Un vent léger soufflait.

Je soupirais.

L'air était lourd.

Et la chaleur naviguait.

Mon cœur était oppressé.

Je résistais.

J'en avais besoin.

J'attendais encore.

Quelqu'un viendra.

C'était mon seul espoir.

Actuellement.

Fine feuille glisse par ici.

T'accueillir à bras ouverts.

Toi et tes petites amies.

C'était ce que j'avais fait toute ma vie.

Et sa fin était loin de montrer le bout de son nez.

Alors.

Je continuerai de réaliser mes rêves.

Je continuerai de vous collectionner dans mon cœur.

Puisqu'un jour.

Je devrais vous abandonner pour vivre ma liberté.

En attendant.

Soyez un peu à mes côtés.

Oui !

C'était bien vrai.

Je courais après l'argent.

Comme d'autres ferait de même après les hommes.

Je n'avais jamais eu besoin.

De quoique ce soit d'autre.

Que ces petits bouts de papiers imbibés de valeur.

Il y avait.

En ce bas monde.

Des gens qui ne voulaient qu'une chose.

Avoir des relations.

Peu importe leur but.

Cela n'avait de sens pour moi.

Que si on les entretenait.

Mais à quoi bon en posséder.

Si ce n'était que pour manipuler.

Autant gagner par soi-même.

Ce que l'on avait tant voulu chercher.

Je ne déclarais pas être l'exemple.

Mais j'avais ma fierté.

Celle d'avoir ce que je voulais par mes propres moyens.

Après tout.

Sans ça.

Je ne vivrais pas.

On ne vivrait pas.

Mais il fallait.

Avant tout.

Différencier.

Plaisir et satisfaction.

De.

Sentiment et conclusion.

Certes.

Dépenser amenait.

En quelque sorte.

Une zone de confort hors norme.

Mais.

N'oublions pas.

Comment nous avions pu en arriver là.

Ne serait-ce pas préférable que d'avoir recours à ce que l'on avait tant mis de temps à posséder ?

Plutôt que d'utiliser facilement ce que nous n'avions point gagner ?

Oui !

Je ne faisais.

Peut-être.

Que parler.

Mais.

Je voulais exposer ma façon de penser.

La monnaie.

Et mon amour pour elle.

Étaient les seuls pour qui je me battais.

C'est vrai !

L'argent ne faisait.

Apparemment.

Pas le bonheur.

Mais.

Moi.

Il était l'unique raison de ma présence.

Sans lui.

Je ne valais rien.

Je vivais et je mourrais roulant sur l'or ou pas.

Tant que j'aurais de quoi me nourrir.

La somme finale n'aura pas de valeur.

En attendant.

Je profiterai de ce simple revenu.

J'en avais besoin.

Mais.

Je ne me plaignais de rien.

Il était facile de s'exprimer.

Mais.

Avoir de l'argent.

C'était la plus grande difficulté.

Puisque dépenser.

Était.

Une bien trop grande facilité.

Un mauvais moyen.

De revenir à l'état de pauvreté.

Un sentiment glacial me traversait.

C'était un piège.

L'image disparaissait.

Un mirage.

Ce n'était qu'une illusion.

Adieu mes achats tant rêvés.

Aujourd'hui.

Encore.

J'étais sans un sou.