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Epilogue

Ma vie cette musique, info importante à la fin ! 

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- C'est la pire idée qu'on ai jamais eu, fis-je en faisant les cent pas sur scène, j'espère que tu es au courant. Il y a des centaines de gens derrière ces rideaux et je vais me ridiculiser !

- Rholala, tout de suite les grands mots, ironisa Jack. Aby ça fait des mois que tu travailles avec ce dramaturge de mes deux, et donc que je le supporte, alors je te jure que si tu te rates, je t'étripe.

- Merci, c'est encourageant..., soupirais-je.

Jack atterri alors délicatement devant moi et  prit mes mains entre les siennes.

- Hey Aby, tout va bien se passer, s'il t'a choisi dans sa pièce c'est que tu le valais bien, tu es la première actrice de tout les temps, et ça c'est génial !

Je le regardais longuement avant de hocher la tête.

- Je suis une icone du féminisme..., me murmurais-je pour moi-même. Je suis géniale et je ne vais rien rater.

- Exactement ! approuva Jack avec un grand sourire.

Je reprenais peu à peu confiance en moi tandis que mon sourire revenait. Je pris une grande inspiration et m'autorisai le lâcher.

- On est en scène dans cinq minutes ! s'écria alors Shakespeare en arrivant à me côtés. Abygale, qu'est-ce que tu fiches ici, file dans les coulisses, je te rappelle que c'est toi qui ouvre la scène !

Jack se mit à singer le futur génie et je me dirigeais rapidement en coulisse en me retenant de rire.

- Je suis là au moindre problème, murmura-t-il avant de s'envoler vers le public.

Le rideau s'ouvrit alors et une grande lumière m'éblouit.
Je clignai des yeux et me retrouvais dans une tente improvisé, installé en pleine zone de combat.

- Je ne peux pas te laisser faire ça Abygale ! s'écria fermement Alexander en se relevant vers moi.

- Ah oui, et pourquoi ? demandais-je, les poings sur les hanches.

- On ne peut pas risquer ta vie sur le champs de bataille, Washington me tuerait s'il l'apprenait. Tu es trop précieuse pour nous, et puis une femme ne se bat pas au côté des soldats.

Je m'asseyais sur son bureau en soupirant.

- Roooh, tu ne vas pas repartir là-dessus, tu as déjà fait un drame la première fois que tu m'as vue en pantalon, et maintenant tu y es bien habitué !

- Là n'est pas là question, il y a une différence entre une révolution vestimentaire et aller tuer nos ennemis.

- Aller massacrer nos ennemis plutôt, je tiens à la liberté de ce pays autant que toi Alexander, et tu sais très bien que j'ai mon arme secrète.

Jack à mes côtés me fit un clin d'œil en envoyant une légère bourrasque sur le dos du brun, le faisant sursauter.

- Tu sais que de nombreuses personnes te ferait brûler sur place s'ils voyaient ça ? dit-il durement.

- Ça tombe bien que tu ne fasses pas partie d'entre elle alors mon cher Hamilton, je te laisse, Lafayette m'attends pour aller casser de l'anglais !

- Tu es incorrigible..., soupira-t-il, mais il reprit juste avant que je ne sortes. Fais tout de même attention à toi, je ne voudrais pas perdre ma plus chère amie.

J'esquissais un grand sourire en sentant le rouge me monter au joue tout en ressortant de la tente.

- Hey c'est quand même moi ton plus cher ami hein ! s'exclama Jack dès que j'en fus sortis.

- Bien évidemment ! approuvais-je en sautant sur son dos.

A nouveau la scène changea.

- Je n'arrive pas à croire que tu ai eue une invitation officiel pour ce bal..., soupira Jack alors que nous arrivions devant la place rouge de Moscou.

- Boaf, le tsar m'aime bien parce qu'il me trouve mystérieuse. Pour une fois qu'on a pas à s'introduire dans ce genre de réception !

Nous nous approchions du grand trône installé sur la glace, sous un luxueux chapiteaux mis à l'honneur du tsar. Je lui adressai une légère révérence lorsque ce fut mon tour de le saluer.

- Abygale ! Ma chère amie ! s'exclama-t-il joyeusement en me voyant. Je suis ravie de vous voir, votre tenue est absolument charmante.

Je le remerciais en me retenant d'exploser de rire. Je l'avais voler à une riche bourgeoise de Moscou à peine quelques heures plus tôt. Mais il fallait avouer qu'elle était quand même très belle, le corset bordeaux entouré d'hermine n'était pas trop déplaisant à porter et j'avais raccourci la jupe pour être plus libre de mes mouvements .

Je dansais joyeusement avec quelques invités pour faire bonne figure avant de me diriger à grand pas vers Jack qui m'attendait assis dans un coin, résigné.

- Vous dansez monsieur ? fis-je en le gratifiant d'une révérence exagéré.

- Je n'espérais plus que vous me le demandiez mademoiselle ! s'exclama-t-il joyeusement en prenant ma main.

Notre danse n'avait rien de conventionnelle. Elle était composé d'un condensé de pirouette, d'écrasement de pied et de mouvement approximatif en tout genre. Mais qu'est-ce que nous nous amusions à la faire ! Jack finit par décoller du sol en me faisant tournoyer dans les airs. C'est dans ces moments là que je me réjouissais sincèrement d'être avec lui, et ne souhaitais pour rien au monde retourner dans mon monde.

Une dernière pirouette et je me retrouvais en France lors du sacre de Napoléon que nous nous amusions à saccager, un bond sur le côté et je fuyais désormais une horde de soldat que nous venions d'humilier. Encore un autre et je militais au côtés des résistants de la seconde guerre mondial. Chaque moment était très différent, mais ils avaient tous un point commun, Jack se trouvait dans chacun d'eux. Chaque souvenir que j'avais était avec lui, il me soutenait et nous nous amusions ensemble, nous étions heureux.

Les rêves finirent par me conduire à ce dernier jour, où je grimpais sur ce fichu traîneau, je revoyais les yeux ébahis de Jack et le noir m'envahissait sans même que je ne puisse lui dire au revoir.

- Aby ! s'écria alors quelqu'un.

Je me réveillais en sursaut, j'étais à un étage de la Grande maison de la colonie des sang-mêlés où discutaient stratégie quelques demi-dieux. J'avais encore dû m'endormir à une de ses assommantes réunion. A vrai dire, tout m'ennuyait depuis que j'étais retourné dans ce monde.

- Aby, ne bouge surtout pas..., couina ma petite soeur en s'approchant lentement de moi.

- Pourqu... commençais-je.

Mais un énorme craquement répondit à ma question. J'étais assise à même le sol et le bois sur lequel j'étais étais au bord de l'effondrement.

Nouveau craquement.

Rectification, constatais-je. Il était en train de s'effondrer.

- Chaud dessous !!!! m'écriais-je en sentant le sol se dérober sous mes fesses.

J'atterrissais dans un énorme fracas, deux étages en dessous, désormais couverte de bleu et d'égratignure en toussant de la poussière.

Les quelques demi-dieux présents me regardaient avec des yeux ronds. Chiron, le centaure qui dirigeait la colonie s'approcha de moi avec un air grave.

- Abygale, je crois qu'il va falloir que tu ais une conversation avec tes parents, ta mère plus précisément.

******

Mon père n'était pas là mais je savais qu'il attendait à l'entré de la cuisine et qu'il écouterait absolument tout.

Ma mère quand à elle, se tenait devant moi. L'air passablement perdu et en plein conflit intérieur. Un grand silence s'était installé entre nous depuis qu'elle m'avait dit qu'elle voulait me parler et elle faisait nerveusement lévité divers objet de la cuisine.

- Je, finis-je par dire, je t'avoue que je ne comprends pas bien ce que je fiches là.

- Moi je crois qu'au contraire tu sais très bien, réfuta ma mère tandis qu'une salière voltigeait au dessus de sa tête. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Abygale, est-ce que tu es heureuse depuis ton rêve, est-ce que tu es sincèrement heureuse ?

Je m'apprêtais à répondre oui par réflexe mais le regard grave de ma mère m'arrêta et me poussa à sérieusement réfléchir à la question.

A vrai dire je ne savais pas trop, je n'allais pas dire que j'étais malheureuse, j'avais retrouvé ma famille et mes relations avec elle était mieux que jamais, même avec ma jumelle avec qui il me semblait pourtant ne pas si bien m'entendre.

Ma mère avait travaillé d'arrache pied pour maintenir un bloqueur temporel. Ce qui fait que dans ce monde, je n'étais resté inconsciente que trois mois. Pour eux je n'avais eu que trois mois d'absence. Mais pour moi il en était passé plus de 3600.

Ma vie m'ennuyait passablement depuis mon réveil. Mes cavales avec Jack me manquait. Jack me manquait terriblement en fait. Je ne cessai de m'endormir à tout bout de champs pour rêver de mon ancienne vie. De mon ancienne vie avec lui.

- C'est complique, dis-je alors. Tout ce mélange dans ma tête, je crois que toi tu peux me comprendre, tu as du choisir entre deux mondes et tu as finis par prendre les deux. Mais je ne crois pas avoir cette possibilité.

- Je m'en doutais..., soupira tristement ma mère.

- Je t'en pries, ne m'en veux pas. m'empressais-je d'ajouter alors que je sentais les larmes me monter aux yeux. Il faut que tu comprennes, j'ai passé trois cent ans là-bas, ma vie est là-bas. Je n'appartiens plus à ce monde.

- Je le sais bien chéri. murmura ma mère, les larmes aux yeux. Je savais que ça allait finir par arriver, tu repartiras à la fin de l'été je te le promets. Ton bonheur m'importe plus que tout. Et je ferais en sorte que tu reviennes nous voir de temps en temps.

Je me jetais soudain dans les bras de ma mère en laissant couler mes larmes.

- Taches de ne pas me faire attendre trois cent ans cette fois.

*****

Les adieux furent déchirants.

Je détestes l'avouer mais ils le furent surtout pour ma famille.

Adeyla ma petite sœur en particulier semblait au bord de l'effondrement. Ce qui ne faisait qu'augmenter ma culpabilité. Elle était encore trop jeune pour que sa sœur la quitte ainsi...

Mais je n'avais pas le choix.

C'était le choix le plus égoïste que j'avais jamais fait de ma vie, mais ma santé mentale en dépendait.

- Je reviendrais..., murmurais-je tandis que trois pairs de bras m'enserraient.

- T'as intérêt. me menaça ma jumelle qui semblait... être en train de pleurer ?

Je finis par me détacher d'eux, j'avais passé des fin de vacances génial en profitant de chacun d'entre eux, à bien y réfléchir, ils allaient tout de même me manquer.

Ma mère s'approcha de moi et m'embrassa longuement le front en fermant les yeux. Une grande lumière éblouissante se mit alors à émaner d'elle avant que le noir n'envahisse tout mon environnement.

Une désormais familière sensation de vide m'envahit, et l'instant d'après je m'écrasais dans une congère.

Abygale, murmura alors une voix au dessus de moi.

Je n'eu pas besoin de chercher d'où elle venait et levait instinctivement les yeux vers le ciel. Nous étions en plein milieu de nuit mais la lune semblait briller plus intensément que jamais.

Abygale, répéta l'homme de la lune. L'esprit du temps.

Un fourmillement agréable m'envahit de la tête au pied et ma peau se mit à luire de tout part tandis que je sentais mon corps légèrement se décoller de la neige.

Lorsque je retombais, je n'étais plus dehors mais dans un atelier qui m'étais bien familier.

- Abygale !!! s'écria alors une voix que je ne connaissais que trop bien.

- Jack ! m'exclamais-je à mon tour en me jetant dans ses bras.

J'étais de retour chez moi, avec la personne qui comptait le plus aux mondes pour moi. Et j'avais encore une éternité à passer avec lui !

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