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10. Aile Ouest, troisième étage 🌹

Rose se réveilla en un sursaut qui la redressa toute entière dans son lit et l'accula contre le sommier. La bouche grande ouverte, Rose était désespérément à la recherche d'air. Elle crevait de chaud. Rose papillonnait des paupières, une perle de sueur dévalant sa tempe, et comprit qu'elle était à Poudlard. Dans son dortoir. En sécurité. Pas dans un quelconque couloir.

Rose porta une main à son cœur, un peu hagarde, et batailla contre les draps emmêlés à ses jambes. Ils collaient à sa peau. Elle balança ses jambes hors du lit et inspira profondément pour remettre son esprit au clair. Il lui arrivait souvent de faire des cauchemars. Rarement des rêves. C'était aussi le cas pour Harry. Le même rêve récurent, peuplé d'une moto géante et d'un éclair vert. Les mêmes éclairs verts de son rêve. Rose secoua la tête et passa une main dans son épaisse chevelure, les yeux fermés, les épaules enroulées. La froideur de ses doigts contrastaient avec la chaleur de son crâne.

Rose entendait encore ce cri.
Et c'était si terrible.

Dans un soupire las, Rose se leva de son lit. Elle qui avait prévu une grasse matinée pour son premier week-end à Poudlard, c'était raté. Mais bon, se dit-elle en se glissant sous la douche, elle avait prévu pleins d'autres trucs. Le genre de trucs que le professeur Rogue ne devait surtout pas apprendre. Un sourire étira légèrement ses lèvres alors que l'eau froide déferlait sur sa visage.

*

Sans l'aide de Pansy, les chignons de Rose ne ressemblaient pas à grand chose, mais ils avaient suffisamment de forme pour ressembler à des chignons. Assise en tailleur face à la cheminée de la Salle Commune, un livre sur ses genoux, Rose recherchait un sort. Il était possible qu'elle ait prévu de se rendre dans l'Aile Ouest au troisième étage. Il était aussi possible qu'elle s'y sois déjà rendue et qu'une porte verrouillée l'ait stoppée dans son exploration. Possible aussi qu'elle ait essayé de crocheter la serrure sans succès. Il était possible, donc, qu'elle cherche un sortilège pour ouvrir cette porte.

Par conséquent, Rose cherchait, car il se pouvait que rien ne se puisse et que tout soit concret.

Rose renifla en tournant une page, tout en mordillant son petit doigt. C'était une mauvaise habitude qu'elle avait prise lorsqu'elle se concentrait. Le livre était énorme et elle n'en était qu'à la section À. Elle s'était peut-être déjà rendue à la

- Qu'est-ce que tu lis ?, demanda quelqu'un derrière elle.

Rose tressaillit, les yeux écarquillés. Pourtant Théodore avait parlé à voix basse. Mais elle ne l'avait pas entendu arriver. Et dieu savait qu'elle détestait être surprise.

- Un manuel de sortilège, répondit-elle en lui lançant un regard noir.

- Je ne voulais pas te faire peur, clarifia-t-il tout en la dévisageant de ses yeux limpides.

Théodore était un garçon intelligent, et le plus studieux de leur groupe. Il parlait peu, mais écoutait beaucoup. C'était aussi une personne très froide, presque indifférente. Rose se disait qu'il n'aimait simplement pas les attaches.

- Qu'est-ce que tu cherches, alors ?, continua-t-il en s'asseyant sur le fauteuil le plus proche.

Vous voyez ? Un garçon intelligent, et peut-être même un peu trop perspicace... Après, il n'était pas très bavard. Rose se dit qu'il pouvait bien garder un secret ou deux.

- Un sortilège pour ouvrir les portes, soupira-t-elle.

Il haussa les sourcils mais n'ajouta rien. Dans un silence, Rose continua ses recherches.

- Alohomora, finit-il par le briser.

- Pardon ?, fit-elle en relevant subitement la tête.

- Alohomora permet de déverrouiller les serrures, expliqua-t-il. Ou, les portes du troisième étage...

Rose lui glissa un petit regard en coin et referma bruyamment son livre pour bondir sur ses pieds.

- T'es un petit malin toi, hein, l'accusa-t-elle d'un doigt pointé.

Un sourire brilla dans les yeux de Théodore, mais il resta impassible.

- Tu comptes y aller, fit-il.

Affirma-t-il, même.

- Sers-toi donc de ton fameux esprit de déduction, répliqua Rose avec un sourire narquois.

Mais elle ne s'en alla pas. Elle resta là, plantée en face de Théodore.

- Ça te dit une petite exploration ?, lança-t-elle de but en blanc.

*

La porte s'ouvrît dans un grincement sinistre qui n'était autre que le son victorieux d'un sortilège bien réussi. Rose n'arrivait toujours pas à croire que le petit Théodore, bien plus grand qu'elle comme à peu près tout le monde dans cette école, l'accompagne faire quelque chose de fortement répréhensible. Mais ça n'était pas comme si il passait sa vie à lécher les bottes de ses professeurs -n'est-ce pas, Granger ?-, et même s'il était plutôt discret, il ne lui faisait pas vraiment l'effet d'un type effrayé à l'idée d'enfreindre le règlement. Pour sûr plus maintenant. En plus, il traînait avec Malefoy, Blaise et Pansy. Croyez Rose, ça en disait beaucoup. Si ces deux trouillards de Blaise et Pansy craignaient les professeurs, il ne s'agissait que de McGonagall et Rogue... Ce que Rose pouvait comprendre.

- Dis-moi, depuis quand tu enfreins le règlement ?, l'interrogea distraitement Rose en passant le pas de la porte.

Il faisait vraiment sombre, là-dedans. Théodore lui jeta simplement un regard interdit et Rose leva les mains en l'air, les yeux ronds :

- Ok, je me tais !

Il referma la porte derrière lui, les plongeant dans le noir. Rose parierait qu'il était était du genre rancunier, le Nott.

- Bon, bah on a plus qu'à marcher dans le noir, bougonna Rose en prenant les devant.

Mais à peine avaient-ils fait deux mètres qu'une torche s'enflamma sur le côté. Décidément, elle allait de surprise en surprise aujourd'hui.. Le feu n'avait pas un halo très puissant, mais il était suffisant pour qu'ils aperçoivent le sol, poussiéreux, et les murs, poussiéreux, et les torches qui suivaient, poussiéreuses, Rose en donnerait sa main à couper. Tout n'était que poussière. Son regard tomba alors sur quelque chose de bien plus intéressant que les toiles d'araignées.

- Regarde, il semblerait que quelqu'un soit déjà passé avant nous, murmura Rose en donnant un coup de coude à Théodore.

Et assez récemment, en plus de ça La poussière était si épaisse qu'on y discernait très nettement les traces de pas, qui n'étaient pas les leurs, et s'enfonçaient dans le couloir obscur. À en juger leurs tailles, c'était soit un adulte, soit quelqu'un aux très grands pieds.

- Peut-être un professeur, suggéra Théodore au volume réduit.

L'ambiance lugubre et l'illégalité de leurs actes les amenaient à faire le moins de bruit possible. Rose frétillait intérieurement d'excitation. Poudlard avait peut-être des côtés négatifs, mais ce couloir j'en faisait pas parti et rehaussait même le niveau. Juste un peu. Ça restait un couloir rempli de poussière. je

Ils arrivèrent face à une porte comme on n'en trouvait qu'à Poudlard. C'était une de ces veilles portés aux allures médiévales, barrées de barres en fer en guise de verrou. Hors, ces barres étaient déjà tirées. Théodore et Rose s'échangèrent un petit regard, et le garçon poussa la porte, qui grinça légèrement, ce qui fit grimacer Rose. À l'entendre, elle datait peut-être bien du Moyen-âge.

C'est ainsi que Rose retrouva face à un chien géant.
À trois têtes.

- Oh la vache, souffla Rose en s'avançant avec précaution dans la pièce.

Le chien géant dormait. Il valait mieux qu'il continue.

- Je dirai plutôt le chien, la contra Théodore avec pragmatisme.

Rose haussa les sourcils, étonnée, et se tourna vers lui :

- Le monde devient fou. Un chien géant à trois têtes, Théodore qui fait de l'humour... C'est quoi la prochaine étape ?, s'enquit-elle.

- La fuite, répliqua Théodore, les yeux fixés sur le chien.

Ou les chiens. Allez savoir.
Il s'agitait légèrement, sa gueule entrouverte laissant échapper un filet de bave qui glissait jusqu'à ses multiples pattes... Pattes qui reposaient sur une trappe. Un déclic dans la tête de Rose produisit un frisson qui dévala sa colonne vertébrale. Si l'Aile Ouest était aussi bien gardée, c'était parce que quelque chose de précieux y reposait, quelque chose de si précieux que Dumbledore ne pouvait pas le laisser à Gringotts. Quelque chose de si précieux qu'on se donnerait les moyens de voler la banque dîtes impénétrable des sorciers.

- T'as vu ça ?, s'excita-t-elle en pointant sa baguette sur la trappe, exaltée par sa découverte.

Elle plaqua une main sur sa bouche, mais c'était trop tard : le chien entrouvrait déjà ses paupières.

- On sort, ordonna Théodore en attrapant son poignet.

- D'accord, si tu insistes, dit Rose tranquillement.

Elle fut la première à courir.

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