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Chapitre 44

* The Script • Breakeven *

Nous nous dirigeons dans la chambre. Le reste de la bande y est groupé, les yeux inquiets rivés sur le corps inerte. Immédiatement, le troisième homme qui était en retrait depuis tout à l'heure, s'avance vers Purpie. Il ouvre sa mallette, et en sort un stéthoscope. J'en déduis que c'est un médecin.

‒Pouvez-vous laisser un peu d'air dans la chambre, s'il vous plaît ? prie-t-il.

Tout le monde prend la sortie à l'exception des trois hommes et de Hosea.

‒Seth, tu peux rester, dit celle-ci avant que je ne franchisse la porte.

Je ferme alors, cette dernière.

‒Qu'est-ce qu'elle a, docteur ? demande l’aînée, la voix enrouée.

Nous voyons bien qu'elle essaie de contenir ses larmes.

‒Tout est normal, répond-il en retirant le cornet acoustique, après quelques minutes de suspens. Son pouls bat au rythme normal, et ses bandages n'ont pas l'air d'être défaits... Quand a-t-elle pris ses traitements la dernière fois ?

‒Hum... Je crois qu'elle n'en a pas pris depuis qu'elle est venue ici, il y a quatre jours, souffle Hosea.

Elle baisse la tête.

‒Quels traitements ? demandé-je.

Elle lève son regard vers moi avant de fixer un moment son compagnon. Celui-ci soupire.

Purpie est malade. Elle suit des soins à domicile depuis des années.

‒C'est un cauchemar..., chuchote Hosea.

‒On n'est pas encore sûrs, voyons, lui dit le fameux Railey.

Il s'approche d'elle afin de la prendre dans ses bras.

‒Oui, mais on sait tous qu'il est libre, maintenant.

‒Mademoiselle Richards, nous ferons tout notre possible pour la protéger, ne vous inquiétez pas, rassure le petit homme.

Je fronce les sourcils instantanément. Mais de quoi parlent-ils ?

‒Le mieux, c'est de la garder loin de tous ces problèmes, lance le docteur à son tour. Dis-moi, jeune homme, quelles étaient les réactions de Purpie déjà ?

Ils braquent leurs yeux sur ma personne.

‒Et bien... Elle m'a giflé. Elle m'a sauté dessus et m'a étranglé, et elle a aussi poussé violemment une de nos amis. Ah et elle nous a crié des phrases... étranges.

‒Comme quoi ?

‒Dans le genre… « Vous allez tous payer », ou « Ne me touche plus jamais ». Au début, je pensais que ses lamentations m'étaient destinées mais j'ai vite compris le contraire.

‒Oh non... C'était lui.

L'aînée enferme son visage dans ses mains jusqu'à s'asseoir sur le lit.

‒Fiston, si je te montre une photo, pourrais-tu deviner sa ressemblance à l'individu en question ?

L'homme de petite taille tire une enveloppe de sa mallette noire. Il me tend un cliché. Celui-ci représente un prisonnier au vu de son uniforme orange. Les yeux perçants, la mâchoire carrée, le visage ridé et les cheveux grisonnants, il tient devant sa poitrine une plaque où il y a marqué : 

« Détenu du bloc 88.

   Philipe Eros 
   AL07520-48  ».

Je ne m'attarde pas au reste de ce qu'il est inscrit. Ce qui m'attire le plus, c'est le visage de cet homme. Il me semble familier... Où l’avais déjà vu ? Je suis persuadé d’avoir déjà eu affaire à cette personne.

‒Alors ? s'impatiente l'autre, coupant court à mes pensées.

‒Je... Je n'en suis pas sûr mais je crois qu'il correspond à sa silhouette, je réponds.

En fin de compte, je pense bien qu’il s’agit de la même personne. Cependant, je ne peux rien justifier. Après tout, je pourrais me tromper parce que je n'ai pu voir son visage. Pourtant, une question me turlupine à présent.

‒Qui est cet homme ? Vous semblez le connaître. Vous soupçonnez que c'est lui... Mais qu'a-t-il à voir avec Purpie ?

Chaque regard me toise excepté celui de Hosea qui divague entre ceux du petit homme et de son partenaire. Elle s'apprête enfin à parler suite à un long silence qui m'a paru une éternité.

‒Mademoiselle Richards, sauf votre respect, souffle soudainement le vieux.

‒Seth est un confident de ma sœur, rétorque-t-elle en m'envoyant un regard tendre. Nous pouvons compter sur sa discrétion.

Je fronce les sourcils à nouveau. On dirait qu'ils vont...

‒Mon garçon, avant qu'on ne te dise quoi que ce soit, tu dois d'abord, jurer de ne rien répéter à personne. Et quand je dis bien « personne », aucune exception n'est inclue.

Je fixe cet homme. Il affiche une mine dure et sévère que je ne peux que hocher la tête. Puis, Hosea inspire bruyamment.

‒Le père de Purpie était un avocat très réputé, s'élance-t-elle. Au fil du temps, il s'était fait plusieurs ennemis. Mais un, en particulier, ne voulait pas le laisser tranquille. Ce dernier lui avait proposé de défendre son fils. Mais étant un homme de justice, Jeffrey s'est mis du côté de la victime. Rancunier, il a persisté de le mettre en garde.

‒Un jour, il a mis en exécution ses menaces, reprend-elle. Il a kidnappé Purpie avec l'aide de son gang, les Sore. Pour l'épargner, son père s'est livré à eux mais a été tiré sous les yeux de Purpie. Jusqu'à présent, on ne sait pas grand chose sur ce qu'il s'est passé, là-bas. Elle refuse d'en parler... Bref, trois ans après, ils l'ont séquestrée une nouvelle fois. Mais je ne sais par quel miracle les secouristes ont pu la sauver à temps. Tout cela s'est passé il y a maintenant huit ans.

‒Ce chef de gang a été emprisonné depuis ces années. Jusqu'à il y a trois jours, continue le certain Railey. Il est sorti pour bonne conduite, a-t-on dit.

‒Et cet homme... n'est autre que celui sur la photo.

J'avale ma salive. Les yeux rivés sur le corps de Purpie, je reste immobile. J'essaie de digérer ces informations. À vrai dire, ce n'est pas le fait qu'elle se soit faite agressée qui m'intrigue.  Non. Cela n'a rien avoir, malheureusement. Plusieurs mots bousculent dans ma tête. Kidnapping. Gang. Philipe. Sore. Eros. Il y a 8 ans. Chef de gang. Agression. Règlement de compte. Un appel au secours. Une petite fille. Le blouson.

‒Mon garçon, tu veux un verre d'eau ? me demande le docteur.

Hosea se lève pour en prendre un sur la table de nuit et me le tend. Les mains moites, je bois cul sec.

‒Tu es tout pâle, constate-t-elle. Tu vas bien ?

Non.

‒Oui..., je réponds dans un murmure.

‒Ce monsieur à côté de toi est l'avocat de notre famille, présente-t-elle. C'est un vieil ami du père de Purpie et il s'est toujours occupé de nos affaires depuis sa mort... Et voici notre médecin familial, Dr. Wray.

Elle pose une main sur le bras du docteur à côté d'elle. Je hoche la tête, encore incapable de prononcer des phrases.

‒Si nous avons fait appel à lui et non à un médecin de cette ville, c'est pour ne pas alerter les médias, reprend Hosea.

‒Les médias ? répété-je.

‒Bien que l'identité de Purpie a été retirée des écrans, il vaut mieux rester discret. Nous ne sommes jamais sûrs avec ces satanés journalistes, réplique le fameux avocat.

Je comprends tout maintenant.

‒Et c'est aussi pour cette raison que nous exigeons ton silence, ajoute-t-il, la voix dure.

‒Bien sûr, je ne dirai rien.

Quelqu'un toque à la porte ; je pars pour ouvrir... un homme ? Non. Trois hommes plutôt. Ils entrent tous sans mon accord.

‒Ah, vous êtes arrivés, s'exclame l'avocat. J'ai appelé quelques hommes de Salt afin de nous escorter jusqu'à L.A.

J'écarquille les yeux. Salt est une grosse compagnie de gardes du corps de L.A. Et il faut une fortune pour s'en procurer un... La famille de Purpie est-elle si aisée qu’elle ne le montre ?!

‒Dès qu'elle se réveille, on part à l'aéroport, dit Railey.

‒Bien, monsieur, répond l'un des hommes.

Suite à ces mots, ils sortent de la pièce. Je ne tarde pas à prendre congé moi également. Ces renseignements m'ont retourné l'estomac.

‒N'oublie pas, petit. La sécurité de ta petite copine dépend de toi, rappelle le vieux.

Je secoue positivement ma tête avant de fermer la porte derrière moi, pourtant je ne relève pas l’erreur de sa phrase. Purpie n'est pas ma petite amie. Ou du moins, elle ne l'est plus. Et je devrais dès à présent reprendre ma distance. Parce je viens de découvrir une bonne raison de le faire.

*

Je me réveille en entendant des chuchotements autour de moi. Puis, les voix cessent lorsque j'ouvre les yeux. Où suis-je ? Non, ce n'est pas ma chambre. Les souvenirs me reviennent quand j’aperçois une partie de la pièce. Je suis dans une auberge. Lorsque mes prunelles rencontrent celles de ma sœur, j'affiche une mine d'incompréhension. Que fait-elle ici ?

‒Bonsoir, dit-elle doucement. Tu vas bien ?

‒Oui, je crois.

‒Tiens, avale ça, ma grande.

Dr. Wray me donne un cachet que je prends avec de l'eau. Attends... Que fait le médecin familial dans cette chambre lui également ?

‒Te souviens-tu de quelque chose, Purpie ? demande une voix grave que je reconnais.

Je lève mon regard. Et il est là aussi. Debout, sur sa chemise à carreaux, il me scrute.

‒Que fais-tu ici, oncle Dave ? Et... Hosea, docteur, pourquoi êtes-vous tous ici ?

‒Quelle est la dernière chose dont tu te rappelles ?

Je n'ai même pas remarqué la présence de Railey. Néanmoins, j'essaie de me souvenir des événements avant que je ne sois arrivée dans ce lit. Voyons... Nous étions à l'aquarium, puis, j'ai décidé de sortir. J'ai jeté un œil aux réseaux sociaux et après... Et après... Tout me revient. Son regard. Sa voix. Ses mots. Et ensuite, c'est le trou noir.

‒Je... Qui vous a appelé ?

Ma gorge se noue.

‒Un ami à toi, sourit tristement Hosea. Qu'est-ce qui s'est passé, Purpie ?

‒Il... Il est revenu, déclaré-je après un silence.

Ma sœur s'approche afin de m'emprisonner dans ses bras.

‒Oh ma puce ! Je suis vraiment désolée ! sanglote-t-elle.

‒Hosea... Ça va aller, je vais bien. Et il ne m'a rien fait.

‒Pas pour le moment, réplique-t-elle.

‒Il ne pourra rien faire, assure oncle Dave. Nous sommes beaucoup plus vigilants qu'il y a huit ans !

‒Donc... Vous le saviez ? interrogé-je.

‒Nous ne l’avons su que ce matin malheureusement, répond-il. Il est sorti pour bonne conduite et avec l'aide de nombreux avocats. Je me demande encore où a-t-il trouvé l'argent...

Puis, ils me racontent à tour de rôle le moment où mes souvenirs manquent.

‒Je suis navré que ton voyage se termine aujourd'hui, Railey m’offre un fin sourire. Mais nous devons partir.

‒Je vais préparer mes bagages, soufflé-je.

‒Non, je m'en occupe. Va plutôt dire au revoir à tes camarades, ils se sont inquiétés pour toi.

Hosea m'aide à me relever. Je sors de ma chambre pour cherche la bande. Je les trouve assis comme à notre habitude sur les canapés devant la cheminée. Au passage, je remarque deux hommes qui me surveillent. Ce sont probablement les gardes du corps dont parlait oncle Dave. Garry est le premier à m’apercevoir. De ce fait, il alerte les autres.

‒Hum... Je suis désolée, vous vous êtes préoccupés, dis-je une fois que j'ai toute leur attention.

Molly me saute dessus avec une moue triste.

‒Tu m'as fait peur ! s'exclame-t-elle.

‒Désolée, répété-je.

‒T'inquiète, répond Terrence. Tu vas mieux maintenant ?

‒Oui, mais... Je vais devoir m'en aller.

‒On le sait, Leila m'accorde un sourire. Seth nous l'a dit.

Je l'interroge du regard mais il m'esquive.

‒D'ailleurs, on va décamper nous aussi, dit Spencer à son tour.

‒Quoi ?

‒Nous en avons longuement discuté et nous avons décidé de revenir à L.A, annonce Miller.

‒Genre... Vous partez aussi ?

‒On ne part que demain, précise Logan.

‒Mais... Vous pouvez continuer votre séjour...

‒Bien sûr, mais on s'est dit qu'il vaut mieux l'écourter vu qu'il ne manquait plus que trois jours, explique Kyle.

‒En plus, ce ne serait pas vraiment cool de continuer sans toi..., fait Ken. Pas vrai, les gars ?

Ils approuvent ses paroles.

‒Vous n'étiez pas obligés... 

Je suis gênée par autant d'attention.

‒Notre oncle va nous chercher demain à l'après-midi, m'informe Jake. Tu peux partir tranquille, ne t'inquiète pas pour nous.

Il me sourit avec un air bienveillant. Je prends un peu à l'écart Noah qui est restée silencieuse.

‒Je suis vraiment désolée de t'avoir poussé...

‒C'est oublié ! Ne t’en fais pas. Tu n’étais pas toi-même.

Elle émet un petit rire. Je suis soulagée d'entendre cela. C'est alors que Hosea descends suivie des autres.

‒Il est temps, dit-elle, ma valise en main.

Ils partent pour m'attendre dehors.

‒Bon, alors...

Je me jette littéralement dans les bras de Moly. Elle va beaucoup me manquer. Je ne sais pas quand nous allons nous revoir. Un par un, ils viennent tous se blottir contre moi. Je souris et efface une petite larme qui a coulé entre temps.

‒C'était un merveilleux début de vacances, déclaré-je. Je suis tellement heureuse d'avoir pu partager ces moments avec vous. Je vous en remercie.

‒Arrête, on dirait que tu vas crever dans pas longtemps, grogne la rousse.

Je rigole avec les autres. Cette fille ne changera jamais !

‒On a aussi beaucoup aimé ces derniers jours ! lance Ethan.

‒On remet ça quand ? demande NJ.

‒Une prochaine fois. Pour l'instant, Purpie doit s'occuper d'elle.

Kendall m'ébouriffe les cheveux.

‒Salut, les gars ! Vous allez tous me manquer !

‒On peut toujours s'arranger pour se voir quand on sera chez nous, dit Shawn.

‒Ce serait chouette ! m'exclamé-je. Bon, à bientôt !

Je m'éloigne d'eux avec un pincement au cœur. Il est resté distant avec moi. Il ne m'a même pas enlacé.

Purpie, attends !

Mon cœur s'accélère à l'entente de sa voix. Je me retourne pour lui faire face devant le jardin.

‒Hum...

Il gratte sa nuque, signe qu'il est nerveux.

‒Je... Je pense... qu'on devrait reprendre notre relation avant ce voyage.

Ma gorge devient sèche. Sur cette phrase, je prends une assurance, ne voulant pas m'attarder avec lui.

‒Comme tu veux. Salut, dis-je amèrement.

Je rejoins ma sœur dans la voiture. Je ne regarde même pas derrière moi. À quoi bon ? Il voulait que nous ne nous parlons plus ; que nous deviendrons des inconnus une nouvelle fois. Faire comme si de rien n'était. Alors, je vais respecter son choix, comme je l'ai toujours fait.

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