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1. Une lettre 🌹

Des semaines plus tard, la situation s'était un peu tassée, mais elle était encore sur le vif. Harry se comportait prudemment et évitait le moindre acte qui pourrait lui valoir une remarque. Ça n'était pas le cas de Rose, toujours plus dans la provocation. Elle déjeunait d'ailleurs ses œufs brouillés en dévisageant fièrement de ses petits yeux étrécis Vernon. Harry revint alors dans la cuisine avec des lettres. Dudley bondit soudainement sur lui, les lui arrachant des mains :

- Regarde papa ! Harry a reçu une lettre !, s'écria-t-il.

- Arrête c'est à moi !, protesta Harry en tentant de reprendre le paquet de lettre.

Rose reposa ses couverts sur la table.

- À toi ?, ria chaudement Vernon. Qui pourrait bien t'écrire...

Il perdit alors son sourire et échangea un regard paniqué avec Pétunia. Rose fronça les sourcils. Cette lettre devait être très spéciale, car il la jeta immédiatement au feu. Un feu en pleine été, oui. Qu'est-ce qui pouvait être si perturbant pour que Vernon et Pétunia Dursley agissent étrangement ?

*

Chaque jour passait en accentuant la curiosité démangeante de Rose, ponctués de plusieurs lettres sous leur porte. Parfois destinées à Harry. D'autres fois à Rose. D'autres encore, aux deux. Ils n'avaient plus le droit de relever le courrier. C'était Vernon qui le faisait, et il brûlait toujours toutes les lettres. Vint un jour où il installa sur l'ouverture de la porte une plaque en bois, interdisant toute entrée du courrier.

- Qu'est-ce que cette lettre disait ?, demanda Rose à Harry, confinés dans leur placard à balais depuis la première lettre.

- Nom, prénom, adresse... Et qu'on vivait sous l'escalier. Elle avait un sceau étrange aussi..., répondit Harry qui jouait distraitement avec ses figurines de plomb.

- Qu'on vivait sous l'escalier ?, s'étonna Rose, toujours plus intriguée.

Il s'avéra que la plaque en bois n'était pas de grande utilité, car tous les matins les Dursley retrouvaient devant leur porte des lettres. Et plus les jours avançaient, plus le nombre de hiboux envahissant la propriété augmentait. Rose s'amusait à les caresser sous le regard affolé de Pétunia, qui la pressait de rentrer en vociférant, inquiète de ce que pourrait dire les voisins.

- Ahh, le dimanche est mon jour préféré de la semaine !, déclara Vernon, affalé dans son fauteuil, alors qu'Harry et Rose préparaient la collation de l'après-midi.

Des simples cookies. Rose leva les yeux au ciel et retint un soupir, gonflant ses joues.

- Pourquoi ça Dudley ?, s'enquit Vernon.

- Parce qu'il n'y pas de courrier le dimanche ?, prit le risque de répondre Harry.

- Tu as deviné, Harry, fit avec bonhommie Vernon en prenant le cookie pour l'engouffrer entre ses deux joues graisseuses. Pas de courrier le dimanche, ah ! Pas de maudites lettres, aujourd'hui, non monsieur !

Rose tourna la tête vers la fenêtre, distinguant une ombre derrière les rideaux. Encore une chouette. Elle s'en approcha et ouvrit les rideaux en grand, découvrant une armée de chouette placé sur leur maison. Au même moment, une lettre tomba de la cheminée et s'écrasa aux pieds de Dudley. La maison se mit à trembler, secouée de secousse, et la cheminée se mit à vomir une quantité ravageuse de lettre. Rose éclata d'un rire moqueur et attrapa discrètement une lettre pour la glisser sous son pull. Harry essaya aussi, moins discrètement, et il se retrouva poursuivit jusque dans le hall par Vernon, qui l'agrippait furieusement.

- Lâchez mon frère !, s'indigna Rose en se précipitant vers Vernon.

- ÇA SUFFIT ! ÇA SUFFIT !

Rose se figea, surprise de ce haussement de ton.

- On va partir loin d'ici !, déclara Vernon, le visage violacé de colère. Là elles ne pourront pas nous trouver !

- Papa a perdu la tête, n'est-ce pas ?, fit platement Dudley, trop bête pour comprendre ses propres mots.

Pétunia ne répondit pas.

*

Vernon ne se contenta pas de louer une chambre dans un petit motel... Il prit une nuit dans un petit cottage au plein milieu de la mer. Une tempête faisait rage dehors, secouant la mer de tout son corps, et Rose pouvait sentir les fondations de la maison trembler sous les coups incessants des vagues contre la roche et le vent violent, qui sifflait aux vitres. Même sans ça Rose n'aurait pas pu trouver sommeil. Elle dessinait malheureusement un faux gâteau dans la poussière du sol et lorsque la montre d'Harry sonna, ils soufflèrent tristement dans la poussière :

- Joyeux anniversaire, Harry-mimi, chuchota Rose.

- Joyeux anniversaire, Rosie, répondit Harry.

- Faisons un vœux...

Et à peine ces mots eurent-ils franchis le bout de ses lèvres que l'on forçat la porte du cottage en fracas. Dudley se réveilla en hurlant. Rose attrapa inconsciemment une des lattes cassées de son lit, prête à se battre contre la grande et haute silhouette qui se découpait dans l'encadrement de la porte, son ombre portée par la lumière des éclairs.

- Désole pour cette entrée, déclara le géant avec une voix bourrue.

Il avait une masse de cheveux, et de barbe, et même de sourcils, impressionnante. Nonchalamment, il replaça la porte tombée au sol, les couvrant de nouveau du froid et du vent.

- J'exige que vous sortiez sur les champs !, vociféra Vernon, fusil à la main. C'est une violation de domicile !

Le géant se tourna vers lui et Pétunia laissa échapper un peu cri effrayé. Il se rapprocha de Vernon et attrapa son canon d'une main, avec une flegme saisissante :

- Taisez-vous, Dursley, espèce de vieux pruneau, fit-il en tournant le canon sans aucune difficulté.

Rose regarda sa latte de lit miteuse avec perplexité. Il lui faudrait put-être plus que ça pour sauver et sa peau, et celle de son frère. Le géant se dirigea alors vers Dursley avec un air beaucoup plus avenant.

- La dernière fois que je t'ai vu Harry, tu n'étais encore qu'un petit bébé, mais je ne m'attendais pas à ce que tu ais autant grandi et grossi surtout de la taille, ria le géant en posant une main sur son ventre.

Rose plaqua ses doigts sur ses lèvres pour contenir son rire. Ils étaient cachés par une petite cloison de pierre. Si ils pouvaient éviter de se faire remarquer...

- Et où est ta sœur ?

Quoi que...

- J-Je-je ne suis pas Harry, bégaya difficilement Dudley, le visage rouge d'effort.

Rose sortit la première de sa cachette, la latte de bois cachée dans son dos :

- Je suis sa sœur.

- Et je suis Harry Potter, sauta hors de leur cachette Harry.

Le géant eut un grand sourire, quoi que troublé. Rose ne comprit pas ce trouble.

- Mais oui bien sûr que c'est vous. J'ai quelque chose pour vous ! J'ai dû m'asseoir dessus malheureusement, mais j'imagine que ce sera bon quand même, fit-il en leur tendant une boîte.

Rose l'attrapa avec méfiance et laissa son frère l'ouvrir sous son regard inquisiteur, découvrant un gâteau à la couleur et à l'aspect tout à fait suspect.

- C'est moi qui l'ait fait ! Et les mots aussi, fit fièrement le grand bonhomme. J'espère que j'ai pas fait de fautes, je suis pas très fort en orthographe.

Rose leva un sourcil. Joayeu aniverssère ?

- Merci beaucoup, fit Harry, bien plus touché que ça sœur.

- Oh mais c'est rien ! C'est pas tout les jours que votre petit protégé fête ses onze ans n'est-ce pas ?

Rose tiqua. Votre ? Le géant s'assit dans le canapé et dégaina une parapluie d'un pan de son manteau. Il le pointa vers la cheminée, qui s'enflamma d'un coup. Rose plissa les yeux. Le tison de la cheminée ! Ce serait parfait pour se défendre !

- Excusez-moi mais... Qui êtes-vous ?, s'enquit poliment Harry.

- Rubeus Hagrid, gardien des clés et des lieux à Poudlard, se présenta le géant. Vous savez déjà tout sur Poudlard bien sûr !

Rose arqua un sourcil et grimaça :

- C'est quoi, Poudlard ?

- C'est quoi, Poudlard ?! Tu ne t'es jamais demandée où tes parents avaient appris tout ça ?

Ses parents ? Qu'est-ce que ses parents avaient à faire là-dedans ?

- Tout ça quoi ?, releva Harry.

- Tu es un sorcier, Harry, dévoila Hagrid. Et toi aussi, Rose.

- Excusez-moi ?, se vexa-t-elle.

Pas de verrue. Pas de nez crochu. Pas de tignasse emmêlé ou de rire machiavélique qui perçait les oreilles. Rose était tout l'opposé d'une sorcière !

-...Un... Un quoi ?

- Un sorcier. Et vous serez de sacré bons sorciers quand vous serez un peu entraînés.

- Nan, non vous faites erreur, parce que, je... je ne, je ne suis pas un sorcier..., bégaya Harry, troublé

- C'est vrai que je ressemble plus à une princesse Disney qu'à une sorcière, ajouta Rose.

- ... Je suis Harry, juste Harry.

- Et bien, juste Harry, il s'est jamais passé de choses bizarres, des choses étranges quand tu étais en colère, ou que tu avais peur ?

Harry écarquilla les yeux et Hagrid haussa de la tête. Il se dégagea du canapé et leur tendit une lettre, cachetée. Harry brisa le sceau et lut la lettre à voix haute :

- Cher Monsieur Potter...

C'était une écriture délicate et fine, pleine de régularité et de courbe.

- Nous avons le plaisir de vous informer que vous avez été admis au collège Poudlard, l'école de sorcellerie !

- Il n'est pas question qu'ils s'en aillent vous entendez ! Quand nous les avons recueillis nous nous sommes promis d'en finir avec ces sornettes !

Rose vit rouge en comprenant ces mots :

- Vous le saviez ? Et vous n'avez jamais rien dit ?

- Oui nous le savions, pesta avec dégoût Pétunia. Tu ne pouvais qu'être une sorcière, ma... merveilleuse sœur étant été une sorcière, ôh, mon père et ma mère étaient tellement heureux, tellement fiers, le jour où elle a reçut sa lettre.

Rose écoutait stoïquement. Mais elle bouillonnait à l'intérieur.

- Nous avons une sorcière dans la famille ! N'est-ce pas merveilleux ? J'étais la seule, à le voir telle qu'elle était.

Le tonnerre gronda, dehors.

- Un monstre. Puis elle a connu ce Potter, et tu es arrivé. Je savais que tu serais comme eux, tout aussi bizarre, tout aussi anormale, pestiféra Pétunia en se postant aux côtés de Vernon, les bras croisés.

Elle était sur la défensive. Ces souvenirs là blessaient. Rose en prit note mentalement.

- Et pour finir, un beau jour, quelqu'un l'a fait exploser et nous avons hérité de toi.

- Exploser ? Vous avez dit que nos parents étaient morts dans un accident de voiture !, s'indigna Harry.

- Un accident de voiture ? Comment un accident de voiture aurait pu tuer Lily et James Potter ?, s'indigna à son tour Hagrid.

- Il fallait bien trouver quelque chose !

- C'est une insulte ! Un scandale !

- Ils n'iront pas là-bas, répliqua Vernon.

- Ohoh, et je suppose que c'est un pauvre moldu dans votre genre qui va les en empêcher ?

- Moldu ?

- Ceux qui n'ont pas de pouvoirs magiques. Ces enfants sont inscrits à Poudlard depuis leur naissance ! Ils vont faire leurs études dans la meilleure école de sorcellerie du monde, et ! Ils vont avoir le plus grand directeur qu'on ait vu à Poudlard ! Albus, Dumbledore !, s'emporta avec passion Hagrid.

- Je refuse de payer pour qu'un vieux timbré lui apprenne des tours de magie !, riposta Vernon.

Le regard d'Hagrid devint noir et il pointa vivement son parapluie sur Vernon et Pétunia, qui reculèrent, terrifiés :

- N'insultez, jamais plus, Albus Dumbledore, devant moi, fit-il, menaçant.

Son regard dévia alors sur Dudley, qui se goinfrait de...

- Notre gâteau !, s'écria Rose, révoltée en lui jetant instinctivement sa latte.

Hagrid fit alors un mouvement sec du poignet et un éclair fusa sur Dudley. Ni une ni deux, une queue de cochon se mit à pousser sur son derrière. Rose éclata d'un rire cristallin alors que les Dursley paniquaient comme de petits porcins à l'abattoir.

- Hum, si vous pouviez éviter de raconter ça, quand vous serez à Poudlard..., se racla la gorge Hagrid. En principe je n'ai pas le droit de faire de la magie...

- D'accord, assura Harry, tout sourire.

- Oh euh, on est pas en avance, remarquera Hagrid en regardant sa montre. Faut qu'on y aille !

Il rouvrit la porte d'un grand coup :

- Sauf si vous préférez rester ici bien sûr.

- Bien sûr que non, trancha immédiatement Rose en attrapant la main de son frère, accourant derrière Hagrid.

Elle attendait cet échappatoire depuis des années. Elle prit au passage le tisonnier, discrètement. On était jamais trop prudent. Une moto géante était garée sur les plateaux de pierre et les deux jumeaux écarquillèrent des yeux. Un frisson d'aventure dévala la colonne de Rose alors qu'elle montait sur la machine. Puis elle se demanda soudain comment Hagrid avait pu venir ici en moto alors qu'ils étaient entourés par la mer.

Et d'un coup le moteur vrombit et ils s'envolèrent dans les cieux, sillonnant les éclairs et la pluie.
Derrière eux, la maison s'effondra, et la chaleur cuisante, qui martelait son cœur depuis tout à l'heure, quitta Rose.

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Vous avez aimé ?
Normalement y'a pas trop de fautes je viens de relire.
Ce chapitre n'existait pas avant, il est tout nouveau !

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