Sebastien. L'iditenté, Noir désir/Têtes raides
Sébastien marchait dans les rues de Paris, des écouteurs dans ses oreilles. Un morceau de Noir désir passa dans ses oreilles. Il se mit alors regarder autour de lui, cherchant les éléments de la chanson autour de lui.
-Les clans des rues, les clandestins.
Un groupe de jeune fumant des joins.
-Les cris des chiens hurlent à la rondes.
Un caniche qui aboie sous le regard effaré de sa maîtresse.
-J'suis pas inscrit sur la mappemonde, y'a pas d'pays pour les vauriens, les poètes et les baladins.
Sebastien pensa alors à lui. Ce pays n'est pas fait pour lui.
-Y'a pas d'pays, si tu le veux prend le mien.
Un groupe de punks passa à côté de Sebastian. Il sourit. Ça allait avec la chanson.
-Que Paris est beau quand chantent les oiseaux. Que Paris est laid quand il se croit français.
Un groupe de touristes anglais prenait en photos des pigeons sur le Trocadéro
-Avec ses sans-papiers
Qui vont bientôt r'partir
Vers leur pays les chiens
On a tout pris chez eux y a plus rien
Sebastien pensa aux migrants de Calais.
-De rétention en cale de fond
J'en ai même oublié mon ombre
Sebastien ne comprenais pas le sens de ses paroles. Peut-être parlent t'ils de tous les problèmes qui se passent en France ?
-Je promène moi dans vos décombres
On m'a donné un bout de rien
J'en ai fait cent mille chemins
J'en ai fait cent
J'en ai fait un
Un chemin de l'identité
Le rêve Américain. Cette idée fit sourire le jeune homme.
-L'iditenté l'idétitan
L'y tant d'idées à la ronde
Et dans ce flot d'univériens
J'aurai plus d'nom j'aurai plus rien
Là encore, le sens des paroles échappait à Sebastien.
-Dis-moi c'est quand tu reviens
Que Paris est beau quand chantent les oiseaux
Que Paris est laid quand il se croit français
Sebastien pensa à sa fiancée. Partit.
-Avec tous ces champs d'tir
Et tous ces fous du tir
Y visent pas que les lapins
C'est plus du gros sel
C'est des tomawaks
Ou des missiles sol-air
Ou des skuds
La seconde guerre mondiale. Tout les morts.
-Et moi avec mon pistolet à bouchon
Je pars au front
Sebastien pensa au vétéran de la guerre habitant en bas de chez lui
-Paris sera beau quand chantera les oiseaux
Paris sera beau si les oiseaux
Mais non Paris sera beau car les oiseaux
Paris sera beau
Paris sera beau...Paris ne sera jamais beau se dit Sebastien. Sauf pour les touristes, à qui on vend du rêve.
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