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23 - Faire la prostitué


Cabaret à Reims, dimanche 07 juillet 1940, 22h00.

L'un des cabarets les plus fréquentés de la ville a été détruit par les bombes allemandes au début de la guerre, cependant, il en reste tout de même trois en ville, dont celui où je me trouve, c'est la tante de Hélèna qui gère celui là.

C'est donc à cause de mon amie que je me retrouve entraînée dans ce cabaret où cohabitent français et allemand le temps d'une soirée, rien que pour oublier la période sinistre que nous traversons, néanmoins, je dois avouer que les officiers germaniques sont bien plus nombreux que les civils français.

Mais l'alcool que Hélèna m'a fait ingurgité me fait tout oublier, et me donne envie de m'amuser et peut m'importe de qu'elle façon, je veux et vais m'amuser ce soir. Accompagné alors de la belle blonde, ainsi que de sa cousine Rachel - la fille de sa tante, je décide de les rejoindre sur notre table, après avoir dansé.

-Tu as l'air de..

-M'éclater ? Totalement ! Je suis comme sur un petit nuage et, c'est merveilleux. Ricane-je en m'adossant sur le petit fauteuil rouge.

-Je t'avais dis que c'était une bonne idée de venir ici. Sourit la blonde en m'adressant un petit clin d'oeil.

-Maintenant les filles, il est temps de chercher de beaux jeunes hommes pour finir la soirée en beauté. Annonce Rachel en arborant un regard malicieux, je lui donne un coup de coude.

-T'es comme ça toi.

Pour réponse, elle sourit en coin. Je prends mon verre presque vide et le lève en hauteur, prête un faire un petit discour.

-Alors à cette soirée qui restera inoubliable et, aux beaux garçons qui nous attendent quelques parts. Glisse-je discrètement, tout de même assez fort pour que ma voix puisse passer au dessus de la musique, les filles trinquent alors avec moi.

Dès que nos verres se posent sur la table en verre dans un claquement, nous nous levons pour appliquer nos paroles. Rachel nous devance et part en criant quelque chose d'incompréhensible, me faisant rire, je me tourne vers Hélèna pour lui prendre le bras et m'approcher de son oreille.

-Rejoins ta cousine je vais aux toilettes avant. Elle hoche la tête et sourit en partant vers les tables où s'était dirigée Rachel il y a quelques secondes.

-Quelle soirée. Souris-je à moi même en me dirigeant vers un couloir sombre, c'est une véritable épreuve d'aller jusqu'au toilettes pour dame ici, surtout après avoir pris un verre de trop.

J'ouvre une porte et tombe sur un débarras de costumes, sûrement ceux des danseuses, c'est sûrement pas ici. Je referme la porte en titubant légèrement puis poursuis ma recherche. Mon bras est vivement tirée vers l'avant et je manque de tomber au sol.

-Aïe ! Je suis poussée contre le mur et emprisonnée entre le mur en pierre et, un torse volumineux qui sens étrangement bon.

C'est drôle, on dirait l'odeur de..

-Général ? M'étrangle-je en reprenant mes esprits.

-Pour quelqu'un qui ne voulait plus boire, tu m'as l'air drôlement ivre. Siffle-t-il en serrant un peu plus mon bras dans sa main. Sans prévenir, il me giffle violemment avec son autre main laissant une traînée brûlante sur ma joue droite, ça fait fichtrement mal !

-Vous êtes complètement malade ! Ma réponse me vaut une seconde gifle, beaucoup plus forte que la précédente, je pose vivement ma main gantée dessus pour refroidir la brûlure qui devient vite insoutenable, qu'elle violence !

-Pourquoi faites vous cela ?

-Pourquoi je fais ça ? Tu te fiches de moi ! Vocifére-t-il en me secouant brutalement, preuve que je l'ai drôlement bien énervé.

-C'est pour le papier ? Questionne-je d'une petite voix en fermant les yeux, par peur de me prendre un nouveau coup.

-Le papier ? On réglera ça plus tard, il y a bien plus urgent ! Tu es ivre, Rose, et tu es dans un cabaret remplit d'hommes à la recherche de femme comme toi. Hurle le général en m'écrasant une fois de plus contre le mur de pierre, irrégulier d'ailleurs, car une des pierres entre en collision avec mes omoplates, me faisant grimacer sous la douleur.

-Je suis accompagnée de mes amies, je voulais juste m'amuser et décompresser !

-En faisant la pute ? Les françaises ont de drôle façon de se détendre ! Heureusement pour moi, l'allemand n'a pas vu venir mon attaque, il est tellement surpris du coup de genou que je viens de lui administrer dans l'entre-jambe qu'il recule violemment.

-Tu vas le regret.. Je n'attends pas qu'il est finit sa phrase puisque je me mets à courire à toute vitesse vers la sortie.

Cependant l'alcool présent dans mon sang, mes escarpins ainsi que la foule de gens que je dois traverser ne me facilitent pas la tâche, mais je cours, je cours aussi vite que je le peux car je sais d'avance que le général Rintenlberg est derrière moi, prêt à se venger pour ce que j'ai osé lui faire.

C'est assez étrange comme sensation, néanmoins j'ai d'avantage peur durant cette course ci que dans celle d'hier. Comme si le nazi qui est derrière moi représente un plus grand danger que les communistes qui voulaient ma mort.

Effectivement, les hommes d'hier voulaient simplement me mettre une balle entre les deux yeux, tandis que Engel, lui, il peut faire bien pire.

Cette dernière pensée m'encourage à courir plus vite, maintenant que je suis sortie du cabaret, je me dirige vers les ruelles étroites de Reims, le sol rocailleux m'obligent à ralentir si je ne veux pas me casser la figure.

N'entendant rien de suspicieux, je m'arrête quelques instants pour me retourner, la rue est déserte, pas de général Engel en vue, aurait-il abandonné ? Le vrombissement d'un moteur dans mon dos attire mon attention, lorsque je pivote les talons pour voir ce qu'il se passe, la voiture m'éblouit et je suis obligée de mettre mes mains devant mes yeux.

-Tu vas monter dans cette voiture, immédiatement. Le chauffeur sort de la voiture, je remarque alors que c'est Engel, je tente de reculer en vain, il vient de m'attraper le coude pour faire monter de force dans sa voiture, qu'est ce que j'ai fais ?

[...]

Maison des Dumont, dimanche 07 juillet 1940, 23h00.

Dès que la voiture est garée devant chez moi, je sors nerveusement de l'automobile en me retenant de claquer violemment la porte - mon père, ma soeur et le major Karl doivent sûrement dormir à cette heure si tardive.

L'allemand me suit à travers la maison en chuchotant mon prénom, il me rattrape seulement lorsque j'entre dans la cuisine. Sa main entoure ma chelure pour me tirer vers l'arrière et me mettre face à lui. Je tente alors le tout pour le tout en essayant de le gifler une seconde fois, en vain, il a le temps d'intercepter mon avant-bras en vol.

-Oses encore me frapper, tu regretteras toute ta vie. Me menace le nazi en me fixant méchamment, d'un regard qui me glace le sang.

-Vous m'avez insulté de prostitué !

-Tu t'es sentie offusqué ? Oh pardonnez moi madame Dumont ! Mais aller dans un cabaret remplit d'homme qui cherche une compagne d'un soir pour réchauffer leur drap n'est pas digne d'une dame, mais d'une salope. Me fait-il remarquer en perdant patience face à mon entêtement.

-Je me suis rendue là bas pour m'amuser, général. Crache-je en le repoussant.

-Il y a bien d'autre façon pour se détendre fraülein.

-Certes, néanmoins j'avais besoin de me sentir vivre, murmure-je un peu plus bas en baissant la tête, plus calme et posée, comprenez moi, si vous n'aviez pas été là je serai sûrement morte à l'heure qu'il est.

Le général Rintenlberg se détend aussi tôt suite à mes dires et pose ses doigts en dessous de mon menton pour m'obliger à relever la tête. La douceur dont il fait preuve me rappelle celle d'hier, lorsqu'il me rassuré et me réconforté.

-Je peux comprendre Rose, mais tu es à moi. Et ce soir, tu étais prête à te donner à n'importe quel homme qui passait sous tes yeux. Je hoche la tête négativement.

-Non je voulais juste passer du temps en compagnie de mes amies, et rencontrer de nouvelles personnes.

-Crois-tu qu'un homme se trouvant dans ce cabaret aurait été prêt à te laisser partir après t'avoir parlé ? J'ouvre la bouche mais me ravise, je n'en sais rien.

-Tu m'appartiens Rose, rien qu'à moi. Répète l'allemand en baissant ses pupilles sur mes lèvres entre-ouvertes.

-Je le sais.. Il me coupe en frôlant mes lèvres avec les siennes, profitant de notre proximité, il introduit sa langue dans ma bouche unissant nos muscles dans un baiser passionné autant pour l'homme en face de moi que pour ma part.

Soudainement, mon coeur se mit à valser dans un rythme saccadé tandis que mon corps s'embrase sous ses mains gantées qui se posent sur mes hanches, dans une poigne possessive. Engel me soulève du sol pour venir me plaquer contre son torse, ne sentant plus mes talons sur le sol, j'entoure sa taille de mes cuisses et sa nuque de mes bras.

C'est seulement lorsque je sens qu'il me dépose sur une surface moelleuse que je me décolle de ses lèvres, me rendant compte que nous sommes dans ma chambre. Je retire mes escarpins ainsi que mes bas et mes gants.

Engel fait de même et je l'observe, le regard remplit d'un désir interdit. Sa façon de se déshabiller, sa démarche, son accent germanique, toutes ses petites choses qui font de lui l'homme le plus sensuel que j'ai rencontré. Sa simple présence bouleverse tous mes sens.

-Enlèves ta robe. Ordonne le blond faisant tressaillir mon être, la chaleur dans mon corps augmente et j'obéis, sans me poser de question.

Est-ce la faute à l'alcool ? Celle du contrat ? Celle de la proposition ? Celle de l'aura de domination qui émane du corps de l'allemand ? Ou simplement le fait, je cherche un justificatif plausible à mon comportement ? Il n'y en a peut être pas.

Cependant, mon coeur me dit le contraire.

-Est-ce une manie chez toi de jamais mettre de soutiens-gorge ? Demande-t-il en s'approchant tel un prédateur vers le lit, se plaçant au dessus de moi pour venir me caresser les cheveux.

Je suis sa proie.

-Je préfère avoir la poitrine libre. Je réponds dans un souffle inaudible en fermant mes paupières quand sa main se dépose sur mon seins droit.

Dès lors que sa bouche se referme maintenant sur ma poitrine qui a durcit sous son touché, je gémis. Il taquine mon sein en enroulant de sa langue mon téton m'enfermant dans une fièvre agréable et inconnue jusqu'à aujourd'hui.

Un hoquet de surprise sort cette fois ci de ma bouche lorque ses doigts agiles atteignent mon intimité encore recouverte du fin tissue de ma culotte, tandis que son autre main caresse la courbe de ma taille m'incitant à me cambrer dans un geste vif où mon ventre rencontre durement son torse nu, et brûlant, tout comme moi.

Son index et son majeur agace la peau de ma cuisse en l'arpentant doucement, presque en la frôlant. Subitement, l'homme plaque sa main sur mon entre-jambe, je retiens un cri en emprisonnant ma lèvre inférieure entre mes dents.

-Ça, c'est à moi.

Je ne peux répondre sans risque de crier, et de prévenir au passage ma famille de la présence de l'allemand dans mon lit.

-Réponds moi, meine herz.

-O-oui..

-Oui quoi ? Poursuit Engel en souriant en coin, avant que son pouce appuie vivement sur un point sensible, je suis obligée de recouvrir ma bouche de ma main pour retenir mon cri.

-Oui, c'est à vous. Murmure-je rudement en le regardant dans les yeux.

-Bien, maintenant je vais arrêter. Le geste suit la parole, sa main quitte mon intimité et il s'éloigne de moi, frustrée, je me redresse pour lui faire face sur le lit.

-Pourquoi donc ? Me plaigne-je en sentant encore les brûlures parcourirent mon corps sous ses mains rugeuses.

-Parce que c'est à ton tour. Mets toi à genoux, devant moi. Mes iris passent lentement sur ses mollets, ses cuisses, puis son torse, tout son corps n'est que muscle et puissance. Ses larges épaules sont tournés vers moi, je termine alors sur son visage aux traits fins. Je peux voir à travers ses yeux clairs qu'il est sérieux, l'allemand veut que je lui offre ma bouche, pour une fellation.

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Meine herz : mon coeur (fin du chapitre, par le général Engel Rintenlberg)

Désolée pour le petit retard d'une journée :)

-Elisa

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