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Chapitre (24)

« C'est pour cela que Romain Rolland a dit que quand l'ordre est injustice, le désordre est déjà un commencement de justice. » conclut le professeur.

C'était enfin la fin des cours d'anglais. Je ramassai mes affaires et me levai de ma chaise, me dirigeant vers la porte à toute vitesse, à la recherche de Zayn. Inutile de préciser pourquoi. D'après mes renseignements, il avait maintenant cours de maths, alors je marchai jusqu'à la salle où il devait donc se trouver.
En effet, il y était, avec Niall, Liam et une autre fille que je ne connaissais pas. En me voyant, il quitta son groupe pour me rejoindre, la mine joyeuse. Il s'abaissa, vu ma petite taille, pour me faire la bise. Il profita de notre rapprochement afin d'enrouler ses bras autour de ma taille, respirant mon eau de toilette ou plutôt celle que j'avais piqué à ma mère.

« Tu portes le collier...» remarqua-t-il en me fixant du regard.

« Le magnifique collier que tu m'as offert, oui.»

J'ébauchai un large sourire en caressant le précieux bijou et mon interlocuteur en fit de même. Son sourire était beau, je ne pouvais le nier, mais n'inspirait pas confiance, surtout si l'on était au courant de cette histoire où il jouait le rôle du méchant criminel.

« Tu devrais le porter demain, à la fête. »

« Quelle fête? »

« Demain, chez Niall vers 22h et je passe te récupérer, tu ne peux pas refuser cette invitation. »

Oh non pitié...

« Super. » me contentais-je de dire. « À demain alors! »

Je saluai Zayn et le quittai. Je ne voulais pas qu'Harry nous voit. C'était trop risqué. Je ne lui parlerai à propos de mes découvertes qu'après avoir obtenue des preuves flagrantes, ce qui était loin d'être le cas pour le moment. Peut-être que la fête de demain m'aiderait à avancer dans mon enquête, surtout si Diana y assistait.
Je me dirigeai vers le distributeur de biscuit où j'achetai un paquet d'Oreo puis m'assit sur un banc à l'extérieur de l'établissement, loin du bruit des étudiants. Je déposai mon téléphone sur mes cuisses et le connectai à la wifi du lycée. Une fois la connexion établie, je lançai un moteur de recherche en tapant sur la barre de recherche "Lydia Styles". Les résultats étaient nombreux, de sortes que j'avais du mal à la reconnaître. Je dégustai un Oreo, et continuai mes recherches.

J'arrêtai mes recherches lorsque je vis un visage familier sur l'une des photos, celui de la mère de Zayn avec une jeune fille très mignonne, Lydia. C'était une fille grande de taille, à la silhouette fine, et au sourire rayonnant semblable à celui de son frère. Ses longs cheveux châtain et ondulés lui arrivaient en dessus des fesses de quelques millimètres. Elle avait l'air heureuse, innocente. Son regard inspirait sérénité et confiance et je comprenais mieux pourquoi Ashley m'avait dit que toutes les filles la jalousaient. Elle était magnifique.
Vêtue d'une salopette en jean et de baskets blanches, elle se tenait debout avec Mme Malik, qui souriait, elle aussi.

J'appuyai sur la photo et tombai sur le compte Facebook de Lydia. Une légende y était inscrite juste en dessus.

"Avec maman Malik, une incroyable personne. Tant d'amour."

Je grimaçai. Lydia était donc très proche de la famille de Zayn et ce lien entre les deux familles m'était toujours incompréhensible. J'enregistrai la photo dans ma galerie et continuai de regarder les nombreuses photos de Lydia. Encore une fois, je tombai sur une photo de la jeune fille avec deux hommes. Harry, et un homme beaucoup plus vieux que j'avais déjà vu quelque part. J'essayai de me remémorer où et après quelques minutes, je réalisai finalement que c'était le chauffeur de Zayn. Je le voyais souvent avec ce dernier dans la voiture. Je lu la légende qui accompagnait la photo.

"Avec le meilleur père et le meilleur frère du monde entier! Tant d'amour"

Décidément, le lien entre les deux familles était clair. Le père d'Harry et Lydia était le chauffeur de la famille Malik. Satisfaite, je glissai mon doigt sur l'écran, parcourant les autres selfies de Lydia, ne trouvant aucune photo d'elle avec son amie, Diana.

Je soupirai, puis inspirai une bouchée d'air frais. Je contemplai le paysage qui se dressait devant moi. Il ne faisait pas mauvais temps, mais la météo n'était pas agréable non plus. On pouvait s'attendre à la pluie comme à une chaleur étouffante. Le climat était instable. Les feuilles des arbres semblaient prendre plaisir aux caresses de la brise fraîche et légère. Les arbres se balançaient au rythme du vent, qui effleurait légèrement ma peau, m'arrachant des frissons. Je levai mes yeux vers le ciel parsemé de nuages gris, qui s'assombrissaient au fur et à mesure, servant de refuge au soleil qui s'était dissimulé derrière ces derniers.

J'éteignis mon téléphone et me levai du banc. Je marchais, l'air pensif. Toute cette histoire m'intriguait et réveillait en moi, une enquêtrice débutante, chose à laquelle je ne m'étais jamais intéressée. Lydia s'était suicidée à cause de Zayn. C'était mon seul et unique objectif pour le moment: La justice. Harry pensait que je pouvais l'aider à se venger, mais je pouvais faire bien plus.

"Quand l'ordre est injustice, le désordre est déjà un commencement de justice."

Moi, Jessie Parker, j'étais celle qui allait semer le désordre.

Je bousculai sans faire attention quelqu'un et en me retournant, mes lèvres ne tardèrent pas à s'élargir, laissant paraître un léger sourire.

« Est-ce le hasard ou le destin? » prononçais-je en riant.

Harry se mit à rire, lui aussi. C'était sa question que je venais de poser. Sa question dont le destin me semblait être la réponse correcte.

« Ça tombe bien, je te cherchais. Mon père m'a prêté sa voiture et j'ai pensé que nous pourrions en profiter pour aller quelque part.»

« Où? »

« C'est un secret. » me chuchota-t-il à l'oreille.

Il noua nos deux mains, et me conduit jusqu'à la voiture de son père, une belle mercedes noire. J'étais aux anges. C'était ma première vraie sortie avec Harry. Il m'ouvrit la portière de la berline, avant de d'installer sur le siège juste à côté. J'étais curieuse de savoir où il allait m'amener et mon coeur battait tellement fort.

Il s'engagea sur la route après avoir attaché sa ceinture, silencieusement. J'attachai la mienne également, et déposai mon menton près de la vitre, contemplant le paysage extérieur. Il faisait chaud à l'intérieur de la voiture. Discrètement, je me retournai vers le conducteur qui semblait concentré sur la route. Je le fixai de mes iris verts, tout en me demandant où il avait l'intention de m'amener. Le seul endroit où nous étions déjà partis était le supermarché. Je repris ma contemplation de la bouille d'ange d'Harry, semblable à celle de sa soeur. Ils avaient la même couleur des yeux, les mêmes cheveux, le même sourire, les mêmes fossettes. Je me demandai quelle était la réaction d'Harry en apprenant que sa soeur, cette fille qui avait la joie de vivre, avait eu l'horrible idée de mettre fin à ses jours. Plongée dans mes pensées, je n'avais même pas écouté le conducteur m'appeler par mon prénom.

« Jessie, est ce que tout va bien? » répéta-t-il pour la troisième fois.

« Euh oui? »

« À quoi tu pensais? » demanda-t-il, les yeux toujours rivé sur la route.

À ta défunte soeur.

« Oh je comprends, tu pensais à moi, n'est ce pas? » reprit-il.

« Ah bon? Et pourquoi je penserais à toi? »

Un magnifique sourire prit possession de ses lèvres avant qu'il ne se retourne vers moi, plongeant ses yeux scintillants dans les miens, chose qui me déstabilisait complètement.
Gardant sa main gauche sur le volant, il leva la droite pour la placer sur ma joue. Sa paume chaude et tendre posée délicatement sur mon visage me procura une chaleur douce.

« Parce que tu me trouves séduisant. » répondit-il.

Bon on ne va pas se mentir, c'était vrai.

« Et que tu penses que mon sourire est très beau, aussi. » continua-t-il.

Je roulai des yeux, haussant mes épaules, imitant une expression incompréhensive face à ses réponses, ce qui le fit rire. En jetant un regard vers la vitre, je remarquai que nous étions dans un endroit presque désert, loin des bruits et des bâtiments de la ville. Un endroit où la nature se montrait généreuse. Un pique-nique peut-être? Qui sait?

J'allumai mon téléphone et tombai sur une photo de Lydia près de la Tour Eiffel, à Paris. Je déglutis. D'une main tremblante, j'appuyai sur le bouton d'accueil. Je jetai un coup d'oeil rapide vers Harry et fût soulagée de savoir qu'il n'avait rien vu. Je l'ai échappée belle. J'envoyai rapidement un texto à ma mère, lui annonçant que je sortais avec l'homme qu'elle considérait comme membre de la famille puis éteignis mon cellulaire.

« Nous y sommes. » fit Harry, en garant la mercedes dans un endroit mis à l'ombre.

Il sortit du véhicule et j'en fis de même après avoir détaché ma ceinture. Nous étions arrivés dans un endroit tapissé de verdure, et rien que de verdure. Il n'y avait personne, aucun signe de vie. Au loin, se trouvait une petite cabane en bois avec un drapeau d'Angleterre accroché sur le toit. Mon compagnon me prit la main, et se mit à marcher en direction de cette dernière. Le vent frais faisait virevolter ma jupe et balayait mes cheveux bruns que j'avais pris soin de boucler ce matin-là, remarquant qu'ils manquaient affreusement de volume. En y pensant, j'ai bien fait de m'être habillée correctement et d'être un minimum potable. Vêtue d'un pull large blanc et d'une jupe noire avec des baskets blanches, j'accélérai le pas pour suivre la personne qui accélérait mon rythme cardiaque.

Nous arrivâmes enfin devant la cabane où était inscrit en noir sur la porte "Room 29". Il ouvrit cette dernière grâce à une petite clé et m'invita à y entrer. L'intérieur était petit, et sentait le feu de bois ainsi que l'humidité. Un petit canapé en cuir était posé devant une vieille cheminée décorée avec des guirlandes de noël et des chaussettes qui avaient perdus leur couleur vive. À gauche, se trouvait une petite cuisine en bois massif et une bibliothèque où la poussière était plus nombreuse que les livres.

« C'est mon endroit préféré. » fit Harry.

En me retournant vers lui, une photo collée au mur attira mon attention et je reconnus immédiatement Lydia, plus jeune, vêtue d'une combinaison de plongée. Harry, qui avait remarqué l'étrange regard attentionné que je prêtais à la photo, me rejoignit, la fixant lui aussi.

« C'est ma soeur, Lydia. »

« Elle était magnifique. » dis-je dans un murmur.

« Nous avons passé la moitié de notre enfance ici, dans cette cabane, c'était notre repère secret. C'est elle qui a eu l'idée de l'appeler Room 29, 2 parce que je suis né en février et 9 parce qu'elle est née en septembre, on passait noël ici, ensemble. »

Harry parlait doucement, mais affichait une mine triste, ce qui me poussa à changer de sujet. Nous n'étions pas là pour nous rappeler les mauvais souvenirs.

« Alors que me vaut cette sortie? » demandai-je.

Il s'assit sur le canapé et me poussa vers lui, de sortes à ce que je me retrouvai sur ses genoux.

« Je ne sais pas comment on fait ça normalement.. » commença-t-il. « J'ai eu quelques petites aventures, mais jamais officielles ni sérieuses, c'est pourquoi ça m'a prit du temps pour choisir l'endroit idéal. »

Mon coeur se mit à battre bruyamment contre ma cage thoracique et je cru qu'à un moment, le monde s'était arrêté.

« Je ne sais pas comment je dois le dire, mais peu importe. » Il s'arrêta pendant un moment, passant sa main dans sa touffe de cheveux.
« Je veux que tu sois ma copine, à moi seul. »

Et là, le monde s'était vraiment arrêté. Il n'y avait que moi, et lui, et mon coeur qui battait à tout rompre. C'était donc vrai. C'était réciproque. Toutes ces questions que je me suis longtemps posées, cette inquiétude qui me hantait, toutes ces choses là avaient disparu en ce moment même. La personne que j'aimais voulait officialiser notre relation, et je me rendis compte à quel point ce moment était précieux. Mon moment à moi.

Sans hésiter, ma réponse fut positive.

« Je nous déclare copain et copine. »

Nos rires s'entremêlèrent, et mes yeux brillants de bonheur étaient plongés dans les siens. Je n'avais d'yeux que pour lui. Mon Harry.

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