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Les faux jumeaux

Romi rêvait quand elle se réveilla. Elle ne se souvint plus vraiment du sujet de ses songes mais elle savait qu'elle s'y était sentie bien et que le retour brut à la réalité n'était pas une très bonne chose.

Elle avait mal à la tête.

Elle mit quelques secondes à se souvenir de ce qui s'était passé et ouvrit les yeux. Elle était allongée sur le dos, le bras droit sur le ventre et une jambe repliée, dans un lit douillet recouvert d'une couverture rose. Elle se tourna sur sa droite et tomba nez à nez avec une grosse forme poilue. Elle se redressa.

‑ Yui ?

Le renard sauta sur ses pattes et passa une langue bien baveuse sur le visage de la jeune femme. Une voix s'éleva alors.

‑ Tu es réveillé ? Super. Tu te sens bien ?

Yuilhan fit volte-face, il retroussa ses babines sur ses longs crocs et émit un grognement. Une fille sortant tout juste de l'adolescence fit un pas en arrière.

‑ Rappelle ton toutou, s'il te plaît.

‑ Ne parle pas de lui comme ça.

‑ Il reste un esprit.

‑ Et elle une chasseuse..., fit Yuilhan.

‑ Une haute famille, s'il te plaît.

Romi s'assit sur le lit et posa sa main sur le renard.

‑ Laisse, Yui, nous allons juste discuter.

‑ Tu peux te lever ? demanda la fille.

Romi ne répondit rien et se mit sur ses pieds sans ôter sa main du dos de Yuilhan.

‑ Parfait. Suis-moi.

Ils sortirent de la chambre.

‑ Raphaël ? demanda Romi à l'oreille de Yuilhan.

‑ Il est ici. Valens et Leslie l'ont emmené.

‑ Je ne sais pas comment ils ont fait pour être aussi rapide, ajouta la fille, sûrement grâce à toi, le renard.

‑ Je les ai conduit jusqu'ici.

‑ Au fait, moi c'est Maeva, mon frère s'appelle Jérémy, tu le reconnaîtras tout de suite.

‑ Romi. Et lui, c'est Yuilhan.

‑ J'ai cru comprendre.

La maison que la jeune femme parcourait pouvait difficilement s'appeler ainsi, manoir aurait été plus juste. Ils parcoururent plusieurs couloirs et descendirent plusieurs escaliers avant de se retrouver au rez-de-chaussée où il y avait plus de vie. Ils passèrent devant la porte d'entrée gardée par un gros bras qui les salua d'un signe de tête. Romi fut conduite dans un salon style renaissance. Il était grand, possédait une cheminée et trois fenêtres munies de longs rideaux. Il y avait quelques meubles, des fauteuils, un tapis, une table basse et sur l'un des deux canapés qui se faisaient face était assis Raphaël. En la voyant, celui-ci se leva.

‑ Romi !

Une femme appuya sur son épaule pour le faire asseoir. Romi s'installa en face de lui. A côté de la porte, adossé à une colonne contre un mur, se tenait un garçon, le fameux Jérémy.

‑ C'est vous qui m'avez trouvé, dit Romi, les faux jumeaux. On m'a un peu parlé de vous, vous savez canaliser votre énergie dans vos mains.

‑ C'est exact, répondit Jérémy. Désolé de ne pas t'avoir sauvé plus tôt. On s'occupe des... « amis » d'Erick, on savait qu'il allait y avoir une réunion aujourd'hui et on attendait que tout le monde entre dans la maison avant d'intervenir, on ne se doutait juste pas que tu étais leur cible.

Des bruits de pas se firent entendre. Cinq personnes entrèrent dans le salon ; les parents des jumeaux, Valens, Leslie et Alban, l'un des deux gardes du corps de Maeva et Jérémy.

A la surprise de tous, Raphaël sourit. Il se détendit soudain et parla en premier.

‑ Si je ne dis pas de bêtise, vous êtes la famille Lefebvre.

‑ Et toi tu es le fils de l'empire Varin, fit le père des jumeaux. Je suis étonné que tu te souviennes de nous.

Maeva et Jérémy regardèrent leurs parents avec étonnement.

‑ J'ai fait mes devoirs. L'inverse est aussi agréable.

‑ Vous avez beaucoup fait parler de vous ces deux dernières années, difficile de ne pas vous connaître.

‑ Vous étiez à l'anniversaire de ma sœur, c'est comme ça que vous avez rencontré Romi. Vos enfants n'y étaient pas.

‑ Effectivement, dit leur mère, mais vous vous êtes sûrement déjà rencontré quand vous étiez petits.

Maeva désigna Raphaël du doigt.

‑ Attendez ! C'est qui, lui ?

‑ Mèv ! s'exclama son frère. C'est le fils d'un bijoutier connu, nos familles sont en relation. Je viens de l'apprendre, comme toi. On ferait mieux de ne pas l'embêter.

‑ Tu as raison mon fils, fit son père. Mais nous ne sommes pas là pour ça, n'est-ce pas ?

Valens, sourcils levés, fixait Raphaël. Il savait que le jeune homme était spécial, ce n'était pas la première fois qu'il le montrait, mais pour lui qui se méfiait énormément des hautes familles et donc des faux jumeaux, le jeune homme l'impressionnait et pour le coup, il était plutôt content de le connaître. Leslie aussi le regardait de façon étonnée, elle n'avait aucune idée de la vie que menait Raphaël.

‑ Vous avez raison, dit Romi rassurée par son copain.

La jeune femme se leva.

‑ Les hommes d'Erick me veulent. Ils me veulent de mon plein gré mais ils comprennent que ça ne marchera pas.

‑ Pourquoi toi ? demanda le père des jumeaux.

‑ Parce qu'elle est puissante, répondit Maeva.

‑ Et parce que je ne fais pas partie des chasseurs.

‑ Puissante comment ?

Romi leva les yeux au ciel.

‑ A moins que vous me preniez pour une menace ce n'est pas la phrase que vous auriez dû retenir.

Jérémy et Maeva se ruèrent sur elle. Contrairement à Valens, Leslie, Raphaël et Yui, elle ne bougea pas, sûrement beaucoup trop surprise pour réussir à faire le moindre geste. Les faux jumeaux la touchèrent, l'une à l'épaule, l'autre au bras. Peu méfiante, Romi ne résista pas, elle sentit la chaleur se répandre là où la fratrie la touchait. Elle ne pouvait pas voir Maeva, mais Jérémy la regardait les yeux ronds. Il retira vivement sa main, sa sœur l'imita.

‑ C'est la première fois que ça arrive..., murmura-t-il.

‑ Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda sa mère.

‑ Je ne sais pas. Je ne pourrais pas l'expliquer. Mais oui, elle est puissante. Et je pense que tu n'en as même pas conscience, Romi.

‑ Depuis le temps qu'on me le rabâche, je commence à y croire.

Raphaël se leva et prit la main de sa copine dans la sienne. Valens prit la parole :

‑ On ne va pas trop traîner ici, on habite loin et il se fait tard, nous allons rentrer.

Le père se passa une main dans les cheveux.

‑ Ce ne sont pas à nos enfants de faire ce travail mais à vous, les chasseurs. Seulement rien n'arrêtera Mèv et Jérém. Vous, les Collet, vous vous occuperez de cette affaire avec eux.

‑ Je suppose qu'on ne peut pas s'y opposer ?

‑ On ne dit pas non aux hautes familles, Valens, dit Leslie.

Romi et Valens échangèrent un regard. Les jumeaux ne savaient pas que la jeune femme enfreignait les règles en ayant plus de trois esprits et il ne valait mieux pas qu'ils le sachent.

‑ On vous contactera plus tard, reprit la mère. Romi, nous allons te donner nos numéros. Au moindre problème, appelle-nous, les hommes d'Erick ne vont pas te lâcher de sitôt. Fais attention à toi.

Les deux couples quittèrent la maison des Lefebvre et montèrent dans la voiture des chasseurs. Ils attendirent d'être loin avant de prononcer une parole.

‑ Cette entrevue me laisse un arrière-goût dans la bouche, fit Romi.

‑ Je n'en doute pas, dit Valens. Surtout, ne leur fait pas confiance, reste toi-même.

‑ Valens..., commença Leslie.

‑ Ce sont nos supérieurs, Leslie, pas les siens. N'hésite pas à les contredire. Dans tous les cas, Raphaël pourrait nous aider.

‑ Ça, je ne vous le fais pas dire.

Le trajet pour rentrer fut assez long, à l'aller, Romi n'en avait eu aucunement conscience. Valens déposa le couple chez lui avant de partir. Il faisait nuit, les grillons chantaient encore malgré l'avancée de l'automne et seuls leurs portables faisaient office de lumière. Romi prit une inspiration et regarda le ciel.

‑ Raph, il va falloir aller chercher ma voiture, les courses sont encore dedans.

Le jeune homme lui prit la main.

‑ Plus tard, il faut que tu te reposes.

Raphaël tira Romi derrière elle et ils rentrèrent chez eux.


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