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3

Le lendemain, l'entraînement commence comme prévu. Je suis un peu plus détendu qu'hier, mes muscles commencent à s'habituer à l'intensité, mais je ne peux m'empêcher de jeter des coups d'œil furtifs à Léo. Je vois qu'il fait de même, mais il ne montre rien, ou du moins, rien qui pourrait trahir une quelconque inquiétude.

Les premiers exercices passent assez vite, et rapidement, nous sommes invités à faire une petite série de matchs d'entraînement. C'est l'occasion rêvée de tester notre cohésion d'équipe, et je sais que la compétition avec Léo va reprendre de plus belle. Ce n'est pas juste un défi sportif, c'est presque un duel silencieux entre lui et moi.

Je m'aligne avec les autres, prêt à jouer. Cette fois, je suis dans l'équipe opposée à Léo, et je me sens presque plus concentré que jamais. Il n'est pas du genre à laisser les choses passer sans réagir, et je le vois déjà ajuster ses passes, se placer stratégiquement. C'est un observateur, et il ne sous-estime jamais son adversaire.

Le match commence, et je sens la tension s'intensifier. Nous sommes à la moitié du match, et il me faut encore prouver que je suis à la hauteur. La balle arrive enfin vers moi. Je la réceptionne en faisant une feinte, et je m'élance vers le but. Mais juste avant de lancer, Léo, qui était en défense, se glisse devant moi. Il me bloque d'un coup sec, le bras tendu pour intercepter la balle. Je l'évite d'un petit pas sur le côté, mais je sens sa présence tout près de moi. Il est rapide, bien plus que je ne l'avais imaginé.

Il ne laisse pas le temps à mes pensées de s'installer. D'un coup, il s'arrête juste devant moi, suffisamment proche pour que je sente la chaleur de son corps. Et là, il me regarde de haut en bas, un sourire joueur se dessine sur ses lèvres.

— T'as vraiment l'air de t'être perdu dans l'équipe des grands, tu sais ? Si t'étais un peu plus grand, tu ferais plus de dégâts, dit-il en taquinant. T'es presque aussi petit que moi, c'est dire...

Je fronce les sourcils, essayant de ne pas montrer que ses paroles m'agacent un peu. Il sait très bien qu'il touche là où ça fait mal, qu'il m'énerve, mais je n'ai pas l'intention de lui donner satisfaction. Pourtant, sa remarque sur ma taille, sa façon de jouer avec, ça m'agace un peu plus qu'il ne le devrait. Comme s'il voulait me tester, me faire réagir.

Je réprime un sourire et me redresse légèrement.

— Si être grand était un gage de talent, je suppose que ça se saurait, dis-je avec un léger éclat de défi dans la voix.

Je vois ses yeux briller. Il aime ce genre de petites joutes verbales, et c'est évident qu'il se régale à me provoquer. Il croise les bras, visiblement amusé.

— Ça va, t'as de l'attitude, ça me plaît. Mais tu sais, le talent, ça se prouve aussi sur le terrain. Pas juste en parlant.

Et là, il me pousse légèrement, pas méchamment, juste assez pour me faire comprendre qu'il est prêt à me défier dans tous les sens du terme. Je sens mon cœur accélérer un peu. Il n'a peut-être pas l'intention de me laisser gagner, mais il n'a pas idée de la détermination qui brûle en moi.

Je le regarde dans les yeux, un sourire malicieux sur les lèvres.

— Prépare-toi alors. Parce qu'au prochain match, je te prouve que la taille ne fait pas tout.

Et sans lui laisser le temps de répondre, je me détourne, me préparant pour la suite du jeu. Le reste de l'entraînement se passe sous tension, chaque passe, chaque mouvement, chaque attaque se transforme en une sorte de compétition silencieuse entre lui et moi.

Mais ce que je ressens à cet instant précis, c'est une forme de respect mutuel. Ce petit taquinage sur ma taille, ce défi à peine voilé, je sais que c'est son moyen à lui de tester ma détermination. Et pour ma part, je vais lui montrer que je n'ai pas l'intention de me laisser abattre, peu importe ce qu'il dit. Parce qu'au final, c'est sur le terrain que tout se joue.

Le match reprend, et la tension dans l'air est palpable. Mes muscles sont encore tendus de l'entraînement précédent, mais je me force à rester concentré. Aujourd'hui, je dois prouver que je suis plus qu'un simple "nouveau".

Léo est déjà prêt. Il s'aligne avec les autres, mais je vois son regard se poser sur moi. Il est calme, trop calme. Il n'a pas l'air d'avoir peur, au contraire, il semble presque satisfait. Comme s'il m'avait déjà mesuré, déjà décidé de ce que je pouvais ou non faire.

Le jeu commence. Le ballon est lancé, et c'est moi qui suis en première ligne pour recevoir la passe. Je me faufile entre deux joueurs, cherchant à prendre l'avantage, mes pieds glissant légèrement sur le parquet lisse. Le ballon m'arrive enfin, et je suis à deux doigts de m'élancer vers le but quand je vois Léo, en défense, se positionner parfaitement pour m'empêcher de passer.

Il est rapide, d'une rapidité presque surnaturelle. Il se déplace sans faire de bruit, fluide comme un serpent. Il est là, devant moi, tout près, et je peux sentir la pression monter. Ses yeux sont fixés sur moi, froids mais déterminés, comme s'il savait déjà ce que je comptais faire. Il ne me laisse aucune marge d'erreur.

Je fais une feinte à droite, me préparant à passer à gauche. Léo, comme si tout ça faisait partie du plan, anticipe chaque mouvement, me bloquant d'un bras tendu au dernier instant. Le contact est brutal, mais maîtrisé. Il me pousse légèrement en arrière, et je dois freiner ma course pour ne pas tomber. La sensation de ses mains sur moi, fermes mais non violentes, me rappelle qu'il est un adversaire redoutable. Ses muscles sont tendus sous son maillot, chaque mouvement calculé. Il est là pour gagner, et il ne me laissera pas prendre une seconde de répit.

Je pivote rapidement pour éviter un autre blocage, mais il me suit comme mon ombre. Il semble s'amuser de cette danse, ses pas parfaitement synchronisés avec les miens. C'est une guerre silencieuse, un duel entre nous deux.

Je n'ai pas d'autre choix que de tenter une autre feinte, cette fois avec plus de vivacité, une feinte que je réserve habituellement pour les moments de grande pression. Je fais semblant de partir à gauche, mais en réalité, je me faufile à droite, lançant la balle vers le coin opposé du terrain. Mais Léo, encore une fois, semble lire mes pensées. Il se jette sur la trajectoire de la balle, et, d'un geste rapide, il l'intercepte, la renvoyant instantanément vers un de ses coéquipiers. C'est comme s'il avait vu le mouvement avant même que je l'aie décidé.

Je m'arrête, frustré, et le regarde. Il a réussi à m'empêcher de marquer, mais il n'a pas encore gagné. Je ne peux pas laisser passer cette occasion de lui montrer que, malgré sa rapidité et son agilité, je n'ai pas l'intention de me laisser écraser si facilement.

Il me lance un regard perçant, un sourire qui se dessine sur ses lèvres, un sourire de défi.

— Pas mal, mais faut que tu apprennes à mieux lire le jeu. Tu te laisses facilement enfermer, remarque-t-il, un ton léger, comme s'il me testait encore.

Je le fixe, mon cœur battant plus fort à chaque instant. Il me provoque, je le sais, mais je ne vais pas le laisser faire. Cette fois, je vais le dépasser.

Je me relance dans la course, mes jambes me portant plus vite que je ne le pensais. Le ballon me revient, et cette fois, je suis plus attentif, plus rapide. Léo se précipite vers moi, mais je suis prêt. Je fais une passe feinte, puis je lance un tir dans un angle serré, un tir qu'il n'a pas vu venir.

Le ballon file à toute vitesse, et avant même qu'il ne puisse se jeter pour l'arrêter, il passe au-dessus de sa tête et entre dans le but.

Un instant de silence.

Puis, tout le monde se précipite vers moi pour me féliciter, mais je ne peux m'empêcher de tourner la tête vers Léo. Il me regarde avec cette lueur dans les yeux, un peu plus sérieuse cette fois. Pas de sourire. Pas de défi. Juste un respect silencieux, quelque chose qui me dit qu'il m'a bien vu.

— Bien joué, murmure-t-il, sans en dire plus. Mais ça ne fait que commencer.

Je n'ai pas le temps de répondre. L'entraînement continue, et une autre action est déjà lancée. Mais je sais maintenant que, peu importe la manière dont il essaie de me bloquer, je suis prêt à tout pour prouver que je suis aussi fort que lui. Et même plus.

Ce match, cette compétition silencieuse, ne fait que commencer. Et au fond de moi, je sais que Léo est celui que je dois battre. Pas seulement sur le terrain, mais dans tout ce qu'il représente. Le respect, la rivalité, et peut-être plus encore.

L'entraînement touche à sa fin. Après des dizaines de passes, de tirs, de feintes et d'interceptions, je suis épuisé. La sueur ruisselle sur mon front, et mes muscles me lancent. Pourtant, je n'arrive pas à chasser l'adrénaline qui pulse dans mes veines. Ce n'est pas juste un sport pour moi, c'est devenu un terrain de jeu où chaque geste, chaque mouvement est une petite bataille en soi. Et Léo, de son côté, semble le vivre de la même manière.

Nous sommes tous rassemblés autour du terrain, écoutant notre coach donner des instructions pour la semaine à venir. Mais mon esprit est ailleurs. Je suis encore concentré sur l'issue de ce match d'entraînement, sur chaque mouvement de Léo, sur la manière dont il a anticipé chaque feinte. Il n'a pas lâché une seconde. Il m'a mis sous pression tout au long du match.

Je me laisse envahir par un mélange de frustration et d'admiration. Il est rapide, stratégique, sans parler de son endurance. Il ne lâche rien, et c'est ce que je trouve fascinant chez lui. Mais je ne suis pas du genre à baisser les bras.

Je m'étire en pensant à la suite de cette rivalité. Il me faut encore m'adapter, apprendre à mieux connaître ses réactions. Surtout si je veux le surpasser.

Je vois Léo qui, tout en écoutant le coach, fait quelques passes avec ses coéquipiers. Il semble tout à fait détendu, comme si ce dernier match n'avait été qu'une formalité. Il me jette un regard furtif, et c'est suffisant pour que mon cœur s'emballe une nouvelle fois. Cette fois, il y a quelque chose de différent dans son regard. Pas de défi ouvert, pas de sourire moqueur, juste un peu plus de sérieux, un peu plus de respect.

Je me dirige vers le banc pour récupérer ma serviette. Mes jambes sont lourdes, mes bras aussi. Mais, comme par réflexe, je le cherche du regard, et je le trouve, toujours en train de discuter avec ses coéquipiers.

Soudain, il tourne la tête vers moi et, avec un petit sourire, fait un signe de la main, comme pour me dire "bien joué". C'est tout. Pas de grande déclaration, pas de taquinerie cette fois. Simplement un signe d'approbation silencieux.

Je n'ai pas le temps de répondre, car le coach fait signe à tout le monde de se rassembler à nouveau. Mais cette petite attention, cette reconnaissance silencieuse de Léo, me touche plus que je ne veux l'admettre. Est-ce qu'il commence à me voir comme un vrai rival, ou est-ce juste un petit moment de respect mutuel ?

Je laisse cette question de côté, me concentrant sur la prochaine étape. Le coach nous fait une dernière remarque sur la défense, puis nous annonce la fin de l'entraînement. Tout le monde se disperse progressivement, les discussions éclatent sur les performances de la journée.

Je prends mon sac, tout en évitant de croiser à nouveau le regard de Léo. Pas tout de suite, en tout cas. Je suis encore un peu trop... énervé, peut-être. Ou trop concentré sur ce qu'il a représenté pour moi pendant cet entraînement. Il m'a poussé à donner le meilleur de moi-même. Et ça, même s'il n'a pas été ouvertement agressif, ça veut dire quelque chose.

Je m'éloigne du terrain, me dirigeant vers les vestiaires, quand je l'entends derrière moi.

— Hé, Rafael, t'as l'air un peu à l'ouest, on dirait. T'es sûr que tu tiens le coup ?

C'est Léo, encore une fois. Mais cette fois, il ne taquine pas. C'est un vrai geste de camaraderie, ou peut-être une manière détournée de montrer qu'il commence à me respecter.

Je m'arrête un instant et me retourne lentement, le voyant s'approcher. Il est encore légèrement essoufflé, mais son sourire est franc.

— Ouais, je vais bien. Merci, réponds-je simplement, avant de lui offrir un léger sourire en retour.

C'est étrange, mais je ne me sens pas aussi tendu qu'au début de la journée. Peut-être que cette rivalité va être plus compliquée que ce que je pensais, mais je sens qu'il y a quelque chose d'intriguant là-dessous. Une sorte de respect mutuel qui, à long terme, pourrait bien transformer notre compétition en quelque chose d'encore plus intense.

Il hausse les épaules, comme si tout ça n'était rien de plus qu'un simple échange entre deux athlètes.

— C'est normal, tu t'habitueras vite, me dit-il en haussant les sourcils. On se voit demain pour l'entraînement, hein ?

Je hoche la tête, les yeux plongés dans les siens, et j'ai l'impression que ce moment est un petit tournant. Pas un grand changement, mais un premier pas vers autre chose, vers une compréhension tacite de ce que cela va signifier pour nous deux. La compétition, la rivalité, tout ça... mais aussi une forme de respect que l'on ne peut ignorer.

Je laisse un dernier regard traîner sur lui, puis me tourne et m'éloigne vers les vestiaires. Une nouvelle journée, un nouveau défi. Mais je sais maintenant qu'il ne s'agira pas seulement de marquer plus de buts que lui. Il y a bien plus en jeu.

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