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Chapitre 49

Jour 52 : Mercredi après-midi

Deux jours se sont écoulés depuis mon malaise au lycée. Depuis, ma vie scolaire est devenue un véritable défi. Les cours s’enchaînent, mais rattraper le retard est un véritable casse-tête. Bien que les professeurs se montrent compréhensifs et m’envoient leurs leçons par mail, leurs notes sont souvent incomplètes. Et mes camarades, eux, ne se préoccupent pas de prendre des notes pour m’aider.

Quand je suis retournée en classe ce mercredi matin, j'ai réalisé à quel point ils avaient avancé, surtout en anglais et en français. Les notions abordées m’échappaient, et je me sentais à la traîne.

Cet après-midi, alors que la plupart des élèves rentreront chez eux, je devrais rester au lycée pour mon cours optionnel d’arts plastiques. Une suggestion de mon père, qui a toujours voulu que j’explore ma créativité. Et même si j’apprécie cette matière, je regrette parfois de ne pas pouvoir profiter de mes journées libres.

Pour déjeuner, j’ai pris l’habitude de m’isoler dans un coin tranquille de la cour, près des bâtiments du lycée professionnel. Là-bas, personne ne me dévisage ou ne murmure à mon sujet. C’est devenu mon refuge, au même titre que le CDI.

Quand le lycée se vide, le calme qui s’installe est presque apaisant. Malheureusement la sérénité est de courte durée.

La première heure d’arts plastiques me semble interminable. L’histoire de l’art ne m’a jamais passionnée. La théorie m’ennuie, et je n’ai jamais été douée pour cacher mon désintérêt. Heureusement, la deuxième heure est consacrée à la pratique.

Le professeur nous demande de reproduire un objet du quotidien avec précision sur une feuille format raisin. C’est un exercice technique, censé révéler notre sens de l’observation et notre capacité à respecter les proportions.

Contrairement au reste du groupe, je travaille seule dans mon coin, loin des autres élèves, qui, eux, sont à l’opposé de la salle. Je jette un coup d’œil vers Angel, assise avec une autre fille. Leur complicité en cours d’arts plastiques me surprend, alors qu’elles semblent distantes en classe.

Angel ne m’adresse même pas un regard. Elle agit comme si nous n’avions jamais partagé un repas ou échangé quelques confidences. Ce comportement me déroute. Je repense à nos premières interactions. Elle m’avait invitée à m’intégrer à son groupe dès le premier jour et m’avait même confié son avis sur certaines personnes de notre classe. Pourtant, aujourd’hui, elle m’ignore complètement.

Son attitude ambiguë me perturbe. Un jour, elle me sourit et agit comme si nous étions proches. Le lendemain, elle m’évite comme une inconnue. Je ne sais plus comment me comporter avec elle, ni même quoi penser de son amitié.

La sonnerie me délivre enfin. Mais alors que je quitte la salle, une sensation familière refait surface : le malaise. Ce poids oppressant que j’avais oublié grâce à Louis revient à mesure que nos échanges se font plus rares.

Absorbée par mes pensées, je ne remarque pas qu’Angel marche derrière moi dans la rue. Lorsqu’elle m’appelle, je me retourne à contrecœur.

– Heavan ! s’exclame-t-elle d’une voix perçante. Comment tu vas ?

Je fronce les sourcils. Pourquoi me poser cette question maintenant, après toutes ces journées à ignorer mon existence ?

– Bien, répondé-je sèchement.

– Je voulais te proposer quelque chose, poursuit-elle avec un sourire forcé, on organise une soirée pour Halloween. Ça te dit de venir ?

Surprise, je cherche mes mots, mal à l’aise.

– Je… Je dois demander à mon père. Il a peut-être prévu quelque chose…

– Ah, évidemment, ricane-t-elle avec une pointe de mépris, chez vous, Halloween, c’est sacré, non ?

Sa remarque condescendante me pique au vif.

– Pas vraiment. C’est juste que ma famille ne le fête pas comme vous.

– D’accord, lâche-t-elle d’un ton désinvolte, tiens-moi vite au courant, d’accord ? On a beaucoup à préparer avec les filles.

Sans attendre ma réponse, elle tourne les talons et s’éloigne, l’air hautain.

Alors que je la regarde partir, une certitude se forme dans mon esprit : Angel et moi sommes incompatibles. Elle porte un masque, celui d’une fille sûre d’elle et populaire, mais son comportement laisse entrevoir une personne calculatrice et arrogante.

Une chose est certaine : je ne veux pas faire partie de son jeu.

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