Je suis dans un état affreux dévorée par la mélancolie.

Le temps me frappe et me lacère l'esprit.
Un an que tout a changé.

L'espoir se barre petit à petit
Il fuit.

J'ai encore le son de ta boîte à musique dans ma tête.
Un manège à manivelle, des pantins articulés. Il traîne encore sous mon lit.
Toi tu collectionnais mes barrettes et tu les accrochais comme des trophées.
On était petits.

J'aurais préféré que tout s'arrête que rien ne soit salit
Être encore ta Juliette
Que tu reviennes jouer dans mon jardin et sauter partout.
À pleine bouche que tu me bouffes les joues.

Ou simplement qu'on redevienne nous...