Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 92

Jour 103 : le soir

Enlacée contre le corps de Louis sur sa moto, les cheveux au vent, la tête penchée en arrière admirant le ciel étoilé qui défile sous mes yeux, je me sens revivre durant ce moment qui sera sûrement le dernier que je partage avec lui et aussi près de lui. Cet instant, où le temps semble s'être arrêté, je le savoure autant que je le peux.

Revenant tout contre lui, je hume son odeur afin de bien m'en imprégner, pour le garder en tête le plus longtemps possible. Malgré le fait que tout ce qui rentre dans ma vie finit en désastre, je ne veux pas l'oublier. Il n'y a que lui et lui seulement.

L'amour que j'ai envers lui ne sera jamais aussi fort pour quelqu'un d'autre. Je le sais. Entre lui et moi, c'est unique. J'ai eu le coup de foudre au premier regard, sans même qu'il me remarque. Et ça, je m'en souviendrai toute ma vie.

Blotti contre sa veste en cuir, les yeux clos, j'aimerais que ce moment puisse durer une éternité.

– Nous sommes arrivés, m'annonce-t-il.

Sa voix douce me tire de mes rêveries, qu'importe où il m'emmène, je veux partager ce dernier soir rien qu'avec lui. Malheureusement, le bruit assourdissant de la musique alentours me fait très vite comprendre que ce ne sera pas le cas.

– Où sommes-nous ?

– Un élève du lycée a organisé une soirée pour célébrer les fêtes de fin d'année. Il a réservé une salle des fêtes et donc nous voici.

– Je ne savais pas que tu étais le genre de garçon à y mettre les pieds.

– Tu n'as pas tort, je ne le suis pas, mais j'ai une bonne raison d'y participer et de plus, de t'y avoir emmené.

– Ah oui ? Quelle raison ?

– Tu verras.

Je déteste quand il me dit ça, mais j'espère au moins que sa fameuse raison sera à la hauteur pour que je doive supporter les bassesses de certains, dans cet agglomérat de mépris pervers et rabaissant.

– Bon, très bien.

– Hey, commence celui-ci en me relevant le menton.

Ses yeux vairs ancrés dans les miens m'apaisent de suite.

– Tu me connais maintenant, je ne ferais jamais rien qui puisse te faire du mal. Alors je me suis aussi arrangé pour que tu ne vives pas les potentiels ignominies qui pourraient t'atteindre ce soir.

J'esquisse un sourire rassuré, mais malgré tout gâché par la soirée qui m'attend.

– Suis-moi.

À chacun des pas qui me rapproche de cette salle fait battre mon cœur de plus en plus fort. L'angoisse monte en moi, mes jambes commencent à trembloter. Lorsque nous franchissons la porte, le son de la musique se fait plus intense, mais la main de Louis qui tient la mienne se serre davantage, et ses œillades au fil de notre parcours me permettent de me concentrer uniquement sur lui seul.

Au pied de l'estrade, nous nous engouffrons derrière un rideau noir nous menant à l'arrière de celle-ci.

J'interroge mon compagnon du regard et avant de me répondre, il s'approche un peu plus de moi, ses lèvres contre mon oreille, il me murmure :

– Écoute, Heavan. Tout ce que je fais, je ne le fais rien que pour toi.

– Quoi donc ?

– Ne va pas me dire que tu n'as pas deviné ?

– En tout cas, ce qui est clair pour moi, c'est que quasiment tout le lycée est présent !

– Je sais, soupire ce dernier las, essaye de ne pas y prêter attention, s'il te plaît. Quand tu m'as annoncé que tu partais, j'ai tenu à participer à cette soirée et à ce que tu viennes. Je ne le fais pas de gaité de coeur.

Je suis certaine qu'il a fait exprès de réitérer cette dernière phrase. Ma fameuse phrase qui a dû lui arracher le coeur...

– Tu veux dire que tu fais tout ça juste pour moi ?

Louis acquiesce, les yeux baissés par son malaise apparent.

– Je voulais que tu puisses profiter de tes derniers jours, qu'ils ne soient pas aussi moroses que les précédents. Et puis...

Il tourne autour du pot, cependant, je sens qu'il tente de me faire comprendre quelque chose. Mais quoi ?

– Je voudrais que toi et moi, nous restons comme on l'a toujours été, et ceci jusqu'au bout, Heavan.

Rester ?

– Ensemble ?

– Je sais que tu as voulu tout arrêter le lendemain de la disparition de ton père, mais je trouve, à titre personnel, que c'était une grosse erreur. Je t'assure que j'aurais pu t'épauler, Heavan, au lieu de ça tu es resté seule des jours durant. Néanmoins, j'ai quand même respecté ton choix. C'était difficile, mais je l'ai fait pour toi.

– Je... Je ne t'ai pas forcé la main, Louis.

– Qu'est-ce que je pouvais faire selon toi ? Te supplier ?

– Alors pourquoi avoir accepté ?

Une énième fois il détourne le regard, ces mots sont lourd de sens, mais je veux l'entendre de vive voix. Après de longues minutes où la musique remplie ce silence tendu entre nous, il répond d'un ton presque solennel et d'une voix désespérée :

– J'ai accepté par amour. Parce que je t'aime, Heavan ! Je t'aime plus que tout !

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro