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Chapitre 19

Le lendemain, Clarke se rendit au Sanctuaire pour demander à Murphy s'il savait comment accéder à l'Esprit des Commandants sans porter la Flamme. Lorsqu'elle laissa son escorte à la porte, elle fut accueillie par une espère d'armoire à glace de trois têtes de plus qu'elle.

— À qui ai-je l'honneur ? demanda-t-elle, surprise.

— Henon, Rijant, répondit l'homme en inclinant la tête.

— Oh, tu es le frère de Seiden, c'est cela ?

— C'est ça. Je remplace l'ancien serviteur de Fleimkepa, Tibor.

— Oui, je me souviens, c'est moi qui les ai éloignés.

Henon s'inclina.

— Vous voulez voir Fleimkepa ? demanda-t-il alors.

— Oui, s'il est là.

— Je ne l'ai pas vu sortir, donc je pense que oui. Je reviens.

La jeune femme opina, impressionnée, et se tourna ensuite vers la fresque peinte tout autour de la pièce principale du Sanctuaire qui retraçait l'arrivée de Becca Pramheda, sa vie puis sa mort, brûlée vive sur un bûcher... Clarke observa le dessin, lèvres serrées, et sursauta quand elle entendit un raclement de gorge.

— Pardon, dit John.

— Ce n'est rien. On peut parler dans un endroit privé ?

— Allons dans mon bureau.

La blonde hocha la tête et ils traversèrent la pièce sous les regards intrigués des Prêtes. Avisant Seiden qui allumait des bougies, Clarke croisa son regard quand la jeune fille se tourna vers et la haine qu'elle y lut lui fit plisser le nez. Apparement, éloigner Tibor de Murphy et le faire remplacer par Henon avait également éloigné Seiden de Murphy... Deux pierres d'un coup, comme on dit, sourit la jeune femme intérieurement.

— Entre, dit alors Murphy.

Elle passa une grande porte et haussa les sourcils en découvrant le capharnaüm qui décorait la pièce.

— Bon sang, mais il s'est passé quoi ici ?

— Rien, c'était la manière de titus de ranger... J'ai essayé de trier un peu, mais c'est un bordel sans nom ; je laisse au prochain Fleimkepa le soin de trier tout ce bazar. Et sinon, tu voulais me parler de quoi ?

— Hm, ouais, en fait, je voudrais savoir s'il était possible d'accéder à l'Esprit des Commandants... mais sans porter la Flamme.

John fronça les sourcils.

— T'es sérieuse ? Tu veux vraiment aller voir Lexa ?

— Ce qu'elle a dit à Derek est erroné, elle ne peut pas être devenue aussi méchante, c'est impossible...

— Clarke, on t'a dit ce qu'on en pensait, Roan et moi, pourquoi ça ne te suffit pas ?

La blonde serra les mâchoires et détourna la tête ; John soupira.

— T'es pas censée être amoureuse d'elle ! s'exclama-t-il alors. T'es censée être amoureuse du Chef, bordel !

— Et je le suis d'accord ? répliqua Clarke. Je suis folle amoureuse de cet idiot de Bellamy, mais je n'ai pas le droit ! Tu ne comprends pas quoi dans ça ?

— Rien, d'accord ? J'ai parfaitement tout compris, mais pas elle, Clarke. Elle est morte, bon sang, ça va faire un an dans quelques semaines et tu es encore accrochée à son souvenir !

— Je l'ai vue mourir, John...

La voix de la jeune femme se brisa.

— Je sais, moi aussi je te rappelle... J'étais là, Clarke, quand Titus a abattu Lexa et qu'il a voulu nous faire porter le chapeau, et je sais que tu en as beaucoup souffert, mais t'accrocher à un fantôme ne sert à rien ! Tu souffres encore plus que d'être éloignée de Bellamy...

Clarke serra les lèvres et se détourna en reniflant.

— Je... J'ai besoin de voir l'esprit de Lexa, dit-elle. Ce qu'elle a dit à Derek...

— Je sais, c'était dur et pas mérité, mais ce n'est qu'un souvenir, une réminiscence numérique de la femme que tu as connue...

Un silence s'installa et Clarke se frotta les mains.

— Je suis désolé, dit alors Murphy. Il n'y a rien à faire. Si tu veux voir Lexa, il te faudra prendre la Flamme, comme pendant les combats. Il n'y a aucun autre moyen. Si tu veux voir Lexa, tu dois porter la Flamme. Je ne peux rien faire pour toi.

— Mais tu as bien encore une Clef, quelque part, non ?

— Non, elles ont toutes été détruites après la mort d'ALIE. Elles se sont liquéfiées, littéralement... Quand bien même, cela ne servirait à rien puisque tu devras quand même fusionner avec la Flamme.

Clarke trépigna soudain.

— Il doit bien y avoir une manière d'utiliser la technologie pour me connecter à la Flamme !

— Peut-être. Mais la seule technologie que je vois ici, ce sont ces chandeliers, répondit John sur un ton un peu agacé. Tu n'as qu'à retourner dans le bunker de Rebecca et voir si tu peux faire quelque chose, mais ici, je n'ai rien pour toi... Rijant.

Clarke releva le menton, mâchoires serrées. Elle tourna soudain les talons dans une envolée de manteaux noirs et quitta le sanctuaire à grands pas. John soupira profondément et Seiden s'approcha, presque timide.

— Pourquoi lui avoir menti, Fleimkepa ? demanda-t-elle en entrant dans le bureau.

— Je n'ai pas menti.

— Mais tu n'as pas dit la vérité...

John serra les lèvres. Il s'approcha alors de la bibliothèque et prit une boîte en bois sans distinction des autres qui l'entouraient. Il l'ouvrit et grimaça. À l'intérieur, sur un petit tas de chiffon sales, se trouvait, luisante d'un bleu électrique, une des dernières Clefs distribuées par ALIE pour contrôler les humains et « sauver leurs âmes ».

— Fleimkepa... Tu sais que cette petite horreur peut aider Wanheda, n'est-ce pas ?

— Je l'ignore, ce ne sont que des hypothèses, répondit John. La Clef permet d'envoyer l'esprit dans la Cité des Lumières, il n'y a aucune certitude que l'Esprit des Commandants soit là-bas... Si elle veut faire ce qu'elle m'a demandé, elle devra prendre la Flamme et... elle ne peut pas.

John se mordit la langue ; il avait failli fourcher et accidentellement révéler à Seiden que Clarke était une Natblida...

— Peut-être qu'en connectant Heda à Wanheda d'une manière ou d'une autre... ? hésita alors Seiden.

John secoua la tête. Il posa sa main sur son torse puis fouilla dans son col et retira le cordon de cuir qui supportait la bourse. Il en sortit la boîte usée de la Flamme et Seiden porta ses mains à sa bouche.

— Mais qu'est-ce que... ? Pourquoi as-tu la Flamme, Fleimkepa ? Pourquoi Heda...

John regarda autour de lui, le sanctuaire était vide. Les Prêtres venaient de partir pour aller déjeuner, mais Seiden restait toujours un peu plus longtemps pour ranger. Prenant la jeune femme par le coude, Murphy la conduisit sous la fresque qui racontait l'histoire de Becca Pramheda, loin des portes de la pièce et lui expliqua toute l'histoire en lui faisant jurer de ne jamais en parler.

— Et Wanheda alors, elle... elle est une Natblida aussi ? dit Seiden quand le jeune homme se tut.

— Oui, mais pas de naissance, répondit John. Nous... nous avons trouvé un remède aux radiations de la Terre, c'est le sang de nuit. Becca Pramheda, avant de descendre sur Terre dans la navette que tu vois là, elle avait réussi à créer ce sang noir et à se l'injecter. Elle avait aussi créé la Flamme, pour... combattre ALIE. ALIE est la toute première version de l'Esprit des Commandants, mais elle était trop radicale, alors Rebecca en a créé une autre et c'est elle qui est là, dans la Flamme...

Seiden plissa un œil. Originaire des Trishanakrus, elle avait la technologie en horreur, comme tout son peuple et elle n'avait pas accepté de prendre la Clef, se doutant que ce n'était pas une bonne chose, ce petit truc bleu.

— Tu veux dire que c'est... la technologie qui a provoqué Praimfaya ? dit-elle alors.

John hocha la tête, grave.

— Quatre lettres, dit-il. A.L.I.E... Je n'ai aucune idée de ce que cela signifie, mais au départ, Becca et son collègue, Chris, l'avaient créée pour aider le peuple de la Terre à aller mieux, mais ALIE, qui n'est pas une personne, mais une intelligence artificielle, a décidé que ce n'était pas assez... Elle a décidé que le problème des humains de la Terre, c'était les humains eux-mêmes.

Seiden devient blême s'appuya contre l'accoudoir d'un siège croulant sous les livres.

— Oh, par le Ciel... Cette chose... Elle a provoqué Praimfaya pour régler les problèmes des humains ? dit-elle. Mais... Elle a presque fait disparaître tous les humains !

— C'était son but, répondit John. Elle ne pensait pas à mal, ce n'était qu'un ordinateur après tout, mais elle voyait les humains, des milliards partout sur la planète et pour elle, les humains étaient le problème de l'humanité et de sa survie sur le long terme. Elle a donc lancé une attaque nucléaire en piratant toutes les installations militaires de tous les pays dans le monde entier, dans le but d'effacer les humains pour sauver l'humanité de l'extinction.

— Mais c'est illogique !

— Les ordinateurs n'ont pas de logique, Seiden, ils ne font que ce que l'humain leur demande de faire, répondit John en secouant la tête. Quand cela s'est passé, Rebecca était dans l'espace, dans une station de recherche appelée Polaris. C'était une très grande scientifique, très intelligente. Nos stations y étaient aussi, nous n'étions pas nés, nous les Skaikrus, pas encore, mais nos ancêtres si. Quand elle a vu les bombes détruire la Terre, Rebecca a rapidement terminé le sang noir et la Flamme et a quitté Polaris dans la navette, juste au moment où les autres stations détruisaient la sienne parce qu'elle refusait de s'allier à eux pour survivre et devenir l'Arche...

Seiden regarda la navette calcinée et soupira en secouant la tête.

— Ce n'est pas du tout ce qu'on nous apprend, dit-elle en levant les yeux vers la fresque qui courait tout le long des quatre murs du sanctuaire.

— Je sais, répondit John. Mais ce n'est peut-être pas plus mal de croire que Becca Pramheda vous a sauvé la vie, puisque c'est le cas, quand y réfléchi bien. Sans sa venue sur cette planète, vous n'auriez jamais survécu aux radiations. Ou du moins si, mais dans d'horrible conditions.

Seiden resta silencieuse. Murphy posa alors une main sur son épaule et la jeune femme le regarda. John avait dans l'idée de la pressentir auprès de Clarke comme prochaine Fleimkepa, puis qu'elle ne faisait plus confiance à Gaia.

— Seiden ?

— Oui, Fleimkepa ?

— Sais-tu pourquoi Wanheda ne fait pas confiance à Gaia ? Je ne suis pas Fleimkepa, en toute logique, enfin actuellement si, mais...

— Tu es Fleimkepa, peu importe que tu sois Skaikru ou d'un autre clan. Et pour ta question, Clarke ne fait pas confiance à Gaia parce que quand Haihefa était sur le trône, elle s'est ingéniée à lui mettre des bâtons dans les roues en acceptant les demandes des gens sans en passer par lui. Cela a fini par l'agacer prodigieusement et les miens ont rapidement compris que Roan d'Azgeda n'avait aucune poigne pour nous diriger... puisqu'il laissait une gamine de vingt-deux ans régner sur Polis en toute impunité.

— Je vois... Bien, va déjeuner maintenant.

— Vous venez ?

— Non, je vais grignoter un truc dans la cuisine.

— D'accord. À plus tard.

Murphy opina puis récupéra la moitié d'une miche de pain dans la cuisine avant de retourner dans son bureau. Il s'assit dans le fauteuil, pensif, et regarda les papiers autour de lui. Il n'avait littéralement rien touché et ne comprenait pas ce qu'était tout ce fatras ; il ne savait pas lire le Trige de toute manière et même si la majorité des documents semblaient être en anglais, il n'avait pas le courage de se mettre au tri. Avec un soupir, il rangea le Clef dans l'étagère puis s'étendit sur le lit de camp, le regard rivé au plafond. Il dû s'endormir, car quand il ouvrit les yeux, la lumière avait changé et il avait une couverture sur lui.

— Il doit forcément y avoir un moyen, dit-il en s'asseyant au bord du lit, le regard braqué sur la bibliothèque.

Il se leva alors pour prendre la boîte, bascula le couvercle et observa cette petite pastille bleue qui avait causé tant de souffrances plus d'un an en arrière désormais, était là aussi brillante que si elle venait d'être faite. Avec un soupir, il referma la boîte et la rangea pour aller se coucher. Il était plus de minuit, selon le vieux réveil à aiguilles posé sous le chandelier de sa table de chevet, mais il eut bien du mal à trouver le sommeil et émigra rapidement vers la cuisine avec une bougie pour se faire de la tisane.

Les paroles de Clarke rebondissaient dans son esprit, ainsi que celles de Seiden et il n'arrivait pas en privilégier une ou l'autre. Clarke voulait faire face à Lexa, du moins à ce qu'il restait d'elle dans la Flamme et il lui avait menti en disant qu'il n'y avait rien à faire alors qu'il avait cette ultime Clef d'ALIE sous la main. Alors certes, elle pouvait ne plus fonctionner puisque Clarke avait désactivé ALIE et elle pouvait aussi amener Clarke dans la Cité des Lumières et la laisser sans rien, dans une ville moderne totalement vide... mais personne n'en avait la certitude pour autant.

— Je lui en parlerai demain, décida-t-il finalement en se tournant de l'autre côté. Je ne suis personne pour lui interdit de la revoir une dernière fois, même si je trouve que c'est parfaitement déplacé, à la fois envers Bellamy, mais aussi envers Derek et Roan.

.

Clarke émergea reposée, ce matin-là, pour une fois. Il était tôt, six heures, peut-être, et il faisait encore nuit noire dehors, mais les candélabres étaient presque tous éclairés. Entendant du bruit vers la chambre de Derek, Clarke soupira et tourna la tête. Elle sourit en voyant le jeune garçon passer devant sa porte ouverte pour retourner dans sa chambre et, quand il remarqua qu'elle était réveillée, il hésita.

— Viens... chuchota alors Clarke en tapotant les fourrures de son lit.

Derek hésita puis s'approcha du lit et se glissa sous les fourrures contre Clarke qui l'entoura de ses bras. Il posa sa tête contre sa poitrine et soupira.

— Je suis désolé de vous avoir fait peur... dit-il alors. Je ne pensais pas que... J'avais juste besoin de réfléchir tranquillement.

— Je sais, répondit Clarke comme Derek reculait et lui faisait face. Je suis désolée si je t'ai parue dure, mais j'ai eu très peur et... en fait, j'ai eu peur qu'il t'arrive quelque chose et que les Terriens me jugent responsable de ne pas avoir su protéger Heda une deuxième fois.

Derek resta silencieux. Il s'assit alors et Clarke se redressa. Elle s'assit à son tour et il tourna la tête vers elle. Elle passa une main dans ses mèches courtes hérissées par la nuit et il sourit légèrement.

— Tu m'aimes, hein ? demanda-t-il.

— Oui, Derek, répondit Clarke. C'est pour ça que je n'ai pas empêché John de te retirer la Flamme... Je... Roan m'a fait comprendre que je me suis prise d'affection pour toi, que mon esprit te considère comme mon fils, même si nous n'avons aucun lien de sang.

Derek esquissa un sourire.

— Les parents d'un enfant ne sont pas forcément ceux qui l'ont mis au monde, tu sais ? souffla-t-il.

Clarke sourit et lui frotta la tête. Elle se rallongea ensuite en soupirant et Derek l'observa un moment avant de venir se blottir contre elle. Elle l'entoura de son bras et posa son autre bras sur ses yeux dans l'espoir de pouvoir se rendormir quelques heures.

.

— Je le savais, je te l'ai dit.

— Arrête, Roan. Je ne peux rien y faire, alors je l'accepte.

Roan soupira. Il avait trouvé Clarke au saut du lit, une heure plus tôt et découvert Derek profondément endormi dans ce même lit. La jeune femme lui avait répondu qu'il s'était réveillé très tôt, sans doute pour aller soulager un besoin naturel et qu'elle l'avait invité à la rejoindre pour finir la nuit.

— Considère-le comme mon fils, si cela peut te réconcilier avec tes inquiétudes, dit Clarke en secouant les longues dreads blondes qu'elle venait de discipliner. De toute façon, il va bientôt partir pour Arkadia.

— Quand ?

— Dès que j'aurais trouvé le moyen d'aller parler à l'esprit de Lexa dans la Flamme. Ensuite, on trouvera un nouveau Commandant.

— Et tu comptes faire ça comment ? demanda Roan, amer. Les deux choses ? Parce que ce n'est pas comme si t'avais passé des mois à chercher un Natblida, hein...

Clarke le regarda via son miroir un peu fatigué puis pivota, les sourcils froncés.

— Je ne crois pas t'avoir demandé ton avis, répondit-elle. Surtout pas de bon matin comme ça, donc si tu n'as de plus agréable à me dire, va-t'en, d'accord ?

Roan serra les mâchoires. Même s'il savait qu'elle considérait le gamin comme son fils, il n'avait jamais pensé qu'elle finirait par l'accepter. Bon, en vrai, il s'en fichait, mais il n'avait pas envie qu'elle fasse passer son rôle de Régente après ce gamin chétif et froussard qui n'avait même pas été capable de dompter l'Esprit des Commandants.

— Quoi ? dit-il soudain en remarquant que Clarke le regardait fixement.

— Je sais à quoi tu penses, Roun kom Azgeda, dit la blonde en se levant. Non, Derek ne me distraira pas de mes devoirs envers ton peuple. Peu importe le temps que cela prendra, je mettrai un Commandant, adulte de préférence, sur le siège qui est là-haut, mais il est hors de question que je devienne Heda.

Le ton était sans appel et Roan se contenta de hocher la tête. Il s'excusa ensuite et quitta l'appartement. Clarke soupira. Derek sortit alors de sa chambre, paré pour son entraînement du matin et il sourit à Clarke.

— Roan est grognon, ce matin, dit-elle. Ne l'incite pas à te frapper plus fort que nécessaire, d'accord ?

— Il a mal dormi ?

— Non... Il est inquiet pour moi, il a peur que je te fasse passer avant mes devoirs de Régente.

Derek s'esclaffa.

— Impossible ! dit-il, amusé. Si j'étais ton vrai fils, je pourrais comprendre, mais ce n'est pas le cas, alors il a aucune raison de s'inquiéter.

Clarke eut un sourire tendu. Derek ne remarqua rien et lui souhaita une bonne journée. La jeune femme se retrouva alors seule et soupira. Malheureusement, mon grand, tu es si proche de la vérité... songea-t-elle en se détournant pour finir de s'habiller.

Elle se reprit ensuite et entama sa journée de Régente des Terriens comme tous les matins depuis neuf mois, à savoir les doléances de ceux qui désiraient lui parler et ainsi exposer les problèmes qu'ils rencontraient. Clarke les écouta donc jusqu'à midi passé, confiant à Goran de tout noter afin de pouvoir étudier tout ça durant l'après-midi, tout en apposant le sceau de Heda sur diverses autres demandes. En général, une journée type commençait vers neuf heures du matin et se terminait après la nuit, aux alentours de vingt-trois heures.

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