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Chapitre 26

Fortement ébranlée par sa rencontre avec Lexa dans le monde numérique, Clarke s'enferma dans une chambre inoccupée pendant trois jours, prostrée sur le lit. Le choc l'empêcha de pleurer toutes les larmes de son corps comme n'importe quelle autre personne l'aurait fait après avoir été aussi durement rabaissée par un être cher, mais il la déconnecta également du monde extérieur et ce ne furent ni les coups contre la porte, ni les paroles qui tirèrent la jeune femme de sa torpeur.

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— Ça fait trois jours qu'elle est enfermée, dit Raven, inquiète. Bon sang, mais il s'est passé quoi là-dedans !

— Je pense savoir, dit Derek, presque timidement.

Ils étaient tous rassemblés dans l'appartement de Clarke, préoccupés. Raven se tourna vers le jeune garçon, assis à la table.

— Lexa lui a fait du mal, dit-il.

— Comment ça ? dit Murphy. Elles ont été amantes, comme elle a pu lui faire du mal à ce point ?

— Je n'en sais rien, Fleimkepa, répondit Derek. Mais je sais que la Lexa qui me parlait quand j'avais la Flamme, ce n'était pas celle que je connaissais...

Raven haussa les sourcils et claqua des doigts.

— Quoi ? demanda Roan. Parle !

— Oh bon sang, je crois que je sais ce qui s'est passé... souffla la brune. Je dois... Ah je ne peux pas... Si ! John, viens avec moi !

— Euh oui, mais où ?

— Tu as la Flamme sur toi ? Parfait, dit Raven quand le jeune homme porta sa main à son cou. Viens avec moi, j'ai un truc à vérifier dans le code de cette saloperie.

— Hey ! s'exclama Roan. Tu parles de nos Commandants, là... !

La brune haussa les épaules puis quitta l'appartement en claudiquant, John sur les talons. Derek soupira alors profondément. Il regarda Roan et se redressa.

— Va lui parler, Majesté, dit-il.

— Et pourquoi moi ? grogna l'Azgeda.

— Parce qu'elle t'apprécie, voilà pourquoi.

Roan serra les mâchoires.

— Elle ne m'écoutera pas, répondit-il en secouant la tête. Si elle fait de moi ce qu'elle veut, c'est loin d'être réciproque...

— Essaie avant de dire ça, soupira Derek.

Il se leva, s'excusa et disparut dans sa chambre. Roan grommela alors et trépigna un moment avant de jurer en Trige et de quitter l'appartement. Il descendit ensuite jusqu'au troisième étage où Clarke s'était retranchée et s'approcha de la porte fermée de la chambre.

— Elle a bougé ? demanda-t-il à Tylo.

— Non, Majesté... Pas bougé, pas parlé, rien...

— Bon...

Levant le poing, Roan tapa deux fois sur le bois de la porte et attendit.

— Clarke, ouvre cette porte, dit-il alors. Je ne sais pas ce qui t'arrive, mais ça fait trois jours et les gens commencent à s'inquiéter. Que tu ne veuilles pas dire ce qu'il s'est passé dans le monde numérique, ça te regarde, mais tu as des devoirs, Régente, alors sors de là maintenant.

Le silence lui répondit et Roan soupira par le nez. Il posa alors la main sur la poignée et Tylo posa sa main sur son bras en secouant la tête.

— Recule, dit l'Azgeda. Sa comédie a assez duré, elle doit sortir.

Tylo baissa le nez et n'insista pas. Roan bascula alors la poignée et entra. Il plissa le nez quand l'odeur de renfermé et de poussière lui parvint, puis il regarda dans la pièce, mais elle était plongée dans le noir. Il recula alors d'un pas, s'empara d'une bougie qui éclairait le couloir, puis entra.

— Clarke, dit-il en avisant le lit.

— Va-t'en, croassa la jeune femme, prostrée sur le lit.

— Ça a assez duré, Clarke, sors de cette chambre, maintenant, tu as des devoirs.

— J'abandonne, souffla la jeune femme. Je ne veux plus de Rijant, je ne veux plus de Wanheda, je veux juste qu'on me fiche la paix, qu'on me laisse mourir en paix...

Roan releva le menton.

— Mourir ? dit-il. Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé avec Lexa pour que...

Le Terrien ne put pas terminer sa phrase, Clarke fondit en larmes à peine avait-il prononcé le nom de Lexa. Il s'étonna en silence d'une telle réaction si spontanée et s'approcha alors. Il avisa un petit chandelier et planta sa bougie dessus avant de s'asseoir au bord du lit. Clarke se tut et Roan la regarda.

— Tu veux m'en parler ? demanda-t-il.

— À quoi bon... renifla la blonde. Ça ne sert à rien, un cœur brisé, ça ne se répare pas.

— Ah non ?

Clarke se contenta de grogner et Roan serra les lèvres.

— Écoute, peu importe ce qui s'est passé dans le monde virtuel, ce n'était pas la réalité, dit-il. Ici, c'est le monde réel et ici, des gens ont besoin de toi, Clarke ; ton fils a besoin de toi, moi aussi j'ai besoin de toi...

— Tu parles ! ronfla la jeune femme. Depuis que je suis la Régente, je n'ai rien fait de particulier, les gens se plient devant moi parce qu'ils ont peur de Wanheda, ils ne disent rien à Murphy parce qu'ils ont peur de Wanheda, ils ne s'en prennent pas à Derek parce...

— C'est Lexa qui a dit ça ? coupa Roan, les sourcils froncés.

Clarke resta silencieuse et renifla. Couchée sur le lit, dos au Terrien, elle tenait un coussin serré entre ses bras.

— Va-t'en, Roan, s'il te plaît... dit-elle alors.

— Non.

Surprise, Clarke se figea. Elle tourna alors lentement la tête et découvrit Roan qui la toisait.

— Je t'ai dit de partir, tu vas encore m'y obliger ? demanda-t-elle, les sourcils froncés. Je ne veux ni te parler, ni te voir, ni personne d'autre !

Roan plissa les yeux et serra les mâchoires. Il se leva alors et, sans prévenir, saisi Clarke par le bras et la tira du lit. La jeune femme poussa un cri en trébuchant et se dégagea d'une torsion du poignet.

— Sors d'ici ! s'exclama-t-elle. Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans mon ordre !

— Je ne sortirai pas, Clarke, parce que je me contre-fiche de ce que Lexa a pu te dire pendant que tu étais dans son monde ! répliqua l'Azgeda. Elle est morte, tu entends ?! Elle est morte depuis plus d'un an et ce que tu as vu, ce n'est qu'un souvenir ! Une copie de son esprit faite par une... une machine !

Il avait craché le dernier mot et Clarke serra les poings. Les mots de Lexa lui tournaient en boucle dans la tête, son rire aigre, ses mimiques dégoûtées, elle voyait tout ça dès qu'elle fermait les yeux.

— Va-t'en, par pitié ! s'exclama-t-elle. Je suis un imposteur, je ne suis même pas une véritable Natblida ! Je suis un assassin, j'ai le sang de milliers de personnes sur les mains et pourtant, ils me font confiance pour les mener à la rédemption ! Mais je sais qu'ils ne me voient pas comme je voudrais être à leurs yeux, parce que je suis Wanheda ! Ils ont peur de moi, alors ils ploient !

La voix de la jeune femme se brisa et elle baissa la tête. Roan vit la larme tomber sur le tapis élimé et il serra les mâchoires.

—  Lexa est... était un Commandant impartial, juste, mais sévère, Clarke, dit-il alors. Ton arrivée dans sa vie lui a fait comprendre qu'être résiliente c'était bien, mais qu'il fallait aussi qu'elle agisse avec son cœur et pas seulement avec sa tête. Tu as mis fin à un affrontement avant même qu'il ait lieu ! Rien qu'avec des mots !

Clarke serra les poings.

— Jus no drein jus daun, dit-elle doucement.

Elle regarda alors Roan avant de fermer les yeux en détournant la tête.

— Roan, elle... Elle a été si méchante, si... froide ! Elle... Je l'ai à peine reconnue, elle... elle m'a menacée de son épée, elle... elle m'a blessée...

Clarke porta sa main à son cou à l'endroit où la lame de Lexa avait percé la peau dans le monde virtuel. Elle n'avait aucune blessure, dans ce monde, mais la zone était sensible, comme une ancienne blessure qui refuse de cicatriser totalement.

— Si... si Raven ne m'avait pas ramenée à cet instant précis, je serais morte, Roan... avoua-t-elle alors. J'ai senti le souffle de sa lame quand elle l'a abattue pour me trancher la gorge...

Roan grimaça. Il lui prit alors le bras et l'attira à lui. Elle se saisit de ses fourrures dans son dos et écrasa son visage contre son torse pendant une longue seconde avant de reculer. Quand elle se rassit au bord du lit, il récupéra la chambre et se dirigea vers la porte.

— Je t'attends pour dîner, dit-il simplement.

Il referma la porte après lui et remis la chandelle à sa place, puis il se tourna vers Tylo.

— Raven a-t-elle trouvé ce qui cloche ? demanda-t-il.

— Je n'ai pas bougé d'ici, Majesté, répondit le garde personnel de Clarke. Comment va-t-elle ?

— Lexa, ou ce qui avait son apparence, a tenté de la briser et elle a quasiment réussi, répondit Roan, embêté, les mains sur les hanches. Clarke est persuadée que les nôtres la suivent parce qu'elle est Wanheda et qu'ils ont peur d'elle, qu'ils ne disent rien de John Murphy pour la même raison, ou encore de Derek...

Tylo secoua la tête.

— Elle se trompe, dit-il. Oui, nous avons peur de Wanheda, mais elle n'est pas Wanheda, présentement, elle est Rijant, elle... Cette femme est bien au-dessus de nous tous, Majesté, ajouta-t-il. Elle fait des choses qu'aucun de nous n'oserait faire, elle piétine nos croyances et pourtant personne ne lui en tient rigueur, elle nous balance à la tête que la Flamme des Commandants est en réalité une machine mise au point par Becca Pramheda et pourtant, personne ne moufte... Elle ferait un très bon Commandant, croyez-moi, Majesté.

Roan serra les lèvres et jeta un coup d'œil vers la chambre fermée. Il se détourna ensuite et décida d'aller voir où en était Raven et il redescendit au rez-de-chaussée. Il n'était pas encore en vue de l'entrée du laboratoire quand un cri le fit sursauter.

— Je le savais !!

Le Terrien se figea, ainsi que tout le monde présent dans le couloir. Un solide juron retentit ensuite et Roan grimaça. Il s'approcha de la porte et trouva Raven en train de jubiler toute seule. Il signala sa présence d'un reniflement et la brune le regarda d'un air abasourdi.

— Oh ! Tu tombes bien, Majesté ! s'exclama-t-elle. J'ai trouvé ce qui s'est passé avec Lexa dans le monde virtuel.

— Ah bon ? demanda le Terrien en s'approchant, un peu perturbé par toutes les machines et les câbles qui couraient partout sur le sol.

— Oui, regarde...

Roan plissa les yeux et observa une imposante série de chiffres et de lettres affichées en jaune sur un écran.

— Je n'ai aucune idée de ce que c'est... avoua-t-il.

Raven haussa un sourcil puis grimaça.

— Ah, oui... Bien sûr. Désolée, répondit-elle. En fait, ça sur l'écran, c'est... l'âme de la Flamme, si je puis dire, expliqua-t-elle ensuite. Comme c'est une machine intelligente, très intelligente, même, elle possède une sorte d'esprit bien à elle, où sont stockés les Esprits des Commandants morts en la portant. Tu suis ?

— Jusque-là, ça va... Continue ?

— Ouais, en fait... Parfois, avec les ordinateurs, quand on les arrête brutalement, ils perdent une partie des dernières données enregistrées parce qu'ils n'ont pas eu le temps de les sauvegarder, reprit la brune. Un peu comme... comme quelqu'un qui prend un coup sur la tête et qui oublie ce qu'il a fait pendant les dernières heures.

Roan opina. Visiblement, devoir vulgariser ses paroles semblait un exercice assez compliqué pour Raven Reyes, mais il l'en remerciait car il avait bien du mal à saisir toutes les applications de cette technologie qui n'avait plus court depuis Praimfaya.

— Donc, tu penses que le fait que Clarke ayant éteint ALIE, ça a provoqué quelque chose avec la Flamme ? demanda-t-il.

— Je ne le pense pas, c'est avéré, répondit Raven. Tu vois, cette ligne, là, dans le code, en gris... Elle indique que quelque chose a été effacé. Ou perdu. Ensuite, en bas, on a toutes les données relatives à Derek, jusqu'à ce que la Flamme lui soit retirée. J'avais lié la Flamme à la Cité des Lumières, j'avais créé une passerelle entre les deux, et en coupant la Cité des Lumières, ça a éteint la Flamme, tout simplement...

Raven fit défiler la code et Roan nota une suite de nombres sur la gauche. La brune lui expliqua que c'était la date et l'heure précises de chaque écriture dans le code. Elle remonta à la partie effacée et regarda l'horodatage.

— La fin de ALIE remonte a deux ans, dit-elle. Regarde, on a bien deux ans de différence entre cette date et la dernière ligne... La date qui vient juste après, c'est quand la Flamme a été implantée à Derek. Trois mois plus tard, le code s'arrête... et il repart brièvement pour les quelques minutes que Clarke a passé là-bas il y a trois jours.

Roan releva le menton tandis que son cerveau digérait l'information.

— Donc, le fait de couper brutalement ALIE a aussi coupé la Flamme, dit-il. Et comme Lexa était à ce moment-là, selon les dires de Clarke, en train d'affronter mes compagnons zombifiés, ses dernières actions n'ont pas été sauvegardées parce qu'elle était dans la Cité des Lumières et non fans la Flamme ?

— C'est ça. Le brutal arrêt a coupé net la connexion entre la Flamme, ALIE et Clarke, mais aussi entre la Cité des Lumières et Lexa qui a été brutalement renvoyée dans la Flamme. Quand Derek a été implanté, la Flamme s'est réactivée, le programme a été relancé et Lexa, dernière arrivée, s'est réveillée, mais elle n'avait plus aucun souvenir des dernières semaines avant sa mort. Ou du moins, si, puisqu'elle a reconnu Clarke, mais pas après...

Roan opina lentement.

— Clarke m'a dit que Lexa avait été très froide et méchante, qu'elle l'avait menacée de son épée et même blessée et que si tu ne l'avais pas ramenée à ce moment précis, elle l'aurait tuée, dit-il. Le brutal arrêt de la Flamme aurait-il pu mélanger les deux Lexa ?

— Deux Lexa ? Oh, tu veux parler de la Lexa avant Clarke et celle d'après ? dit Raven, les sourcils haussés.

— Oui... Ce serait possible ?

Raven hocha la tête en regardant le code.

— Je pense que oui, répondit-elle. Tu sais, avec la technologie, des fois, il ne faut pas chercher trop loin...

— Je te crois. Tu veux aller le lui dire, où j'y vais ?

— Vas-y et si elle ne te croit pas, envoie-moi chercher.

Roan acquiesça puis remonta au troisième en marmonnant après la technologie. Lorsqu'il retrouva Tylo, il lui demanda de rester dans les environs et entra dans la chambre sans même s'annoncer.

— Tu avais dit le dîner, grommela Clarke, assise sur le lit, la tête dans les mains.

— Je sais, mais je viens d'aller voir Raven et elle sait ce qu'il s'est passé.

Clarke releva la tête, sourcils froncés.

— Comment ça ? demanda-t-elle. Comment ça, elle sait... ?

— Elle ne sait pas exactement ce qu'il s'est passé entre Lexa et toi là-bas, répondit Roan en levant les yeux au plafond. Mais elle a compris pourquoi Lexa a été aussi froide avec toi alors que vous aviez eu une liaison de son vivant.

Clarke avala sa salive et Roan entreprit alors de lui répéter fidèlement les mots de Raven, même si pour la majorité, ils ne voulaient rien dire pour lui. Quand il se tut, Clarke était abasourdie.

— Alors... c'est ma faute ? dit-elle, blanche. C'est parce que j'ai déconnecté ALIE que Lexa a été aussi mauvaise avec Derek, avec moi ? Oh, par les Ancêtres...

— Ne t'en prend pas à toi-même, Clarke, tu n'avais pas le choix, dit alors Roan.

Il s'assit près de la jeune femme et posa une main dans son dos. elle se redressa et inspira. Roan repoussa alors les mèches blondes de son épaule et nota une mince cicatrice blanche à la base de sa jugulaire gauche. Il l'effleura de l'index et Clarke tourna la tête vers lui.

— Tu n'avais pas le choix... souffla-t-il.

— Je sais... Mais maintenant, il va se passer quoi ? Quand le prochain Natblida sera implanté, Lexa va empoisonner son esprit et le retourner contre moi...

— Tu crois ? Lexa n'était pas méchante, Clarke, répondit Roan. Si tu lui offres un Commandant digne de la Flamme, digne d'elle, d'être son héritier, alors elle fera ce que tous les autres esprits ont fait avant elle, elle l'aidera à faire ce qui est juste.

Clarke plissa le nez et se leva. Elle posa ses mains sur ses hanches, dos à Roan, puis pivota.

— Et je fais ça comment ? demanda-t-elle en levant une main. Je n'ai connu Lexa que quelques semaines en tant que Heda, puis... quelques heures en tant qu'amante. Je n'ai pas eu le temps de la cerner, je...

Clarke secoua la tête et laissa retomber ses mains de dépit. Roan se leva alors et lui prit les poignets. Elle le regarda et appuya son front contre son torse en maugréant que la vie était vraiment trop compliquée quand elle avait décidé de vous enquiquiner.

— Je suis presque sûr qu'Indra pourra nous parler de Lexa comme personne d'autre, dit Roan avec un sourire en prenant la jeune femme dans ses bras. Si Anya n'avait pas été tuée, nous aurions eu la meilleure informatrice qui soit, mais connaissant les Trikrus, je pense qu'ils en savent énormément sur leur Heda.

Clarke se redressa et leva son visage vers l'Azgeda. Il lui effleura la mâchoire et elle sourit légèrement.

— Tu ne me laisseras pas tomber, n'est-ce pas ? dit-elle.

— Pourquoi je ferais une telle chose ? Je te dois ma couronne, Clarke... Sans toi, je serais toujours banni et ma mère serait toujours à tes trousses. Chaque Trige, femme, homme ou enfant, te doit quelque chose et s'ils te suivent sans rechigner, ce n'est sûrement pas parce qu'ils ont peur de Wanheda, enfin pas totalement...

Clarke se mordit la lèvre, amusée. Elle passa ses mains sur la taille du Terrien et souffla par le nez.

— Nous devons toujours une balade en ville à Derek... dit-elle doucement. En famille...

Roan secoua la tête avec un sourire. Clarke lui fit miroir puis le Terrien se pencha pour l'embrasser doucement. Clarke serra ses doigts sur la tunique de fourrure et lui rendit son baiser. Lorsqu'il devint trop entreprenant, cependant, elle brisa le contact et Roan glissa dans son cou.

— Pas maintenant, Roan... dit-elle simplement.

— Quand, Clarke... ? Cela fait des mois...

La jeune femme eut un frisson et Roan se redressa. Il sonda son regard bleu puis soupira brièvement et hocha la tête.

— Très bien, dit-il. Je t'attendrais...

Clarke sourit. Un grondement se fit alors entendre dans la pièce silencieuse et la blonde rougit. Roan se mit aussitôt à rire et la prit les épaules.

— Tu as raison, mangeons d'abord, les réjouissances seront pour plus tard ! s'exclama-t-il. Oh et, un bain ne serait pas du luxe non plus.

Sans un mot de plus, il l'entraîna hors de la chambre et Tylo s'inclina devant la jeune femme. Clarke lui sourit en posant une main sur son bras, puis elle disparut dans l'escalier et Roan dodelina de la tête.

— Vous avez de la chance, Majesté, dit alors Tylo. Il y a tellement d'hommes qui seraient si fiers de pouvoir dire que Wanheda est leur femme...

— Ne vend pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué, Tylo, répondit Roan. Clarke n'est pas encore ma femme et il passera du temps avant qu'elle ne le devienne, mais si j'en crois ce que je viens de tenter, alors c'est en bonne voie.

Tylo rigola doucement puis Roan leva la main et les deux hommes cognèrent leurs poings l'un contre l'autre avec un regard entendu. L'Azgeda souhaita ensuite une bonne fin de journée au garde et décida d'aller passer le reste de la journée chez lui, se doutant bien qu'après trois jours sans se laver, Clarke allait grandement apprécier le bain bouillant que ses serviteurs allaient lui préparer.

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