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32 - Romance ou violence ?

{oui je mets le titre du roman comme nom de chapitre y'a quoi ?! Bonne lecture :) LISEZ LE NDA A LA FIN}

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Maison des Dumont, lundi 15 juillet 1940, 06h45.

Mon réveil est plutôt agréable je dois l'avouer. Des petites caressent sur le bras, puis sur la clavicule et enfin sur le menton. Un sourire se dessine sur mes lèvres et j'ouvre les yeux sur le beau visage de l'allemand, qui sourit également. Eh oui. Je me suis faites prendre pour la première fois un 14 juillet, et par dessus tout par un occupant germanique. Si ce n'est pas se fouttre littéralement de la patrie française ça, je ne sais pas ce que c'est alors.

-Bien dormi, fraülein ? Un frisson me parcourt l'échine sous sa voix rauque du matin, accompagné de son accent, il est parfait.

Enfin, ça dépend, je vais pas me réjouir d'un seul coup non plus.

-Pas assez. Effectivement, nous nous sommes endormis en pleine nuit, vers une heure, ou deux heures du matin je ne sais plus. Le général Rintenlberg a passé la nuit à me prendre sans vergogne, il y a eu quelques instants de douceur, je l'avoue, mais la plupart du temps il y allait relativement fort.

Mon sexe se contacte à cette pensée et je refoule une grimace de douleur face à cet élancement qui me fait souffrir.

-Je crains devoir t'anoncer que c'est de ta faute. Surprise, je hausse les sourcils.

-Tu es tellement, douce, étroite, magnifique, sexy, succulente.. Je détourne le regard en rougissant face à ses mots, quel charmeur.

-C'est pour cela, que c'est de ma faute ?

-Totalement. Sourit-il en m'embrassant avant de se lever, discrètement, j'observe son derrière lorsqu'il s'habille.

-N'oublies pas de changer les draps, petit coeur. Le général Engel me fait un clin d'oeil et quitte discrètement ma chambre en prenant soin de refermer la porte derrière lui. Les draps ?

Je retire alors la fine couverture pour comprendre que quoi veut-il me parler et là je vois les 'dégâts'. Une tâche de sang recouvre mon drap bleu, je remarque également que j'en au sur mes cuisses à petite quantité. Hélèna m'avait déjà expliqué que j'allais saigner lors de ma première fois, je n'avais pas voulu l'écouter mais bien évidement, elle s'était obstinée.

Heureusement pour moi d'ailleurs, sinon j'aurai frôlé la crise cardiaque en ne sachant pas ce qui a causé ma perte de sang. Mes monstruations ne devrait pas arrivée avant au moins plus de trois semaines, normalement. Je décide enfin à me lever et je gémis, mon entre-jambe ainsi que la plupart de mes muscles sont engourdient et me font affreusement mal.

-C'est une bête. Pense-je à voix haute en souriant nerveusement tout en avançant en direction de mon miroir, je me détaille longuement.

Mes lèvres rosées sont gonflées, ma peau est sensibles, mes jambes se sont transformées en coton tandis que, aïe, mon postérieur est recouvert de petites traces rougeâtres et de quelques bleus à peine visibles, mais bel et bien cuisants. À plusieurs moments, il m'a fessé sans aucune raison apparente, il avait la main lourde, je peux vous l'assurer.

C'est peut être une des règles étranges lorsque nous faisions l'amour ?

Je chasse ses idées tordues de mon esprit pour aller choisir une paire de sandales à talons ouvertes sur le devant, de couleur rouge, ainsi qu'une jolie de la même couleur avec des motifs blancs sur le décolleté en coeur. Rapidement, je vais prendre une douche pour détendre mes muscles puis je descends à la cuisine, de bonne humeur.

Aucun détail mauvais ne traversent mes pensées.

-Bonjour papa, Adeline. Je les embrasse tous les deux avec un grand sourire avant de les aider à préparer le petit déjeuner, je vais également chercher du pain très rapidement et le temps de revenir, les allemands sont attablés.

-Bonjour major, général. Vous avez passé une agréable nuit ? Demande-je en lançant un petit regard en biais à l'homme avec qui j'ai partagé ma couche.

-Oui, merci, fraülein. Répond-t-il pour son ami et lui en souriant en coin.

Je devrai me sentir mal, me sentir coupable, me dégoûter même. Néanmoins je n'y arrive pas, je suis étrangement comblée, un sentiment que je n'avais pas ressenti depuis bien des années. Peut être est-ce le fait que je le trouve attirant ? Ou le fait qu'il soit agréable dans ses paroles envers moi ? Ou simplement car je suis chargée de le faire pour gagner sa confiance dans le seul but d'aider les résistants ?

Je déglutis, je n'y ai même pas pensé une seule seconde lorsqu'il m'a possédée cette nuit.

-Rose, Adeline. Je voulais vous dire que hier, j'ai été officiellement admis maire de Reims. Je pose ma tasse de thé pour regarder mon père.

-C'est génial papa ! Dit ma soeur heureuse pour lui.

-Et l'ancien maire ? Le général s'éclaircit la gorge et prend la parole.

-Il n'était pas suffisamment compétent pour ce rôle. Traduction, il n'était soit pas assez obéissant pour lui, soit juif, soit communiste, ou soit, c'était un résistant.

-Je vois, je suis contente pour toi alors. Je me force à sourire et porte ma tasse à mes lèvres.

-Que vas-tu faire aujourd'hui ?

-Je vais aller chez le docteur Bernart, pour voir si il n'aurait pas besoin de mon aide pour ses patients. Annonce-je en osant pas croiser le regard noir de mon prédateur.

-Merveilleux, tu lui passeras le bonjour de ma part !

-Ça sera fait.. Murmure-je en fixant le liquide fumant.

Une fois dans ma chambre, je cherche mon rouge à lèvre introuvable. Il n'est ni rangé, ni dans mon sac, ni sur ma coiffeuse, je soupire et avance vers ma commode pour ouvrir chaque tiroirs. Une fois l'objet de ma convoitise enfin trouvé, je m'arrête net. Sentant sa présence dans mon dos. Sa main gantée entre dans mon champs de vision et il me prend mon rouge à lèvre pour le poser sur la commode.

-Avant de prendre une décision, tu m'en parles. Et je veux te voir à midi à l'infirmerie de la Kommandantur, avec le papier signé, me suis-je bien fait comprendre ? Son ton reste froid mais son corps contre mon dos ne cesse d'embraser mes sens.

-Oui, c'est comprit. Réplique-je en fermant les yeux sous ses mains qui se posent sur mes épaules, il me force d'une légère pression à me pencher de plusieurs centimètres en avant pour lentement, remonter ma robe jusqu'en bas de mon dos.

-Je n'ai pu que remarquer tes petites grimaces à chaqu'uns de tes mouvements sur ta chaise, il retire ma culotte pour la descendre au niveau de mes genoux, serait-ce des marques que j'aperçois sur tes jolies fesses rondes ? Mon coeur palpite sous ses mains de cuir qui arpente en douceur mes blessures.

-Oui, général.

-Ça te fait mal ? Questionne l'allemand en faisant pression avec son pouce sur l'un de mes bleus, je sursaute et m'agite.

-Oui, assez oui. Je geins sous la douleur.

-Oh, je vois, il serait alors dommage de devoir te punir avec, je ne sais pas, une ceinture par exemple, si tu désobéis, n'est-ce pas ? Je n'arrive pas à empêcher quelques tremblements en imaginant le cuir de sa ceinture frappant mes pauvres fesses déjà meurtrier par ses mains nues, il n'attend que ça.

-Je ne vais pas vous désobéir général. Chuchote-je en serrant le bois de ma commode sous mes mains.

-J'espère pour toi. Termine le nazi en me r'habillant convenablement pour me retourner vers lui, je n'ose croiser ses yeux perçants.

-Je voulais aussi te dire que tu as été parfaite hier soir, tu es une femme pleine de surprise, Rose Dumont.

[...]

Infirmerie allemande de la Kommandantur, lundi 15 juillet 1940, 12h00.

-Je pense que tout est bon, vous pouvez entrer. Acquise la femme de l'accueil après avoir lu et signé mon document en me pointant une double porte aux vitres floutées avec inscrit dessus Krankenstation.

-D'accord, merci.. Murmure-je en ajustant ma blouse blanche de travail, une fois devant les portes, j'hésite un court instant et soupire longuement avant de poser ma main sur la poignet.

En entrant, personne ne me porte attention mis à part quelques soldats qui surveille la grande pièce. Il y a deux rangers d'une dizaine de lit de chaque côté de la salle dont sept qui sont occupés. Je compte également un médecin, un infirmier et trois infirmières. Plus moi. Je parcours les lits des yeux en avançant doucement, sur les septs allemands blessés, j'en compte deux graves.

-Bonjour, tu peux poser ton sac sur la table à l'entrée, comment est-ce que tu t'appelle ? Une femme à la chevelure de feu me fait face, elle a un accent allemand, j'en conclut donc qu'elle vient d'Allemagne.

-Je suis Rose Dumont, et toi ? Je ne suis pas à l'aise avec le fait de la tutoyer immédiatement mais on dirait qu'elle a mon âge, environ.

-Je suis Gerda Kän.. je suppose que tu n'arriveras pas à retenir ou à prononcer mon nom de famille de toute façon, appelles moi Gerda ! Sourit la jeune femme en m'amenant prêt de la table pour que j'y dépose mon sac, ce que je fais en voyant les autres affaires.

-D'accord, je commence par quoi ?

-Par me dire si tu es une volontaire infirmière ou une simple volontaire civile qui veut aider ?

-Non, je suis bel et bien infirmière. Affirme-je en la suivant jusqu'à un patient.

-Parfait, tu pourrais lui installer une perfusion, tout le matériel est sur son chevet, si tu as besoin de moi, je serai juste à côté. J'accepte avec un léger sourire puis je me désinfecte les mains avant de m'approcher vers le lit du blessé, grave.

La moitié de son visage est recouvert de bandages où dépassent légèrement les brûlures sur sa peau, il a également un plâtre à la cheville gauche et un plâtre au bras droit. Je me demande ce qui a pu lui arriver, et lentement je plonge mon regard dans le sien. Il me fixe méchamment, si il avait des mitraillettes à la place de ses yeux, je serai morte à l'heure qui l'est. J'espère qu'il parle français.

-Bonjour, je me présente je suis une infirmière, je me nomme Rose..

-Ne m'approches pas. Vocière-t-il en serrant son poing encore valide.

-Je suis une infirmière monsieur, je vais vous poser une perfusion. Insiste-je en arrivant à son chevet, il agrippe violemment mon bras pour me rejeter vers l'arrière, surprise, j'écarquille les yeux, j'ai déjà connu des patients perturbés, ce n'est pas lui qui va me faire peur.

-Je ne vais vous faire aucun mal.. Cette fois-ci, je me prends un violent coup de poing, suffisamment fort pour m'envoyer plus loin, à même le sol. Je pose ma main sur ma joue douloureuse, tandis qu'un goût métallique se répand dans ma bouche, du sang.

Non mais j'hallucine ? L'expression, l'hôpital qui se fout de la charité, serait plus qu'appropriée dans cette situation.

-Relevez vous. Le médecin - allemand - s'approche vers moi et je me relève.

-Il faudrait lui administrer un sédatif. Affirme-je toujours en me tenant la joue alors que le sang coule toujours.

-Non. Cet homme a subi une attaque traumatisante à cause de ces saletés de juifs français. Alors maintenant, il pense que chaque français est juif. Donc maintenant, vous allez passer outre ce détail et retourner vous occuper de lui. Froidement, le médecin germanique fait un mouvement de tête en direction du lit.

-Je vais d'abord me rincer la bouche. Rétorque-je aussi froidement que lui pour me diriger vers l'évier, mais sa main se referme sur mon bras et je suis remise à ma place, dans un geste brusque et je tombe au sol.

-Je crois que vous n'avez pas bien compris ce que je viens de vous ordonner. Tous les regards sont à présent braqués sur nous, les infirmières n'osant rien dire, les patients ne pouvant rien faire et les soldats, comment dire, sont prêt à me mettre une balle en pleine tête en cas de seconde refus. Mais dans quel foutu merdier le général Rintenlberg m'a t'il envoyé !

Forte heureusement pour moi, c'est à ce moment précis que ce dernier décide de rentrer, sous les salutations de ses hommes.

-Puis-je savoir ce que cette jeune femme fait au sol, en se tenant la joue ? Crache l'allemand en entrant dans le champ de vision du docteur, fier allure et relativement mécontent de me voir dans cette situation.

-Elle a refusé de soigner ce patient.

-J'allais le faire. M'indigne-je hors de moi, un simple regard de la part du nazi me fait taire.

-Refusé ? Elle est volontaire en tant d'infirmière ici, et elle porte également sa tenue. Et vous me dites qu'elle a refusé ? Eh bien dites moi alors ce qu'elle fiche ici, un spectacle de danse peut être ! Intimidé, le docteur fait de petits gestes avec ses mains pour calmer le jeu.

-Non du tout general, mais elle ne voulait pas soigner ce patient en particulier. Se reprend-t-il en pointant le lit du traumatisé.

-Ah oui ? Et pourquoi donc ? Demande Engel en s'adressant directement à moi cette fois, je me relève alors et essuie le sang qui déborde sur ma lèvre.

-Il m'a frappé au visage, je voulais simplement aller me rincer la bouche, et demander un sédatif pour cet homme. À aucun moment je n'ai refusé de le soigner. Rectifie-je en observant l'homme dominant dans cette infirmerie.

-Êtes vous si incompétent que ça pour voir si un homme a besoin de morphine ou non, docteur ? Si c'est le cas, j'ai le regret de vous annoncer que vous allez être remplacé, et de manière très brutale.

-N-non, bafouille l'autre homme en blouse en partant fouiller dans un placard pour en resortir un calmant, je comptais lui administrer. Quel menteur.

-Parfait. Termine-t-il en me jettant un dernier coup d'oeil avant de quitter la pièce, je soupire légèrement, c'était quoi ça ?

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J'AI BESOIN DE VOUS !!
Ça vous dérangerez un tome 3 ? Toujours avec Rose et Engel bien-sûr :)

Krankenstation : infirmerie (milieu du chapitre).

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