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Chapitre 72

Jour 77 : le soir

Je me réveille en sursaut, mon cœur battant à tout rompre, quand je jette un œil à l'écran de mon téléphone. En remarquant l'heure qui s'affiche, je manque de m'étouffer.

– Oh bordel ! m'écrié-je, horrifiée par l'heure.

– Mmh ?

La voix ensommeillée de Louis, encore plongé dans ses rêves, me rappelle qu'il est là, juste à côté, toujours paisible.

– Louis ! Réveille-toi, il est treize heures passées !

– Mmh, et alors ? C'est dimanche...

Je tente de le secouer, mais rien à faire. Il reste là, allongé et totalement plongé dans son sommeil.

– Fais ce que tu veux, moi, je vais prendre une douche.

– Tu es obligé de me détailler tes moindres faits et gestes ?

Je me retourne, croisant son regard. Il s’est redressé sur ses coudes, m’observant comme un lion scrutant sa proie, un sourire en coin.

– Je voulais juste t’avertir... au cas où tu aurais la brillante idée d'y aller aussi.

Son sourire se fait plus large, et là, je comprends. Une erreur s’est glissée dans mes mots.

– N'y pense même pas. J'ai déjà dépassé les limites que je m'étais fixées en dormant avec toi.

– Alors, tu as des limites ?

– Oui, mais... je ne suis ni coincée, ni dévergondée. Tu comprends ?

C'était un peu provocateur de ma part, mais je n'avais pas l'intention de me laisser marcher sur les pieds. Il fallait que je le recadre.

– Et toi aussi, tu as des limites, même si je compte bien les effacer, petit à petit.

À ces mots, un frisson me traverse. En réalité, c'est moi qui suis la plus troublée, mais c'est sur lui que je déverse mes doutes, la seule personne avec qui je partage tout ça.

– Heavan...

– Sur ce, je vais prendre une douche.

Je laisse l'eau chaude m'envahir sous la douche. C’est comme si elle purifiait non seulement ma peau, mais aussi mon esprit, embrouillé par tout ce qui s’est passé ces derniers jours. J’avais besoin de retrouver mon calme, loin de lui, et de cette tension qui semblait flotter dans l’air entre nous.

C’était étrange. Pas une tension négative, pas une positive non plus, mais un truc entre nous, lourd, palpable. Chaque regard échangé me laissait une sensation indescriptible, comme si quelque chose allait se passer. Mais quoi ?

Je n'avais pas la patience d'attendre qu'il se réveille tranquillement. Ce poids sur mes épaules, ce vertige qui me tirait vers lui, je n’en voulais plus. J'avais peur de ce que tout ça pourrait devenir, bien que je commence à avoir une idée.

L'eau chaude caresse ma peau, mais c'est dans le miroir embué que je cherche mes réponses. C’est là que je me perds encore dans mes pensées, à me demander ce que nous étions en train de devenir.

***

– Heavan ? m'interpelle Louis, brisant mes pensées alors que nous sommes presque arrivés chez moi.

– Désolée, j'avais la tête ailleurs...

– Je te dépose ici. Il vaut mieux éviter que ton père me voie en ta compagnie.

Je souris, bien malgré moi, un éclat léger traversant mon regard. Ce week-end m’a changée, et pourtant, je suis partagée entre le bon et le moins bon. Mais je préfère me concentrer sur ce qui a fonctionné, ce que nous avons partagé.

– On dirait un de ces romans semblable à  Roméo et Juliette, tu ne crois pas ?

Il sourit, amusé par ma comparaison, comme si une partie de notre relation se reflétait dans ces mots.

– Ce n’est pas faux. Nos familles ne s’aiment pas, et nous...

– Et en plus, nous sommes obligés de se cacher.

– C’est mieux ainsi, non ? Ne dit-on pas que pour vivre heureux, il faut vivre caché ?

Je lui rends son sourire, mais une boule se forme dans mon ventre. Je n’ai pas envie de le quitter. Pas maintenant. Pas après ce week-end. Un week-end qui, malgré tout, me hante et me libère en même temps.

– Rentre bien.

– Je ne prends jamais de risques sur la route.

Malgré moi, je le regarde s’éloigner sur sa moto, une étrange angoisse m’envahissant. Le trajet jusqu’à chez moi me semble interminable. Mon père... qu'est-ce que je vais lui dire ? Je suis une piètre menteuse, et je sais que ça va être un interrogatoire.

J’appuie ma main contre la porte d’entrée de mon immeuble, fixant la moto de Louis qui disparaît dans la rue. Dépitée, mais surtout anxieuse. J’ai peur de ce qui pourrait arriver, peur de ce qu’il pourrait découvrir.

Mon père est bien trop curieux, trop intrusif. Toujours à me demander ce que j’ai fait, avec qui je l’ai fait, où je suis allée. Je n’ai aucune idée de comment je vais m’en sortir cette fois-ci.

Quelle histoire vais-je inventer ? Il faut absolument que je trouve quelque chose !

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