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42. L'Amour


Je toquai à la porte du professeur Dumbledore et entrai à la suite avec confiance. Il m'attendait, assis derrière son bureau, une de ses mains caressant tendrement un étrange oiseau. Si je me fiais à ce que j'avais lu et vu dans mes livres sur les Animaux Fantastiques, ça n'était rien d'autre qu'un phœnix, d'âge adulte je dirais.

- Tu souhaitais me voir, Rose ?

J'opinai de la tête, déterminée. Méfiante. Ça battait le plein dans ma tête et dans mon cœur furibond. Le plein de peur. Le plein de sang. Le plein de doutes. Le plein de colère. Dumbledore n'avait peut-être pas vaincu Voldemort, mais Voldemort n'est jamais parvenu à le vaincre.

- Le professeur Rogue est un mangemort, dis-je.

Ça sonnait comme une accusation. Une accusation au goût de l'amertume et du regret.
Dumbledore cessa de caresser son phœnix et joignit ses deux mains sur son bureau. J'avais apparemment posé le doigt sur quelque chose de sérieux.

- Le professeur Rogue a toute ma confiance.
- Cette même confiance que vous avez donnée au professeur Quirell ?
- Je dois avouer que le professeur Quirell s'est montré particulièrement rusé sur ce point là.
- Ou vous avez été particulièrement peu vigilant.

Le phœnix commença à chanter doucement.

- Le professeur Rogue ne vous a-t-il pas prévenu de la traîtrise du prof Quirell ?
- Nous ignorions tous deux qu'il portait à l'arrière de sa tête Voldemort.

Je retins un soupir, agacée. Dumbledore était très fort pour répondre à mes questions sans y répondre.

- Comment Harry a-t-il pu récupérer la pierre ?, demandai-je en changeant de sujet, comprenant bien que je ne tirerai rien pour l'instant.
-Je suis sûr que tu as déjà résolu ce mystère.
- Harry voulait simplement trouver et protéger la pierre ?

Dumbledore esquissa un petit sourire, ses yeux s'illuminant.

- Tu es aussi brillante que ta mère. À vrai dire, seuls ceux qui souhaitaient trouver la pierre, et non pas s'en servir, pouvaient l'obtenir.

Je me mordis la langue pour cacher mon admiration. C'était franchement... Franchement du génie.

- Cependant, il y a quelque chose que je ne comprends pas. Harry vous en a sûrement parlé (Harry vouait une confiance aveugle à Dumbledore) de ce qu'il s'est passé avec le professeur Quirell.

Dumbledore hocha lentement de la tête.

- Professeur, pourquoi Quirell ne pouvait pas nous toucher ? Enfin... Pourquoi Voldemort, ne pouvait pas nous toucher ?, reformulai-je ma question.

Ça me turlupinait. Vraiment beaucoup. Dès que le professeur Quirell nous avait touché, sa peau s'était mise à fumer. Au début, je pensais que c'était parce qu'il était un mangemort, mais le contact du professeur Rogue avec ma peau ne lui avait jamais occasionné aucune brûlure. La seule spécificité de Quirell, c'était la tronche hideuse qu'on avait collé sur son crâne. Yeurk. Qu'est-ce que nous avions de si spéciales qui empêchaient Voldemort de nous toucher ?

- Tu soulèves un point très intéressant Rose. Et si tu t'asseyais.

Je croisais les bras et me rapprochais de la fenêtre. J'avais pas envi de m'asseoir. Dumbledore gloussa mais ne fit cas de mon insolence.

- Le professeur Quirell ne pouvait pas vous toucher, vous et Harry, grâce à votre mère.
- Notre mère ?
- Elle s'est sacrifiée pour vous sauver. Un acte de ce genre laisse sa marque.

Je pensais alors à ces cicatrices qui craquelaient le bas de mon dos.

- Mais ce n'est pas un signe visible. Cette marque est présente dans votre chair.
- Dans notre chair ?
- C'est l'Amour, Rose, l'Amour.

Mes épaules tressautèrent. L'Amour ?

- Soyez plus précis, Professeur.

Si l'Amour était si puissant, alors jamais ma mère ne serait morte.

- Ta mère était une remarquable sorcière. Elle a démontré une dernière fois ses capacités et son intelligence en invoquant une magie très ancienne à sa mort.

Je pinçais les lèvres.

- C'est aussi ce que vous avez dit à Harry ?
- J'ai coupé court à la discussion avant qu'il ne pose trop de questions.

Je soufflais du nez. Donc Harry pensait que c'était l'Amour qui l'avait sauvé. C'était mieux ainsi. Mais je n'oubliais qu'une personne ignorante était une personne plus aisément manipulable.

- Voldemort n'est pas vraiment mort, n'est-ce pas ?
- Je crains qu'il ne trouve un autre moyen de revenir.

Je le craignais aussi. J'inspirai profondément, mes yeux se perdant dans la Forêt Interdite qui s'étendait à perte de vue sous mes yeux. Combien d'autres épreuves nous attendaient encore ?

- Le professeur Quirell semblait porter ce turban depuis bien longtemps. Pourquoi Voldemort n'a-t-il jamais essayé de nous tuer, avant notre entrée à Poudlard ?
- Tu poses plus de questions que je ne l'aurais cru. Un sortilège de protection, là encore du fait de ta mère, entoure la maison des Dursley. Jusqu'à votre majorité, Harry et toi y seraient en sécurité.

Alors c'était pour cela que Dumbledore nous avait déposé chez Pétunia et Vernon.

- J'ai encore une question. Qu'est-il advenu de la pierre philosophale ?
Nicolas Flammel s'est réservé le temps de faire ses bagages, avant que d'un accord commun nous ne la détruisions.

J'hochai de la tête. C'était mieux ainsi. C'était mieux ainsi...
Soudain, un fait auquel je n'avais pas pensé noua ma gorge.

- La résurrection de Voldemort a dû réveiller certains mangemorts, pensai-je à voix haute.
- Personne ne vous fera du mal au sein de cette école, ni chez les Dursley, m'assura Dumbledore.

Mais ça n'était pas ça qui m'inquiétait.

Malefoy.

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