels. C'était magique.

Rose avait dû s'assoupir un moment, car lorsqu'une secousse la réveilla, ils survolaient des champs et des arbres. Le soleil piqua un instant ses yeux, le temps qu'elle s'habitue à la soudaine luminosité. Elle avait bien dormi, dans cette voiture rocambolesque. Ils étaient sans doute à la campagne. Rose se frotta les yeux et s'étira dans un long bâillement. Harry dormait encore, à l'avant. George lui sourit depuis le rétroviseur. Fred, à ses côtés, lui adressa un salut de la main. Rose remarqua avec amusement ses cheveux en batailles.

- Salut, Fred.

- Ouah !, s'écria Fred.

Il se pencha vers son frère :

- Tu as entendu ça ? Elle arrive à nous différencier !

Rose esquissa un petit sourire. Le reste du trajet ne fut pas très long, mais il se déroula dans la bonne humeur. George fit un violent virage face à un enclos à cochon, réveillant Harry. La voiture pila, et Rose manqua de se casser le nez contre le siège avant. Fred réagit rapidement en plaçant un bras au travers de ses épaules. Rose essuya son front du plat de sa main souple en soufflant :

- C'en était moins une !, dit-elle pour cacher sa gêne.

Elle n'en avait peut-être pas beaucoup, mais le bras de Fred avait frôlé de près sa poitrine. Ils descendirent de la voiture, les Weasley les menant vers la bâtisse tordue, un coup à gauche, un coup à droite, qui trônait devant eux. Ils traversèrent un enclos et entrèrent dans la cuisine par une petite barrière. Les jumeaux Weasley leur demandaient étrangement d'être discrets...

- C'est pas le grand luxe, mais c'est chez nous, déclara George.

- C'est..., commença Rose face à l'endroit rustique.

- Merveilleux, finit Harry, ébahi.

Rose fixa une brosse frotter une casserole avec fascination, et lorsqu'elle détourna les yeux sur le salon, se prit d'admiration pour des aiguilles, qui tricotaient, toutes seules, d'elles-mêmes, un pull. Était-ce ainsi que Mrs.Weasley avait tricoté celui qu'elle lui avait offert à Noël ?

L'apparition subite, et un peu effrayante, de Molly Weasley, détourna l'attention de Rose, qui recula par réflexe d'un pas, instinct de survie obligé, face à l'expression de son visage. Mrs.Weasley était en colère. Très en colère. Rose commençait à croire qu'elle avait plus d'attraits avec les Serpentard qu'elle ne le croyait, car elle recula d'un deuxième pas. Mais si ça pouvait préserver ses oreilles...

- Puis-je savoir où vous étiez ?, tonna Mrs.Weasley de sa voix la plus terrifiante.

Il ne semblait pourtant pas à Rose qu'il y avait de l'orage dehors... Elle recula d'un troisième pas lorsque Molly se précipita vers son frère et elle.

- Rose, Harry, comment allez-vous ?, leur demanda-t-elle avec chaleur, sa voix devenant soudainement douce. Elle se tourna vers ses enfants, reprenant son expression sévère.

- Vos lits vides, pas le moindre mot, plus de voiture ! Vous auriez pu vous tuer ! On aurait pu vous voir et... Oh bien sûr vous n'y êtes pour rien mes chéris..., s'attendrit Molly en les regardant de nouveau. Elle aplatit les cheveux indomptables d'Harry avec tendresse, un sourire aux lèvres.

Rose en profita pour glisser à Ron, qui avait gardé la tête basse : « Soumis ». C'était un plaisir de voir ses oreilles se teindre de rouge. Il prit la parole, clairement effrayé :

- Mais ils avaient des barreaux à la fenêtre, et ils avaient rien à manger !

- Oui et bien méfie toi que je n'aille pas mettre des barreaux à ta fenêtre, Ronald Weasley, le menaça Molly. Allez, Rose, que tu es devenue belle en un an, Harry, on va prendre un petit déjeuner, ajouta-t-elle à la suite.

La versatilité de Mrs.Weasley était peut-être impressionnante, mais la mention de nourriture arracha un grand sourire à Rose. Un sourire qui s'agrandit d'autant plus lorsque Rose croqua dans une savoureuse tartine. Elle en était à sa cinquième. Il lui paraissait que voir quelqu'un avec tant d'appétit dans sa maison comblait Mrs.Weasley. Une jeune fille, rousse, la peau pâle et tachetée de rousseur, emmitouflée dans une robe de chambre au bleu détonnant, dévala les escaliers :

- Maman, tu n'aurais pas vu mon pull ?

- Il est sur le chat, Ginny.

Ladite Ginny se tétanisa en voyant les Potter. Ses yeux s'élargirent, et il sembla à Rose qu'elle pâlit à la vue d'Harry. Et oui, son frère avait tristement plus la côte qu'elle. Rose cherchait encore pourquoi. Elle était bien plus remarquable.

- Bonjour, dit Harry, avenant.

- Salut !, la salua Rose qui mâchait encore sa tartine.

Il n'en fallut pas plus pour que Ginny déguerpisse. Fred et George ricanèrent en se poussant du coude, complices. Rose gloussa.

- Qu'est-ce que j'ai fait ?, s'interrogea sincèrement Harry.

- C'est Ginny, elle a passé l'été à nous parler de toi. On en pouvait plus, expliqua Ron.

Rose pouffa et donna un coup de coude à Harry :

- Alors, qu'est-ce que ça fait d'avoir une admiratrice ?, le taquina-t-elle.

Un homme, roux, entra alors par le petit portail. Rose déduisit que c'était le père des Weasley.

- Bonjour les enfants !, déclara-t-il, interrompant les chamailleries.

- Bonjour Arthur !, fit Molly.

- Bonjour papa !

Rose ne s'était pas trompée.

- 9 perquisitions !

- Perquisitions ?, releva Harry à l'image de sa sœur.

Perquisition de quoi ?

- Papa travaille au ministère de la Magie sur des trucs moldus. Il adore les moldus, il les trouve fascinant, leur expliqua Ron.

Rose retint un haussement de sourcils. Un obsédé des moldus. Une femme adorable et terrifiante. Deux jumeaux roux farceurs. Une fillette qui écarquille les yeux à la vue de son frère. Et... Ron... Les Weasley était une famille plutôt cocasse. Sans parler du fait qu'ils hébergeaient Harry, un enfant qui aimait faire pleurer les elfes de maison.

- Et vous, qui êtes vous ?, demanda Arthur, s'asseyant aux côtés d'Harry.

- Oh ! Excusez-moi, je suis Harry, Harry Potter monsieur, se présenta poliment Harry.

Rose se demandait qui avait bien pu éduquer si bien son frère. Certainement pas les Dursley. Elle plaça son index et son majeur joints à la base de sa tempe et effectua un petit salut

- Rose Potter.

- Harry Potter ! Rose Potter ! Ron nous a beaucoup parlé de toi Harry, bien sûr... De Rose aussi !... Quand êtes-vous arrivés ?

- Ce matin !, se retourna Molly qui préparait à Rose une sixième tartine, poings sur les hanches. Ils sont allés les chercher cette nuit en faisant voler ta voiture ensorcelée.

- C'est pas vrai !, s'ébahit Arthur. Elle a bien march-

Molly le frappa.

- À merveille !, chuchota Rose, en lui adressant un clin d'œil complice.

- Je veux dire, ce n'est pas bien d'avoir fait ça les enfants, pas bien du tout, se reprit Arthur en répondant à son clin d'œil.

Mr.Weasley n'était absolument pas convaincu et convaincant. Il entamait son petit déjeuner lorsque son visage s'illumina :

- Bon, Harry, Rose, vous qui connaissez tout des moldus, dîtes-moi, à quoi sert un canard en caoutchouc exactement ?

Rose éclata de rire, désemparée.

- Oh euh..., bafouilla Harry.

- C'est pour les petits enfants, qu'ils jouent avec dans leur bain par exemple, expliqua Rose à la place d'Harry. Ça occupe leur esprit.

Arthur fronça les sourcils, intrigué, mais une chouette hulula :

- Voilà Errol, elle arrive avec le courrier, fit Molly.

La chouette volait fièrement vers eux, son plumage s'étendant dans les airs... Et s'écrasa dans un bang retentissant contre le carreau de la fenêtre. Rose s'étouffa avec sa tartine. Comment les Weasley pouvaient être aussi drôles alors que leur fils cadet était si fade ?

- Va le chercher Percy, ordonna Molly.

Un adolescent aux cheveux frisottant et a l'air hautain se leva. C'était le... un... deux... cinquième roux à la table, mais Rose avait choisi de l'ignorer. Elle n'aimait pas ses expressions, et découvrit bien vite qu'elle n'aimait pas non plus sa voix.

- Errol ?, interpella Percy la chouette en la déchargeant de son courrier. Oh ! Ce sont nos lettres de Poudlard. Il y en a une aussi pour les Potter.

Les seuls, les uniques, en chair et en os, Potter.

- Dumbledore sait que vous êtes là, commenta Arthur. Rien n'échappe à cet homme.

Et c'était bien ce qui déplaisait à Rose.

- Tout ça va coûter cher, Maman, constata George, inquiet, en consultant une des lettres. Rien que les livres de sorts, c'est une fortune.

Rose papillonna des paupières, troublée. Les Weasley étaient pauvres. Elle l'avait presque oublié.

- Il n'y a qu'un endroit où on peut trouver tout ça. Le chemin de Traverse, déclara Molly, ignorant les inquiétudes de son fils.

Si elle le disait, qu'ils y aillent !, se dit Rose avec une petite moue, en vérité impatiente de s'y rendre. Le Chemin de Traverse lui avait laissé un amer goût d'inachèvement lorsqu'elle l'avait visité l'année dernière. Sous la tutelle d'Hagrid, elle n'avait pas eu la chance d'arpenter chaque coin et recoin.

Mais cette année serait différente.

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