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Chapitre 39

*Avicii • Fades Away ft Noonie Bao*

‒Ce n'est pas ma faute ! Demandez à mademoiselle-je-ne-veux-pas-me-montrer-en-maillots ! râle Molly en partant s'asseoir.

On peut voir Purpie qui était derrière elle.

‒Oh oh, ça par exemple... murmure Terrence.

Je détaille longuement la brune le temps qu'elle reste immobile devant la porte entrant dans la piscine. Elle porte un maillot bleu en deux pièces qui lui va à ravir. On voit parfaitement la forme de son corps, digne d'un mannequin, sa poitrine et son fessier juste à sa taille. Pas assez gros ni trop petit. Une des choses que j'aimais le plus chez elle... C'est quand son regard rencontre le mien que je réalise mes pensées envers elle. Elle rougit fortement avant de rejoindre ses copines sur un transat. Je souris en coin face à sa réaction. Toujours pudique, l'intello. Mon téléphone vibre, laissant voir la photo de ma copine. Merde. Elle m'a appelé des centaines de fois mais je ne l'ai pas répondu. Je décide de décrocher finalement. De toute façon, je sais déjà qu'elle va m'engueuler ; alors, autant en finir plus tôt. Je m'éloigne un peu du groupe.

« C'est maintenant que tu réponds ?!

Aïe... Qu'est-ce que je disais ? 

‒Désolé, j'étais occupé avec les gars.

‒Tu m'as promis que tu appelleras à votre départ, boude-t-elle.

‒Désolé, j'ai dit ! Maintenant, on se pose en piscine et j'ai du temps.

‒Tu t'amuses bien là-bas sans moi ?

‒On se retrouve juste entre ancien pote, rien de bien exaltant.

Ce n'est pas bien de mentir mais je préfère ceci plutôt qu'avoir sa crise de jalousie à plein temps !

‒Mytho ! Vous êtes allés à Hollywood et vous vous êtes bien marrés dans le resto !

‒Mais... D'où tu sors ça... ?

‒J'ai vu les stories de tes potes ! Et en plus, je croyais t'avoir dit de ne pas être avec cette fille-là... 

Je décide de regarder les fameux stories. Merde. Ils ont mis le cliché où Purpie dormait sur mon épaule. On voit bien que je lui tiens la main. Je comprends pourquoi les appels de Melina... Il y a aussi une photo où on riait dans le petit restaurant, et quelques unes sur les étoiles.

‒Je t'ai pourtant dit que je ne la sentais pas, cette fille, Seth.

‒On côtoie la même auberge, soufflé-je. Je ne peux pas ne pas lui parler sans raison. Ce serait trop bizarre.

Je lève le regard et tombe sur Purpie et Shawn en train de discuter, loin des yeux des curieux. Cependant, je peux les voir parce qu'ils sont à mon opposé. Je fronce les sourcils lorsque le brun s'approche de Purpie. Un peu trop près à mon goût.

‒Mais je ne suis pas sûre de... Seth ? Tu m'écoutes là ? Hé oh ! Seth ! Tu m'...

‒Heu... Je te laisse, j'ai quelque chose à faire ! Je te rappellerai plus tard !

‒Quoi ? Qu'est-ce qu... »

Je raccroche avant qu'elle ne finisse sa phrase. Je me concentre sur la scène devant mes yeux. Je rêve où Hemmings s'est approché d'elle pour l'embrasser ? Une colère que je ne connaissais pas surgit en moi mais tombe soudainement lorsque Purpie pose ses mains sur le torse du brun et s'éloigne en lui disant quelque chose. Elle revient sur la piscine pour s'allonger à nouveau sur le transat. Je m'approche de Shawn en le tapant de dos. Il tourne la tête, confus.

‒Tu es tout blanc. Qu'est-ce qu'il y a ?

‒Je crois... Que je viens de prendre le pire râteau de toute ma vie.

Je rigole. Et dire que c'est un collectionneur de filles.

‒Tu exagères, mon pote.

‒Tu n'étais pas là quand elle a dit, je cite : « Ne le prend pas mal, mais je suis sur quelqu'un d'autre maintenant ».

J'explose de rire en le voyant imiter Purpie. Attends…

‒De qui tu parles ?

Purpie.

‒Ça veut dire que vous étiez déjà sortis ensemble ?

‒Non... On a failli. Mais... Tu sais, je t'en voulais beaucoup avant.

‒Pourquoi ?

‒En secondaire, elle me plaisait beaucoup. Alors, un jour, je lui ai dit. Mais quand l'occasion s'est présentée, je me suis défilé. Et depuis que j'ai su que tu l'as eue, j'étais jaloux... Je ne me faisais pas du tout à l'idée que vous étiez en couple.

Je le dévisage. Pensait-il vraiment de la sorte ? Alors, c'est lui le garçon qui a poussé Purpie à passer du temps avec moi ? Je savais combien ils étaient sur elle mais ça ne m'a pas empêché de me vanter qu'elle était à moi. Etait.

‒Tu... Tu crois que j'ai encore une chance ? demande-t-il dans un murmure.

‒Franchement... Si c'est vraiment ce qu'elle t'a dit, je pense que tu as laissé passer ta chance. Je la connais par cœur. Et elle ne revient jamais sur sa décision.

‒Parle pour toi, souffle-t-il. Vous êtes toujours revenus l'un vers l'autre, j'ai entendu.

‒Ce n'était pas pareil. Elle et moi... c'est trop compliqué.

Je souffle à mon tour et me dirige vers nos amis.

‒Et vous vous rappelez la fois où Purpie avait distribué nos convocations de bac ? fait Kendall.

‒Oh que oui ! La surveillante le lui avait demandé ! dit NJ.

‒Vous l'avez tellement taquinée ce jour-là, sourit Molly.

‒Humiliée, ouais, marmonne la concernée.

‒Ce n'était pas si humiliant que ça, rigole Jake.

‒Quoi ? Lui chicaner d'être ma copine !? râle Ethan.

‒C'était parce que vous traînez souvent ensemble ! s'écrie Garry.

‒Ce n'est pas parce qu'on les voit tout le temps l'un avec l'autre qu'ils sortaient forcément ensemble...

Leila roule des yeux.

‒Merci, Leila, sourit Purpie.

‒Dommage qu'elle n'a pas pu tout distribuer, j'aurais aimé l'entendre prononcer mon nom, dit Miller.

‒C'était parce que vous n'arrêtiez pas de gueuler, bande de cons ! s'exaspère celle-ci.

‒Le silence n'a jamais été notre point fort, souffle Logan.

‒Le plus marrant, c'était quand elle est partie comme une fusée dès que la surveillante lui avait repris les convocations ! s'esclaffe Terrence.

Et voilà que tout le monde le suit dans son ricanement. Je me rappelle de cet instant-là. Elle était toute rouge ! C'était évident qu'elle n'était pas à l'aise en notre présence, surtout lorsque les garçons la taquinaient continuellement. 

‒Elle s'est carrément volatilisée ! ajoute Garry.

‒Un peu plus, et elle aurait ressemblée à Flash ! reprend Shawn en sautant dans l'eau.

‒Sale type, soupire Purpie.

Je la contemple en souriant et quand ses yeux s'accrochent aux miens, elle détourne le regard instantanément en se servant un verre.

‒D'ailleurs, Seth...

Je dirige mes yeux vers Kyle.

‒Je crois... Que t'avais déjà le béguin pour elle à ce moment-là ! continue-t-il.

Je lui fais les gros yeux tandis que Purpie recrache littéralement sa boisson. Elle tousse bruyamment, ce qui amplifie le rire des garçons. Bâtards.

‒Même qu'il n'arrêtait pas de nous répéter d'aller mollo ! Tellement il voulait la protéger ! ricane exagérément Jake.

Je tape mon front, signe que je suis vraiment exaspéré par le comportement de nos camarades. Je vois du coin de l'œil la concernée rougir à un point que je ne pensais pas qu'elle atteindrait. La pauvre... Elle doit sacrément être mal à l'aise. Ils n’arrêtent de rigoler. Même Leila… Et Molly qui se tord de rire ! Pourquoi les gens rient-ils des malheurs des autres ? Même si j'avoue que d’un autre point de vue, ce n'est pas un malheur.

*

Le soir venu, les jeunes gens ont décidé d'aller s'amuser dans une boîte du quartier. Ils ont tous hâte de profiter des fêtes du voisinage. Sac à main, robe ou jupe et maquillage pour les filles ; montre, veste en cuir, chemise ou tee-shirt pour les garçons. Les voilà fin prêts à partir. Purpie, sentant une migraine, part immédiatement dans la salle de bain de leur chambre. Elle régurgite ce qu'elle a mangé le matin. Sa tête lui fait atrocement mal. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Tout allait bien mais depuis quelques minutes, elle a cette impression qu'elle ne se sentait pas dans son assiette. Elle se rince la bouche sur le lavabo avant de regarder son reflet dans le miroir. Elle a des cernes. D'où viennent-ils ? Elle pense qu'il vaudrait mieux qu'elle ne sorte pas ce soir. Et spécialement parce qu'ils vont prendre probablement de l'alcool. Heureusement qu'elle ne s'est pas encore préparée, sinon cela aurait été du gâchis, se dit-elle. Néanmoins, elle décide de prévenir ses amis. Elle descend les escaliers, la bouche pâteuse. En la percevant, Molly se précipite vers elle.

‒Je croyais que tu ne venais plus ! s'écrie-t-elle. Ne me dis pas que tu vas porter ça ??

Elle s'offusque en regardant les habits de son amie. Cette dernière est vêtue d'un pull deux fois plus grand, un jogging large et des pantoufles Pokémon. Contrairement à elle qui porte un haut rouge rentrant dans sa jupe taille haute avec ses talons 10 cm.

‒Je... Je crois que je ne vais pas pouvoir y aller, lui répond doucement la brune.

‒Mais qu'est-ce qu'il y a ? s'étonne une blonde qui s'était approchée des deux filles.

‒Je ne sais pas, Leila, dit Molly en agitant ses mains.

‒Je ne vais pas bien, les filles, déclare Purpie. J'ai tellement mal à la tête et j'ai vomi il y a à peine dix minutes.

‒C'est grave ?! demande Leila.

‒Non non, je crois qu'une petite somme me suffira.

‒Bon, d'accord... repose-toi, alors ! Nous dirons aux autres.

Puis, elles s'éloignent pour rejoindre leurs amis qui attendaient dehors. À peine qu’elles sont arrivées, Ethan demande où était la brune aux mèches violettes. Molly leur informe brièvement la situation.

‒Je vais rester moi aussi, dit-il après réflexions.

Il pense qu'elle voudra d'une compagnie pour mieux se rétablir, il se portera bien volontaire.

‒Ne t'inquiète pas. Elle n'est pas seule.

Terrence lui tape l'épaule en souriant.

‒Seth veillera sur elle. Il s'est endormi dans la chambre. On n'a pas pu le réveiller puisqu'il était fatigué.

Le jeune homme se raidit à l'entente de ce prénom. Ce ne serait pas bien de les laisser seuls, pense-t-il. Bien qu'il sait qu'ils ne sont plus ensemble, il redoute toujours les gestes de Seth.

‒Allez, on y va.

Ethan monte dans la voiture, contrarié. Il ne voulait pas les suivre après tout.

*

Je me réveille par des chants. Je chausse mes pantoufles afin de descendre voir ce qu'il se passe. Un groupe de personnes est en train de chanter en chœur dehors autour d'un feu de camp. Des gens leur entourent et je vois bien l'ambiance se restaurer. Je décide de prendre un chocolat chaud dans la cuisine. Je crois que dormir m'a réellement fait du bien. Je ne sais même pas quelle heure est-il. Probablement dans les environs de 23 h. Lorsque j'entre dans la pièce, un détail m'intrigue. Une personne est de dos au comptoir. Je connais ce dos. Et ce tee-shirt. Lorsqu’il se retourne, je fronce les sourcils.

‒Tu fous quoi ici ? demandé-je.

‒Ça ne se voit pas ? Je prends un verre d'eau, dit-il, agitant son verre à la main.

‒Mais... Tu es revenu ?

‒De quoi ?

‒Tu... n'étais pas parti aussi ?

‒De quoi tu parles, souffle-t-il en me contournant. D'ailleurs, où sont les autres ?

Je fronce davantage mes sourcils en emboitant ses pas.

‒Ils sont partis en boîte, je réponds. Je croyais que tu étais avec eux !

‒J'ai dormi. Je présume qu'ils ne voulaient pas me réveiller.

Arrivés devant nos portes respectives, il se retourne vers moi.

‒Ça te dit une partie de jeux vidéos ?

Je suis étonnée par sa proposition. En temps normal, nous devrions nous éviter. Par contre, il est vrai que je vais m'ennuyer si je reste seule jusqu'à la fin de soirée. Sa compagnie ne me fera pas de mal. Au contraire, je l'apprécierai beaucoup. Parce que c'est Seth. Et qu'il arrive toujours à me faire faire des choses inimaginables. Et même moi, je ne croirai pouvoir faire.

‒Okay, je souris. Mais avant, je vais me changer parce que ces vêtements sont trop chauds.

Il rigole.

‒Je vais demander qu'on nous apporte à manger, prends ton temps.

J'ouvre notre chambre et cherche des habits convenables. Un haut noir sans manches et un short rose bonbon à motifs petits dragons noirs. Je laisse mes cheveux tels qu'ils sont, en chignons détachés. Je reporte mes pantoufles Pokémon, je vais juste dans la chambre des garçons. Je mets un peu mon parfum préféré avant de sortir pour retrouver Seth. Leur chambre ressemble à la nôtre à l’exception du thème est marron clair et blanc. Un écran plat se trouve devant un lit une place et un superposé sur le côté. Je m'assois à côté de lui sur le lit, sans un mot. Ça sent l'odeur masculine. Ça sent... son parfum.

‒Tiens, ta manette. Tu sais comment t'en servir ? se moque-t-il.

‒Tu sais comment perdre ? dis-je sur le même ton.

Un rictus se forme sur ses lèvres. Il démarre le jeu ; nous commençons. Quand je vois que je vais perdre, je décide de le déconcentrer. Je pose une jambe sur ses cuisses en le secouant.

‒Qu'est-ce tu fous !? Putain ! Dégage, Purpie ! rigole-t-il.

‒Nan !

‒D'accord, tu l'auras voulu !

En l'espace de quelques secondes, il chatouille ma cuisse sur lui avant de reprendre sa manette. Je rigole en lâchant la mienne ; je n'ai pas le temps de réagir que mon personnage se percute au mur, ainsi pour le laisser gagner.

‒Naaaaaaaaaan ! C'est de la triche ! T'as triché, ducon ! râlé-je.

‒C'est le jeu, me nargue-t-il.

‒Ce n'est pas juste ! Tu as triché, boudé-je.

‒C'est toi qui a commencé en posant ta cuisse sur moi.

‒Je veux ma revanche !

‒Ce n'était qu'une petite partie et t'as perdu ! Je ne suis pas sûr que tu veuilles perdre une nouvelle fois.

Puis, il s'esclaffe.

‒Connard, je vais te tuer.

Je m'assois à califourchon sur lui et prends fermement son cou. J'allais presser mon emprise quand il me fixe bizarrement. En fait, c'est à présent que je me rends compte de notre position. Je rougis jusqu'aux oreilles, puis le lâche avant de m'apprêter à me retirer. Pourtant, ses mains se posent sur ma taille. Son regard devient indéchiffrable. Je le questionne avec mes iris. Qu'est-ce qu'il fait ? Pourquoi il se rapproche de moi ? Pourquoi mon cœur bat la chamade ? Pourquoi je reconnais ce sentiment ? Cette peur ? Cette haine ? Cette envie ? Pourquoi ? Pourquoi ? Son visage n'est plus qu'à quelques centimètres du mien. Son souffle s'écrase sur moi. Et je ne me contrôle plus...

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