𝓔𝓼𝓽𝓱𝓮𝓽𝓮
Je fixais l'horizon.
Un semblant de toi pourrait.
Peut-être.
Quelques instants.
Apparaître.
C'est devenu.
Avec le temps.
Un rêve qui ne se réalisera pas.
Pourquoi ?
Je me posais souvent la question.
Mais j'espérais.
Parce que.
C'était une raison suffisante pour continuer de vivre.
Parfois.
Je n'y croyais plus.
Et.
Souvent.
Je te voyais derrière mes yeux.
Tu étais.
Exactement.
Pour moi.
Un souvenir idyllique.
Ne sachant plus si tu avais vraiment été là.
Ou non.
Je me voyais t'admirer.
Tandis qu'un drap d'un éclat pur dansait devant toi.
À en juger par ce que j'étais.
Je ne pensais qu'à une seule chose.
Tu n'étais qu'une illusion créé par mes désirs les plus secrets d'un jour rencontrer la muse qui me fera vibrer au plus profond de mon être.
Sans vraiment savoir depuis quand.
Il m'arrivait de faire ça.
Juste me poser.
Quelques minutes.
Fixer le ciel.
Puis la terre.
Et regarder.
Tout simplement.
Le soleil se coucher.
Je t'imaginais à sa place.
Désirante de mille feux.
Cédant à mes caprices les plus fous.
Oui !
Tu étais.
Mon rêve.
Mes envies.
Ma raison de vivre.
Tu étais.
Passion.
Désir.
Tentation.
Un être pour qui on ferait tout.
Quitte à en mourir.
Mais.
Étrangement.
Il ne restait que moi.
Je soupirai.
Encore.
C'était dur.
Mais.
Je résistais.
Pour le moment.
Ton âme m'appelait.
Mais.
Je déclinais.
En cet instant.
Je t'avais promis.
C'était ainsi.
Voilà aujourd'hui.
Cinq ans que tu n'es plus là.
Cinq ans que je vois ton souvenir disparaître.
Cinq ans que tu m'attends là-bas.
Cinq ans que j'espère sentir cette douleur disparaître.
Une larme s'échappant.
Je préférais noircir mes poumons.
Tu étais ma drogue.
Ma mémoire n'est pas suffisante pour que tu le restes.
Fumer ne m'aide pas.
Pardonne-moi.
Je ne pourrais tenir une année de plus.
J'aimerais.
C'est impossible.
J'oublie.
Petit à petit.
À contrecœur.
Les jolies courbes de ton corps.
Tes lèvres d'une douceur extrême.
La délicatesse de ta chevelure.
Tes yeux pétillants de bonheur.
Et.
Surtout.
Ta voix.
Ah !
Quelle douce mélodie qui me faisait fondre avec ardeur.
Désolé de ne pas faire d'une réalité ce dernier souhait que tu avais.
Si joyeusement.
Exprimé.
Je t'aime.
Mais.
Je n'ai rien pu pour toi.
Je t'ai juste regardée t'envoler sans réaliser que ça n'allait pas.
J'ai vu.
Sans le vouloir.
La plus belle des œuvres s'enflammer.
Tu es.
Depuis lors.
Devenue poussière.
Emportée par le vent.
Ainsi.
Tu as pu admirer les merveilles de ce monde sans moi.
Et si.
Je te suivais simplement.
Prenant.
Moi aussi.
Le chemin d'une meilleure vie.
Car.
Sincèrement.
Sans toi.
Celle-ci ne vaut rien.
Je ne suis qu'un zombie.
Jeune ou vieux.
Je ne sais pas.
Je ne sais plus.
J'ai déjà tout oublié.
Il ne me reste que ta beauté éternelle gravée sur mes rétines.
Mais.
Ça ne va pas durer.
Permets-moi de te faire cet affront.
Permets-moi.
Sublime mirage.
De suivre tes pas.
Je veux m'envoler
Partir avec mes magnifiques souvenirs et te rejoindre dans l'éclat brûlant du soleil qui se couche.
Tu me manques.
Je te manque.
Probablement.
Je l'espère.
Pourvu que nos retrouvailles soient encore plus belles que notre rencontre.
Je veux.
À nouveau.
Te serrer contre moi.
Te voir danser jusqu'au bout de la nuit.
Te chanter ô combien je t'adore.
Attends-moi.
Mon amour.
J'arrive.
Ne doute pas.
Ne doute plus.
Je serais bientôt là.
Près de toi.
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