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Ch 28 : Le voile se lève

Comme un loup arrivant sans bruit, Qian Jingliu s'était approché de Yuan Lie en un battement de cœur, capturant sa joue dans sa main. Toute la tension dans l'air s'était évaporée en un souffle. Yuan Lie l'entendit soupirer, il frissonna.

« Pourquoi ? chuchota la voix tremblante de Qian Jingliu brusquant le silence. Pourquoi avoir fait cela ? »

La colère avait laissé place à de l'inquiétude. Yuan Lie lui offrit son plus merveilleux sourire et essaya de le rassurer.

« Je vais guérir rapidement, ne t'en fais pas. Mon corps est plus coriace que tu ne l'imagines...Qian Jingliu ? N'aurais-tu rien à confier ? demanda-t-il.
— Mais tes yeux ? Ma malédiction ? Tu n'aurais pas dû... ajouta Qian Jingliu, sa voix lourde de tristesse.
— Je voulais me racheter pour tout ce que je t'ai fait, en particulier... pour t'avoir ôté la vie. Ne sois pas en colère, Qian Jingliu. Ce n'était qu'une broutille, tu sais. Qian Jingliu, réponds-moi... N'as-tu pas quelque chose à me dire ? »

Yuan Lie avait la tête tournée vers son visage et les deux recoins de ses lèvres étaient relevés. Une vague de frissons parcourut l'échine de Qian Jingliu à ce moment précis, le faisant tressaillir. Il était en proie à une série d'émotions qui le submergeait et le rendait incapable de penser ou de réagir normalement.

« Qian Jingliu ? Oï, Qian Jingliu ! » Ne recevant que du silence, Yuan Lie cria son nom en secouant la main devant lui.

Le Tigre ne pouvait pas avoir repris ses mauvaises habitudes de lui mettre des vents, si ? Surtout que Yuan Lie avait découvert fortuitement, le secret le mieux gardé de Qian Jingliu. Ils avaient tant à se dire ! Il ne pouvait pas se retrancher maintenant derrière un silence glacial ?

« Qian Jingliu ? S'il te plaît, parle-moi, Qian Jingliu ! Fais un effort, s'il te plaît ! »

Qian Jingliu quant à lui était perplexe. Yuan Lie n'avait pas l'air autant affligé par la brûlure douloureuse qu'il devrait l'être. Cette malédiction affligeait son hôte d'une douleur perpétuelle qui ne tarissait jamais. Seul le temps et ses nombreux talents d'alchimiste avaient pu amenuiser cette torture permanente au fil des ans. Yuan Lie venait de lui offrir ses propres yeux, lui ôter sa malédiction pour se l'infliger, et pourtant, d'une manière totalement incompréhensible, ce dernier était là en train de sourire.

Tout à coup, un bruit sourd percuta le sol à côté d'eux en traversant la fenêtre de la chambre de l'auberge. Un objet tomba par terre. Les deux hommes tournèrent la tête en même temps. Un sac de jute avait été projeté dans leur chambre. En touchant le sol, son contenu se répandit dans un « pssch » formant un nuage de poudre claire qui se dispersa en un éclair, libérant une épaisse fumée bleue qui emplit la pièce très vite.

« Qu'est-ce que c'est ? De la fumée dégradante ? Yuan Lie, retiens ton souffle !» s'exclama le Tigre en tirant Yuan Lie sur son épaule comme un gros sac de riz et il fonça immédiatement par la porte.
— Tu ne sors pas par la fenêtre ? cria Yuan Lie dans une position qu'il trouvait extrêmement embarrassante.
— Pourquoi voudrais-je faire ça ? Ce serait comme se jeter directement dans la gueule du loup ! » rétorqua son compagnon tandis qu'il dévalait les marches jusqu'au rez-de-chaussée.

Glissant peu à peu de l'épaule du noble, la tête de Yuan Lie se retrouva juste au-dessus de ses fesses. Son front avait tapé et bondi contre une fesse comme s'il faisait du tambour, pourtant il continuait de parler prétendant que ça n'arrivait pas.

« Mais, pour, nous, battre, voyons ! Imagine, que notre agresseur essaie de s'échapper ? »

Arrivés en bas des marches, il ajouta :
« À nous deux, on n'en ferait qu'une bouchée !
— Dans ta condition... ? Qian Jingliu manqua de s'étrangler avant de se ressaisir. Celui qui nous attaque est venu à nous. S'il nous veut, il viendra lui-même à notre rencontre » répondit-il d'une voix impassible.

Yuan Lie ricanait alors qu'il se faisait asseoir sur une chaise en bois dans la pièce commune de l'auberge.

« Je suis désolé ! Je suis désolé ! se morfondait le Tigre en s'agenouillant devant lui. J'ai paniqué et je t'ai entraîné dans les escaliers sans prêter attention à tes yeux. Je suis désolé, je ne suis que le dernier des imbéciles. Par ma faute...»

Le ton de sa voix choqua Yuan Lie, tant il était grave et affligé. Entendre ces mots sortir de sa bouche lui fit comprendre que le Tigre s'en voulait pour l'avoir traîné dans les escaliers dans cette position. Yuan Lie se hâta de prendre le visage du noble en coupe dans ses mains en lui disant d'une voix rassurante.

« Tout va bien, je vais très bien. Regarde, regarde, je n'ai rien.
— Comment peux-tu dire ça ? répondit le Tigre sombrement, baissant ses yeux brillants comme deux soleils.
— Nous avons tant à nous dire Qian Jingliu, dit-il en esquissant un sourire.
— Parlons plus tard, tu veux bien ? »

Ils se tenaient le visage tous les deux et hochèrent la tête ensemble. Qian Jingliu s'assura qu'il allait bien et soulagea un peu ses yeux avant de s'écarter de Yuan Lie pour aller observer l'extérieur.

Yuan Lie fit une grimace qui lui donnait une petite bouche. Dans son coeur, il trépignait. Dire qu'il était à deux doigts de parler de sa découverte durant ces quatre jours de sommeil et qu'on venait les interrompre à ce moment précis ! Vraiment, quel mauvais coup !

''S'il ne détestait pas autant Kaze, j'aurais pu l'appeler. Kaze aurait attrapé notre agresseur en un clin d'œil !'' mais Qian Jingliu revint en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire.

« Reste ici, je vais inspecter la chambre » lui annonça-t-il, puis repartit avant que Yuan Lie ne puisse l'arrêter.

S'il n'était pas aussi mal à l'aise dans son état, Yuan Lie lui aurait certainement hurlé pour qu'il s'arrête un moment afin de discuter, en dépit du monde qui s'écroulait. Malgré ce qu'il déclarait, il était en proie à des douleurs plus sournoises, plus aiguës et de plus en plus insupportables à cause de la marque maudite. Si son réveil pouvait être qualifié de paisible, maintenant que la marque maudite s'ajustait tranquillement à sa place, les décharges s'intensifiaient également en puissance.

Qian Jingliu retourna dans la chambre. Il avait réagi de façon excessive en empoignant Yuan Lie pour fuir juste à cause de ce petit sac près de la fenêtre. Sa réaction avait été celle de le protéger et de fuir avec lui dans les bras, alors qu'il aurait très bien pu les abriter avec une simple bulle d'exuvie que même un novice aurait pu faire. Mettant ça de côté, il se hâta d'inspecter la chambre et ne trouva rien de suspect hormis la fumée d'acide qui désagrégeait les parois de la pièce et les surfaces des meubles. Il ramassa ses bourses qiankun et sauta par la fenêtre pour lancer un sort de détection.

Il y avait trop de monde dans la ville pour retrouver le suspect, aucun Mo, aucun Yao, que des animaux. '' Plus loin...,'' lui dictèrent ses sens. ''Plus loin, dans les hauteurs de la montagne, il y a une grande concentration d'énergie. ''

Plaçant sa paume dans une posture de concentration, le cultivateur fit apparaître une marque argentée et dorée au centre de son front. La marque était une série de traits qui évoquaient les yeux, les sourcils, et les moustaches d'un dragon. Il abaissa la paume et un autre Qian Jingliu sortit hors de Qian Jingliu. Son double lui lança un regard, sauta sur son double de Pétrichor puis s'élança vers les cieux en direction de la montagne.

Au moment où il relâcha son sort de détection, des mottes de terre jaillirent en encerclant l'auberge. Tout à coup, on aurait cru qu'il y avait une invasion d'une armée de taupes. Les tas de terre grossirent rapidement dans la rue, le Tigre comprit en les voyants — c'étaient des Mo !

Effectivement, d'effroyables créatures, hideuses et de taille gigantesque, semblables à des mille-pattes aux corps allongés et avec de longues antennes surgirent de terre pour fondre aussitôt vers l'auberge où se trouvait Yuan Lie. Certains portaient un bol avec une substance noirâtre sur leurs dos.

Le Tigre fronça légèrement les sourcils. Il allait prendre de l'élan pour descendre, mais soudain autour de lui, surgirent une douzaine d'hommes armés et masqués qui avaient grimpés sur le toit. Surpris, il se retourna pour observer les hommes menaçants qui étaient visiblement venus pour le combattre. D'un coup d'oeil, il les évalua. Habillés de vêtements sombres, ils portaient chacun un masque d'animal qui cachait totalement leur visage et ils tenaient des sabres à la main. Ils n'étaient que des brigands ordinaires. Aucun d'entre eux n'était de taille face à un cultivateur, moins encore contre lui, mais le Tigre n'avait pas de temps à perdre en compassion.

Il leur fit face avec l'intention de tuer quand tout à coup, les hommes armés qui s'avançaient vers lui s'arrêtèrent tous et se mirent soudain à crier de douleur en se tenant le ventre ou en se prenant la tête. Envahis par une fumée brune, ces hommes sur le toit se cambrèrent, tremblants de spasmes violents, et se plièrent en deux en criant d'agonie, leurs corps se transformant, ils prirent soudain la forme de monstres.

Qian Jingliu fut stupéfait ! Il cligna des yeux plusieurs fois. Ces hommes avaient été sacrifiés à l'instant pour être transformés en Yao ! Seul contre une douzaine de catastrophes naturelles, même un dieu ne s'en sortirait pas indemne, alors un simple cultivateur, quelle chance avait-il ?

'' Qui peut être derrière un tel sacrilège ?... J'en suis maintenant sûr ! Ce ne peut qu'être la Porte de l'Avenir !''

« Je regrette ce qui vous est arrivé, mais pas de ce qui vous arrivera » dit-il et il leva simplement Pétrichor devant lui.

Il fit un bond et en une fraction de seconde, il avait déjà tranché la tête des douze Yao et sautait du toit pour aller retrouver Yuan Lie à l'intérieur.

Dans la rue, des cris de femmes s'élevèrent en premier et une agitation commençait à chahuter autour de l'auberge car tous ceux qui étaient à l'extérieur pouvaient voir ces mille-pattes gros comme des chiens foncer comme une rivière en crue vers la porte.

Le Tigre atterrit devant l'auberge, leva sa paume gauche devant lui et tira sur des fils invisibles. Comme un seul corps, tous les Mo rampants s'affalèrent sur leurs ventres, raides morts. Aucun d'entre eux n'avait même pas eu le temps de passer le pas de la porte de l'établissement. Qian Jingliu leur avait enlevé la vie d'un seul geste et personne dans l'auberge ne s'en était aperçu. Si Yuan Lie pouvait voir le nombre de créatures qu'il avait tué à l'étage et à l'extérieur dans la rue, avec une telle économie de mouvement, il serait franchement impressionné.

En passant près des corps des rampants, Qian Jingliu réalisa que la substance noire dans les bols était la même que celle utilisée autrefois pour emprisonner Kaze. Sans doute qu'ils essayaient de capturer Kaze ou de l'éloigner de Yuan Lie ? Ce qui signifiait que quelqu'un était au courant pour leur réapparition !

Le Tigre pénétra par la porte et se dirigea vers Yuan Lie qui posait la tête contre ses jambes repliées sur sa chaise. En le voyant ainsi, son état l'inquiéta. Qian Jingliu voyait bien qu'il souffrait. Il s'agenouilla à ses côtés pour lui administrer une dose de qi raffiné, puis il glissa les bras autour de Yuan Lie pour le soulever de sa chaise, il lui dit :
« Nous devons partir d'ici. »

Il quitta l'auberge avec Yuan Lie dans ses bras, sans se retourner sur les autres clients qui les regardaient bouche bée et ébahis.

Bien que personne à l'intérieur n'avait encore vu les corps des Mo devant la porte ou sur le toit, ils étaient pourtant choqués, surtout l'aubergiste qui avait la bouche bée comme une grotte et les yeux ronds comme la lune.

« Le maître qui porte son serviteur dans les bras ? S'est-il blessé ? demanda la femme de l'aubergiste en chuchotant à voix basse.
— Quelle est cette ruse ? Ce jeune maître n'était-il pas aveugle hier ? Quelle est cette farce ? Mes yeux sont devenus fous ?
— C'est embarrassant de porter un homme comme ça. Son serviteur doit être blessé ou souffrant d'une maladie, continua la femme en soupirant de compassion.
— Hier, le jeune maître en blanc était clairement aveugle... Aujourd'hui, c'est son serviteur qui l'est ? C'est quoi cette embrouille ?
— Tu as dû mal voir ! gronda-t-elle son mari.
— C'est moi qui vois mal ? Je ne suis pas aveugle ! »

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