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Psyché fut la plus belle mortelle que la Terre n'eût jamais portée. Tous les jours, elle subissait cette même fatalité, chaque regard qu'elle croisait la contemplait. La princesse haïssait cette attention démesurée posée sur sa personne, les exclamations qui échappaient dès qu'elle agissait, la magnifique crainte qu'elle engendrait. Au fil du temps, son peuple avait adopté une fâcheuse manie : celle de la comparer à la déesse de la beauté, Aphrodite.

Les sœurs de Psyché étaient également ravissantes, mais d'une beauté ordinaire comparée à la sienne. Elles avaient toujours été jalouses de leur sœur. Leurs parents n'avaient jamais su, mais elles étaient remontées contre elle car plus Psyché vieillissait, plus elle s'embellissait. Elles n'avaient jamais compris qu'elle souffrait de cette beauté si intimidante. Après une enfance joyeuse, Psyché avait perdu ses amis, qui l'admiraient tous de loin, effrayés à l'idée de ternir son visage innocent, médusés par sa manière d'être. Ils étaient tous aussi impressionnés qu'apeurés.

Aphrodite la perçut comme une rivale. Dépitée face aux temples désertés, à l'attention que recevait cette mortelle, la déesse demanda à son fils qu'il la venge en guidant ses sentiments vers le monstre le plus méprisable qui soit. Éros, le dieu de l'amour, succomba néanmoins à son propre sortilège en voyant Psyché.

Le roi et la reine voyaient leur fille dépérir de jour en jour. Elle si rayonnante, d'habitude si sereine, voilà qu'elle s'affaissait sous leurs yeux ébahis. Le regard d'autrui sur sa personne, l'ignorance de sa famille, la rancœur jalouse de ses sœurs et depuis peu, la colère d'Aphrodite lui arrachait la totalité de ses forces. Yongsun tentait tantôt d'échapper aux danseurs qui l'étouffaient, eux qui représentaient les foules, tantôt de fuir les danseuses qui l'oppressaient, elles qui personnifiaient la déesse de l'écume. Croyant bien faire, le père de Psyché demanda à l'Oracle de Delphes quel avenir serait promit à sa fille, la condamnant alors à son sort : un destin scellé à celui d'une bête redoutée par les dieux eux-mêmes. Le roi et la reine ne pouvaient aller à l'encontre de la prophétie sous peine d'être châtiés pour l'éternité. En ignorant les ordres d'Appolon, ils exposaient également leur peuple à une mort certaine. Leur fille était leur sacrifice.

Psyché accueillit la prophétie avec calme. Elle craignait la fureur d'Aphrodite et les dieux avaient entendu ses prières. Elle serait libérée de son fardeau, de ce cadeau empoisonné. Les danseurs se regroupèrent alors devant les tissus, dans lesquels Yongsun s'enroula avec douceur avant de s'élever dans les airs. Ses parents devaient l'abandonner au bord d'une falaise, où son époux viendrait la chercher.

Yongsun tomba dans le vide. Aussitôt, les danseuses s'éclipsèrent dans les coulisses tandis que les danseurs la rattrapèrent. Les vents formèrent un tourbillon qui ralentirent sa chute et Zéphyr, le Vent de l'Ouest, emporta Psyché à travers les nuages. Le dieu vogua dans les cieux jusqu'à atteindre une vallée, où il la déposa au pied d'un somptueux palais. Les danseuses prirent le relais en tournoyant autour de Yongsun pour ranimer ses sens endormis, elle qui observa les spectateurs, droit dans les yeux, déboussolée. Les domestiques de la demeure, invisibles à ses yeux, la menèrent au festin qui l'attendait et Psyché, hébétée et pourtant curieuse, se laissa faire. Les danseuses et la musique festive l'accompagnaient dans sa danse, elle se sentait revivre.

Les projecteurs s'éteignirent au rythme de la mélodie. Plus douce, mêlée à une légère once de mystère, une ombre se glissa aux côtés de Yongsun. Une faible lumière permit aux spectateurs de discerner Jimin, qui nouait un bandeau autour des yeux de sa partenaire. Lui-même dépouillé de sa vue, il invita Yongsun à lui faire confiance. Psyché découvrait son époux, le monstre auquel elle était promise, qui n'était autre qu'Éros. Sa voix et ses gestes l'avaient étonnée. Ils ne traduisaient guère la monstruosité et elle eut confiance. Cachée par la noirceur de la nuit, son époux lui demanda de ne jamais chercher à découvrir son identité afin qu'il puisse la protéger. Moins Psyché en savait, plus elle serait en sécurité.

Ils s'aimèrent. Démunis de repères visuels, leurs sentiments créaient une harmonie aussi merveilleuse que fragile. À tout moment, l'un des danseurs pouvaient manquer un pas, faillir à cet équilibre, blesser un partenaire, détruire cette plénitude. Ce ne fut pas le cas. Dans l'obscurité des nuits constellées, Psyché et Éros apprirent à s'enlacer, se parler, s'embrasser et s'aimer. Les danseurs réunis autour des amants accentuaient l'harmonie qui les enveloppait, qui les protégeait, qui les menaçait.

Jimin semblait insensible à la gravité, tel l'ange pourvu d'ailes qu'il incarnait. Il gravitait autour de Yongsun, les gestes délicats, la démarche élégante, guidant sa partenaire à travers la scène tout comme Éros soufflait à Psyché l'amour qu'elle découvrait. Il menait la danse avec tant de charme que les spectateurs oubliaient les danseurs autour, captivés par la prestance qu'il dégageait, qui les heurtait. Yongsun le suivait de mouvements gracieux, plongée dans le monde dans lequel Jimin la guidait, dénué des attaches terrestres, elles qui les contraignaient de plus en plus à retoucher le sol. Éros était certes un dieu, mais la nature mortelle de la princesse les rappela à l'ordre.

Psyché, bien loin d'avoir oublié sa famille, voulut un jour les rassurer et Éros demanda à Zéphyr d'amener ses sœurs jusqu'au palais. Yongsun, qui suivait les pas de Jimin, paraissait de plus en plus attirée par les deux danseuses qui s'étaient séparées du groupe. Animées par une haine à la vue de sa nouvelle demeure, les sœurs de Psyché lui susurrèrent doutes et effrois au creux de l'oreille. Perdue, terrifiée, Yongsun retira lentement le tissu qui lui couvrait les yeux lorsque la mélodie se mua en panique. Durant la nuit, Psyché alluma une bougie et s'approcha de son époux pour découvrir Éros, doucement endormi. Une goutte de cire brûlante tomba alors sur l'épaule du dieu, qui se réveilla. Jimin arracha brusquement le bandeau de ses yeux, et se précipita vers les tissus, blessé et affolé à la fois. Yongsun tenta de le rattraper, les danseurs l'en empêchèrent et Éros s'échappa.

Yongsun s'écroula. Emplie de remords, Psyché chercha l'aide des dieux, en vain. Aphrodite était bien trop puissante une fois en colère, notamment lorsqu'elle apprit que son fils avait été blessé par Psyché. Folle de rage, elle ordonna à Éros de rester au palais, affaibli par sa brûlure et à Hermès, le dieu des messagers, de lui livrer la mortelle. Les danseuses séparèrent alors Jimin de Yongsun, empêchant le dieu de rejoindre sa bien-aimée qui, une fois devant Aphrodite, implora son pardon. La déesse de l'écume, qui souhaitait l'achever à petit feu, lui promit son fils si elle parvenait à surmonter quatre épreuves. Supportée par les dieux, Psyché réussit. Yongsun repoussa peu à peu le flot de danseurs qui s'abattait sur elle tandis que Jimin combattait l'ordre de sa mère en repoussant les danseuses.

Psyché dut trier un gigantesque tas de grains de différentes variétés en une soirée. Yongsun, au bord de la scène, fit reculer les danseurs de quelques pas.

Psyché dut rapporter de la laine d'or de coléreuses brebis. Yongsun s'avança toujours plus.

Psyché dut puiser l'eau du Styx à même la source. Yongsun continuait de les repousser.

Psyché dut finalement mettre une parcelle de la beauté de la reine des Enfers, Perséphone, dans une boîte. Pourtant, s'estimant affreuse après tant de tourments, elle décida d'ouvrir la boîte dans le but de se couvrir de la beauté de la déesse. Yongsun s'écroula au sol. Les danseurs voulurent l'emporter, mais Jimin fendit la masse compacte qu'ils symbolisaient. Éros emmena Psyché jusqu'à l'Olympe, où il demanda au roi des dieux, Zeus, d'exaucer son souhait : ranimer sa bien-aimée. Aphrodite voulut contester, mais cette fois-ci, les danseurs incarnaient les autres dieux qui lui donnèrent leur accord. Yongsun, qui durant ce court laps de temps, s'était vêtue d'une robe blanche, surgit après que les danseurs se soient décalés. Jimin s'élança, elle atterrit dans ses bras en tournoyant doucement.

Immortelle, Psyché s'était muée en une déesse : celle de l'âme, liée à tout jamais à l'amour. Yongsun et Jimin, main dans la main, se dirigèrent vers les tissus aériens. Sans se quitter des yeux, une douce musique accompagna leurs derniers pas, leur corps entrelacés autour des tissus qui s'élevaient avec majesté.

Psyché et Éros s'étaient retrouvés.

Les projecteurs s'éteignirent. Je bondis de mon siège pour siffler de toute mes forces en applaudissant, entraînant avec moi ma noona, mes hyung, ma rangée, puis tous les spectateurs. Je sentis mon appareil photo retomber et percuter mon torse, mais je m'en importais peu. À mes côtés, Hoseok secouait Namjoon dans tous les sens et Yubin, que j'avais invitée, sautillait de joie. J'aperçus Seokjin lorsque les lumières de la salle se rallumèrent, et je crus distinguer ses yeux briller à travers son large sourire.

La prestation avait été époustouflante. Le brouhaha laissait parfois échapper quelques exclamations, des cris d'excitation, un enthousiasme passionné. Mon cœur battait à la chamade, il cognait si fort contre ma poitrine depuis si longtemps que je me soupçonnais de défaillir d'un moment à l'autre. J'étais arrivé en retard à cause de mes cours, j'avais failli rater le début de spectacle et si cela avait été le cas, je m'en serais voulu pendant des jours.

Il y a une semaine, j'avais retrouvé un vieux livre déposé sur la table du salon. Intrigué, ma curiosité m'avait chuchoté d'y jeter un coup d'œil : un marque-page m'avait indiqué le mythe de Psyché. J'avais tout de suite compris. Nous ne nous étions pas vus depuis, et je m'étais réellement fait violence pour ne pas foncer jusqu'à son appartement.

Désormais, je me retenais également de rejoindre Jimin, qui réapparut sur la scène avec Yongsun. Chaque danseur salua les spectateurs en inclinant le dos, et M. Gwon, leur agent, les saluait depuis les coulisses. Cette représentation était une avant-première, la troupe la présenterait aux prochaines compétitions auxquelles elle participerait d'ici peu. Et je me sentais tellement chanceux de faire part des privilégiés qui avaient pu y assister.

Yongsun nous gratifia d'un merveilleux sourire. Elle rendit le baiser volant que Seokjin lui lança avant de capter l'attention de Jimin en lui donnant un coup de coude. Il nous observa un moment, puis son attention se braqua sur moi. Le regard plongé dans le sien, je réprimai un sanglot en me mordillant la lèvre et intensifiai mes applaudissements. Ses yeux se muèrent en croissants de lune sous son ravissant sourire et il serra aussitôt son collier entre ses mains.

Les danseurs restèrent un moment sur la scène, puis s'éclipsèrent. M. Gwon entama un monologue en attendant qu'ils se changent et reviennent, et je saisis l'opportunité de disparaître à mon tour. Hoseok, qui avait été mis à la porte par Sooyoung, décida de me suivre.

« Dites à Jimin et Yongsun qu'ils ont été sensationnels !

- C'est noté, lui assura Namjoon.

- Et toi, n'oublie pas de dire à Sooyoung que j'ai vu l'avenir ! » renchérit Seokjin.

Nous fronçâmes les sourcils, sans comprendre. Notre hyung ricana.

« Seokjin Mission Cupidon, clama-t-il comme si cela valait de soi. Je vous rappelle que Cupidon est la forme romaine d'Éros. Et Jimin jouait Éros. Et Jimin a rencontré Jungkook grâce à moi. Non, ça vous dit rien ?

- Je vais faire comme si je n'avais rien entendu, chuchota Hoseok.

- Bande de rabats-joies ! »

Hoseok salua Yubin, qui me lança un clin d'œil complice, et fila à toute allure en me poussant jusqu'au bout de la rangée pour sortir. Je lui tapotai le dos en guise d'au revoir, content qu'il ait été là. Sooyoung l'avait obligé à venir alors qu'il ne voulait pas les laisser seules, elle et Manwol. Ils avaient longtemps négocié, Hoseok avait pris du retard, ce qui expliquait que nous nous étions croisés à l'entrée de la salle de spectacle.

J'étais certain que Sooyoung lui demanderait tous les détails. Je me promis de développer les photographies au plus vite pour les lui montrer.

Je longeai le mur à la recherche des coulisses. Les projecteurs illuminaient M. Gwon et je parvins à me faufiler en catimini derrière le rideau rouge. J'entendais des voix crier aux danseurs de se dépêcher, des rires leur répondre, des bruits de pas précipités. J'atterris dans un long couloir, l'empruntai en vérifiant les écriteaux sur chaque porte. Le nez en l'air, je trébuchai brusquement et une main me rattrapa d'une forte poigne. Je tombai nez à nez sur Yongsun, qui tenait un bouquet de fleurs que je reconnaissais.

« Pardon noona ! Je ne t'avais pas vue. »

Elle sourit.

« Tu cherches Jimin, pas vrai ? devina-t-elle. Au fond du couloir, tourne à gauche.

- Merci ! Et tu étais incroyable ce soir, la plus belle des princesses. »

L'adrénaline coulant à flots dans mes veines, j'embrassai sa joue sous sa mine surprise, puis me dépêchai de rejoindre Jimin. Deux portes se présentèrent à moi, l'une d'elles était entrouverte. Je toquai, il me permit d'entrer. Je rehaussai la bretelle de mon sac, serrai le bouquet contre mon torse et pris une grande inspiration, le cœur battant.

J'entrai dans la loge en silence. Jimin réarrangeait ses cheveux devant le miroir et se retourna aussitôt, manquant de s'empêtrer les pieds ensemble. Il remarqua le bouquet, me lança un regard interrogateur et je sentis les larmes chatouiller mes paupières.

Vêtu d'une tenue en soie blanche, le col de sa chemise dévoilait la peau luisante de son torse, lueur répercutée par la perle de son collier. La lanière parcourait son cou étoilé de délicats diamants, qui regagnaient ses joues rougies par son souffle saccadé. Ses yeux bruns brillaient aussi forts que les deux perles blanches déposées sous ses paupières, voilés par un torrent d'émotions qui trahit mon admiration.

« Jimin... tu étais merveilleux. » murmurai-je en m'approchant.

Il me tendit les bras, je fondis dans son étreinte. Les mots me manquaient tant j'étais impressionné, Psyché et Éros m'avait laissé sans voix. Voguant dans son élément, Jimin irradiait de sincérité, pourvu d'une élégance innée qui me coupait le souffle, lui qui partageait ses sentiments le cœur sur la main.

« Ne pleure pas, je t'interdis de pleurer, m'ordonna-t-il en riant. C'est une fin heureuse en plus ! Tu n'as pas le droit !

- Pardon... »

Je secouai la tête, les mains de Jimin s'échouèrent sur ma nuque. Il caressa mes joues en chassant la petite larme qui frôla ma peau, puis joua avec les cheveux qui effleuraient mes pommettes. Après une discret reniflement, je lui tendis le bouquet de fleurs.

Il se pinça la lèvre.

« Bora m'a dit que c'étaient des fleurs de saison, mais je ne sais plus leur nom... j'étais trop stressé à l'idée d'arriver en retard. »

Jimin survola les blanches du bout des doigts, s'attardant sur la fleur rouge au centre, accompagnée par celle colorée d'un rose pâle.

« Merci, Gyu. Elles sont magnifiques.

- Elles sont à ta hauteur, alors. »

Il fourra son nez dans leurs pétales en hochant la tête, puis raffermit doucement sa prise autour de ma nuque.

« Tu as aimé ? me demanda-t-il, la voix hésitante.

- Franchement ? Je pense qu'à vous seize, vous pouvez concurrencer les personnages originaux de l'histoire. Elle était si bien racontée, tous vos mouvements étaient si fluides et en même temps calculés, vos tenues sont tout aussi soignées, vos enchaînements synchronisés, la partie où vous aviez les yeux bandés m'a laissé bouche-bée, j'avais peur que vous vous fassiez mal mais vous avez assuré, vous êtes les plus forts et je suis trop fier de vous. »

Les lèvres de Jimin s'entrouvrirent de stupeur, je les fixai, il m'embrassa. Ses doigts tiraient nerveusement sur mes cheveux, je sentais la pression qu'il ressentait peu à peu se dissiper. Il voulut approfondir le baiser, mais je me détachai pour gentiment encadrer son visage de mes mains.

« Tu sais ce que j'ai le plus aimé ? Tout ce que tu m'as fait ressentir. » poursuivis-je, sincère.

Jimin secoua la tête.

« C'est grâce à toi. »

À mon tour, j'écarquillai les yeux.

« Je comprends les mots de M. Gwon à présent, affirma Jimin en élevant le bouquet à notre hauteur. Je comprends pourquoi il me trouve plus épanoui. Il a raison après tout. Interpréter le dieu de l'amour tout en étant amoureux, je ne pouvais rêver mieux. M. Gwon a compris que je l'étais, et que quelqu'un m'aimait tout aussi fort. Sans toi, cette prestation n'existerait peut-être pas. »

Mon cœur ne m'appartenait plus. Jimin le détenait, tout entier. Il le malmenait de ses doux mots qui m'étourdissaient.

« Jimin, voyons... une relation se vit à deux, c'est tout autant grâce à toi.

- Mais je n'aurais jamais pu savoir si je ne t'avais pas rencontré. »

Les frissons dévalèrent mon dos. Jimin avait un tel impact sur mon corps que je doutais un jour pouvoir m'en passer. Parce qu'en plus d'être attiré par son aura lumineuse, il me poussait à faire ressortir le meilleur de moi-même.

« Je me sens épanoui, moi aussi, lui confiai-je. Tu m'as beaucoup apporté, ne l'oublie jamais. »

Jimin acquiesça fermement, puis son regard se perdit dans les détails du bouquet qu'il serrait contre lui. Son index tournoyait autour des deux corolles de pétales rouges et roses, entrelacées l'une à l'autre, comme l'étaient désormais nos mains.

Il déposa le bouquet sur le côté et reporta son attention sur moi. Au fur et à mesure, il recula jusqu'à ce que son miroir ne le stoppe. Intrigué, je penchai la tête.

Jimin poussa brusquement un cri d'exclamation.

« Ta tenue ! Bon sang je n'avais pas remarqué avant !

- C'est si moche que ça ? »

Il me foudroya du regard en tapotant mon torse de son doigt.

« Ose me dire que tu te trouves moche dans ce pantalon et cette veste en cuir. Attends... ta chemise est aussi à moitié transparente ?!

- Mh... oui ? »

Jimin me sauta au cou.

« Oh je suis si content !

- Tu me donnes confiance, love. » dis-je en l'enlaçant.

Peut-être qu'être passé par l'appartement avant de me rendre à la salle de spectacle m'avait également retardé. J'avais longuement hésité une fois devant mon reflet, habillé dans cette tenue, les boucles d'oreilles violettes aux oreilles, les cheveux désordonnés devant les yeux. Mais je m'étais senti bien. Et c'était le plus important.

« Tu es tellement beau, Jungkook. »

◌ ◌ ◌ ◌ ◌

j'assume, j'ai feinté en me concentrant sur le mythe de Psyché. en fait je me suis créé une chorégraphie dans ma tête aussi cette fois-ci, mais tellement compliquée à décrire... il y a beaucoup plus de détails par rapport au mythe d'Orphée, alors je me suis dit que Jungkook mêlerait l'histoire à la chorégraphie. puis je suis contente du résultat !

ps : oui, Jungkook porte la tenue avec laquelle il a performé My Time ✌

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