Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

12

Léo se tient là, les mains sur les hanches, le regard toujours aussi intense, mais cette fois, il y a quelque chose de différent. Ce n'est pas de la moquerie ou de la provocation. C'est... une sorte de respect, peut-être même de défi. Son sourire est moins provocateur, plus défiant.

Il s'approche lentement, ses pas résonnant sur le sol du gymnase. Je le regarde, haletant, mes muscles tendus après cet échange intense. Mais je ne veux pas qu'il voie la moindre faiblesse. Pas maintenant.

— Bien joué, Rafael, dit-il simplement, avec un ton qui ressemble presque à de l'admiration.

— Tu commences à comprendre, réponds-je avec un clin d'œil, un peu trop sûr de moi.

Léo ne répond pas tout de suite, mais il se remet en position. Il n'a pas l'air prêt à se laisser intimider.

— On verra bien si t'es aussi bon quand ça compte vraiment, réplique-t-il, avant de faire une passe à son coéquipier et de se replacer rapidement pour préparer la prochaine action.

Je fronce les sourcils, en proie à une montée d'adrénaline. Ce genre de remarque, ça me pousse encore plus loin. Il est pas prêt de me surpasser. Pas aujourd'hui. Pas demain.

L'entraînement continue. Le ballon file d'un côté à l'autre du terrain, les passes sont de plus en plus rapides, les feintes de plus en plus habiles. Léo et moi sommes comme deux animaux traquant la même proie, chacun cherchant la moindre ouverture pour prendre l'avantage. Je sens sa présence à chaque mouvement, à chaque dribble, et je sais qu'il fait de même de son côté.

Il me surprend à plusieurs reprises, esquivant une passe qui m'était destinée, anticipant mes feintes avec une précision presque dérangeante. Mais à chaque fois que je le vois franchir la ligne, je me promets que je serai là pour l'arrêter la prochaine fois. Pas question de lui laisser l'avantage.

Je me prépare pour la dernière action.

Je récupère le ballon après une passe rapide de Jules, et je fonce droit vers le but. Léo est juste là, prêt à tout pour me stopper. Mais j'ai cette sensation, ce frisson dans l'air qui me dit que cette fois, je vais le déstabiliser.

Je fais une feinte vers la droite, puis brusquement, je change de direction. Léo n'est pas prêt pour ça. Il trébuche légèrement, juste assez pour me laisser l'opportunité de tirer.

Je me précipite, frappe le ballon avec toute la force que j'ai. But.

Je suis figé quelques instants après le tir, observant le ballon rebondir dans le filet. Les applaudissements fusent autour de nous, mais je suis focalisé sur Léo. Il me regarde, son regard plus intense que jamais. Il ne sourit pas, il ne rigole pas. Il me scrute, un peu comme si, pour la première fois, il était vraiment impressionné.

— C'était propre, lâche-t-il enfin, sans pouvoir cacher un léger sourire.

Je hoche la tête, épuisé mais satisfait. On a tous les deux joué à fond, et ce n'était pas qu'un simple match d'entraînement. C'était un test. Un test qui pourrait décider de qui, de nous deux, serait le meilleur sur le terrain à l'avenir.

— Je crois qu'on peut dire qu'on est à égalité.

Léo reste là, à me regarder un instant, avant de se retourner, l'air déterminé.

— Tu crois ça ? Attends de voir le prochain match.

Je souris à mon tour, en sentant l'excitation de la compétition bouillonner en moi. Cette fois, il n'aura pas l'avantage.

— Tu parles beaucoup, Léo. Mais je pense que le terrain parlera pour nous.

Il rit, ce son cristallin qui semble toujours m'agacer mais qui, quelque part, me fait sourire aussi. Il se remet en place, prêt à recommencer, à tout donner. Et moi, je fais de même. Le match n'est pas encore terminé. La véritable compétition, elle commence à peine.

Léo me regarde encore une dernière fois, un sourire déterminé sur le visage, avant de se replacer sur le terrain. L'air entre nous est lourd de tension, comme si la compétition ne s'était jamais réellement arrêtée. Le rythme de nos mouvements est encore plus rapide maintenant. On se cherche constamment, chacun cherchant à prendre l'avantage, anticipant chaque mouvement de l'autre. C'est devenu plus qu'un simple jeu : c'est une lutte pour savoir qui dominera l'autre.

Je récupère à nouveau la balle, me frayant un chemin à travers la défense. Mais Léo, toujours là, me suit de près, prêt à tout pour me bloquer. Chaque feinte, chaque mouvement devient un défi, une tentative de déstabiliser l'autre. Je feinte à gauche, puis je vais à droite, mais Léo est déjà là, me bloquant chaque avenue. Il est agile, plus rapide que je ne l'avais anticipé.

Je m'élance pour un tir, mais il me fait une interception parfaite. Je vois son bras se tendre juste au moment où le ballon aurait dû passer. Le bruit du contact du ballon contre ses mains me frustre.

Il est plus que compétent. Il est un vrai concurrent.

Mais ça ne va pas m'arrêter. Je sais qu'il faut que je garde mon calme, que je ne perde pas la tête, que je ne laisse pas sa technique me déstabiliser. Je récupère le ballon et me repositionne rapidement, cherchant le meilleur angle. Mais cette fois, il est là, juste devant moi, attendant que je fasse le premier mouvement. Il me défie du regard.

— Tu sais que tu n'arriveras pas à me passer, non ? me lance-t-il avec un air de défi, comme s'il était certain de sa victoire.

Je le fixe, un léger sourire en coin.

— Tu sous-estimes mes capacités, Léo. C'est toi qui ne m'as pas vu à fond encore.

Je prends une profonde inspiration. Je n'ai plus le choix. Cette fois, je vais tout donner.

Je fais un mouvement brusque, feignant une passe à Jules, mais je pivote rapidement, utilisant ma vitesse pour contourner Léo. Il essaie de me rattraper, mais je suis déjà en train de me faufiler vers le but. Je jette un coup d'œil rapide, me préparant à tirer. Je vois le gardien se préparer pour une interception, alors je feinte le tir, puis je change de direction, me dirigeant vers l'autre côté du but. Léo, cette fois, est trop tard.

Le ballon est envoyé dans le coin du but, juste au-dessus du gardien.

— But !

Je lève les bras, essoufflé mais victorieux. Le gymnase éclate en applaudissements, mais je n'écoute même plus. Mon regard est uniquement tourné vers Léo, qui est encore là, à quelques mètres de moi. Il me scrute. Pas avec un air de défaite, mais un regard encore plus intense. Il me jette un dernier défi du regard, avant de s'approcher de moi, un sourire en coin.

— Pas mal, Rafael, mais je vais finir par te faire manger tes paroles.

Je hoche la tête, un sourire se dessinant sur mon visage.

— On verra. Mais je pense que je vais être celui qui aura le dernier mot.

Il rit, secouant la tête, puis me tape l'épaule, une manière étrange de me féliciter.

— T'as du potentiel, mec. Mais ne crois pas que ça suffira pour me battre.

Je soupire, amusé par sa confiance, mais en même temps, je sais qu'il a raison. Cette compétition, cette rivalité entre nous, c'est loin d'être terminée.

Léo s'éloigne alors, son esprit déjà tourné vers le prochain défi, et moi, je me permets un petit sourire. Je sais que ce n'est que le début, que tout ça n'est qu'une préparation pour ce qui va vraiment compter : le match officiel.

Je le suivrai partout, je lui lancerai des défis, je vais bousculer  sa tranquillité. Il ne sait pas encore que, sous cette surface de rivalité, il y a quelque chose de plus que ça. Une connexion, une alchimie étrange qui est en train de se construire, sans qu'on ne le réalise encore.

Mais pour l'instant, je suis satisfait. Ce soir, c'est moi qui ai marqué. Mais la prochaine fois, tout peut changer.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro