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18 - De l'amusement dans l'air


L'hôtel du Lion d'Or : La Kommandantur, mercredi 03 juillet, 09h00.

C'est seulement deux jours après ma 'mission' d'espionnage que je suis convoquée à la Kommandantur, dans le bureau du général Rintenlberg. À mon étonnement, nous ne sommes pas seuls, il y a aussi ce Hans, l'officier qui est chargé de me surveiller, je me souviens de lui ; il m'avait aidé à ramener mes paniers du marché chez moi, il s'était montré très sympathique comme camarade de fortune, malgré mon comportement quelque peu désagréable.

Je me sens légèrement rassurée de sa présence, au moins, le général Engel Rintenlberg ne tentera rien avec moi, comme il a l'habitude de le faire. Quoique.. il serait capable de faire une démonstration possessive devant son officier.

-Bien. Tu confirmes ses dires ? Après mon récit, pour expliquer les conversations ennuyantes de Yves Terrier, l'allemand détourne son regard vers Hans, visiblement, il était également chargé d'espionner cet homme.

Je ne sais pas si je suis vexée ou en colère. Il ne me croit pas capable d'écouter quelqu'un seule ?

-Oui, tout est correcte. Acquise celui-ci en hochant la tête poliment.

-Tu as réussi le test, c'est parfait.

-Le test ? Je me redresse.

-Oui, c'était une mission test. Je voulais savoir tout d'abord si tu allais m'obéir en allant sur les lieux, c'était le cas. Cependant rien ne me prouvait que tu avais accomplis correctement ta mission. Alors j'ai envoyé Hans vérifié les conversation de ce Yves, maintenant, je suis sûr que tu vas m'obéir convenablement. Le général me sourit, d'un sourire en coin, qui veut dire 'je t'ai bien eu non ?'. Une soudainement envie de prendre la petite statue en bois qui est à portée de main et de lui lancer au visage me prend. Mais je me ravise.

-Vous n'aviez pas confiance en moi ?

-Et je ne l'ai toujours pas. Poursuit-il en montrant ses dents, souriant de plus belle. Je jette un coup d'oeil à la statuette. Qu'est ce qui m'en empêche ? Hans ? Il ne se douterait pas qu'une femme comme moi puisse faire une chose pareille. Alice ? Oui, c'est elle qui m'empêche de faire une bêtise de plus.

-Alors pourquoi est-ce que vous avez besoin de moi. Siffle-je en le fusillant du regard, traduisant la haine que je porte à son égard.

-Cesses immédiatement ce ton avec moi Rose. Tonne l'homme en se redressant à son tour sur sa chaise, un instant, notre contact visuel ne se quitte plus, pour une dernière fois, lui montrer tout mon antipathie. Puis j'aborde un regard neutre tandis que lui continu sur le noir.

Entre temps, Hans a quitté le bureau en s'excusant discrètement.

-As-tu déjà oublié le pacte ? Tu m'es dévouée, entièrement frauleïn.

-Je le sais, je n'ai pas oublié. Réponds-je en m'enfonçant un peu plus dans ma chaise tout en croisant les bras sur ma poitrine comme une enfant de cinq ans qui n'a pas eu de bonbons.

-Alors arrêtes avec tes questions idiotes.

-Mais vous ne me faites pas confiance ! Je hausse les épaules et aborde une mine boudeuse. Après ça, Engel Rintenlberg plisse les yeux et se penche sur son bureau pour pouvoir poser ses coudes sur celui-ci, me toisant de ses yeux clairs mais abritant la noirceur à l'état pure.

-C'est cela qui te dérange ? La confiance ?

-N'est-ce pas la base solide d'une relation ? C'est sortit tout seul.

-Une relation ? Un fin sourire vient se placer sur son visage et il prend son menton entre ses doigts.

-Enfin.. Je parle d'une relation, professionnelle ? Hésite-je en essayant de rattraper ma précédente erreur.

-Mais Rose, entre toi et moi, il y a plus qu'une relation professionnelle. Me corrige-t-il en s'adossant à son siège visiblement confortable, alors que moi je ne tiens pas en place sur ma chaise, plutôt d'humeur nerveuse.

-Visiblement. Dans tous les cas, la confiance reste un besoin primordial dans une relation, quelqu'elle soit. Je pense que je gère plutôt bien la tournure de la conversation, il n'a l'air ni contrarié, ni ennuyé, ce qui est une bonne nouvelle pour moi.

-As-tu confiance en moi, dans ce cas ?

J'ouvre la bouche puis la ferme instantanément. Je serre alors les dents, il a gagné. La réponse est évidente, je ne peux en aucun cas lui faire confiance, ce n'est pas concevable. Ce qui vient alors à me contredire directement.

-Non. Je soupire, comment fait-il pour toujours avoir raison ?

-Bien, alors nos relations peuvent rester telles qu'elles sont. Conclut le nazi en serrant ses mains entres elles avant de se lever d'un geste vif pour contourner son bureau.

Pendant un court instant, je m'imagine qu'il va venir vers moi pour me faire je-ne-sais-quoi, mais non, il part en direction de son bar pour se servir un verre de whisky. Étrangement, je me sens frustrée de ne pas le voir avancer vers moi, sentiment qui devrait être remplacé par le soulagement, de ne pas m'approcher.

Suis-je folle ?

-Comment avancent les recherches sur l'anglais ? Je prie pour qu'il ne voit pas mon double-jeu d'en apprendre un peu plus. Le général se retourne pour appuyer son derrière contre son bar et boire une gorgée de sa boisson.

-Comment avancent les tortures tu veux dire, son sourire sadique ne fait que confirmer mes pensées que cet homme est dérangé mentalement, pour l'instant ça ne donne rien, l'homme et la femme que j'ai torturé hier n'ont fait réagir personnes. Qu'il a ? Mon estomac se retourne et un haut le coeur me prend soudainement, c'est lui, qui se charge personnellement de torturer ces innocents ?

-Qui étaient ces gens ? Questionne-je difficilement ; une bile bloque mes cordes vocales suite à son annonce.

-Je ne sais plus, je me fiche de savoir leurs prénoms, je veux trouver cet aviateur, peut importe la technique pour y parvenir. Dit-il d'une voix rauque en terminant son verre d'alcool pour ensuite le poser sur le bar dans un bruit sourd.

-Même si ces techniques sont inhumaines ? Ma question n'est en aucun cas une façon de l'énerver, je suis juste curieuse de savoir si il connaît des limites.

-Oui. Maintenant je dois aller m'occuper de deux personnes qui m'attendent à la Gestapo, tu peux y aller. À moins que tu ne veuilles m'accompagner ? Ironise l'allemand en mettant sa veste décorée de médailles.

Un frisson de culpabilité irradit mon corps, c'est à cause de moi, cette 'deuxième' personne. Encore une fois, je tente de lui faire renoncer son acte en me levant pour m'approcher du loup, qui lui, est prêt à mordre.

-Êtes vous obligé de torturer cette deuxième personne ? Parce que.. j'ai compris la leçon, plus jamais je tenterai de vous contredire.

Jouer la fille obéissante, ça marche ?

À son tour, le général Rintenlberg s'approche de moi pour n'être qu'à quelques centimètres de mon visage, sa main caresse doucement ma joue et je retiens un hoquet de surprise. Aucun geste brusque. Ça pourrait être suspect.

-Frauleïn, j'aime bien ce petit côté protecteur que tu as envers les habitants de cette ville, c'est presque mignon. Mais moi, je suis tout sauf gentil et mignon, alors la réponse est la même que lundi : non. Mes épaules s'abaissent de désespoir, ma culpabilité augmente et mes yeux me piquent légèrement.

-S'il vous plaît.. Le supplie-je en levant les pupilles vers lui, je ne cherche pas à attirer sa pitié ou autre chose dans le genre, je suis sincère. Si je le pouvez, je reviendrai en arrière pour effacer mon erreur.

-Ça me toucherait presque, murmure-t-il pour lui même avant de caresser cette fois-ci ma chevelure brune, tu connais ma réponse meine frauleïn.

-Mon erreur peut-elle être corrigé, un jour ? Essaye-je une dernière fois en chuchotant, par peur d'éclater en sanglot si je parle un grain plus élevé.

L'homme semble réfléchir pendant un moment tout en regardant ce qu'il fait, c'est à dire faire rouler quelques mèches de cheveux entre ses doigts abiles.

-Oui, elle peut l'être. Et tu sais comment Rose. Par des gestes que toi, tu n'apprécie guère.

Oui, je peux sauver ces gens d'une séance d'horreur et de souffrance avec le diable. Oui, je le peux. Par le 'plaisir' de la chair, avec le général..

[...]

Fermes des Dumont, mercredi 03 juillet, 11h30.

Trop concentrée à lire mon ouvrage, allongée sur un énorme ballot de paille, je n'ai pas entendu les pas arrivés dans mon dos, c'est seulement quand une vague de paille entre en contact avec mon crane et recouvre mon roman que je remarque une la présence derrière moi.

Je pousse un petit cri de surprise et roule sur le dos pour me retourner et voir à qui ai-je à faire. Je me redresse en position assise faisant baller mes jambes dans le vide et tente d'enlever la paille restante sur mes cheveux.

-Romain ! T'es sérieux ? Hurle-je en feignant d'être en colère contre lui, tandis que mon ami se tord de rire face à ma silhouette relativement ridicule j'imagine.

-Tu devrai voir ta tête.. Pouffe-t-il en rigolant de plus belle, sans attendre une seconde de plus, je saute au sol en même temps d'arracher quelques morceaux de pailles du ballot sur lequel j'étais assise pour me jeter sur lui.

Je me venge en lui lançant à mon tour la paille au visage qu'il évite d'un geste la main. Un petit sourire espiègle au visage, j'attrape le col de son tee-shirt pour faire glisser le reste de paille que j'avais dans la main droite à l'intérieur.

Romain cesse immédiatement de rire pour se tortiller dans tous les sens, surpris, et surtout, blessé par la paille rêche qui touche sa peau. Une fois retirée, il lève la tête vers moi, dans un regard qui se veut vengeur, je pars alors en courant à toute vitesse dans le sens opposé à lui.

-Reviens ici Rosy ! Tout en ricanant, je jette quelques oeillades derrière moi pour voir à quelle distance se trouve le charmant jeune homme qui m'a perturbé dans ma lecture. Malheureusement, je remarque très vite qu'il a plus d'endurance que moi, car je m'epuise tandis que lui, me rattrape tout doucement.

Après avoir regardé à droite, puis à gauche, une idée de dernière minute résonne dans ma tête, ça devrait marcher. Je cours à toute vitesse jusqu'au ponton en bois du petit étang, une fois au bout, je m'arrête pour me retourner et lance :

-Tu n'oseras jamais me jeter dans l'eau parce que je suis..

Une fois que je suis totalement retournée, mes yeux se dilatent en le voyant accélérer encore plus à ma vue, et sans dire un mot de plus, mon ami se jette sur moi et nous tombons tous deux dans l'eau fraîche du petit lac.

Lorsque je remonte à la surface, je plaque mes cheveux à l'arrière de mon crâne, tout en fixant le brun qui vient également de sortir la tête de l'eau, un grand sourire plaqué sur son visage qui se veut innocent ; tout ce qu'il n'est pas entre autre.

-Tu es un idiot Romain Bernart ! Cris-je malgré tout en souriant aussi, tout en l'arrosant.

-Je le sais, mais j'avais chaud et je voulais me venger de toi. J'ai profité de l'occasion pour faire une pierre deux coups. À ses paroles, je l'asperge une seconde fois d'eau et tente de le couler.

Bien évidement je n'y arrive pas et c'est moi qui finit la tête sous l'eau.

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Prochain chapitre pour vendredi ;)

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-Elisa

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