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Chapitre 35

Jour 35 : tôt le matin

Je reste immobile, figée dans cette proximité inattendue, espérant qu'il se lasse et reparte. Mais Louis semble décidé à tester mes limites, car ses doigts continuent de glisser doucement le long de ma cuisse.

Chaque frôlement déclenche en moi une cascade de frissons que je ne contrôle pas. C'est déroutant et terriblement troublant. Je pourrais le repousser, lui dire d'arrêter... mais quelque chose en moi refuse de le faire. Je découvre une étrange tendresse dans ce contact, une chaleur qui contraste avec le froid mordant de la nuit.

Ses lèvres se posent dans mon cou, légères, comme un secret qu'il murmurerait sans mots. Je ferme les yeux, consciente de la tension électrique qui s'installe entre nous. Ses doigts dérivent, se faisant hésitants alors qu'ils atteignent mon ventre, puis s'arrêtent juste sous ma poitrine, comme s'il attendait une permission silencieuse.

Un son s'échappe malgré moi de mes lèvres, un mélange de surprise et de vulnérabilité. Je plaque ma main sur ma bouche, gênée par cette réaction involontaire. Louis rit doucement, un ricanement affamé contre ma peau nu.

– Tu fais beaucoup de bruit pour quelqu'un qui veut rester discrète, murmure-t-il à mon oreille, amusé.

Je tente de me redresser, mal à l'aise avec cette situation autant qu'avec ce que je ressens. Mais lui ne bouge pas, son bras m'entourant fermement.

– Tu veux que j'arrête ? demande-t-il, sa voix basse et rauque, emplie d'une sincérité qui me déstabilise.

Je reste silencieuse, incapable de formuler une réponse. Mon esprit s'emballe, partagé entre l'envie de céder à cette attirance et la peur des conséquences.

– Ça va ? insiste-t-il, son ton légèrement plus pressant.

– Oui, ça va, soufflé-je finalement, d'une voix à peine audible.

Ce dernier reprend ses mouvements, mais cette fois, ils sont plus doux, lents et presque apaisants. Sa main quitte ma clavicule pour remonter lentement jusqu'à mon visage. Ses doigts effleurent alors ma mâchoire, mon menton, puis s'arrête, attendant peut-être une réaction de ma part.

– Heavan, murmure-t-il, comme s'il testait la portée de mon prénom.

Je me tourne légèrement pour croiser son regard, ou du moins tenter de le deviner dans la pénombre. Mais tout ce que je perçois, c'est une proximité intense, une tension presque palpable.

– On ne devrait pas, brefouillé-je, d'un ton qui manque d'assurance.

– Peut-être pas, mais tu ne veux pas que j'arrête, pas vrai ? réplique-t-il.

Louis marque un temps d'arrêt, comme pour me laisser le choix, mais je ne fais rien, et c'est suffisant pour qu'il se rapproche encore. Ses lèvres effleurent les miennes, hésitant, ce qui me fait perdre pied.

Je ne sais pas combien de temps ce moment dure, mais il semble suspendu, hors du temps et de tout ce que je connais. Puis, doucement, il se recule, rompant l'intensité mais laissant derrière lui une chaleur persistante.

Pourquoi n'est-il pas aller jusqu'au bout ?

– Je vais dormir sur le canapé, finit-il par dire, presque à contrecœur.

Surprise, je reste allongée, incapable de bouger ou de répondre. Mais avant de quitter le lit, il pose une dernière fois sa main sur la mienne, la pressant doucement comme pour me rassurer.

– Bonne nuit, Heavan.

– Bonne nuit, Louis, chuchoté-je, encore ébranlée par ce qui vient de se passer.

Lorsqu'il s'éloigne enfin, le silence de la nuit reprend ses droits, mais rien en moi n'est paisible. Mon cœur bat encore à tout rompre, et mes pensées s'agitent sans relâche.

Je tourne la tête vers la porte, en espérant qu'il changé d'avis et qu'il reviennent, même si je sais que c'est mieux ainsi. Pourtant une partie de moi refuse de laisser cette nuit s'achever sur un tel floue.

– Louis, murmuré-je, soudainement, à peine plus fort qu'un souffle.

J'entends ses pas s'arrêter puis il revient lentement, s'accroupissant près de mon lit.

– Qu'est-ce qu'il y a ? Demande-lui doucement.

– Rien, je voulais juste... m'assurer que tu étais encore là.

Celui-ci sourit, je le devine plus que je ne le vois vraiment, avant de me caresser avec tendresse mes cheveux.

– Je suis là, dit-il, apaisant un peu plus mes pensées.

Dans cette obscurité je ne peux m'empêcher de sourire malgré moi.

Je finis par m'endormir, enveloppée dans une étrange sensation de sécurité mêlée d'excitation, consciente que ce moment restera gravé dans ma mémoire.

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