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14. Juste un fantôme

ALORS ALORS.
C'est un chapitre qui va définitivement marquer une différence entre la première version et celle-ci (le prochain devrait bien vous faire rire par ailleurs, on se retrouve mercredi prochain, peut-être pas à la même heure)
Je voulais aussi remercier tous mes lecteurs et lectrices, encore une fois, de continuer de suivre cette histoire. Remercie.
J'ai même soumis Rose Potter à l'École des Sorciers aux Wattys 😏 (j'adorerai gagner mais si c'était le cas ce serait une honte 😂).

Je profite aussi de cette espace pour faire la pub de mes autres fanfictions (toujours sur Harry PoTtAh) sksksks :

- Iria et les Maraudeurs
- Némésis
- Malefoy N°4
- Et je crois que c'est tout

Bonne lecture 💜

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Les semaines qui suivirent la pétrification de la chatte de Rusard furent particulièrement agaçantes pour Rose.
Vraiment agaçantes.

Rusard n'arrêtait pas de la dévisager dès qu'elle passait dans un couloir et c'était vraiment agaçant parce que Rose, répétez après elle les enfants, n'était pas une bête de foire et n'avait pas pétrifiée cette saleté de Miss.Teigne.

Elle se rendait à ses "cours du soir" avec une ponctualité étonnante. Ils faisaient toujours une petite séance d'occlumancie et pratiquait la legilimencie. Malheureusement Rogue, avait d'excellente barrière d'esprit et elle n'arrivait pas à la percer. Ça laissait Rose particulièrement frustrée. Parfois ils préparaient des potions, Rogue l'interrogeait sur ses cours qu'elle récitait à la lettre, et c'était à ce moment-là qu'elle se détendait. Les potions, mêmes si elles avaient des instructions strictes, étaient très instinctives et Rose avait de l'instinct. C'était tellement plus simple que ses introspections pour essayer de "contacter" Quoi que ce soit. Il était déjà arrivée à Rose de ressentir de vagues picotements au bout des doigts ou une douce chaleur effleurer sa nuque mais ça n'allait jamais plus loin. Là aussi, Rose restait particulièrement frustrée.

Sa frustration s'alliait avec son agacement croissant avec Malefoy, qui avait mal digéré son Bouche de boue et les limaces qu'il avait retrouvées dans son lit. Rose s'étonnait qu'il n'ait toujours pas vu celles dans sa malle. Mais elle savait que ça ne saurait tarder. Et partir de ce moment-là il serait encore plus énervant. Malefoy faisait tout son possible pour lui taper sur les nerfs. Rose allait vraiment finir par lui fracasser le crâne et décortiquer sa nuque s'il parlait encore de ses parents.

Par ailleurs, il n'y avait pas que Malefoy qui lui courrait sur la baguette. Rosier et Avery lui brisaient ce que son frère avait et pas elle. Des petits bousculements dans les couloirs, des cuisses de grenouille qui volaient sur elle en cours de potion, un sort mal contrôlé qui l'atteignait dans le dos en cours de sortilège ou de métamorphose... Dans le dos ! Rose concoctait déjà sa petite vengeance. Elle ne se laisserait pas harceler comme ça. Surtout que le regard de Théodore se posait de plus en plus sur Rosier et Avery.

Encore un autre qui l'énervait. Théodore. Comment ça il ne voulait pas qu'elle soit toute seule ? Rose faisait ce qu'elle voulait. Si elle voulait être toute seule elle serait seule. Point barre. Au moins elle était quasiment certaine qu'il n'avait pas pétrifié la chatte de Rusard, même si ç'aurait été un coup de génie. Malefoy avait babillé un tas de trucs sur la Chambre des Secrets qui matchaient avec ce que le professeur Binns avait dit aux Gryffondors.

Salazar Serpentard, un des quatre fondateurs de l'école, le plus admirable, évidemment, selon Malefoy, s'était brouillé avec les trois autres parce qu'il voulait que Poudlard soit un peu plus sélective sur les élèves qu'elle accueillait. Qu'on évite les nés-moldus, quoi. Les autres n'étaient pas d'accord, alors Salazar Serpentard, en vrai Serpentard, aurait fait construire une pièce secrète dans le château. Il y aurait élevé un monstre pour que son héritier s'en serve afin de tuer les nés-moldus. Sur papier, c'était du génie.

Mais Rose trouvait ça un peu raté. Si le professeur Dumbledore voulait son avis, il devrait chercher parmi les bigleux, parce qu'il y avait une grande différence entre une chatte et un être humain. Mais ça n'était que son avis, hum.

Et puis, il n'y avait pas que Rogue, Malefoy, Théodore, Rosier ou Avery qui l'énervaient. Harry, Ron, et Hermione, avaient décidé d'interroger Malefoy pour savoir s'il était l'héritier. Hermione trouvai cette idée risible. Rose aussi. Même si ça pouvait se tenir. Enfaite, si elle la trouvait risible, c'était surtout parce que l'hypothèse venait de Ron, et Ron, c'était Ron quoi. Elle avait déjà dit clairement à Harry que Malefoy disait ne pas être l'héritier, mais Rose ne savait même pas si elle devait le croire. Harry, Ron et Hermione, avait donc un merveilleux plan : ils prendraient la forme de Crabbe, Goyle et Millicent et interrogeraient Malefoy. En faisant du polynectar. Rose avait dû voler des ingrédients dans la réserve de Rogue pour ces trois imbéciles. Elle était assez impatiente de voir la catastrophe. Le polynectar n'était pas une potion aisée, très difficile même, mais c'était la seule qui leur permettrait de prendre l'apparence d'un autre. En plus, elle mettait trois mois à se préparer. D'ici là la moitié du château pouvait y passer. Alors malgré elle, Rose gardait un œil sur Malefoy et Théodore. Mais aucun mouvement suspect. Théodore était collé 24h à ses basques. Elle le savait. Il pensait surement qu'elle ne le voyait pas quand il la suivait. Mais elle le voyait. Elle le sentait.

Parfois Rose avait l'impression que le monde entier épiait le moindre de ses faits et gestes.

Parmi cette ribambelle de personnes détestables, Héloïse Prince était en tête. Elle ne la voyait jamais en cours. Jamais. Mais elle était là, tous les matins, pour déjeuner avec elle après que Rose se soit levée trop tôt à cause d'un cauchemar. À cause de ça, Rose était obligée de tout manger, et la nourriture s'empilait sur son nœud qui finissait par tout faire rebondir et expulser son repas dans les toilettes. En plus, c'était étrange, parce qu'il semblait à Rose de vomir plus qu'elle n'avait mangé. C'était une impression débile, encore moins agréable, surtout quand elle était penchée au-dessus de la cuvette des toilettes.

Et puis, Rose avait bien remarqué qu'Héloïse n'apparaissait que lorsqu'elles étaient seules.
Ce fut lorsqu'elle s'en rendit compte que les choses se compliquèrent.

- Qu'est-ce que tu es exactement ?, s'enquit Rose tout-de-go.

Assise dans les toilettes de Mimi Geignarde, Rose était venue inspectée la potion d'Hermione. Même si un résultat catastrophique serait hilarant, ça serait un résultat catastrophique sur son frère. Alors il valait mieux que ça ne soit pas trop catastrophique. Elle préférait ne pas les laisser partir en roue libre. Rose jouait distraitement avec sa baguette et faisait tournoyer de petits papillons autour d'elle. Héloïse, qui dessinait distraitement sur un bout de parchemin, releva subitement la tête et la dévisagea de ses grands yeux noirs. Aussi noirs que la mélasse.

- Qu'est-ce que je suis exactement ?, répéta-t-elle avec interrogation.

Ses yeux partirent dans le vague alors qu'elle semblait réfléchir. Les papillons de Rose se posèrent sur le bout de son nez et disparurent en un éclat de poussière.

- Je sais pas trop, haussa des épaules Héloïse.

Rose soupira. La réponse n'était pas suffisante pour un galion.

- Je sais juste que je peux pas apparaître quand il y a des gens autour de toi.

- Sans blague, souffla Rose en se laissant aller un peu plus contre le mur.

- Et que mes souvenirs remontent à notre première rencontre.

Rose se redressa :

- Tu veux dire, que tu te rappelles de rien avant moi ?

Héloïse secoua la tête :

- Je dirais plutôt qu'il n'y avait rien avant toi.

- C'est très flatteur pour Sa Magnificence, fit Rose d'un air songeur.

Incontestablement, Rose était flattée. Elle trouvait aussi ça très étrange. Héloïse semblait inoffensive. Et Rose aimait beaucoup Héloïse. Elles étaient... de très très bonnes amies.

- T'es un peu comme un fantôme, alors, conclut Rose avec une certaine tristesse.

- Je suppose, Votre Magnificence, fit Héloïse, les yeux pétillants.

Rose lui rendit son sourire. C'était un sourire sans dents, avec un peu de tristesse. Elle pourrait bien se dire que les morts étaient sans danger mais elle avait bien vu ce que ça donnait avec Voldemort. Même les morts pouvaient blesser. Ses parents la blessaient. Mais Héloïse n'avait pas de pouvoirs magiques, et elle ne l'avait jamais vu avec une baguette. C'était juste... Héloïse. C'était juste un fantôme.

- Pourquoi je peux te toucher alors ? Et d'où est-ce que tu tiens tes affaires ?, demanda Rose en désignant le parchemin d'Héloïse.

- Je sais pas.

- Tu sais pas grand chose enfaite. Mais tu savais pour mon frère. Et mes parents, ajouta Rose en réfléchissant.

Héloïse roula son parchemin et le rangea dans sa poche en se levant :

- Je sais pas non plus, je suis apparue comme ça et quand je t'ai vu j'ai su plein de chose à propos de toi.

Les sourcils de Rose se mirent à jouer en vague :

- Plein de choses, hein ?, fit-elle avec un sourire en coin.

- Des choses qu'on pourrait trouver dans n'importe quel livre, perverse, répliqua Héloïse en lui donnant un coup de coude.

Rose ricana.

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Eh franchement j'ai posé des indices aussi subtiles qu'obvious.

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