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21 - La douceur de ses mains


Alentours de Reims, samedi 06 juillet 1940, 22h30.

Je ne cesse de trembler à aucun instant, je peux voir la mâchoire du général se contracter comme jamais il ne l'avait fait auparavant et ses veines ressortirent sur son front, trahissant sa concentration et sa hargne. L'homme qui me tient reserre un peu plus fort son emprise sur mon cou me faisant mal.

-Dépêche toi, où la demoiselle ici ne pourra bientôt plus respir.. Je pousse un cri, surprise et apeurée, lorsqu'il tire et que la cartouche atterrit entre les deux yeux de mon tortionnaire qui me lâche alors et tombe dans un bruit sourd sur la terre, mort, n'ayant pas vu venir le coup de Engel.

Sans rien rajouter, la personne que je peux maintenant qualifier de sauveur se rapproche de moi pour vérifier mon état mais je ne le laisse pas faire, non. Je saute, littéralement, dans ses bras pour m'y recroqueviller, le laissant alors me serrer contre lui.

Une de ses mains caresse doucement mon dos tandis que l'autre s'occupe de mes cheveux, je ne changerai pour rien au monde l'endroit où je me trouve actuellement car à cette instant même, c'est mon bourreau qui me réconforte et m'a sauvé la vie.

J'ai failli perdre la vie ce soir.

Soudainement, j'ai l'impression que le vent s'est levé dans la pénombre de la nuit qui recouvre maintenant les bois où nous sommes, lui donnant un air peu chaleureux et lugubre. C'est pour cela, que dans ses bras, je ressens une certaine sécurité, sérénité et chaleur autour de moi.

Forte heureusement, il accepte mon étreinte, comme si l'allemand en avait également besoin, comme si j'étais aussi celle qui réchauffait ses sens, comme si je n'étais pas qu'une simple femme à la vie banale et dictée par le féroce général allemand. Non. Rien de tout ça se trouve dans mes pensées à présent, je cherche juste, du réconfort.

Et il me le donne.

C'est seulement après s'être assuré que mes tremblements ont enfin cessé que mon sauveur s'éloigne de moi, sans pour autant me lâcher, pour vérifier mon état. L'allemand relève mon menton de sa main libre pour qu'il puisse pleinement m'observer, l'air inquiet ne l'ayant toujours pas quitté.

Est-il réellement soucieux pour moi, pour ma vie ?

-Est-ce que tu vas mieux ?

-Je crois, oui. Dis-je d'une voix tremblante, trahissant tout de même une certaine crainte que je ressens toujours, est-ce qu'ils sont tous morts ?

-J'ai neutralisé trois d'entre eux, annonce-t-il comme si il avait lu dans mes pensées, il a se don que je ne comprends pas de lire à travers mes yeux, un autre est grièvement blessé, c'est lui qui m'a frappé au milieu du visage comme tu peux le voir. Nous allons attendre quelques minutes de plus Rose, les coups de feu ont du alerté mes sentinelles qui vont arriver. Finit-il en caressant doucement mon menton de son pouce, dépassant légèrement sur ma lèvre inférieure pulpeuse.

-D-d'accord..

-Eh Rose, calme toi tu veux ? Déclare le général Rintenlberg calmement en essuyant quelque chose sur mon visage avec un tissu qui a sortit de sa poche.

-Qu'est-ce que.. du sang ?

-Oui, lorsque j'ai abattu l'homme qui te retenait son, son sang a légèrement giclé sur ton visage. Un haut le coeur me prend et sans plus attendre, je me recule pour vomir sur le côté tout ce qu'il se trouvait dans mon estomac.

Ça me répugne de savoir que j'ai du sang sur le visage, de plus celui d'un français, relativement dangereux certes.

-C'est.. écoeurant. Remarque-je en m'essuyant la bouche du revers de la main, tout en relevant la tête pour le regarder. Il vient de ranger son arme dans son étui.

-Je peux comprendre. Admet-il tout de même.

En moins de cinq minutes, les patrouilles allemandes ont débarqué, armés jusqu'au dent. Le général leur a alors expliqué ce qu'il s'était passé tout en me jetant quelques coups d'oeil discret pour s'assurer de mon état, après ça il a déployé ses hommes un peu partout dans la forêt, ils sont tous occupés de chercher je-ne-sais-quoi.

C'est alors que je le vois, l'homme blessé dont l'allemand m'avait parlé, je ne le connais pas à première vue. Il est beaucoup plus amoché que le général, et je suppose qu'il risque de l'être encore plus d'ici quelques jours, des frissons me parcourent le corps et je recouvre mes bras de mes mains pour me réchauffer. L'air est soudainement plus frais.

-Nous allons pouvoir rentrer, ton père doit être inquiet. Parle le nazi en revenant vers moi, ses iris dévient sur mes petites mains et il devine rapidement que j'ai froid.

Étonnement, l'homme retire sa veste dans un geste agile pour la mettre sur mes épaules. Automatiquement, une odeur virile et agréable entre dans mes narines perturbant encore plus mes sens. Une chaleur soudaine envie mon corps, apaisant alors mon esprit auparavant en état d'alerte.

-Merci. Le remercie-je timidement en prenant subitement un intérêt pour mes chaussures, maintenant sale dû à ma course précédente.

-Allons-y.

[...]

Maison des Dumont, samedi 06 juillet 1940, 23h00.

-Elle s'était perdue dans les bois, il faisait nuit et elle n'avait aucune visibilité, c'est..

-Est-ce du sang séché dans ses cheveux ? Et sur son visage ! L'interrompt mon paternel en s'approchant pour toucher mon visage, soucieux de voir des petites tâches sur ma figure.

-Non, je suis tombée, c'est de la terre papa.. Je suis épuisée j'aimerai prendre une douche et aller dormir. Rétorque-je automatiquement, je vais finir par devenir une menteuse professionnel si ça continu, cependant j'y suis obligée si je ne veux pas attirer l'attention ou m'attirer des ennuis tout simplement.

-D'accord mais, ne sors plus aussi tard le soir, surtout dans les bois, dit-il dans un premier temps avant de se tourner vers le général Engel Rintenlberg, merci à vous pour l'avoir ramené. Termine mon père en lui adressant un fin sourire, l'intéressé répond d'un signe de tête, toujours aussi sérieux.

Sans plus attendre, je pars à l'étage pour filer dans la salle de bain, je retire rapidement mes vêtements pour les mettre dans un panier où se trouve le linge sale de la famille. Une fois que l'eau coule enfin sur mon visage et ma chevelure souillés, mes muscles se détendent me provoquant un plaisir serein.

Le savon retire tout, que ça soit le sang ou l'odeur du général. Il avait reprit sa veste avant d'entrer chez moi, pour éviter les soupçons de la part de mon père, il a bien fait. Même si ça ne me dérangeait aucunement d'avoir cette veste chaude et rassurante sur mes épaules.

Après m'être assurée de ne plus avoir de sang et de saleté sur moi, je sors de la douche pour me sécher rapidement puis passe une chemise de nuit d'été, qui m'arrive au niveau des cuisses et qui est à bretelle, puisque la nuit les températures peuvent monter très vite, je ne préfère pas mettre quelque chose de plus long et plus couvrant. Je me lave également deux fois les dents avant d'éteindre la lumière de la salle de bain.

Sur la pointe des pieds, je passe de la salle de bain à ma chambre, et je sais déjà qu'il est là, peut être est-ce l'atmosphère écrasante ou cette odeur virile qui le trahit, mais je sais qu'il est là. C'est pour cela que je prends soin de fermer la porte avant d'avancer en direction de mon lit, dans le but d'allumer ma petit lampe de chevet.

Mais je n'ai pas le temps d'arriver à destination car une main attrape mon poignet pour me tirer vers lui, il m'installe alors sans difficulter sur ses genoux, je peux sentir son torse volumineux contre ma hanche et ma taille, je n'ose plus bouger.

-Est-ce que tu vas mieux meine fraülein ? Demande-t-il d'une voix rauque, faisant ressortir son accent germanique. Sa main - non gantée cette fois ci - émet une légère pression sur mon crâne pour me forcer à appuyer ma tête contre son épaule, je ne résiste pas, n'ayant ni l'envie ni le courage de me battre contre lui ce soir.

C'est étrange comme sensation, néanmoins ce soir je n'ai pas peur de lui, c'est tout le contraire, je suis comme attirée par quelque chose qui émane de cet allemand. Je ferme les yeux pour presque me blottir contre lui, bercé par sa main mobile dans mes cheveux humide ainsi que par la fatigue.

-Oui, merci de, m'avoir sauvé. Et vous, vous allez bien, enfin je veux dire votre nez ? L'interroge-je doucement en posant une main sur le centre de son torse musclé.

-Oui, ça va. Répond le nazi tout en ricanant légèrement à ma demande, il n'y a pourtant rien de drôle.

-Je suis coriace Rose.

-J'avais remarqué.. Qui était ces hommes ? C'était des résistants ?

-Non fraülein, je pense que c'était des communistes. J'ouvre légèrement les yeux lorsqu'il tire sur mes cheveux pour me faire relever la tête vers lui, mes pupilles s'habituent à la pénombre de ma chambre et je peux enfin apercevoir ses traits, comme sa mâchoire carrée ou encore ses yeux qui me fixent.

-J'aimerai qu'on parle de ce qu'il s'est passé avant qu'ils ne viennent nous déranger. Je déglutis durement tout en essayant de me redresser en vain, il me maintient contre lui.

-J'accepte. Ça ne sert à rien d'hésiter, je sais que la vie de Alice est mise en jeu si je venais à refuser mais, je ne sais pas, accepter me paraît tellement plus simple après ce qu'il vient de faire. Est-ce parce que je suis encore sous le choc du traumatisme que je viens de vivre ? Est-ce qu'il m'aurait ensorcelé sans que je m'en rende compte ? Je crois que je deviens tour simplement folle, la magie n'existe pas, si ce n'est dans certains romans que je peux lire.

Le problème est que je suis folle, oui, mais de quoi ou de qui ?

-Parfait. Souffle le général allemand en posant ses lèvres sur ma tempe proquant un léger tressautement à mon coeur, je m'enfonce un peu plus dans ses bras cherchant sa présence rassurante pour m'endormir.

Engel me soulève pour me porter jusqu'à mon lit, il m'y allonge délicatement avant de se retourner pour se diriger vers ma porte de chambre, où il trouve facilement la clé - tout simplement dans la serrure - pour la tourner et fermer ma porte avant de revenir vers le lit.

Je l'observe alors, les yeux à demi-clos, il enlève en premier ses bottes, puis sa veste suivit de près par sa chemise, tout cela dans des gestes agiles et incroyablement sexy, même dans l'obscurité de ma chambre, je peux apercevoir la musculature des son torse, de ses bras, même de ses cuisses. Je m'arrête là en détournant la tête pour me mettre sur le ventre, craignant qu'il me voit le détailler de cette manière.

Mes joues prennent feu lorsque je sens la place sur ma gauche s'affaisser, il est là. L'allemand se rapproche lentement, comme pour faire durer le supplice. Supplice de quoi au juste ? Je ferme les yeux et retiens un hoquet de surprise quand sa main se pose sur l'arrière de ma cuisse, sous mes frissons qui parcourent mon corps tendu.

-Détends toi fraülein. Ordonne-t-il en chuchotant, mon corps obéit cependant mon esprit est toujours en pleine appréhension de ce que ce nazi compte bien me faire.

Sa main remonte délicatement ma cuisse pour passer sur ma fesse droite nue puis termine dans mon dos, faisant remonter ma chemise de nuit pour son bon plaisir des yeux. Il s'attarde alors sur mon dos, avant que sa deuxième main ne vienne remonter ma chemise jusqu'à mes omoplates, dans le but de venir poser ses deux mains à plat sur ces dernières.

-Je vais t'aider à te détendre. Poursuit le général Engel Rintenlberg en appliquant une pression avec ses pouces, de là, il part sur un massage plutôt agréable je dois dire, m'aidant à partir un peu plus dans le sommeil.

-Tu es si douce. Je ne savais pas que cet homme pouvait être si doux et si 'gentil' après tout ce qu'il m'a fait vivre ces derniers jours, j'ai l'impression qu'une autre personne a prit possession de son corps et le force à d'adoucir. Ou est-ce simplement l'événement dans la forêt qui est à l'origine de ce changement brutal ?

-Tu dors toujours sans sous-vêtements ?

-Oui général. Ma voix est à moitié endormie, et il le remarque immédiatement, car il arrête son massage pour venir me r'habiller convenablement.

-Je vois. Dors maintenant. Sans plus attendre, je m'endors dans un sommeil réparateur, et surtout, dans les bras de la personne qui est à la fois mon sauveur et mon ravisseur.

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