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15 - Secret honteux


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Maison des Dumont, lundi 01 juillet 1940, 10h30.

-Es-tu vierge ?

Ne m'attendant pas à cette question, je pousse un petit cri d'étonnement.

-À la couleur des tes joues qui s'empourpre, je suppose que oui. Sourit-il d'un air moqueur, il se fiche de moi en plus ? Quel malotru, goujat.

-Tu n'as eu aucune expérience sexuelle, n'est-ce pas. Cette fois, je baisse les yeux, honteuse. Car non, général, j'en ai eu une, dont j'ai très honte je dois bien l'avouer.

-Oh la jeune fille modèle ne l'est peut être pas totalement, raconte moi. Exige l'allemand de sa voix rauque, toujours aussi marquée par cet accent germanique.

-Il n'y a rien à raconter. M'exclame-je en tentant d'éviter son regard, échauffé par mon comportement, le général ne tarde pas à aggripe vivement mes cheveux attachés pour me forcer à le regarder.

-Qu'as-tu fais ? Quand, et avec qui ? Tonne le nazi en serrant sa paume autour de mon chignon, manquant presque de me l'arracher, ça fait fichtrement mal bordel, et je pèse mes mots !

-Ça ne vous regardes pas ! Lâchez moi maintenant vous me faites mal ! Braille-je en frappant son torse à coup de poing, qui ont juste l'air de l'énerver un peu plus.

-Cela ne me regardes pas ? Tu es sûre de toi, frauleïn ? Je ne relève pas sa menace et poursuis ma lutte qui est vaine.

-Je vais vous cracher au visage si vous ne me lâchez pas, brute ! Cette fois-ci, il s'exclaffe, d'un rire qui ne se veut pas très rassurant.

-Tu n'es pas en position de force Rose, ici c'est moi qui fixe les règles, alors si tu ne réponds pas à mes questions, je vais devoir sévir.

-Ah oui ? Et qu'allez-vous faire ? Me gifler ? M'étrangler ? Et bien allez-y ! Hurle-je hystérique.

-Ma chère Rose, soudainement il tire sur le haut de ma robe pour faire sortir ma poitrine recouverte d'un soutiens-gorge, j'ai suffisament d'imagination pour te punir autrement, il aggripe un de mes seins me faisant crier, je peux par exemple te prendre sans retenu sur le canapé, dans ton lit, ou même sur cette table si l'envie me prend, il pince durement mon seins, j'ai tous les droits sur toi ma chère, tous. Tu m'appartiens, compris ?

-Arrêtez ça ! Le supplie-je minablement, ça fait un mal de chien.

-Dit le moi, que tu as compris Rose, dit le moi, que tu m'appartiens. Ou sinon, après t'avoir baisé j'irais annoncer haut et fort à la Gestapo qu'une certaine Rebecca se fait appelé Alice, et que de plus, elle est juive. Je suis sûr que mes hommes vont adorer la nouvelle. Mon coeur se tord sous ses paroles, ce monstre. Il serait capable du pire pour arriver à ses fins.

-Dit le. Souffle-t-il plus bas à mon oreille.

-Je.. j'ai compris, je vous appartiens général, je vous appartiens. Abattue, le général Engel Rintenlberg me lâche enfin, du moins pas totalement, car la main qu'il a sur ma hanche glisse sur ma taille puis dans mon dos, il me rapproche un peu plus de son corps.

-Ce n'était pas si compliqué non ? Je hoche docilement la tête, ne voulant pas aggraver la situation et surtout, trop sous le choque de ses dires précédents pour placer deux mots.

-Maintenant que tu as compris, tu vas commencer à préparer le déjeuner, je vais rester là pour te surveiller, et aussi, tu vas me parler de ce dont tu as fais, avec cet homme.

Pitié libérez-moi..

~Point de vu du Général Engel Rintenlberg~

Mon coude appuyé contre le rebord de fenêtre de la cuisine, une cigarette à la main, j'observe Rose qui est dos à moi, en train de préparer je ne sais quoi pour ce midi, elle vient de finir son discours, m'expliquant ce qu'elle a fait.

-C'était quand ? J'expire ma fumée par la fenêtre avant de rapporter mon attention sur la jeune femme, toujours dos à moi, elle déballe les aliments qu'elle a préalablement été chercher dans la cave. Je la soupçonne de faire exprès de me faire dos, trop gênée par ce qu'elle a fait et sûrement, craignant ma réaction.

Elle me craint. C'est parfait. Car si ça ne serait pas le cas, elle ne m'obéirait pas, et cela serait très fâcheux.

-Il y a deux ans, ce n'était vraiment pas prévu, et depuis ce jour je m'abstiens de boire jusqu'à être plaine, pour justement, empêcher ce genre de chose d'arriver. Un petit rire m'échappe et ma tête pivote sur le côté en même temps.

-Ça risque de se reproduire avec moi, fraülein, pour l'occasion tu seras très sobre, et tu vas aimé ça, crois-moi. Je tire sur ma cigarette dans un sourire en coin, la brune se raidit et cesse tous mouvements.

-Et si je ne veux plus, faire cette chose ?

-Tu l'as bien faite avec un inconnu, pourquoi pas avec moi ?

-Avec vous.. c'est différent général. Elle se remet à sa tâche et je réfléchis à sa réponse, en quoi cela change quelque chose ? Elle me jette un leger regard en biais alors je poursuis en accomplissant un geste théâtrale avec ma main prise par ma cigarette pour captiver son attention encore quelques instants.

-Dis moi Rose, qu'elle est la différence entre le calibre d'un français et celui d'un allemand ? Mise à part que les notres ont plus de puissance. Je glisse un petit clin d'oeil au milieu de ma phrase, à cette comparaison, un petit ricanement sort de sa jolie bouche, fier de l'avoir fait rire, je souris à mon tour. Je crois bien que c'est la première fois que je la vois rire comme ça.

C'est.. étrange.

-Vos mots sont, crus. Remarque-t-elle et je hausse les épaules, je le sais bien ça. Rose s'installe sur la table et commence à dépecer le poulet, je jette ma cigarette par la fenêtre puis m'avance en direction de cette table de cuisine.

-Tu n'as pas répondu, qu'elle est la différence ? Je m'installe à demi sur la table, pour la scruter.

-Je suppose, que c'est la même chose, puisque nous sommes tous constitués de la même façon.

-Je t'arrête, la race Aryenne est plus dominante, plus intelligente, plus forte, invulnérable entre autre. Expose-je en bombant le haut de mon torse, je représente parfaitement ce que je viens de décrire.

-J'aurai ajouté incroyablement bêt..

-Beau ? Je le sais ça. Rose soupire un instant et hoche sa tête de droite à gauche en complétant :

-Certains, je dois l'avouer. Murmure-t-elle en terminant de trier ce qui est mangeable ou non dans le poulet, elle se lève pour aller se laver les mains et mettre les carcasses de l'animal dans un sachet.

-Comme ? Rose lève la tête vers moi, surprise, elle pensait sûrement que je ne l'avais pas entendu, j'ai l'oreille très fine, navrée de te l'apprendre chérie.

-Euh, elle semble hésite, prise au dépourvue, Karl ? Je fronce les sourcils suite à sa réponse qui me déplaît.

-Karl ? Qui d'autre ?

-Je ne sais pas moi, je ne connais pas tous les officiers de la Wehrmacht. La jeune femme essaye de dissimuler une vérité, je fulmine intérieurement.

-Hm, pour en revenir à notre conversation de base, qui est au courant de ta petite soirée en compagnie de cet inconnu ?

-Seulement lui, moi, et vous maintenant. Réplique Rose d'une voix blanche en sortant une casserole, je hoche la tête.

-Très bien, tu ne me cache plus rien ? Demande-je tout de même pour être sûr, j'arrive à voir lorsqu'elle me ment, pour seul réponse : elle hoche la tête négativement, je plisse les yeux et m'approche d'elle.

-J'espère pour toi, meine frauleïn. Finis-je avant de partir en haut, dans la chambre, où se trouve un petit bureau, je vais pouvoir travailler la conscience tranquille, du moins, je l'espère.

~Point de vu de Rose Dumont~

L'appétit a du mal à venir, cependant je mange tout de même, pour éviter d'attirer l'attention de mon père et de ma soeur. Je fais un petit tour discret de la table, ma soeur est silencieuse, mon père discute avec les allemands, Karl a l'air d'être intéressé par la conversation tandis que Engel parle d'un ton détaché, que je suis seule à avoir remarquer.

Lorsqu'il s'aperçoit que je le regarde, le général me lance un léger sourire en coin, automatiquement je baisse les yeux sur mon assiette et engloutit un énorme morceau de poulet, tellement gros que je m'étouffe en l'avalant, je lache ma fourchette pour me reculer et tousser.

-Rose ça va ? S'affole mon père en posant à son tour ses couverts pour se pencher vers moi et déposer quelques tapes dans mon dos.

-Si elle tousse encore, ça veut dire qu'elle respire encore et donc, il n'y a pas de danger. Note le major Karl en me fixant, il me sert également un verre d'eau que je vois immédiatement pour calmer ma toux.

-Elle a juste avaler, quelque chose de trop gros pour elle. Suite aux paroles de Engel Rintenlberg, que je vois comme une provoque, je m'étrangle de nouveau, comment ose-t-il après ce que je lui ai avoué !

-J'aurai du, le mâcher, plus longtemps.. Je le fusille du regard tout en reprenant mon souffle.

À la fin du repas, je me tourne vers mon paternel qui lit le journal sur le fauteuil, il a l'air si paisible comme ça : son cigarre en bouche, son béret nonchalamment posé sur son crâne, couvrant ses cheveux poivre-sel proprement coiffé le matin même.

-Papa ? En allant à la mairie tu pourras me déposer chez Romain ?

Mon père pose son journal du jour et récupère son cigarre dans sa main droite pour expirer la fumée en même temps. Il tourne la tête vers moi et me sourit.

-Bien-sûr ma chérie, tu en profiteras pour le remercier pour son aide au champs.

-Son aide ? L'interroge-je en m'avançant pour prendre à mon tour le journal et lire la première de couverture, en parlant de lire, ça fait longtemps que je n'ai pas eu un ouvrage en main..

Une délicieuse odeur émet la page du journal que je parcours du regard, il parle principalement des récents fusillés, du régime fasciste, du règlement et de.. de l'anglais !

-Oui, il m'a proposé son aide pour gérer la ferme, je n'y arrive plus tout seul, un de nos employés à décidé de quitter la ville avant que les allemands arrivent à Reims. Je réplique dans un faible murmure un petit "hm", trop occupée à chercher l'article concernant cet homme qui est chez Romain.

Lorsque je tombe dessus je me fige, une photo en noir et blanc est glissé au centre de la page, indiquant que celui qui cache ou aide de n'importe quel façon cet aviateur, sera fusillé, et que celui qui remet cet anglais aux allemands sera récompensé d'une petite somme d'argent, suffisante pour motiver les troupes..

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Hello hello ! Je rentre ce week-end de vacances, alors il y aura un petit changement pour les postes, c'est à dire qu'il y aura deux chapitres par semaines, un le mecredi et un le samedi.
Et un grand merci à ceux qui lisent, votent et commentent ce roman, ça me fait super plaisir <3

-Elisa

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