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Chapitre 42

* Chris Avantgarde ft Red Rosamond • Inside *

Les garçons ont voulu terminer la journée en boite bien que j'aurais préféré faire du feu de camp dans la cour de l'auberge comme j'ai vu l'autre soir. Cependant, nous ne serons pas dans le même club cette fois-ci. Ils ont prétendu que cette ville est réputée pour ses lieux de loisirs nocturnes. Arrivés à l'auberge, nous nous dispersons dans nos chambres respectives. Il est 20 h, nous avons largement le temps. Avec les filles, on essaie de trouver nos tenues qui devraient être « à la fois chics et cool » selon Molly. Je cherche dans ma valise où je ne trouve que mes jeans, mes shorts et mes débardeurs. Il est clair que j'ai oublié des habits de soirée. Molly a choisi de porter une robe noire simple, Leila a opté pour une robe fleurie qui lui arrive jusqu'aux chevilles, du style hawaïen. La rousse vient m'aider en prenant une de ses jupes, jean taille haute et un de mes hauts blancs. Je remarque au miroir mes courbes ainsi que ma poitrine légèrement provocatrices à mon goût. Je souffle en comprenant qu'elle l'a fait exprès pour que « j'attire un garçon ». Mes bottes noires sur les pieds, j'attends patiemment qu'elles finissent leur maquillage. Un simple coup de peigne pour mes cheveux et cela fera l’affaire. Dès que tout le monde est prêt, nous prenons les voitures qui nous emmènent au lieu. Après avoir montré nos cartes d'identités, le vigile nous laisse passer. Nous trouvons immédiatement un coin libre pour se poser. Le club bat déjà son plein, vu la tronche des gens déjà éméchés. Les garçons nous apportent à boire quelques minutes après.

‒Tiens, ton coca « sans alcool », Terrence me tend un verre.

‒Merci, je réponds.

‒Nan... Tu ne bois vraiment pas, Jackson ? s'étonne Shawn.

‒Et oui, je n'aime pas particulièrement l'effet, dis-je, me remémorant ma dernière cuite à New York.

‒C'est les meilleures vacances que je me suis fait depuis des lustres, déclare Garry.

La conversation dévie rapidement vers un autre sujet. On rigole bien ensemble pendant un moment, puis, chacun prend la piste de danse. Je regarde à présent le couple du groupe se coller sur un slow. Je suis toujours assise et je n'ai pas vraiment l'intention de quitter ma place. Ensuite, je sens un regard intense sur ma personne. Je tourne la tête pour voir un homme me reluquer dans un coin du bar, un verre à la main. Alors que je pense qu'il veut se diriger vers moi, je sens le coussin à mon côté s'affaisser. En l'espace d'une seconde, la peur s'empare de moi. Pourtant, mes doutes s'envolent, reconnaissant son parfum. Il me sourit avant de mettre sa main sur ma cuisse comme si c'était normal. Je l'interroge d'un froncement de sourcils.

‒Je n'aime pas trop comment ce type te matte.

Il jette un œil suspicieux à l'homme qui part dans mon sens opposé.

‒Il a dû comprendre ton message, je souris en coin.

‒Il a intérêt.

‒Serait-ce de la jalousie ? ris-je d'un ton taquin.

‒Tu aimerais bien, répond-il sur le même ton.

‒N'importe quoi, soufflé-je en me levant. Tu viens danser ?

Il parait surpris par ma proposition. Oui, même moi, ça m'étonne ! Je crois que Terrence n'a pas mis que du coca dans mon verre... Ce petit merdeux... Si je le trouve, je lui casse les couilles ! Je danse avec entrain depuis maintenant quelques minutes. Je trémousse, ondule mon corps au brun qui est visiblement amusé par mon comportement. La musique semble lointaine et proche en même temps. Je sens bien que ce n'est pas mon genre mais je me laisse faire sans me poser de questions. Il faut se mettre à l’évidence, il y avait de l'alcool. Et malheureusement pour moi, j'ai pris trois verres...

‒Qu'est-ce que Terrence a mis dans ton verre ?! se demande Seth.

Je hausse les épaules en guise de réponse, me contente de danser au rythme de la musique. Au bout de je ne sais combien d'heures, je trébuche avant de tomber sur le sol. Comme une merde… À cette pensée, je rigole aux éclats.

‒Tu es vraiment soûle, souffle-t-il en mettant mon bras sur son épaule.

Il me demande de me relever.

‒Seeeeeeeth... Je sens plus mes jambes ! m'affolé-je.

‒T'inquiète, je vais te porter.

*

Je la prends en mode princesse ; elle arbore un grand sourire accompagné d'étoiles dans les yeux. Elle me regarde comme si j'étais une des merveilles du monde. Lorsque cette fille est ivre, elle l’est jusqu’au cou. Je serre les poings en pensant à comment je mettrai la raclée du siècle à Terrence. Prépare ta tombe, fumier ! Je cherche un de nos amis, je finis par trouver Kyle avec une blondinette.

‒Je vais rentrer et prendre une des voitures, dis-je.

‒En fait, t’es carrément beau, Kylinou, fait Purpie en le fixant.

‒Qu'est-ce qu'elle a, l'intello ? pouffe le concerné. Elle s'est droguée ou quoi ?

‒C'est Terrence qui a mis un truc dans son verre, expliqué-je. Bref, préviens les autres si tu les vois.

Je porte Purpie jusqu'à la voiture. Elle s'assoit, sa tête collée à la vitre. Je conduis lentement jusqu’à arriver au loge. J'entre dans la chambre des filles après avoir garé la voiture au parking. J'avoue que c'était facile en montant dans l'ascenseur. On va dire qu’elle n’est ni lourde ni légère et malgré que je fais de la musculation, trois étages à monter est une toute autre histoire.

‒Seth...

‒Hum ?

‒Reste pas planter là et viens me border ! rétorque-t-elle, d'une voix d'enfant.

Je souris rien qu'au fait de voir son visage adorable et mignon...

‒Tu sais que ce n'est pas ma chambre, ici.

‒M'en fous ! Viens là !

Je m'exécute, enlève mes chaussures et la rejoins dans son lit. Puis, sans que je ne m'y attende, elle plaque ses lèvres contre les miennes, me faisant allonger en dessous d'elle. Je place mes mains sur ses hanches jusqu'à accentuer le baiser. Je caresse sa langue avec la mienne. Mais à bout de souffle, je me détache d'elle.

‒On ne peut pas, murmuré-je. Tu es trop soule...

‒Je sais mais j'ai envie de toi, lâche-t-elle de but en blanc.

Plus aucun doute, elle a bu. Sobre, jamais elle n'aurait dit ceci. Pourtant, ivre ou non, ses joues s'empourprent signe qu'elle a conscience de ce qu'elle vient de dire.

‒Non, on ne peut pas, répété-je en me levant.

‒Au moins reste dormir avec moi...

Je vais plutôt rester jusqu'à ce qu'elle s'endort. Je ne peux pas risquer le fait que les filles me voient avec elle. Spécialement Leila... Elle trouvera un moyen pour me sermonner.

‒Seth...

‒Oui ? 

Je me tourne vers la brune.

‒Toi aussi, tu m'as manqué... souffle-t-elle, les yeux clos.

Je souris. Je le savais mais l'entendre sonne mieux dans mes oreilles.

‒Mais... Tu ne devrais pas le savoir, continue-t-elle après une certaine pause. Tu es si heureux sans moi... Tu m'as exclu de... faire partie de ta vie.

Un pincement au cœur me submerge.

‒Je t'ai toujours compris... Mais... Je ne comprenais pas... que tu m'aies demandé de rester... avant de me rayer complètement.

C'est vrai que je le lui ai demandé après notre dernière discussion il y a un an. Cependant, j'ai dû arrêter de lui parler parce que ma nouvelle petite amie m'en avait déconseillé. Elle a prétendu qu'elle n'aimait pas que je reste en contact avec mes ex. J’ai été con.

‒Je ne t'en veux pas, confie-t-elle.

On dirait qu'elle parle à elle-même.

‒Mais... Ça ne signifie pas que... je t'ai oublié. Au contraire... Tout me rappelle... ton existence.

L'effet de l'alcool lui fait dire n’importe quoi. Et pourtant, au fond, ce n'est que la vérité...

‒Ton sourire... Ton visage. Ta bouche... Tout. Je te déteste.

Je sais.

‒Pourtant... Ma haine ne suffit pas... à effacer mon amour.

Je lève mes yeux vers elle, surpris.

‒Mais tout ça... C'est mon secret. Faut pas que tu... le saches, finit-elle d'une voix ensommeillée.

J'attends quelques minutes pour m'assurer qu'elle s'est endormie avant de sortir de la chambre. Putain, j'étouffe. Je ne veux pas la blesser. Plus jamais. Je tiens trop à elle pour laisser ça se reproduire. Je dois reprendre mes distances. Et dès demain.

*

Je me réveille grâce au rayon de soleil qui s'est infiltré par la fenêtre. Je grimace avec autant de lumière. C'est vrai que je n'ai pas l'habitude de me réveiller par la lumière du jour. Je me lève du lit. Aïe ! Mauvaise idée. Un mal de crâne me saisit instantanément. Ma tête tourne, je vacille légèrement. Combien de verres ai-je pris ? Je ne toucherai plus jamais à l’alcool. Cela dit… Hier, ce n'était pas ma faute... Après une douche, je prends des cachets de dolipranes avant de descendre en bas. Les autres sont au pieds de la cheminée. Je les rejoins avec une assiette de céréales que j'ai dénichée dans la cuisine, une fois que je les ai salués brièvement.

‒Tiens, l'intello s'est réveillée ! s'exclame Jake.

‒Que va-t-on faire aujourd'hui ? demandé-je, faisant abstraction du surnom.

‒On pourrait se rendre dans un aquarium ! lance Kyle, visiblement de bonne humeur dès le matin. L'équipe et moi avions eu l'occasion d'en visiter un avant de partir. C'est un peu loin mais ça vaut le coup !

‒Allez-y ! Moi, je reste. J’ai la gueule de bois, grommelle Mo.

‒Tu as pris combien de bouteilles ?! rigole Shawn.

‒Vu son état hier, je pense que c'était plus de deux ! se met à rire Garry.

Elle les fusille du regard avant de replonger sa tête dans son téléphone. Plus de deux... ?! Sérieusement, comment tient-elle autant l’alcool ? Moi-même, je n'ai bu que trois verres et je ne me souviens de quasiment rien. En parlant de verres... Je dévie mon regard vers ma prochaine victime.

‒Terrence, dis-je calmement.

Il lève ses yeux dans ma direction. Puis, il a dû comprendre le ton lourd que j'ai employé. Il détourne vivement sa tête, apeuré. Il savait. Il le sait. Et à la vue de sa réaction, c'était impossible qu'il soit innocent. Je souffle.

‒Tu as intérêt à m'expliquer ! haussé-je le ton.

Tout le monde me regarde, pourtant, une seule personne m’intéresse. Ils ne sont visiblement pas au courant de mon état d'hier soir. Ce qui m'enchante un peu.

‒Écoute, heu... Je ne sais pas du tout de quoi tu parles, bredouille-t-il.

‒Ne fais pas le con, grincé-je les dents pour contenir ma colère.

‒Qu'est-ce qu'il y a ? demande Leila.

Kyle commence à rigoler et Seth n'arrête pas de me lancer des regards. Peut-être que nous pouvons exclure les deux du « tout le monde ».

‒Mais de quoi tu p...

‒JE VAIS TE TUER, CRÉTIN ! hurlé-je en me levant de mon fauteuil.

Il se met immédiatement sur ses jambes pour quitter la pièce. Ni une ni deux, je me lance à sa poursuite. Mais sans que je ne comprenne quoi que ce soit, je me retrouve dans des bras.

‒Putain, lâche-moi ! Je vais le buter, ce bâtard ! m'écrié-je.

‒Calme-toi, tu sais que ça ne sert à rien, souffle Seth.

Je me débats autant que je peux.

‒Bon, vous nous expliquez pourquoi cet idiot s'est tiré comme ça ?! s'impatiente Molly, les bras croisés.

‒Je vais l'enterrer dans une tombe, marmonné-je.

Ensuite, Kyle explose de rire devant leur incompréhension. Je lui jette un regard noir.

‒Terrence a mis de l'alcool dans le verre de Purpie, hier, finit par dire Seth en me lâchant. Et disons... qu'elle ne tenait pas vraiment ça.

Je grogne à l'entente des moqueries de mes camarades. Ouais, c'est ça ; moquez-vous. Je sors de la loge dans le but de faire dissiper ma colère.

Nous sommes maintenant dans un aquarium du quartier. C'est extrêmement agréable, je l'avoue même si je n'y connais pas grand-chose aux poissons. Cela fait trente bonnes minutes que nous sommes arrivés et que nous regardons ces cétacés à travers les vitres. Sans prévenir le groupe, je sors pour m'aérer un peu parce que je commence à étouffer. Je n’ai rien contre les aquariums. Cependant, je n’apprécie pas particulièrement le fait d’être enfermée.  Je sors du bâtiment et pianote sur mon téléphone.

‒Tu veux une glace, petite ? interpelle un homme avec un chariot.

Je lève ma tête. C'est un vieil homme mais son sourire me rappelle bizarrement quelqu'un.

‒Non merci, dis-je poliment.

‒Juste une, je te l'offre, me sourit-il.

‒C'est gentil mais...

Il attrape mon bras.

‒Viens par ici, ma poupée, s'approche-t-il.

Je retire violemment mon bras en fronçant les sourcils. Qu'est-ce qui lui prend, ce vieux ?! Il me regarde de haut en bas ; son sourire s'agrandit.

‒Tu n'as pas vraiment changé, rit-il. Tu réfléchis toujours trop avant d'obéir.

Mon cœur s'accélère. Ses paroles... Où les avais-je déjà entendues... ?

‒Enfin, tu as grandi. Et tu es devenue une très belle jeune femme.

Puis, j'ai un flashback de l'homme devant moi. Mes mains commencent à trembler. Ces yeux marrons. Ce sourire malveillant. Non... C'est impossible... Je... Non... Il s'approche de mon oreille avant de me chuchoter :

‒Ton père aurait été fier.

Non. Il... Ne peut pas revenir... Pas après tous mes efforts...

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