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Chapitre 36

  /!\ AVERTISSEMENT /!\

J'informe les plus jeunes lecteurs de la présence d'une scène de sexe plus explicite qu'habituellement à un certain moment du chapitre.

Il était un bon 3h du matin et, hormis les cris des rapaces nocturnes qui planaient autour du château en quête de proies, Poudlard était plongé dans un calme des plus reposants. Cependant, dans le dortoir des filles de dernière année, Hermione, qui avait pourtant trouvé très vite le sommeil, se retournait sans cesse dans son lit, sortant progressivement des Bras de Morphée, prise d'une soudaine insomnie. Sur le dos, la brunette ouvrit lentement les yeux et, dans un léger soupir, regarda un instant le plafond, sachant très bien la raison pour laquelle son subconscient l'avait sortie de son sommeil. La jeune sorcière se redressa pour se retrouver assise sur son lit et, dans un bâillement, se frotta les yeux pour ensuite regarder autour d'elle et voir sa meilleure amie ainsi que ses camarades de classe dormir profondément. Ne voulant pas rester là à observer la chambre en essayant de se rendormir, Hermione sortit lentement de sous ses couvertures pour enfiler ses chauds et hauts chaussons gris à pois blancs avant de prendre sa baguette posée sur la table de nuit séparant son lit de celui de la rouquine et se lever. Debout, en essayant de ne pas faire grincer le plancher, Hermione se dirigea vers son bureau où elle alluma la lampe de chevet à l'aide de la magie, qui offrit alors une faible lumière dorée, avant d'ouvrir en silence l'un de ses tiroirs pour prendre un roman que sa mère lui avait récemment envoyé par hibou, lorsqu'elle ressentit un pincement au cœur en croisant le mot de Ron qu'il lui avait dissimulé dans son questionnaire et qu'elle avait gardé précieusement quand il le lui avait rendu. Le cœur serré, la jeune lionne posa délicatement son livre sur le bureau et, les mains tremblantes, prit le petit morceau de parchemin dont elle se remémora la lecture : « J'espère que ça n'a pas été trop difficile... Je pense que non, tu es bonne élève. Maintenant, on va pouvoir t'appeler la "Miss-je-sais-tout" ! Bref, tu sais où me trouver pour me le rendre ? Tu as trois choix : en classe, dans mon bureau et là où tu es venue sans me prévenir, tu vois de quoi je veux parler ? À toi de choisir ! Monsieur le Professeur Sexy (je plaisante, Mademoiselle) ». D'un léger sourire mêlé à une larme qui alla se déposer en douceur sur le bout de fin papier, fébrilement, Hermione le rangea à sa place en prenant soin de le cacher avant de refermer avec délicatesse le tiroir et éteindre la lumière à l'aide de la magie. Hermione prit alors son livre et, dans un soupir en se frottant le coin de ses yeux larmoyants, à pas de loup, la brunette attrapa le chaud plaid polaire de couleur mauve posé sur son lit puis alla se poser sur le rebord de pierre de l'unique et grande fenêtre de leur chambre. La jeune sorcière s'emmitoufla de sa fine couverture polaire et, calée contre le renfoncement du mur, cette dernière ouvrit son livre à la page où elle s'était arrêtée lors de sa précédente lecture et, sous la douce lumière irisée qu'émettait la lune, la brunette se mit à lire. Quelques chapitres plus loin, Hermione, qui n'était pas concentrée dans cette histoire à l'eau de rose pour ne faire que penser à son petit ami, referma son roman qu'elle posa avec soin à ses côtés avant de ramener ses jambes tout contre elle et poser sa tête sur ses genoux. Tout en regardant le temps hivernal de derrière la vitre, un pincement au cœur, la jeune lionne se demanda alors ce que pouvait faire le rouquin en cet instant et, malgré la totale confiance qu'elle avait en lui, au fond d'elle, la brunette ressentait une légère angoisse quant à la présence de son ex petite amie à ses côtés. Les minutes défilèrent alors sur le réveil et, sans s'en rendre compte, ses pensées toujours tournées vers son petit ami, la brunette ferma progressivement les yeux pour enfin s'avachir sur l'appui de fenêtre et s'endormir. C'est à 6h30, sous la forte sonnerie du réveil d'Hermione qui annonçait l'heure du lever que les cinq jeunes lionnes, profondément endormies, se réveillèrent d'un bond.


- Hermione ! Éteins ça ! Râla Lavande en prenant son oreiller pour le lancer vers le petit appareil qu'elle rata de peu, tandis que les sœurs Patil et Ginny, dans un « Ohhh » prononcé d'une voix endormie, se recouvrirent de leurs couvertures pour se mettre en boule. Hermione !! s'écria à nouveau Lavande, pendant que la brunette, en se caressant le bas du dos dans une légère grimace, se levait et, baguette en main, s'adressa à la blondinette :

- Oh, c'est bon ! Arrête de râler ! s'exclama la brunette dans un soupir d'agacement en se dirigeant à pas rapides vers le réveil qu'elle se pressa d'éteindre. Voilà, t'es contente ?! l'interrogea-t-elle d'un ton ferme en allumant la lumière de la chambre à l'aide de la magie.

- Mais t'es malade ! s'exclama Lavande d'un même ton en se cachant les yeux de ses mains avant de les retirer pour échanger un regard noir avec la brunette.

De mauvaise humeur par ce réveil brutal, mais aussi par le départ du rouquin qui l'affectait beaucoup, sans répliquer, Hermione se dirigea à pas rapides vers sa commode pour ouvrir le tiroir du haut, prendre un uniforme ainsi que des sous-vêtements propres et le refermer de façon brusque, provoquant un bruit sourd. Vêtements en main, Hermione passa en trombe devant ses camarades de classe ainsi que sa meilleure amie, qui la regarda ouvrir la porte de la salle de bain à la volée pour y entrer et la claquer derrière elle, faisant sursauter les jeunes lionnes assises dans leurs lits.

- Elle est complément folle, ma pa ....

- La ferme, Lavande ! la coupa Ginny d'un ton sec en sortant de sous ses couvertures pour adresser un regard sombre à la blondinette qui, comme ses fidèles amies, regardèrent brièvement la rouquine, les yeux ronds.

Agacée par la blondinette, mais surtout soucieuse pour sa meilleure amie, dans un bâillement, Ginny se pressa d'enfiler ses pantoufles roses à pompons ainsi que son peignoir assorti et, à pas rapides, sous les regards et les marmonnements de ses camarades de classe qui se levaient de leurs lits, la rouquine se dirigea vers la salle de bain pour, une fois devant la porte, y toquer avant d'entendre un « entrez », prononcé d'une petite voix. Hermione, assise sur une chaise placée dans l'un des recoins de la pièce, ses affaires sur ses genoux, regarda alors la porte s'ouvrir lentement pour voir sa meilleure amie entrer en silence et refermer la porte délicatement derrière elle.

- Hermione ! s'exclama Ginny en se précipitant vers la brunette pour, une fois devant elle, s'accroupir. Ça va ? Se risqua-t-elle avant de prendre les mains de sa meilleure amie en la voyant hausser les épaules, les yeux brillants. Hermione, je sais que c'est dur pour toi, mais ...

- Non, tu ne sais pas ! La coupa la brunette d'un ton sec, surprenant son amie qui la regarda, les yeux ronds, en lui lâchant lentement les mains. Oh, Ginny, je suis désolée. S'excusa-t-elle en les lui rattrapant, venant de prendre conscience de la façon avec laquelle elle venait de s'adresser à la rouquine qui ne voulait que la réconforter. Je sais que ce n'est pas une raison pour t'avoir parlé comme ça, mais ...

- C'n'est rien, Hermione. La tranquillisa-t-elle dans un sourire que lui rendit la brunette du coin des lèvres, soulagée que sa meilleure amie, qui posait lentement ses genoux sur le parquet, ne lui en veuille pas. Qu'est-ce qui ne va pas ? lui demanda la rouquine d'une douce voix, se doutant bien de la réponse.

- Je n'arrête pas de penser à ton frère. Lui répondit-elle à demi-voix, craignant que Lavande et ses amis ne les écoutent de derrière la porte pendant que Ginny lui caressait les mains de ses pouces, compatissante. Tu sais, je n'ai ... je n'ai jamais ressenti ... un tel manque. Continua-t-elle à voix basse, la rouquine à l'écoute. En le sachant si loin, je ... me rends compte que ... que je suis vraiment attachée à lui et ... et jamais je n'aurais pensé l'être autant. Lui avoua-t-elle, la voix tremblante, avant de lâcher les mains de la rouquine et d'essuyer le coin de ses yeux humides sous le regard peiné de Ginny. Mais ce n'est pas ... hésita Hermione, avant que la rouquine ne l'encourage à continuer sa phrase d'un signe de tête suivi d'un sourire. Être loin de ton frère n'est pas le plus dur. Lui dit-elle à voix basse pendant que la rouquine, surprise, la regardait, le sourcil levé. En fait, ce qui est le plus dur, c'est ... c'est de devoir se cacher et ne pas pouvoir agir librement. Lui expliqua-t-elle d'une même voix, la tristesse se dessinant peu à peu sur son visage. Tu sais, je vous ... hésita-t-elle une seconde fois. Quand je vous vois, Harry et toi, à vous embrasser et vous câliner, je vous envie. Lui avoua-t-elle timidement en baisant brièvement la tête, pendant que Ginny, à l'entente d'une telle chose, sentit son cœur se serrer et continua alors cette conversation posée :

- Je ... je suis désolée, Hermione, je ne m'étais pas rendu compte que c'était si dur pour toi. S'excusa-t-elle en fixant sa meilleure amie, les joues rosies par l'embarras.

- C'n'est rien, Ginny. La rassura la brunette d'un sourire du coin des lèvres en essuyant d'un revers de main la larme qui s'était soudainement échappée de ses yeux larmoyants. On savait très bien que ce ne serait pas facile. Ajouta-t-elle à demi-voix dans un reniflement.

Attristée et ressentant de la honte pour se comporter en égoïste, dans un « viens », Ginny tendit ses mains à la brunette qui se blottit alors dans les bras de sa meilleure amie et laissa couler les larmes qui ne demandaient qu'à être versées, pendant que la rouquine calmait son amie en lui caressant le dos, lorsqu' elles desserrèrent leur étreinte en entendant la porte de la salle de bain s'ouvrir. Ginny et Hermione se retournèrent alors pour voir Lavande et ses amies, dans de petits rires, poser leurs vêtements propres sur le meuble où se trouvaient les nombreuses serviettes éponges et gants de toilette. Hermione, qui ne voulait en aucun cas que ses camarades de classe remarquent ses yeux rougis par les pleurs, se frotta le visage d'un revers de manche et dans un « merci » des plus sincères adressé à la rouquine qui, dans un « de rien » lui sourit, la brunette se leva d'un bond de sa chaise et, à pas rapides, se dirigea vers l'un des trois paravents présents dans la pièce pour se déshabiller et filer sous la douche, espérant que l'eau chaude efface la tristesse présente sur son visage. Les deux autres cabines de douche occupées par les sœurs Patil, sans adresser un mot à Lavande qui se tâtait dans le choix de ses sous-vêtements, Ginny se coiffa d'un chignon avant de déposer sur son visage un léger maquillage et, une fois Hermione sortie et enroulée dans une grande et douce serviette de bain, la rouquine se pressa de prendre sa place. Voyant les minutes défiler sur l'horloge de la salle de bain, Hermione se dépêcha de se sécher et d'enfiler ses vêtements ; chose faite, en croisant le regard noir de Lavande qui se dirigeait vers la douche que venait de quitter Padma, Hermione se dirigea alors vers le lavabo pour se regarder dans le miroir et, dans un soupir, sans entrain, appliquer un peu de mascara sur ses longs cils ainsi qu'un léger trait de gloss sur ses lèvres avant de quitter la pièce et d'aller préparer ses affaires de cours, ce que fit à son tour Ginny, de retour dans la chambre.

- Tu es prête ? demanda la rouquine à l'encontre d'Hermione qui, après avoir enfilé sa robe de sorcier, dans un « oui », à présent entourait son cou de sa chaude et large écharpe aux couleurs de leur maison. Moi aussi. Dit Ginny d'une voix calme qui, tout en passant son sac en bandoulière autour d'elle, se dirigeait vers sa meilleure amie qui l'attendait proche de la porte, sa sacoche en main. On y va ? Lui demanda-t-elle dans un sourire que lui rendit la brunette dans un hochement de tête.

En silence, Hermione ouvrit la porte pour sortir du dortoir, suivie de près par Ginny qui la referma derrière elle. Dans un timide sourire, sans un mot, les deux jeunes lionnes traversèrent le couloir à pas tranquilles pour, tour à tour, descendre les escaliers en colimaçon. À présent dans la salle commune, un sourire se dessina alors sur les lèvres des deux jeunes sorcières en voyant leurs amis discuter devant la cheminée où un bon feu apportait une chaleur des plus agréables en ces basses températures. D'un même pas, Hermione et Ginny parcoururent la pièce pour, une fois devant les cinq jeunes hommes, les saluer par un « bonjour » des plus calmes de la part d'Hermione et d'un « salut ! » des plus chaleureux par Ginny qui, après les aveux de sa meilleure amie, ne sut comment réagir lorsqu' Harry se précipita sur elle pour la prendre par la taille et lui déposer un tendre baiser sur les lèvres auquel elle répondit timidement tout en regardant du coin de l'œil Hermione, qui avait détourné le regard pour le poser sur l'accoudoir du canapé où Ron s'asseyait tout le temps lors de ses visites.

- C'est bon, vous avez fini de vous bécoter, on peut y aller ? demanda Seamus d'un ton amusé avant d'étouffer un ricanement tout comme Dean en voyant Harry lâcher difficilement la rouquine.

Dans un signe affirmatif de la tête, la petite bande d'amis sortit alors de leur salle commune pour, une fois dans le couloir où un bon nombre de jeunes sorciers y passait, se regrouper. Ayant cours de botanique en première heure et sachant qu'Hermione aimait beaucoup discuter avec lui de sa passion pour les plantes, tout en se rendant tranquillement dans la grande salle afin d'y prendre le premier repas de la journée, Neville engagea une conversation avec Hermione pendant qu'Harry et Ginny, qui suivaient Dean et Seamus en tête de marche tout en se tenant la main, discrètement, la rouquine mit au courant son petit ami de ce qu'Hermione lui avait avoué quelques instants plus tôt, ce qui peina Harry qui, comme sa petite amie, se promit de faire plus attention à ne pas attiser l'envie d'Hermione en sa présence. Après avoir pris un bon petit déjeuner qu'Hermione n'avait quasiment pas touché pour n'avoir cessé d'observer avec mélancolie la chaise vide qu'occupait Ron habituellement, à présent, le groupe de jeunes lions suivait la même routine, constituée de cours ennuyeux pour certains et intéressants pour d'autres, de bons repas, sans oublier des tensions quotidiennes avec les élèves de la maison Serpentard. Ron, à l'autre bout de la terre, après un entraînement d'avant match éreintant et une balade dans les rues australiennes dans la bonne entente, s'était endormi profondément.

La fin de leur dernière journée de cours de la semaine enfin arrivée, voulant continuer d'essayer d'occuper l'esprit d'Hermione, Ginny proposa alors à cette dernière d'aller à la bibliothèque pour s'avancer dans leurs devoirs afin d'être tranquille ce week-end, ce qu'accepta la brunette, reconnaissant que sa meilleure amie avait raison. Pendant qu'Harry ainsi que leurs plus proches amis discutaient sérieusement avec Mme Bibine des prochains entraînements de quidditch dans son bureau et que Neville passait du temps avec Luna, reclus dans un coin du château, Ginny et Hermione, entourées de livres dégageant une douce odeur de vieux papier, étaient confortablement installées à l'une des grandes tables mises à leur disposition et, en faisant le moins de bruit possible pour ne pas s'attirer les foudres de Mme Pince, les deux jeunes sorcières travaillaient sérieusement sur leurs nombreuses obligations scolaires. Ayant été penchées sur un maximum de leurs devoirs, Hermione et Ginny ne s'étaient pas rendu compte que l'heure du dîner était proche, ce qu'était venue leur en informer gentiment la bibliothécaire. Surprises, dans un « merci » suivi d'un léger sourire, les deux jeunes lionnes rangèrent alors leurs livres, encre et parchemins pour se presser de sortir de la pièce dans une « bonne soirée » que leur rendit Mme Pince. Hors de la bibliothèque, tout en marchant à pas rapides pour rejoindre leur salle commune, Ginny et Hermione, qui discutaient des activités prévues ce week-end, ralentirent le pas lorsque dans un couloir peu éclairé, elles croisèrent Drago et ses compères adossés au mur à leur droite, avec qui elles échangèrent un regard noir avant de les lâcher des yeux et passer leur chemin pour reprendre leur discussion. Soudainement, les deux jeunes sorcières entendirent des bruits de pas précipités et virent se placer devant elles les trois serpents qui leur barrèrent alors la route, obligeant les deux jeunes lionnes à stopper leur marche.

- Laissez-nous passer ! leur lança Ginny d'un ton sec en défiant Drago du regard.

- Non ! s'exclama-t-il d'un ton des plus fermes en empêchant la rouquine de faire un pas de côté, comme Blaise le fit avec Hermione qui sentit les battements de son cœur s'accélérer en voyant le jeune homme la regarder de bas en haut, le bout de la langue dépassant au coin de sa bouche. On vous a vu entrer dans la bibliothèque, vous allez nous donner vos devoirs ! leur ordonna le blondinet en observant successivement les jeunes lionnes qui s'échangèrent un bref regard.

- Alors là, tu rêves ! Vous n'avez qu'à les faire vous-même ! protesta Ginny en regardant tour à tour les trois serpents. Oh non, mais c'est vrai, excusez-moi ! ajouta-t-elle d'une voix calme en se tapant le front d'une main avant de lever les yeux au ciel. Vous n'avez rien dans le crâne et c'est pour ça que vous dépouillez les autres élèves ! ajouta-t-elle dans un petit rire moqueur en les pointant du doigt. Trouvez-vous quelqu'un d'au ...

N'ayant pas apprécié les railleries de la rouquine, Drago ne la laissa pas terminer sa phrase ; en effet, furieux, tout en lui lançant un regard meurtrier, le blondinet l'attrapa d'un geste brusque par la lanière de son sac en bandoulière, faisant sursauter la rouquine qui le fusilla du regard et retint sa besace dans un « lâche-moi, crétin ! ». Pendant que Gregory faisait le guet, dans un signe de dénégation de la tête. La colère toujours présente sur son visage, Drago traîna un court instant la rouquine qui manqua de tomber et la plaqua violemment contre le mur de pierre pour la tenir fermement d'une main par le poignet et de l'autre par le menton, empêchant la rouquine de bouger, qui échangea un regard des plus sombres avec le jeune serpent qui lui ria au nez. Devant cette scène qui lui rappelait son agression, effrayée, mais voulant aider son amie, Hermione s'avança d'un pas dans un « lâche-là ! » lorsque Blaise lui barra la route pour, dans un « non non non », tout en la faisant reculer peu à peu vers le mur derrière elle, toucher une mèche des longs cheveux bouclés de la brunette dont la respiration s'était faite soudainement haletante, voyant un sourire pervers apparaître au coin des lèvres du jeune homme.

- Alors, sale rouquine, on fait moins la maligne là, hein ?! Dit Drago d'un ton moqueur avant d'émettre un ricanement en voyant la jeune lionne se débattre dans un grognement. C'est con, le blaireau qui te sert de frère n'est pas là pour venir à votre secours ! lui fit remarquer le blondinet dans un rire mesquin avant de se retourner brièvement pour voir Blaise continuer de faire reculer vers le mur une Hermione affolée qui regardait autour d'elle, ce qui n'échappa à Ginny qui se décida d'intervenir verbalement :

- Hermione, va t'en !! s'exclama Ginny d'un ton autoritaire en regardant comme elle le pouvait la brunette qui fit non de la tête. Va chercher quel...

Ginny ne put finir sa phrase, dans un « ferme là !! » , Drago, qui ne supportait plus le comportement rebelle de la rouquine, la gifla avant de lui plaquer sa main sur la bouche. La joue cramoisie, la rouquine lança un regard des plus noirs au blondinet avant de regarder avec insistance Hermione qui, presque collée au mur, bien qu'elle ne voulait pas laisser sa meilleure amie entre les mains des trois Serpentard, finit par lui obéir. Sans trop attirer l'attention sur Blaise qui continuait de la faire reculer vers le mur, Hermione adressa un signe affirmatif de la tête à la rouquine qui le lui rendit avec retenue puis regarda brièvement derrière elle pour se retrouver contre la pierre glaciale constituant l'enceinte du château. Pendant que Ginny, dans des grognements étouffés, se tortillait dans tous les sens afin d'empêcher Drago de lui prendre sa baguette soigneusement rangée dans la poche intérieure de sa robe de sorcier, d'un air craintif, Hermione regarda Blaise qui, tout en posant sa main contre le mur s'adressa à elle :

- Tu sais, Granger, tu n'imagines pas à quel point tes fesses sont un régal. Lui dit-il en la reluquant d'un air alléchant.

Terrifiée par ce regard, les yeux devenant soudainement brillants en revoyant ses grandes mains lui caresser les cuisses de manière perverse, Hermione se reprit lorsqu'elle put apercevoir Drago qui, ayant perçu une insulte sortir d'entre les lèvres de la rouquine, retirer sa main de sa bouche pour lui tirer les cheveux d'un coup sec et lui claquer la tête contre le mur dans une « sale garce ». Le cœur serré en voyant sa meilleure amie gémir de douleur, la brunette, dans un accès de colère, posa ses fines mains sur le buste de Blaise pour, de toutes ses forces, repousser brutalement le jeune Serpentard qui, surpris, recula de quelques pas. Dans un sourire vainqueur, comme les trois Serpentard qui furent stupéfaits, Ginny regarda sa meilleure amie courir sur quelques mètres pour, inquiète de laisser sa meilleure amie entre les mains de leurs ennemis, se retourner lorsque la brunette ralentit sa course, ne voyant plus les acolytes de Drago qui, à présent, fouillait comme il le pouvait dans le sac de la rouquine. Éprouvant de la crainte quant à la soudaine absence des compères du blondinet, mais voulant à tout prix trouver de l'aide afin de sauver sa meilleure amie des mains du vil serpent, à contrecœur, Hermione regarda à nouveau devant elle pour courir à vive allure. En lâchant les livres qu'elle tenait dans ses bras, la brunette poussa subitement un cri strident lorsque, arrivée à l'intersection d'un nouveau couloir toujours aussi sombre et dépourvu d'élèves, dans un « boo ! » Blaise et Grégory apparurent devant elle, l'arrêtant de ce fait dans sa course.

- Ben qu'est-ce qu'il y a, Granger ? lui demanda Blaise qui, comme Grégory, étouffa un rire en voyant la brunette qui s'était figée, les regarder, l'angoisse présente sur son visage. Ne me dis pas qu'on t'a fait peur, quand même ! Ajouta-t-il dans un ricanement tout en avançant vers la brunette qui, la respiration haletante par la peur, recula pour s'adresser à eux :

- Fi ... fichez ... fichez-moi ... fichez-moi la paix. Leur dit-elle la voix tremblante tout en continuant de reculer, sentant les larmes lui monter aux yeux lorsqu'elle vit Blaise, de son index, les montrer successivement elle et lui pour ensuite mimer une petite gâterie.

Se remémorant sa main masser le sexe du jeune homme à travers son pantalon, horrifiée en voyant le sérieux dans le regard de Blaise, Hermione, qui n'avait en aucun cas envie de revivre de tels attouchements et qui pensait à sa meilleure amie, dans un élan de courage, Hermione s'arrêta net dans sa marche, obligeant les deux serpents devant elle à en faire de même qui s'échangèrent un bref regard et se tournèrent vers la brunette qui s'adressa à Blaise :

- Plus ... Mais plus jamais tu ne me forceras à te toucher !! lui lança-t-elle d'un ton sec en le pointant du doigt, le regard sombre.

- Ah ouais ? dit-il dans un ricanement pendant que Gregory, le regard tourné vers le mur, étouffait un rire. Et comment tu vas fai...

Blaise n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'Hermione surmonta sa peur et, d'un geste vif qui stupéfia les deux jeunes serpents, sortit sa baguette de la poche intérieure de sa robe de sorcier pour, d'un regard haineux, la pointer dangereusement sur Blaise qui, comme Grégory, ne put dégainer la sienne. D'une voix claire, Hermione prononça « levicorpus ». Un air fier sur le visage, elle regarda Blaise léviter dans une expression de peur accompagnée de cris, pour finir par être suspendu dans les airs par la cheville. Hermione adressa alors un sourire vainqueur à son agresseur qui, tout en bougeant des bras et en ordonnant à son ami de le faire retrouver la terre ferme, lança un regard des plus noirs à la jeune lionne qui, voyant Grégory, bête comme ses pieds, paniquer ne sachant quel sort utiliser pour libérer son ami, se hâter de ramasser ses livres. Ses précieux ouvrages dans les bras, dans un sourire moqueur, la brunette regarda Blaise hurler des injures à l'encontre de son ami qui, baguette en main, essayait de le faire descendre, mais en vain avant que la vision de Ginny retenue par Drago lui revienne à l'esprit. Hermione, qui souhaitait trouver ses amis, prit alors la décision de se rendre dans sa salle commune et reprit progressivement sa course pour finir par courir de toutes ses forces, frôlant au passage de jeunes sorciers qui se dirigeaient pour la plupart vers la grande salle. Arrivée en bas du dernier escalier qui la séparait du portrait de la Grosse Dame, essoufflée, dans une légère grimace de douleur, la brunette reprit peu à peu sa respiration, la main appuyée sur un point situé sur le côté droit de son ventre dû à l'effort de sa course, lorsqu'elle entendit son prénom. Hermione releva aussitôt la tête pour voir descendre, à pas tranquilles, Cormac en compagnie de Katie qui, devant leur camarde de classe à bout de souffle, s'échangèrent un regard avant que le jeune lion, soucieux ne s'adresse à la brunette à qui il avait présenté ses excuses pour son comportement au retour de la fête :

- Hermione, ça ne va pas ? lui demanda-t-il, inquiet comme Katie en la voyant prendre une grande inspiration pour expirer lentement et acquiescer timidement.

- Vous ... vous sav ... vous savez où ... est Harry ? leur demanda-t-elle entre deux souffles.

- Il est dans la salle commune avec les autres, pourquoi ? lui demanda Cormac d'une voix calme.

- C'est ... c'est Ginny ... . Malefoy nous attendait avec les autres ... j'ai réussi à m'échapper, mais ... mais Ginny est toujours avec eux. Répondit-elle dans un énième souffle tout en retirant sa main de son ventre, stupéfiant ses camarades de classe qui s'échangèrent un bref regard. Il faut aller chercher Harry, ils sont peut être en train de lui faire du mal et elle ...

- Calme-toi Hermione, ça va aller. La coupa Cormac en lui tenant fermement les épaules essayant de rassurer la brunette affolée qui affirma d'un signe de tête, les yeux brillants. On va venir avec toi. Lui dit-il d'une voix calme tout en la lâchant.

Dans un « merci » accompagné d'un léger sourire que lui rendit le blondinet, les trois Gryffondor montèrent les marches à pas rapides et, à présent en haut des escaliers, à vive allure, ils rejoignirent le couloir où se trouvait le portrait de la Grosse Dame qui se passait la main dans les cheveux tout en chantonnant. Maintenant devant le tableau de la dame grassouillette qui cessa de torturer les oreilles des trois jeunes lions pour les regarder d'un air supérieur, le sourcil levé, pressée, Hermione lui donna alors le mot de passe d'un ton sec. Dans un « entrez », la Grosse Dame fit pivoter son portrait pour laisser apparaître lentement la salle commune des Gryffondor où les trois jeunes lions se pressèrent d'entrer pour, une fois dans la pièce, voir près de la cheminée Neville, Dean, Seamus et Harry, assis à même le sol, discuter dans la bonne humeur. Les quatre jeunes sorciers cessèrent soudainement leurs discussions tournant autour de souvenirs hivernaux en entendant le prénom de ce dernier. La petite bande d'amis se retourna alors et, le sourire aux lèvres, regardèrent Hermione s'avancer à pas rapides vers eux avant qu'ils ne le perdent lorsqu' ils virent la brunette dans des « Harry ! » répétés de manière paniquée, se précipiter sur son meilleur ami pour une fois devant lui se jeter sur le sol en laissant tomber ses livres sur le tapis, ce qui surprit le jeune homme qui regarda alors d'un drôle d'œil la brunette.

- Harry ! C'est Ginny ! s'exclama-t-elle, affolée, avant de voir l'inquiétude se dessiner sur le visage de son meilleur ami. Malefoy nous a attrapées près de la bibliothèque, j'ai réussi à m'échapper, mais elle est encore avec eux et ...

- Quoi ??!! s'exclama-t-il d'une voix forte, sentant les battements de son cœur s'accélérer par l'angoisse, pendant que les autres s'échangeaient un regard surpris et que les plus jeunes sorciers qui sortaient de la pièce les regardaient, le sourcil levé. Tu peux répéter ?!! se pressa-t-il de lui demander d'une même voix, les sourcils froncés, croyant avoir mal entendu.

- Malefoy et ses copains nous ont attrapées dans un couloir et Ginny est encore avec eux ! se répéta-t-elle rapidement, les yeux brillants.

- J'vais les tuer, ces fumiers !! s'exclama-t-il, de la rage dans la voix, en se levant d'un bond.

Sous les regards inquiets de tous, la fureur sur son visage, dans des injures, Harry passa à côté de sa meilleure amie qui se relevait comme ses amis et suivirent alors le jeune homme qui se dirigeait vers la porte à vive allure. Soudainement, les jeunes lions s'arrêtèrent net dans leur marche, entrant de ce fait en collision lorsque le portrait pivota et laissa apparaître une Ginny toute décoiffée en compagnie de Cédric Diggory et de sa petite amie Cho Chang.

- Ginny ! s'exclama Harry en accourant vers la rouquine. Tu vas bien ? Lui demanda-t-il, plus qu'inquiet, en lui caressant avec douceur son visage cramoisi pendant que la jeune lionne acquiesçait timidement. Tu es sûre ? L'interrogea-t-il à nouveau voyant les yeux de sa petite amie devenir peu à peu brillants.

Sans lui donner une réponse, Ginny fit un pas en avant et se laissa alors tomber dans les bras de son petit ami qu'elle serra tout contre elle et qui l'entoura de ses bras. Par des pleurs, la rouquine évacua alors tout le stress de cette agression, l'inquiétude pour sa meilleure amie et la rage envers les Serpentard, présente en elle. Sous les regards peinés de tous, Harry, le cœur serré, serra la rouquine tout contre lui et, tout en lui caressant lentement le dos, lui murmura à l'oreille des paroles rassurantes. Attristée de voir sa meilleure amie dans l'état dans lequel elle avait été plongée après son agression un bon mois plus tôt, les yeux brillants, Hermione fixa Harry étreindre un peu plus la rouquine et lui déposer des baisers sur la joue, ce qui provoqua un pincement chez elle, se revoyant dans les bras de Ron qui l'avait sortie des griffes de leurs ennemis. Soudainement, bien que Blaise ne l'ait pas touché cette fois, Hermione, qui craignait le jeune homme et qui, de son regard pervers, l'avait terrifiée ce soir, ressentit alors de l'envie en voyant son meilleur ami réconforter la rouquine. « Qu'est-ce que j'aimerais être dans tes bras, Ron » se dit-elle sentant son cœur se serrer et ses yeux se remplir de larmes, le rouquin étant en ce moment à l'autre bout de la terre, ignorant ce qu'il venait de se passer et ne pouvait la consoler. Malheureuse, Hermione lâcha du regard ses meilleurs amis et baissa la tête tout en essuyant le coin de ses yeux larmoyants, ce qui n'échappa pas à Dean, debout à côté d'elle.

- Hermione, ça ne va pas ? lui demanda-t-il d'une voix calme en posant sa main sur le bras de la jeune fille qui releva alors la tête pour se tourner vers le jeune lion.

- Si, ça ... ça va. Lui dit-elle la voix tremblante dans un sourire peu convaincant.

- Hermione, je vois très bien que ça ne va pas. Lui fit-il remarquer tout en la lâchant pendant que la brunette, à l'entente de cette phrase, baissa brièvement la tête. À toi aussi, ils t'ont fait quelque chose, c'est ça ? lui demanda-t-il, soucieux, sachant très bien ce qu'elle avait pu subir.

- Non. Le rassura-t-elle dans un sourire des plus légers que lui rendit le jeune homme. Mais ... mais Zabini me fait peur. Lui avoua-t-elle en essuyant d'un revers de manche ses yeux humides, ce qui attrista Dean.

- Tu sais, ils le regretteront un jour, t'en fais pas. Lui dit-il d'un ton rassurant avant de lui adresser un clin d'œil qui fit sourire la brunette du coin des lèvres. Et puis, attends que le Prof sache ça. Continua-t-il d'une voix calme pour dans un « viens » prononcé d'une même voix, entourer la brunette par l'épaule et la rapprocher doucement de lui, voulant lui montrer par ce geste que ses amis étaient là pour elle.

Hermione posa sa tête contre le torse de Dean puis, tout en regardant Ginny cesser peu à peu de pleurer dans les bras d'Harry, se répéta ses paroles: « Et puis, attends que le Prof sache ça ». La brunette ressentit alors subitement de la peur, la peur qu'en sachant une telle chose, Ron ne veuille se venger en se battant une seconde fois avec Drago et ses amis.

Apaisée par les tendres caresses et les paroles rassurantes de son petit ami, Ginny desserra lentement son étreinte pour sourire du coin des lèvres lorsqu' Harry, avec douceur, lui essuya de ses mains les larmes présentes sur son visage rougi par les gifles que Drago avait pris plaisir à lui assener.

- Ça va mieux ? Lui demanda Harry d'une douce voix avant de sourire en voyant la rouquine acquiescer et le remercier par un doux baiser qui attendrit tout le monde, dont Hermione qui, dans un « merci », quitta les bras de Dean qui lui adressa un clin d'oeil. Vous l'avez retrouvée comment ? demanda soudainement Harry à l'encontre de Cédric et Cho qui s'échangèrent un regard, pendant que Ginny posait sa tête sur l'épaule de son petit ami qui lui caressa le bas du dos.

- Eh bien, on passait par là par pur hasard. Lui répondit Cho de sa petite voix. On a entendu un cri donc on s'est dépêché d'aller voir et on a vu Malefoy la tenir par son écharpe d'une main et lever l'autre quand Ginny lui a dit quelque chose. Continua Cédric d'une voix calme en regardant la rouquine qui relava la tête et s'adressa au jeune Poufsouffle :

- Je l'ai traité de minable et de mauviette. Les informa-t-elle avant de sourire du coin des lèvres en voyant l'ensemble de ses amis et camarades de classe s'échanger un regard en étouffant un ricanement. En tout cas, je vous remercie. Leur dit-elle, de la sincérité dans la voix.

- De rien. Dirent Cho et Cédric d'une même voix. C'est normal, on n'allait pas rester là en spectateur. Ajouta Cédric d'un ton amusé avant d'échanger un sourire avec tout le monde.

Content de l'entraide que leur apportaient certains élèves des maisons Poufsouffle et Serdaigle, Harry lâcha un instant sa petite amie pour s'approcher de Cédric et de Cho et, dans un « merci », leur serrer la main fermement en signe de reconnaissance. Dans un signe de tête et d'une « bonne soirée » accompagnée d'un sourire, le jeune couple salua leurs camarades de classe et tourna les talons pour sortir de la salle commune des Gryffondor afin d'aller se restaurer. Aussitôt le jeune Poufsouffle et la jeune Serdaigle sortis de la pièce, les jeunes lions, soucieux pour l'état physique et émotionnel de leur amie, se précipitèrent sur elle afin de savoir si elle allait bien et la mitraillèrent alors de questions et de mots de réconfort.

- Mais arrêtez ! Râla la rouquine, les faisant se taire et se figer. Je vais bien. Les tranquillisa-t-elle d'une voix redevenue calme. Hermione ? demanda-t-elle en cherchant des yeux la brunette pour qui elle était inquiète.

- Je suis là. Répondit-elle d'une voix calme en se faufilant entre Seamus et Neville dans un « pardon » pour se diriger vers la rouquine qui se pressa de la questionner une fois devant elle :

- Tu vas bien, Hermione ? Ils ne t'ont rien fait ?

- Ça va. La rassura la brunette d'un sourire du coin des lèvres que lui rendit la rouquine qui laissa échapper un soupir de soulagement. Ginny, je suis désolée de t'avoir laissée av...

- Tu n'as pas à t'excuser, Hermione, c'est moi qui t'ai dit de partir. La coupa-t-elle d'un ton rassurant.

Voulant faire comprendre à sa meilleure qu'elle n'avait pas à s'en vouloir, dans le silence et sous le regard de tous, Ginny prit la brunette dans ses bras et la serra fort contre elle. Le sourire aux lèvres et les yeux fermés, les deux amies restèrent ainsi un instant avant de desserrer lentement leur étreinte lorsqu' Harry, qui ne pouvait retenir sa colère plus longtemps, prit la parole :

- Si je les croise dans les couloirs, je vous promets que je les défonce ! s'exclama-t-il, de la rage dans la voix, en donnant un violent coup de pied dans le bas du canapé à ses côtés, ce qui ne surprit pas ses amis, comprenant sa fureur.

- Harry, je ne veux pas que tu te battes avec eux. Intervint Ginny en posant sa fine main sur l'épaule de son petit ami qui laissa échapper un soupir de colère en voyant la rouquine le supplier du regard. J'n'ai pas envie de te retrouver dans le même état que mon fr...

Tout comme Harry, les yeux écarquillés, Ginny se stoppa net dans sa phrase en prenant conscience de la bêtise qu'elle allait commettre en mentionnant son frère qui s'était battu avec les trois serpents pour défendre Hermione vers qui la rouquine se tourna pour la voir, les bras croisés sur la poitrine, regarder les tapisseries couvrant les murs de la salle commune tandis que leurs amis et camarades de classe s'échangeaient un regard d'incompréhension que Ginny remarqua. Cette dernière, qui redoutait des questions, se ressaisit alors.

- Je n'ai pas envie de te retrouver dans le même état que mon fer à friser quand je m'énerve dessus. Trouva-t-elle comme excuse en prenant un air sérieux pendant qu'Harry se retenait de rire, l'image de son Professeur en accessoire de beauté lui vint brièvement à l'esprit.

- Euh ... se reprit-il à son tour en regardant du coin de l'œil l'ensemble de ses amis qui les regardaient attentivement. Tu ... tu as gagné, j'n'ai pas envie que tu me balances violemment contre le mur en me traitant de tous les noms. Lui dit-il en prenant un air sérieux, ce qui fit sourire intérieurement la rouquine, trouvant ce motif assez crédible. J'essaierai de prendre sur moi quand je les croiserai. Finit-il d'une voix calme en prenant tendrement les mains de sa petite amie qu'il fixa droit dans les yeux.

Comprenant par ce simple regard insistant qu'il était plus que sincère, sous les murmures et les regards de tous, soulagée, Ginny lui adressa alors son plus beau sourire qu'Harry lui rendit aussitôt. Oubliant un instant ce qui les entourait, la rouquine entoura la nuque de son petit ami de ses fines mains pendant que ce dernier posait tendrement les siennes sur sa taille pour la rapprocher lentement de lui et écourter le peu de distance qui les séparaient pas un baiser rempli d'amour qu'ils savourèrent un bref instant, les yeux fermés. Leurs amis, taquins, les applaudirent. Légèrement gêné, le jeune couple se lâcha alors lentement pour les regarder timidement avant que Seamus ne s'adresse à tous :

- Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'ai la dalle ! s'exclama-t-il avant de poser sa main sur son ventre pour étouffer un gargouillis, ce qui amusa tout le monde. On peut y aller ? leur demanda-t-il d'un air suppliant.

- Oui, on va y al...

- Moi je ne viens pas, Harry. L'informa Ginny d'une voix calme, coupant le jeune lion dans sa phrase qui la regarda, le sourcil levé. J'n'ai pas faim et je ...

- Ginny, tu ne vas pas te priver de manger pour ces trois ...

- Harry. Le coupa à son tour Hermione en se dirigeant à pas tranquilles vers ses meilleurs amis avec qui elle échangea un sourire du coin des lèvres une fois face à eux. Moi non plus je n'ai pas faim, je n'ai qu'une seule envie, me mettre dans mon lit bien au chaud. Lui dit-elle d'une voix calme.

- Très bien ... dit-il d'une voix calme en regardant successivement les deux jeunes filles, embêté. Ça va aller ? Car je peux rester là, si ...

- Non ! protestèrent-elles d'une même voix avant de se sourire. Ça va aller, ne t'inquiète pas. Le rassura Ginny d'une douce voix en lui déposant un bref baiser sur les lèvres, ne voulant pas s'attarder sur ces petits moments de tendresse devant la brunette debout à leurs côtés. File manger... et si tu croises les trois mauviettes, tu gardes ton calme, Harry ! ajouta-t-elle d'un ton autoritaire en le pointant de son index.

Dans un hochement de tête, Harry déposa un baiser sur la joue des deux jeunes sorcières qui, le sourire aux lèvres, le regardèrent tourner les talons pour rejoindre leurs amis et camarades de classe qui l'attendaient, regroupés devant la porte, tout en discutant à voix basse de ce qu'il venait de se passer. Dans un « à tout à l'heure » collectif suivi d'un petit signe de la main qu'Hermione et Ginny leur rendirent, les jeunes lions sortirent un à un de la salle commune pour aller prendre un bon repas en espérant ne pas croiser de près les trois Serpentard. Leurs amis et camardes de classe hors de la pièce, au son du crépitement du bois qui se consumait de manière lente, les deux jeunes lionnes s'échangèrent un sourire avant que Ginny qui, comme sa meilleure amie, avait envie de se mettre au lit afin de se détendre, dans un « on y va ? », proposa à cette dernière de rejoindre leur dortoir. Hermione acquiesça avant de se précipiter sur ses livres toujours sur le sol qu'elle ramassa un à un pour les serrer tout contre elle et, dans un « c'est bon », sourire à sa meilleure amie qui le lui rendit avant de se retourner et, à pas tranquilles, suivie de près par la brunette, traverser la salle commune avant de montrer lentement les escaliers et, une fois dans le couloir, parcourir la courte distance qui les séparaient de leur chambre. Devant la porte, Ginny posa sa main sur la clinche et ouvrit la porte pour entrer dans la pièce comme le fit Hermione qui la referma délicatement derrière elle et alluma la lumière, leur offrant aussitôt un doux éclairage doré.

- J'espère qu'Harry tiendra parole. Dit Ginny dans un léger soupir en allant poser son sac de cours sur son bureau, comme le faisait sur le sien soigneusement Hermione avec ses précieux livres. J'n'ai vraiment pas envie qu'il ...

- Ne t'inquiète pas, Ginny. La coupa Hermione d'une voix calme en rejoignant à pas tranquilles son lit, faisant se retourner la rouquine vers elle. Même si ça va être dur pour lui de ne pas lui mettre son poing dans la figure, il ne se battra pas. Lui dit-elle d'un ton rassurant en s'asseyant sur ses couvertures. Par contre ... ajouta-t-elle d'une petite voix avant de fixer le sol sous le regard légèrement inquiet de Ginny, qui se pressa de rejoindre son amie et s'asseoir à ses côtés.

- Par contre ? Là relança Ginny, faisant se redresser la brunette qui la regarda de ses yeux devenant peu à peu brillants. Qu'est-ce qu'il y a, Hermione ? l'interrogea-t-elle d'une douce voix.

- J'ai ... j'ai peur qu'en apprenant tout ça, ton frère essaye de se venger et que ça tourne mal. Lui avoua-t-elle, l'inquiétude présente sur son visage. Tu as très bien vu la dernière fois, il était couvert de sang et ...

- Hermione. La coupa Ginny d'une douce voix en lui prenant la main. C'est sur que Ron ne sautera pas de joie en entendant cela. Lui dit-elle dans une grimace qui fit sourire du coin des lèvres la brunette. Mais tu sais, je ne crois pas qu'il pourra leur mettre une bonne raclée comme la dernière fois, n'oublie pas où on est. Lui fit-elle remarquer en lui caressant la main de son pouce, rassurant la brunette qui acquiesça le sourire au coin des lèvres. On va se laver ? lui proposa-t-elle d'une voix calme tout en la lâchant.

Hermione affirma d'un signe de tête et échangea un sourire avec sa meilleure amie qui, dans un « bon ! », se leva de la couchette de la brunette pour rejoindre à pas rapides son armoire afin d'y prendre le premier pyjama venu et se hâter de rejoindre la salle de bain pendant qu'Hermione enlevait ses chaussures qu'elle glissa ensuite sous son lit puis, comme la rouquine, se choisir un vêtement de nuit. En entrant dans la salle de bain, Hermione put voir la rouquine se regarder par le miroir et dénouer son élastique qui tenait son chignon pour, dans un soupir d'agacement, essayer de coiffer ses cheveux tout ébouriffés en pestant contre Drago Malefoy. Voyant son amie ne pas s'en sortir, la brunette posa son pyjama sur l'une des chaises et dans un « laisse », en se dirigeant vers la rouquine qui la regarda, le sourcil levé, par le miroir, Hermione sortit sa baguette de sa robe de sorcier qu'elle pointa alors sur sa longue chevelure flamboyante et touffue qui redevint lisse et soyeuse en un mouvement de poignet et d'un sort tout droit sorti du magazine « Sorcière Hebdo ».

- Eh bien, tu maîtrises, maintenant ! dit Ginny en se passant la main dans les cheveux, sous le sourire satisfait de la brunette. Merci ! Ajouta-t-elle en se tournant vers sa meilleure amie qui dans un « de rien » laissa échapper un léger rire lorsque la rouquine lui déposa un baiser sur la joue. On se douche et au lit ? Lui proposa la rouquine.

Hermione acquiesça et, chacune de leur côté, en silence, les deux jeunes lionnes se servirent du linge de toilette puis enlevèrent leurs uniformes, cachées derrière les paravents mis à leur disposition, avant de se recouvrir d'une serviette éponge et de filer à la douche. Après avoir passé une dizaine de minutes sous l'eau chaude tout en essayant de chasser de leur esprit les trois Serpentard, les deux jeunes sorcières sortirent de la douche, enroulées de leurs douces et parfumées serviettes éponges, puis se pressèrent d'aller se sécher et d'enfiler leur pyjama. Chose faite, Hermione et Ginny déposèrent leurs vêtements sales dans le panier prévu à cet effet pour sortir tour à tour de la salle de bain et rejoindre leur lits où elles se glissèrent sous leurs épaisses et chaudes couvertures. Dans le silence, assises confortablement, Ginny et Hermione, qui allaient entamer une petite discussion, sursautèrent lorsqu'elles entendirent toquer à la porte de la chambre. Elles s'échangèrent un bref regard et, après un « entrez », observèrent attentivement la porte s'ouvrir lentement, laissant apparaître Harry accompagné de Neville qui, dans un « c'est nous », faisant sourire les deux jeunes lionnes, s'avancèrent vers elles.

- Vous allez bien ? demanda un Harry soucieux une fois arrivé devant les deux jeunes sorcières qui acquiescèrent.

- On vous apporté un petit truc à grignoter, si jamais vous avez faim. Dit Neville d'une voix calme en s'avançant vers Hermione à qui il tendit une belle pomme rouge comme le faisait Harry avec la rouquine à côté de laquelle il prit place.

- Oh, c'est gentil, merci. Le remercia la brunette en lui prenant le fruit des mains qu'elle respira avant de le poser sur sa table de nuit, tandis que Ginny, après avoir remercié Neville d'un signe de tête, exprimait sa reconnaissance à son petit ami par un doux baiser qui fit sourire leurs amis. Harry ? l'appela Hermione, faisant se tourner son meilleur ami vers elle qui l'interrogea du regard. Vous ... vous les avez croisés ? demanda-t-elle curieusement en observant successivement les deux jeunes lions qui s'échangèrent un bref regard.

- On ne les a pas croisés dans les couloirs, mais depuis leurs tables ils ne se sont pas gênés pour rigoler en nous fixant. Lui répondit Harry dans un grognement avant de soupirer pour évacuer sa colère. Bon, vous vouliez vous reposer ... on va vous laisser. Les informa t-il d'une voix calme. Si ça ne va pas, n'hésitez pas à venir nous voir, d'accord ? les prévint-il d'un air sérieux avant d'échanger un sourire avec Neville en voyant les deux jeunes sorcières affirmer d'un vif signe de tête.

Pendant que Neville faisait la bise à Hermione en guise de bonne nuit et l'informait que Lavande et les sœurs Patil étaient restées dans la salle commune à parler, ne voulant pas se coucher si tôt, toujours assis près de sa petite amie, Harry plongea son regard émeraude dans celui de Ginny et lui caressa avec douceur la joue, ce qu'apprécia la jeune fille qui ferma brièvement les yeux avant qu'Harry ne lui dépose un tendre baiser sur les lèvres auquel répondit la rouquine avant de le rompre et de se blottir dans ses bras. Les yeux fermés, le jeune couple profita de cette étreinte à laquelle ils mirent fin, n'entendant plus Neville et Hermione discuter. Harry murmura alors un « je t'aime » à l'oreille de la rouquine qui le lui rendit puis regarda son petit ami se lever qui rejoignit sa meilleure amie afin de lui souhaiter une bonne nuit, laissant place à Neville qui en fit de même avec Ginny. Aux côtés d'Hermione avec qui il échangea un large sourire, Harry se pencha sur elle pour dans un « bonne nuit » que lui souhaita à son tour la jeune lionne, la prendre dans ses bras et, la sachant mélancolique, essayer de l'apaiser par de douces caresses dans le dos avant de lâcher sa meilleure amie à qui il déposa un baiser sur la joue. Dans un énième « bonne nuit » Harry et Neville rejoignirent l'entrée de la pièce en silence, sous les regards attendris des deux jeunes sorcières qui les trouvaient adorables. D'un petit signe de la main que leur rendirent ces dernières, Harry et Neville quittèrent alors la pièce en refermant délicatement la porte derrière eux avant de rejoindre leurs amis qui parlaient dans la salle commune. Les deux jeunes hommes sortis, Hermione et Ginny s'échangèrent un sourire amusé avant de s'allonger dans leurs lits et de se tourner sur le côté pour, une fois face à face, séparées par une simple table de nuit, se tenir la main et discuter du réconfort que leur apportaient leurs amis avant qu'elles ne se mettent à bâiller légèrement. Dans un petit rire, d'un commun accord, les deux meilleures amies se lâchèrent alors la main dans un « bonne nuit » avant que Ginny n'attrape sa baguette posée sur la table de chevet et n'éteigne la lumière à l'aide de la magie. Plongées dans le noir, avec pour seul éclairage la douce et faible lueur opaline de la lune, les deux jeunes sorcières cherchèrent leurs places et, une fois celle-ci trouvée, fermèrent les yeux essayant de mettre côté ce qu'elles avaient subi dans la soirée pour, quelques minutes plus tard, éreintées de cette journée, être emportées par le sommeil. Les deux jeunes lionnes profondément endormies, Lavande et ses amies, qui ressentaient les premiers signaux de la fatigue, abandonnèrent alors leurs amis et camardes de classe pour rejoindre en silence leur chambre et, après s'être rafraîchies en essayant de faire le moins de bruit possible, après une « bonne nuit » se mettre au lit et les paupières closes, rejoindre très vite les bras de Morphée. Hermione, qui s'était endormie en pensant à Ron, la tête bien enfouie dans son oreiller, rêvait maintenant de lui. Un faible sourire au coin des lèvres, la brunette voyait son visage ; ses douces lèvres qu'elle aimait sentir contre les siennes, ses joues recouvertes de minuscules taches de rousseur qu'elle trouvaient adorables et son regard d'un bleu intense qui la faisait fondre à chaque fois. Soudainement, le léger sourire présent au coin de ses lèvres s'effaça lorsque les yeux azur du rouquin firent place à des yeux marron qui la fixait de manière perverse et qui, dans un sursaut, la sortit de son sommeil. Assise dans son lit, la respiration légèrement haletante et sentant son coeur palpiter par la peur, bien qu'elle savait que cela n'arriverait pas, Hermione fixa la porte espérant voir arriver son petit ami lorsqu'elle entendit un « Hermione » prononcé à demi-voix. Cette dernière se tourna alors sur sa gauche pour, surprise, voir Ginny calée contre le dossier de son lit, un parchemin sur ses genoux éclairé par une faible lumière présente à l'extrémité de sa baguette.

- Hermione, ça va ? lui demanda-t-elle à voix basse en posant son morceau de fin papier sur la table de nuit.

- Maintenant oui. Lui répondit-elle d'une même voix dans un soupir. Et toi ? lui demanda-t-elle curieusement dans un murmure.

- Ça va, mais je n'arrive pas à dormir, je suis trop énervée et je commence à avoir mal à la tête. Lui répondit-elle à demi-voix avant de laisser échapper un grognement et de se masser le haut du crâne, ce qui peina la brunette qui s'adressa à elle :

- Je n'arriverai pas à me rendormir, tu veux aller parler un peu dans la salle de bain ? lui proposa-t-elle dans un murmure. Il ne faudrait pas les réveiller, sinon, on va encore avoir le droit à des cris. Ajouta-t-elle en levant brièvement les yeux au ciel avant de montrer à la rouquine d'un signe de tête leurs camarades de classe.

Dans un hochement de tête accompagné d'un sourire amusé que lui rendit la brunette, Ginny leva le sort qui l'éclairait puis sortit lentement de sous ses couvertures comme venait de le faire Hermione. Les deux jeunes lionnes enfilèrent alors leurs pantoufles avant de prendre leurs oreillers et plaids. Ayant un petit creux pour ne pas avoir dîné, les deux amies emportèrent alors avec elle les pommes gentiment offertes par Harry et Neville pour, à pas de loup, rejoindre la salle de bain où elles entrèrent avant de refermer délicatement la porte derrière elles et allumer la lumière une fois dans la pièce. Hermione et Ginny traversèrent alors la salle de bain pour, une fois devant le mur du fond où se trouvait l'étagère de linges de toilette, s'emmitoufler dans leurs couvertures polaires avant de se baisser, caler leurs moelleux oreillers contre la paroi et s'asseoir. Côte à côte, bien au chaud, tout en croquant dans leur fruit sucré et juteux, Hermione et Ginny parlèrent en premier lieu de cette attaque qui les tourmentait pour les empêcher de dormir, mais aussi des diverses émotions qu'elles avaient ressenties pour mettre cette discussion de côté lorsqu'elles ressentirent des frissons à la simple idée que cela se produise à nouveau. Ginny et Hermione se mirent alors à discuter de Ron qui, en ce moment même, se préparait à affronter les « Foudroyeurs de Thundelarra ». Après avoir taquiné sa meilleure sur le fait que malgré cette distance, son frère ne devait faire que penser à elle et devait rêver de ses lèvres, ce qui intimida Hermione, Ginny cessa ses taquineries pour lui expliquer le déroulement des matchs professionnels tout en rassurant la brunette qui s'inquiétait pour son petit ami. Les minutes défilèrent alors sur l'horloge de la salle de bain, baillant et sentant leurs paupières se fermer peu à peu, les deux jeunes sorcières, qui ne voulaient pas lutter contre le sommeil dont elles avaient grand besoin, se levèrent en s'entraidant et, oreillers en mains, Hermione et Ginny jetèrent leur trognon de pomme à la poubelle, puis sortirent de la pièce en prenant soin de fermer la lumière ainsi que la porte et, sur la pointe des pieds, rejoindre leurs lits où elles posèrent leurs oreillers avant de retirer leurs plaids de leurs épaules qu'elles étalèrent sur leurs couchettes pour enfin se glisser sous leurs chaudes et épaisses couvertures. Après une « bonne nuit » prononcée dans un murmure, les deux jeunes sorcières se mirent en boule, bien emmitouflées dans leur literie puis, apaisées d'avoir discuté de ce qu'elles ressentaient, mais aussi de Ron qui, à présent, était en plein match, Ginny et Hermione fermèrent les yeux et rejoignirent très vite les bras de Morphée qui les plongèrent dans un profond sommeil.

C'est vers un bon 9h du matin qu'en entendant des rires que Ginny et Hermione sortirent progressivement de leur profonds sommeil. La tête à moitié camouflée de leurs couvertures, les deux jeunes lionnes, positionnées sur le côté, s'en recouvrirent complètement dans un râlement lorsque Lavande et les sœurs Patil, une fois debout les premières, se firent un plaisir de réveiller leurs camarades de chambre telle une fanfare. Agacée de leurs ricanements et des petites secousses qu'elles provoquaient en remuant les colonnes de bois de leurs lits baldaquin, Ginny sortit subitement de sous ses couvertures pour, une fois assise dans son lit, s'adresser à elles :

- Vous ne pouvez pas vous la fermer et arrêter de taper dans lit ! Merde ! s'exclama-t-elle d'une voix forte en fusillant du regard Lavande et ses amies qui étouffèrent un rire avant que blondinette ne réplique :

- C'est désagréable, n'est-ce pas ? lui dit-elle dans un petit sourire narquois qui irrita la rouquine qui, comme Hermione, qui venait de se redresser dans son lit dans un bâillement, regardait les trois jeunes filles sortir de la chambre, la tête haute.

Lavande et ses amies hors de la pièce, dans un grognement de colère, Ginny se laissa tomber dans son lit pour regarder un instant le plafond en se tenant la tête encoure douloureuse avant de se redresser en entendant un rire étouffé. Ginny se redressa brusquement et, assise, regarda le sourcil levé Hermione, qui bougeait la tête de gauche à droite dans de légers ricanements, ce qui intrigua la rouquine.

- Elles nous réveillent comme des folles et toi, ça te fait marrer ? lui dit Ginny d'un ton quelque peu sec, les sourcils froncés.

- Ça me fait rire, car ... attend de voir leurs têtes quand on fera la même chose un jour de cours. Lui répondit-elle d'une voix calme avant qu'un sourire amusé ne se dessine sur son visage en voyant Ginny prendre un air réfléchi pour ensuite regarder sa meilleure amie et acquiescer dans un regard espiègle. Il est déjà tard... les autres doivent nous attendre pour le petit-déj, on va les rejoindre ? proposa Hermione dans un bâillement, ce qu'enchaîna Ginny qui hocha la tête avant d'échanger un sourire amusé avec la brunette.

Les deux jeunes lionnes sortirent alors de sous leurs couvertures pour enfiler leurs pantoufles et, une fois debout, s'étirer. Décontractées par un court sommeil réparateur, dans le silence, Hermione et Ginny allèrent se choisir des sous-vêtements propres ainsi qu'une chaude tenue, la petite bande d'amis ayant prévu d'aller s'amuser à l'extérieur. Affaires en mains, les deux jeunes sorcières se rendirent alors à la salle de bain où elles prirent rapidement une douche avant de se vêtir de leurs jeans et pulls et, tout en se pomponnant, discuter de Ron pour qui, selon Ginny, le match devait être terminé. Habillées, les deux jeunes sorcières sortirent de la salle de bain pour, tout en regardant par la fenêtre tomber de légers flocons de neige, le sourire aux lèvres, enfiler leurs chaussures fourrées. Prêtes, Hermione et Ginny prirent leurs chauds manteaux soigneusement posés sur le dos de leurs chaises de bureau et, vêtements en mains, les deux jeunes filles sortirent tour à tour de leur dortoir, refermant la porte derrière elles avant de parcourir le couloir qui les séparaient des escaliers en colimaçon qu'elles descendirent à pas tranquilles. En bas des marches, Hermione et Ginny s'échangèrent un sourire en voyant leurs amis discuter proche de la cheminée où un bon feu apportait une chaleur des plus plaisantes, puis décidèrent de les rejoindre. Près du canapé, dans un « coucou » prononcé d'une même voix, Hermione et Ginny firent sursauter les jeunes hommes qui stoppèrent leur discussion tournant autour du match de leur Professeur pour se retourner et voir les deux jeunes lionnes leur adresser un large sourire qu'ils le leur rendirent immédiatement. Malgré le bien-être présent sur leurs visages, Harry, Neville ainsi que Dean et Seamus, inquiets, se levèrent alors des canapés puis allèrent à leur rencontre afin de savoir si elles allaient bien, ce qu'affirmèrent les deux jeunes filles, les rassurant alors. Ayant faim, le petit groupe d'amis ne s'attarda pas dans la salle commune et, manteaux en mains, l'un après l'autre, les jeunes Gryffondor sortirent de la pièce pour, regroupés, se mettre en marche, direction de la grande salle. Dans la bonne humeur, à pas tranquilles, la petite bande d'amis descendait les larges escaliers et parcourait les longs et glacials couloirs de Poudlard lorsqu'en arrivant au second étage, Hermione, qui discutait avec ses meilleurs amis des devoirs qu'ils leur restaient à faire, ralentit le pas pour finir par s'arrêter. Ne voyant plus la brunette à leurs côtés, Harry et Ginny en firent de même et en la cherchant des yeux, se retournèrent pour enfin voir Hermione qui s'était arrêtée devant la porte du bureau de Ron, toucher le vieux bois du bout de ses fins doigts. Sachant très bien que derrière les sourires de la brunette se cachait de la nostalgie, le jeune couple s'échangea un bref regard peiné et, ne voulant pas la laisser dans ses tristes pensées, se décida d'intervenir.

- Hermione ? Lui demanda d'une douce voix Harry, faisant sursauter la jeune fille qui lâcha la porte pour se retourner vers on meilleur ami qu'elle regarda de ses yeux brillants. Ça ne sert à rien de rester là, tu sais. Lui dit-il d'une même voix en la tenant par les épaules. Et puis, il ne reste plus qu'un jour à attendre, on va aller s'amuser et tu verras, ça passera très vite. Lui fit-il remarquer en la lâchant dans un sourire, voyant la brunette acquiescer timidement, un faible sourire au coin des lèvres.

Harry déposa un baiser sur le front de sa meilleure amie qui fit sourire Ginny et, dans un « viens », lui entoura l'épaule. Les trois jeunes Gryffondor reprirent alors leur marche, rattrapant rapidement Neville, Dean et Seamus qui n'avaient pas remarqué leur courte absence. À présent dans la grande salle quasiment dépourvue d'élèves, la petite bande d'amis s'attabla à la longue et large table des Gryffondor puis, dans une humeur chaleureuse qu'essayèrent de transmettre Ginny et Harry à leur meilleure amie, prirent un petit et copieux déjeuner. Leur repas terminé, les jeunes lions, qui avaient prévu de passer un peu de temps à l'extérieur du château afin de profiter de la neige qui continuait de tomber en abondance, se levèrent de table puis enfilèrent leurs chauds manteaux ainsi que bonnets et gants. Le ventre rempli, protégé du froid, dans un « c'est parti » que prononça Dean d'un ton enjoué accompagné d'un claquement de mains qui fit sourire ses amis, le petit groupe de lions sortit alors de la grande salle pour retrouver très vite le grand parc de Poudlard recouvert d'un magnifique et épais manteau blanc, où ils s'arrêtèrent et observèrent un bon nombre d'élèves qui s'amusaient en se lançant de la neige. Enchantées par ce paysage, Hermione et Ginny s'échangèrent un regard complice puis se tinrent par la main et, sous les regards amusés de leurs amis, les deux jeunes filles, dans des petits rires, coururent en direction d'un arbre dont les branches étaient recouvertes d'une fine pellicule de neige et contre lequel, en période de beau temps, Hermione et ses amis avaient l'habitude d'y passer de bons moments. Amusés de leur comportement, à pas tranquilles, les jeunes hommes rejoignirent alors les deux jeunes sorcières pour, une fois devant elles, leur demander ce qu'elles souhaitaient faire. Après un court moment de réflexion, leur choix se porta alors sur la réalisation de bonhomme de neige qu'ils commencèrent à concevoir par deux pour, les sculptures à moitié finies, être rejoint par Luna, Cormac, Katie ainsi que Cho Chang, Cédric Diggory et quelques sorciers de première et seconde années des maisons Gryffondor et Serdaigle. Dans la bonne humeur, en se lançant de temps à autre de la poudreuse, provoquant des éclats de rire, l'ensemble des jeunes sorciers firent alors de nombreux bonhommes de neige, lorsque Ginny, qui lissait la petite sculpture de neige qu'elle avait réalisée avec un élève de première année de la maison rouge et or, dans un « oh non » prononcé d'une voix calme, s'arrêta net dans sa tâche en voyant arriver vers eux, les mains dans les poches, Drago Malefoy accompagné de ses fidèles compères, ce que remarquèrent les amis de la rouquine, mais aussi les autres élèves présents qui se tournèrent alors tous en la direction vers laquelle la jeune lionne avait posé son regard. S'étant arrêté dans leur tâche à la vue des trois Serpentard, l'ensemble des sorciers présents les suivirent alors du regard, un regard qui devint très vite sombre chez certains en voyant les trois serpents à présent à l'arrêt devant eux, les mains toujours dans les poches, les dévisager un à un dans un sourire narquois. Ne pouvant s'empêcher de provoquer leurs ennemis, Drago se moqua ouvertement de leurs bonshommes de neige et, d'un coup de pied, il décapita celui que Ginny venait de finir de réaliser avec l'un des plus jeunes lions. Dans des éclats de rire de la part des trois serpents et dans une exclamation collective de la part des autres, le jeune garçon, vexé et en colère, traita alors Drago, qui cessa immédiatement de rire comme le firent ses amis et, les sourcils froncés dans un grognement, se dirigea à pas rapides vers le jeune sorcier quand Harry, furieux, et les poings serrés, s'interposa. Les deux ennemis de toujours créèrent alors une tension en se défiant du regard qui retomba à l'entente de cris vers lesquels ils se tournèrent tous. Ils purent alors voir Hermione et Luna enlever la neige présente sur leurs vêtements que Blaise, qui s'était approché d'elles en catimini, avait fait tomber en donnant un coup de pied brutal dans le tronc de l'arbre sous lequel elles étaient restées et où Blaise était adossé. Dans des rires étouffés, Drago et Gregory regardèrent alors les lions accourir vers Luna et Hermione à qui ils donnèrent un coup de main pour enlever d'un geste vif la poudreuse de leur manteau lorsque Blaise, qui s'était approché d'Hermione, s'adressa à elle :

- Eh ! Granger !

D'un mouvement brusque, Hermione se tourna vers le Serpentard qu'elle fixa alors d'un regard rempli de peur et de colère. Dans un sourire mesquin, le jeune serpent, qui cachait une boule de neige bien tassée dans son dos, sans remord, la plaqua dans le visage d'Hermione qui, saisie, se figea brièvement en poussant un cri. Sous les rires moqueurs de Drago et Grégory et le mécontentement de ses amis et camarades de classe qui regardèrent le sourire vainqueur de Blaise de leurs yeux noirs, en recrachant la neige qui s'était introduite dans sa bouche, Hermione se hâta d'enlever l'excédent de neige présente sur sa figure lorsqu'elle sentit une main se poser sur ses fesses. Furieuse et en ayant assez de ses attouchements, dans un « sale con », Hermione enleva d'un geste vif son gant et gifla Blaise de toutes ses forces, surprenant tout le monde. Sous les rires de Drago et Grégory qui s'estompèrent et les exclamations de surprise de la part des amis de la brunette, cette dernière, la respiration haletante provoquée par la colère, échangea un regard des plus sombres avec le jeune sorcier qui la terrifiait et qui en ce moment même, se caressait la joue. Voyant leurs ennemis étouffer des rires moqueurs, vexé, le regard noir, Blaise s'avança dangereusement d'Hermione, lorsqu'il s'arrêta net dans sa marche en voyant arriver vers eux, Hagrid qui, ayant vu de loin une altercation, était venu y mettre fin. À présent devant eux, de ses sourcils froncés, le demi-géant regarda les trois Serpentard qui ne cherchèrent pas à protester et, en fusillant leurs ennemis du regard qui leur adressèrent à leur tour un sourire narquois, tournèrent les talons pour rentrer au château. Sans avoir donné d'explication au garde-chasse, après avoir remercié ce dernier qui les avait débarrassés de vils serpents, mais leur avait aussi gentiment offert de belles carottes pour décorer leurs sculptures de neige, l'ensemble des sorciers le regardèrent rejoindre à son tour le château puis, dans des injures qui laissèrent à nouveau place à la bonne humeur, sous de gros flocons qui se déposaient avec délicatesse sur le sol formant des congères, les Gryffondor et leurs camarades de classe continuèrent de passer un bon moment ensemble.

Ayant passé la matinée à s'amuser et ressentant soudainement la faim, mais surtout le froid, la petite bande d'amis et leurs camarades de classe décidèrent de mettre fin à ce bon moment et après s'être souhaité mutuellement une bonne après-midi, par petits groupes, chacun de leur côté, les jeunes sorciers abandonnèrent leurs bonshommes de neige pour rentrer au château afin de se restaurer. Après avoir pris un copieux repas pendant lequel ils avaient échangé des regards noirs avec les Serpentard qui n'avaient cessé de les fixer depuis leur table, les jeunes lions regagnèrent leur salle commune où ils, après s'être rendu dans leurs dortoirs respectifs afin de changer leurs vêtements humides et faire une petite sieste, s'étaient retrouvés près de la cheminée. Tout en discutant calmement au coin du feu en compagnie de Luna, le petit groupe d'amis au complet passa alors le reste de la journée à s'avancer dans leurs devoirs avant de mettre fin à leurs révisions et, comme à leur habitude, ranger leurs affaires de cours pour prendre le dernier repas de la journée et se mettre au lit. Dans le dortoir des filles de dernière année, bien au chaud sous leurs couettes, après s'être souhaité une « bonne nuit », les cinq lionnes, éreintées de cette journée, fermèrent alors lentement les yeux pour être très vite emportées par le sommeil, à l'exception d'Hermione qui rouvrit lentement les paupières et, tout en regardant le clair de lune, se mit à sourire, se rendant compte qu'après cette nuit et une dizaine d'heures de patience le lendemain, elle reverrait enfin son rouquin. Sereine, Hermione ferma alors à nouveau les yeux et, après avoir enfoui sa tête dans le moelleux de son oreiller, bien emmitouflée dans ses draps, la brunette rejoignit alors les bras de Morphée.

Le dimanche arrivé, pendant le petit déjeuner que le petit groupe d'amis prenait dans la bonne humeur, un hibou vint se joindre à leur table, apportant le journal « La Gazette du Sorcier » à Dean qu'il étala sur la table comme à son habitude et qui, comme ses amis, sauta de joie en découvrant la couverture. En effet, les jeunes lions purent lire en gros caractères d'imprimerie « Victoire des Canons de Chudley » illustrés d'une photo où ils pouvaient voir leur Professeur et son équipe rire et brandir une jolie coupe ornée d'un balai. À la vue de son petit ami, Hermione ne put cacher le sourire béat qui était apparu sur son visage et, tout en continuant leur repas, Dean se mit à lire l'article leur étant réservé. Tout au long du reste de la journée où ils avaient passé une partie à finir de s'avancer sur leurs devoirs et l'autre à Pré au Lard rien que tous les trois, Harry et Ginny furent alors amusés du comportement impatient de leur meilleure amie qui décomptait les heures la séparant du retour de Ron.

Un bon 20h. La nouvelle selon laquelle leur Professeur de quidditch et son équipe avaient gagné le match contre les Australiens s'était très vite répandue, générant alors de l'excitation chez la plupart des élèves qui, à présent, dans les couloirs les plus près de l'entrée du château, attendaient avec impatience le retour de leur Professeur afin de le féliciter. Des petits groupes de jeunes sorciers, agités, imitaient des techniques de jeu de l'équipe gagnante tandis que d'autres faisaient les guets à moitié cachés à l'intersection du plus proche couloir de la porte principale surveillée par Mr Rusard et sa chatte Miss teigne, lorsque dans un bruit sourd, les verrous s'ouvrirent un à un, laissant apparaître quelques minutes plus tard leur Professeur qui, vêtu chaudement, son précieux balai et deux valises à la main, salua le concierge ainsi que son animal de compagnie puis, d'un pas assuré, traversa le large couloir de l'entrée. Soudainement, arrivé au carrefour d'un autre corridor, Ron sursauta lorsque dans des claquements de main et des « félicitations, Mr Weasley », « vous êtes les meilleurs ». Les jeunes sorciers, qui l'attendaient avec impatience, apparurent devant lui. Touché par ces éloges, dans un large sourire, Ron les remercia puis, tout en se faufilant parmi les jeunes sorciers qui le suivirent dans sa marche, le rouquin répondit à leurs nombreuses questions avant qu'ils ne se stoppent tous et se taisent devant Le Professeur Dumbledore, qui patientait en bas du premier escalier en compagnie du Professeur McGonagall.

- Bonsoir, Ronald. Dit d'une voix calme le Directeur de l'école en tendant sa main toute ridée au rouquin qui la lui serra dans un « bonsoir » et en fit de même avec le Professeur McGonagall.

D'un regard sévère par-dessus ses lunettes en demi-lune, le Professeur Dumbledore fit comprendre aux jeunes sorciers de regagner leurs salles communes, leur Professeur ayant besoin de repos. Ce dernier adressa un clin d'œil à ses jeunes élèves qui lui sourirent, puis se tournèrent dans un soupir de déception pour retourner à leurs occupations. Après une petite discussion pendant laquelle le Directeur et l'ancienne directrice de la maison Gryffondor avaient félicité le jeune Professeur de quidditch pour ses prouesses ainsi que celles du reste de son équipe, le rouquin les salua, puis tourna les talons. Le sourire aux lèvres, tout en regardant l'enceinte de l'école, Ron rejoignit alors sa chambre à pas tranquilles, heureux d'être de retour, mais surtout impatient de revoir sa petite amie.

Dans la salle commune des Gryffondor, où la quasi-totalité des lions était présente, discutant pour la plupart du retour de leur Professeur en mentionnant les informations qu'ils avaient pu lire dans la presse, proche de la cheminée où un bon feu s'éteignait lentement. Dans un petit et confortable fauteuil était assise une Hermione qui trépignait d'impatience pour être à moitié concentrée dans sa lecture, regardant sa montre toutes les trente secondes, ce qui amusait beaucoup Harry et Ginny posés sur le canapé face à elle, profitant d'un petit moment de tendresse dans les bras de l'autre. La brunette, qui remuait des jambes dans de légers soupirs qu'elle cachait derrière son livre, ne voulant pas que le reste de ses amis remarque son comportement, sursauta lorsque la porte de la pièce s'ouvrit, laissant entrer de jeunes lions surexcités qui coururent en direction de Ginny qui fut surprise et, tout en lâchant les bras de son petit ami, les interrogea du regard.

- Il est là ! s'exclamèrent les jeunes sorciers d'une même voix en sautillant sur place, ce qui fit réagir les plus vieux lions dont Hermione qui, tout en posant son livre sur l'accoudoir du fauteuil, se mit à sourire à pleines dents. Ton frère vient de rentrer, Ginny ! l'informa d'un ton chaleureux le jeune garçon avec lequel elle avait réalisé un petit bonhomme de neige.

- C'est ... c'est gentil de m'avoir prévenue. Les remercia-t-elle, de la sincérité dans la voix. Mais il doit être fatigué, il vaut mieux le laisser se reposer. Leur expliqua-t-elle d'une voix calme. On a cours avec lui demain matin, on le félicitera à ce moment-là. Finit-elle dans un large sourire que lui rendirent les jeunes sorciers.

Reconnaissant que la rouquine avait raison, heureux du retour de leur Professeur, l'ensemble des lions reprit alors ses occupations dans la bonne humeur, ce qui n'était pas le cas d'Hermione qui, tout en tremblant des jambes, discrètement, regardait successivement la porte d'entrée de la salle commune et Ginny, qui après un bon quart d'heure de patience, lui adressa un prudent signe de la tête, lui faisant comprendre par ce geste qu'elle pouvait y aller. Heureuse, dans un petit hochement de tête, Hermione se leva de son fauteuil puis, avec prudence, enjamba Seamus qui relisait le journal de Dean allongé sur le tapis avant de se diriger vers la porte de la salle commune quand on l'interpella. Dans un léger grognement suivi d'un soupir d'agacement, la brunette se retourna pour voir ses amis la fixer et Dean ouvrir la bouche pour s'adresser à elle.

- Tu vas où, Hermione ? lui demanda-t-il curieusement en regardant brièvement sa montre qui affichait 20h28.

- Je ... Je vais à la bibliothèque. Lui répondit-elle nerveusement, sous le regard étonné d'une partie de ses amis. J'ai une info à vérifier dans un livre et si je ne le fais pas, je ne vais pas dormir, je me connais bien. Se justifia-t-elle en prenant un air sérieux, ce qui fit sourire intérieurement Harry et Ginny. Bon, je vous laisse ...

- Et Mme Pince te laisse entrer à cette heure-ci ? l'interrogea curieusement Seamus en se redressant pour se retrouver assis.

- Oui, je suis bonne élève et soigneuse avec ses livres donc ça ne lui dérange pas. Rétorqua-t-elle, la tête haute, ce qui les amusa.

- Dis-moi, tu n'as pas peur de retomber sur les autres abrutis ? lui demanda un Dean surpris, ce qui figea Hermione qui, prise de court, ne sut quoi répondre avant que Neville ne s'adresse à elle :

- Je dois rejoindre Luna, c'est sur le même chemin, je t'accompagne si tu veux ? Se proposa-t-il gentiment avant de se lever d'un bond de son pouf lorsqu'Hermione acquiesça timidement.

Dans un « à tout à l'heure » Hermione et Neville adressèrent un petit signe de la main à leurs amis qui le leur rendirent et les regardèrent sortir de la salle commune, avant de reprendre leurs occupations et discussions. Dans le couloir peu éclairé, Hermione et Neville se sourirent et, à pas tranquilles, tout en décomptant les semaines qui les séparaient des vacances de Noël, rejoignirent la bibliothèque où ils arrivèrent très vite. Après avoir remercié son ami et l'avoir rassuré sur son retour à la salle commune, Hermione lui adressa un sourire que lui rendit Neville et, la main posée sur la clinche de la porte de la bibliothèque, la brunette le regarda s'éloigner jusqu'à ne plus le voir. Dans un « bon » accompagné d'un large sourire, Hermione lâcha la poignée de la porte pour tourner les talons et, à pas rapides, rejoindre l'intersection du dernier couloir qu'elle venait de prendre avec Neville et où elle s'arrêta net. Hermione regarda alors attentivement autour d'elle et, ne voyant personne, la jeune lionne, tout en étant prudente, d'un même pas, prit le corridor sur sa gauche et, bien trop impatiente de revoir son rouquin, parcourut le peu de couloirs qui la séparait de son petit ami en courant de toutes ses forces, le sourire aux lèvres. Arrivée dans le couloir dépourvu de portraits qu'à présent elle connaissait bien, Hermione s'arrêta de courir et, à pas rapides, tout en reprenant sa respiration, se dirigea au fond du couloir où se trouvait la chambre de Ron. Devant la grosse porte en bois vieillie par le temps et ornée de décorations en fer forgé, Hermione réajusta sa robe de couleur bleu-vert semblable à un pull ainsi que son épais foulard gris puis, le cœur battant la chamade, toqua trois petits coups sur la porte. Hermione entendit aussitôt des bruits de pas précipités pour voir quelques instants plus tard son petit ami qui lui adressa un large sourire et qui n'eut le temps de dire quoi que ce soit que, dans un même sourire, Hermione se jeta à son cou, déséquilibrant le rouquin qui, tout en la tenant par le haut du dos, fit quelques pas en arrière pour la lâcher un instant et, tout en claquant la porte d'un coup de pied qui se referma, il se rattrapa à la commode située entre la porte et son lit. Dans un sourire amusé, Ron entoura à nouveau sa petite amie de ses grands bras et, heureux de la revoir, tout en fermant les yeux, le rouquin la serra fort contre lui, avant de blottir sa tête dans son cou où il déposa un doux baiser, ce qui fit sourire la brunette, qui, la tête posée sur son torse pouvait entendre les battements de son cœur. Le jeune couple resta ainsi quelques instants, profitant de la chaleur de l'autre jusqu'à ce que dans un soupir de soulagement, Hermione desserre légèrement son étreinte pour, sans pour autant lâcher le rouquin, plonger son regard étincelant dans celui pétillant de son petit ami. Sans un mot, les yeux dans les yeux, les deux jeunes gens s'échangèrent un sourire avant qu'ils n'écourtent lentement le peu d'intervalles qui les séparait par un baiser rempli d'amour qui redoubla soudainement d'intensité lorsqu' Hermione s'accrocha à sa nuque et que le rouquin la rapprocha à nouveau de lui, savourant alors ce merveilleux baiser qu'ils rompirent mutuellement pour s'échanger leur plus beau sourire avant qu'Hermione ne lâche sa large nuque pour baisser un instant la tête, prendre les grandes mains du rouquin et s'adresser à lui tout en entrelaçant leurs doigts.

- Tu m'as tellement manqué, Ron. Lui dit-elle, de la sincérité dans la voix, en le fixant les yeux remplis d'étoiles.

- Toi aussi tu m'as manqué, ma belle. Lui dit-il d'une même voix en serrant leurs doigts, provoquant une source de bien-être chez le jeune couple qui se sourit avant que Ron ne dépose tendrement ses lèvres sur celles de la brunette qui ferma un instant les yeux pour les rouvrir, cet acte de tendresse terminé. Alors, comment tu vas ? lui demanda-t-il curieusement en lui lâchant les mains pour les poser sur les joues de la brunette et les lui caresser avec douceur de ses pouces.

- Ça va, même si j'ai trouvé le temps long. Lui répondit-elle en lui prenant l'une de ses grandes mains pour lui embrasser la paume, ce qui fit sourire le rouquin. Et toi ? lui demanda-t-elle d'une voix calme, en le tenant par son petit doigt, ses yeux chocolat fixant ceux azur de son petit ami.

- Ça va ... Mais je suis claqué à cause du décalage horaire. Lui répondit-il d'une voix calme avant de lâcher la jeune lionne et de se passer les mains sur la figure et sur la nuque dans un léger soupir.

- Oh ... dit la jeune sorcière en regardant le rouquin d'un air compatissant. Je vais te laisser, si tu es épuisé. L'informa-t-elle d'un air sérieux, ce qui surprit Ron, qui s'adressa alors à elle :

- Ah non, non, non ! protesta-t-il en l'attrapant par la taille de ses deux mains pour la ramener doucement vers lui. Ce soir, tu es toute à moi ! ajouta-t-il dans un regard des plus charmeurs qui fit sourire la brunette qui se pinça alors un instant les lèvres. Tu y vois un inconvénient ? lui demanda-t-il, le sourcil levé, avant de sourire en voyant la jeune sorcière lui adresser un vif signe de dénégation de la tête. Très bien, allez, viens. Finit-il en lui déposant un doux baiser sur le bout du nez pour lui lâcher lentement les hanches, lui prendre la main et la tirer vers son lit.

Devant la large couchette toute fraîche du rouquin, ce dernier fit s'asseoir sa petite amie pour se poser à son tour sur la literie que la jeune lionne regarda et caressa un instant avant de redresser la tête et, main dans la main, échanger un sourire avec le rouquin qui, curieux, s'adressa à la brunette :

- Alors, raconte-moi ... qu'est-ce que vous avez fait pendant mon absence ? l'interrogea-t-il, avide de savoir.

- Eh bien ... dit-elle d'un air réfléchi, le doigt posé sur son menton, ce qui fit sourire le rouquin du coin des lèvres. On s'est avancés dans nos devoirs. ... samedi, on a passé toute la matinée dehors à faire des bonshommes de neige et dimanche, on a passé une partie de la journée à Pré au Lard. Lui répondit-elle en comptant sur ses doigts. Voilà tout ce qu'on a fait. Ajouta t-elle dans un large sourire que lui rendit le rouquin.

- C'est déjà bien, vous avez dû bien vous amuser. Lui dit-il en lui caressant avec douceur la main de son pouce pendant que la brunette acquiesçait timidement, le temps lui avait paru incroyablement long malgré ces activités. Et ... hésita-t-il avant de continuer en voyant Hermione l'interroger du regard. Et les autres abrutis ne vous ont pas fait chier, j'espère ? l'interrogea-t-il d'un air sérieux avant de froncer les sourcils en voyant sa petite amie détourner un instant le regard pour ensuite baisser la tête. Hermione ... lui dit-il d'une voix calme en posant sa main sur son menton pour lui relever la tête et découvrir son visage dont les traits étaient tirés par le stress. Ne me mens pas, je vois très bien qu'il y a quelque chose... qu'est-ce qu'ils t'ont fait ? lui demanda-t-il d'une même voix ne voulant pas brusquer la jeune sorcière qui se décida à lui raconter cette seconde agression :

- Ils ... hésita-t-elle à son tour avant de continuer en voyant son petit ami à l'écoute, l'encourager en lui serrant la main. Ils nous ont attendues, Ginny et moi, à la sortie de la bibliothèque et ... la brunette s'arrêta nette dans sa phrase en voyant le regard du rouquin s'assombrir qui l'encouragea d'un signe de tête. Malefoy voulait nos devoirs ... Ginny l'a envoyé bouler, et il s'en est pris à elle ... Za ... Zabini à moi, mais j'ai réussi à me sauver, mais pas Ginny. Lui expliqua-t-elle d'une petite voix tout en regardant d'un air apeuré la fureur s'emparer peu à peu du rouquin.

- Qu'est-ce qu'ils vous ont fait ?! lui demanda-t-il, se retenant de ne pas laisser exploser la rage présente en lui. Qu'est-ce qu'ils vous ont fait ??! se répéta-t-il d'un ton quelque peu ferme, la brunette se faisant silencieuse.

- Ma ... Malefoy a ... a tiré les cheveux de Ginny, lui a claqué la tête contre le mur et s'est amusé à la gifler et Za ... Zabini m'a jeté de la neige en plein visage et m'a mis la main aux fesses. Lui avoua-t-elle à toute vitesse.

Hermione sursauta alors en grimaçant lorsque soudainement, le rouquin, furieux, se leva d'un bond de son lit dont il tapa la colonne de bois de son poing pour poser ensuite ses mains sur le crâne puis regarder le plafond dans des grognements et injures qu'il ne pouvait retenir. Connaissant son côté belliqueux, ayant peur d'une vengeance, la brunette se leva lentement du lit pour s'approcher du rouquin qui, à présent, les poings serrés, était appuyé contre son bureau, soupirant de colère tout en fixant le parquet.

- Ron ? Tenta-t-elle d'une douce voix en posant sa main sur le haut de son bras pour le lui lâcher lorsqu'il releva la tête.

- J'n'en reviens pas qu'ils aient profité de mon absence pour vous faire chier !! s'exclama-t-il d'un ton ferme le visage empourpré par la fureur. Tu peux me croire, ils vont le regr...

- Non !! le coupa-t-elle d'un ton ferme en fronçant les sourcils, ce qui surprit le rouquin qui la regarda un instant, les yeux ronds. Je sais à quoi tu penses Ron, et c'est non !! protesta-t-elle d'un ton sec en le pointant de son index. Je t'ai déjà prévenu ! Et tu me l'as promis ! lui rappela-t-elle d'un même ton en le fixant droit dans les yeux. Jn'ai pas ... J'n'ai pas envie de ... de te retrouver encore une fois couvert de sang. Lui dit-elle la voix tremblante, les yeux brillants, ce qui attrista le rouquin qui laissa alors retomber immédiatement sa colère.

S'en voulant et n'aimant pas voir sa petite amie dans cet état d'inquiétude, le cœur serré, Ron se redressa alors pour la prendre dans ses bras. Hermione entoura son large dos de ses fines mains pour se blottir contre son torse pendant que Ron posait sa tête sur la sienne et, les yeux fermés, tout en caressant avec douceur le dos de la brunette, essaya de ne pas penser à cette retenue de vengeance jusqu'à ce que la brunette desserre lentement son étreinte pour, sans le lâcher, regarder son petit ami droit dans les yeux et s'adresser à lui :

- Ron, je ne suis pas venue ici ce soir pour parler d'eux. Lui dit-elle d'une voix calme. On peut mettre ça de côté et parler d'autre chose, s'il te plaît ? lui demanda-t-elle d'un air suppliant avant de sourire du coin des lèvres en voyant son petit ami affirmer d'un timide signe de tête. Je préfère ça. Lui dit-elle d'une voix calme en se mettant sur la pointe des pieds pour lui déposer un doux baiser sur les lèvres. Je ne t'ai même pas félicité pour ton match... félicitations le gardien le plus prometteur de sa génération. Lui dit-elle avant de laisser échapper un rire en voyant le rouquin la regarder, le sourcil levé. C'est ce qui est écrit dans la presse... Tu ne savais pas ? lui demanda-t-elle, étonnée.

- Non, tu sais, ils disent tellement de choses qu'on ne sait plus trop. Lui expliqua-t-il d'une voix calme en lui caressant le dos de ses pouces. Quand je vais dire ça aux autres, ils vont ...

- Ca s'est bien passé ? l'interrogea-t-elle timidement en baisant brièvement la tête coupant le rouquin dans sa phrase, qui sut tout de suite le sens de sa question.

- Ne t'inquiète pas, Pam et Terry sont restées loin de moi. La rassura-t-il avant d'étouffer un ricanement en voyant sa petite amie, gênée de savoir qu'il avait compris de quoi elle voulait parler. Oublie ça. Lui dit-il dans un clin d'œil pendant que la brunette, apaisée, acquiesça. Sinon, pour répondre à ta question, on n'a pas eu le temps de faire grand-chose, en fait ... on a fait un tour dans la capitale puis on s'est fait deux bons restos. Lui expliqua-t-il d'un air alléchant qui amusa la brunette. Ah, oui ! s'exclama-t-il subitement, faisant sursauter la jeune lionne qu'il lâcha pour, dans un « attend » et sous le regard de cette dernière, fouiller dans l'une de ses valises pour revenir sur ses pas, les mains derrière le dos, ce qui intrigua la jeune fille qui l'interrogea du regard. Tiens, c'est pour toi. Lui dit-il dans un sourire en lui tendant un paquet difforme de couleur marron décoré de petites fleurs roses.

- Pour ... Pour moi ? l'interrogea-t-elle, surprise, en prenant le présent dans ses petites mains qu'elle trouva mou au toucher, pendant que Ron confirmait d'un signe de tête. Qu'est-ce que c'est ? lui demanda-t-elle curieusement en fixant son petit ami droit dans les yeux.

- Ouvre et tu verras. Lui répondit-il dans un clin d'œil faisant sourire du coin des lèvres la brunette qui acquiesça timidement.

De nouveau appuyé contre son bureau, les bras croisés sur le torse, le sourire aux lèvres, Ron regarda alors Hermione déchirer avec soin le paquet cadeau qu'elle posa sur le bureau et découvrit alors une petite peluche garnie de fines billes représentant un koala. Le sourire aux lèvres, Hermione fixa un instant la peluche tout en lui caressant le ventre du bout de son doigt avant de relever la tête et, touchée, faire un pas en avant pour dans un « merci » accompagné d'un large sourire que lui rendit le rouquin dans un clin d'œil, se blottir tout contre lui. Ron referma alors ses grands bras sur le haut de son dos puis enfouit sa tête dans son cou pour, les yeux fermés comme l'étaient déjà ceux de la brunette, respirer son doux parfum sucré, ce qui fit sourire la jeune lionne, sentant un léger souffle réchauffer sa nuque. Après un petit moment passé dans les bras de l'autre, Hermione desserra lentement son étreinte faisant se redresser alors le rouquin qui sourit lorsque la jeune fille lui vola un baiser pour ensuite s'adresser à lui :

- Merci, Ron, elle est magnifique. Lui dit-elle, de la sincérité dans la voix, la peluche serrée contre sa poitrine.

- Mais de rien, charmante jeune fille. Lui dit-il d'un air enjôleur en lui caressant brièvement le bout du nez de son doigt, ce qui fit sourire la brunette du coin des lèvres qui baissa un court instant la tête pour se pincer les lèvres. Et je suis désolé, je n'en ai pas trouvé comme ceux imprimés sur tes pyjamas ! La taquina-t-il avant d'étouffer un rire en voyant sa petite amie froncer les sourcils.

- C'n'est pas drôle ! lui lança-t-elle en le tapant sur l'épaule avant de lever les yeux au ciel en voyant Ron la contredire d'un signe de tête. Ces pyjamas sont horribles, et ma mère n'a toujours pas compris que je n'ai plus dix ans ! Se défendit-elle dans un soupir.

- Oh, allez, Hermione, ne fait pas la te ... Ron n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un bip qui se répéta se fit entendre. Ah ouais, c'est vrai ! s'exclama Ron en regardant sa montre pour y toucher un bouton qui fit s'arrêter le bip. C'est mon réveil. Précisa-t-il en voyant sa petite amie l'interroger du regard. À Sydney, il est 8 h du matin et ici ... dit-il en regardant à nouveau sa montre pour ressentir soudainement une boule au ventre. Il ... il est 22 h. finit-il en redressant la tête pour lire la déception dans les yeux de la brunette qui devait regagner son dortoir.

- J'n'ai pas envie de partir, Ron. Lui dit-elle d'une petite voix avant de baisser la tête et laisser échapper un soupir d'agacement pour la relever et regarder son petit ami de ses yeux brillants. On ne sait même pas si on aura un moment à nous cette semaine, ce n'est pas juste. Lui dit-elle d'une même voix en posant lentement sa tête tout contre lui.

- Moi non plus, j'n'ai pas envie que tu partes. Lui dit-il d'une voix calme en lui caressant avec douceur les cheveux, ne voulant par défaire son joli chignon. Et tu as raison, c'n'est pas juste. Confirma-t-il en laissant à son tour sortir un soupir d'entre ses lèvres pour rester un instant dans la réflexion. Hermione ? lui dit-il d'une voix calme faisant se redresser la brunette qui l'interrogea du regard. Tu pourrais passer la nuit ici, si tu le souhaites ? proposa-t-il d'un air des plus sérieux.

- Qu... Quoi ?! s'exclama-t-elle en le regardant, les yeux ronds, surprise. Mais Ron, demain il y a cours et ... et les autres, qu'est-ce qu'ils vont di...

- Stop ! le coupa-t-elle d'une voix calme en posant son index sur la bouche de la jeune fille qui se figea pour ensuite le retirer. Hermione, je m'en fiche qu'il y ait cours ou pas, je m'en fiche des autres... je veux être avec toi... lui expliqua-t-il en lui tenant les épaules pour les lui caresser de ses pouces. Tu n'en as pas envie ? lui demanda-t-il.

- Bien sûr que j'en ai envie, Ron, mais ...

- Oublie les « mais » ma belle. La coupa-t-il à nouveau en la lâchant pour lui tenir tendrement les mains. On s'en donne le droit ? l'interrogea-t-il en plongeant son regard dans le sien avant de sourire en voyant la brunette affirmer d'un signe de tête dans un large sourire. Allez, viens là. Lui dit-il en lui lâchant les mains pour lui tendre ses bras qu'Hermione se pressa de rejoindre. Cette nuit, elle ne sera qu'à nous. Lui dit-il d'une douce voix en lui embrassant le haut du crâne pour y poser sa tête et, serrés l'un contre l'autre, les faire balancer lentement de gauche à droite, ce qui fit sourire Hermione qui desserra peu à peu son étreinte pour s'adresser à lui :

- Ron, j'n'ai ... j'n'ai pas de pyjama. Lui fit-elle remarquer d'un air à la fois sérieux et gêné, ce qui fit sourire le rouquin du coin des lèvres.

- Ce n'est pas grave ça, je vais te prêter le haut d'un des miens. Lui répondit-il dans un clin d'œil, la brunette acquiesça alors timidement. En plus, tu en avais déjà porté un. Lui rappela-t-il ce qui fit sourire du coin des lèvres la jeune lionne qui se rappelait très bien de ce moment de gêne. Et ... et ça t'allait à merveille. La complimenta-t-il, ce qui fit rougir légèrement la brunette. Allez, je vais te chercher ça. Finit-il d'une voix calme avant de lui voler un baiser et de lui lâcher le dos.

Hermione regarda alors son petit ami tourner les talons, qui se dirigea à pas tranquilles vers le couloir qui menait à la salle de bain. Le rouquin hors de sa vue, le sourire aux lèvres, la jeune lionne regarda tout autour d'elle, heureuse que ce qu'ils espéraient une semaine plus tôt puisse se produire, ils allaient enfin passer leur première nuit officielle ensemble et Hermione n'en revenait pas. La brunette regardait le lit de son petit ami en se pinçant les lèvres, un léger sourire au coin des lèvres, s'imaginant bien au chaud sous la couette dans les bras de son rouquin lorsque ce dernier, dans un « voilà », la fit sortir de sa contemplation.

- Hein ? Quoi ? lui demanda-t-elle, distraite, n'ayant pas fait attention à ce que son petit ami lui disait.

- Euh ... le haut de pyjama. Lui rappela-t-il en la regardant brièvement d'un drôle d'œil. Tiens. Lui dit-il d'une voix calme en lui tendant le vêtement de nuit et de l'autre main, dans une légère grimace, se masser la nuque, ce que remarqua Hermione.

- Ron, ça ne va pas ? lui demanda-t-elle, soucieuse, en prenant le pyjama qu'il lui tendait.

- Si si, ça va, mais je suis légèrement tendu ici. Lui répondit-il en se caressant à nouveau le cou de manière ferme. Des masseurs sont venus après le match, mais ils n'ont pas eu le temps de détendre tous nos muscles. Lui expliqua-t-il pendant qu'Hermione le regardait d'un air compatissant. Tu veux être ma masseuse ? plaisanta-t-il en abandonnant sa nuque pour se passer brièvement la main dans les cheveux.

- Oui, je peux très bien faire ça. Le prit-elle au mot avant de laisser échapper un léger ricanement en voyant le rouquin la regarder, l'air étonné. Ne me regarde pas comme ça Ron, je vais être ta masseuse. Lui dit-elle dans un sourire amusé avant de se mettre sur la pointe des pieds et de lui déposer un doux baiser sur les lèvres pour retrouver la terre ferme et voir son petit ami lui adresser son plus beau sourire. Tu as une crème ou quelque chose du genre ? lui demanda-t-elle curieusement.

- Ah oui, j'ai ça ! On a eu un match il y a quelques mois et j'avais piqué une huile à l'un des masseurs. Lui répondit-il d'un air sérieux, ce qui amusa la brunette qui bougea légèrement la tête de gauche à droite dans un petit rire. Tu verras, elle sent bon. Ajouta-t-il dans un clin d'œil qui fit sourire du coin des lèvres la jeune fille. J'arrive, ma belle ! ajouta-t-il d'un ton chaleureux.

Ron vola un baiser à la brunette qui, dans un sourire amusé, regarda alors pour la seconde fois le rouquin se rendre à la salle de bain afin d'aller y chercher l'huile rangée dans l'un des placards. Ne sachant que faire en attendant son petit ami, Hermione, qui le savait tendu et voulait le relaxer un maximum, regarda alors vivement autour d'elle pour dans « Ah ! » des plus enjoués, traverser la pièce à pas rapides pour déposer sur un petit meuble situé près de la fenêtre sa peluche et y prendre un large verre pour ensuite revenir sur ses pas. La brunette le posa alors sur la table de nuit située proche du lit et, après avoir pris sa baguette rangée dans une large poche de sa chaude robe, la jeune lionne fit apparaître de petites flammes à l'aide de la magie qui apportèrent alors une agréable et faible chaleur. Hermione éteignit ensuite les lampes de la chambre qui plongea alors la pièce dans une lumière diminuée d'intensité ce qui, selon elle, apportait une pointe de romantisme, puis posa sa baguette sur la table de chevet lorsqu'elle sursauta en sentant une main sur son épaule. Hermione se retourna alors brusquement pour soupirer et faire face à son petit ami qui s'était dévêtu de sa chemise. Devant ce torse nu parfaitement développé qu'elle n'avait pas revu depuis leur sortie dans le bar moldu, le cœur de la brunette manqua alors un battement et, tout en se sentant rougir à l'idée d'y glisser ses mains, le fixa alors de ses yeux remplis d'étoiles, amusant de ce fait le rouquin qui, ayant remarqué son attitude, décida de la sortir de sa rêverie en toussotant. Immédiatement, Hermione abandonna les pectoraux de son petit ami pour relever la tête et le regarder de ses joues rosies.

- J'ai carrément le droit à une ambiance relax ! Lui dit-il dans un large sourire que lui rendit la brunette en acquiesçant timidement avant de regarder un instant la chambre éclairée par une lumière des plus tamisées et poser ses yeux sur la jeune sorcière. Voilà, ma charmante masseuse. Lui dit-il d'un air enjôleur en lui tendant la petite fiole.

- Merci. Lui dit-elle d'une voix calme avant de lui prendre le flacon des mains tout en se pinçant les lèvres. Vas-y, allonge-toi. Ajouta-t-elle en lui montrant de sa main son lit situé à leurs côtés.

Dans un signe affirmatif de la tête, Ron enleva à la va-vite ses chaussures qu'il ne prenait jamais soin d'en lier les lacets pour les pousser de son pied sous son lit et s'allonger dessus. Sous le regard de sa petite amie qui retirait ses bottines fourrées, le rouquin chercha le moelleux de son oreiller puis y posa sa tête avant de passer ses mains en dessous. Correctement installé, Hermione se tint à la colonne de bois du lit à baldaquin avant d'y monter et avec prudence, enjamber le jeune homme pour s'agenouiller doucement à ses côtés au milieu de la literie. Dans le silence, Hermione ouvrit la fiole et, le sourire aux lèvres, respira une agréable odeur d'amande douce avant de verser quelques gouttes d'huile sur sa main pour ensuite s'adresser à son petit ami :

- Ron ? Tu peux déposer le flacon sur la table de nuit, s'il te plait ? Lui demanda-t-elle gentiment, faisant se redresser légèrement le rouquin qui, dans un signe affirmatif de la tête, prit la petite bouteille pour la poser sur le petit meuble. Merci. Lui dit-elle dans un sourire que lui rendit le rouquin qui se replaça bien sur son oreiller.

Le liquide en main, Hermione le chauffa un instant dans ses petites mains puis les posa avec délicatesse sur la nuque du rouquin qui ferma lentement les yeux quand la jeune lionne le massa avec douceur du bout des doigts, faisant pénétrer peu à peu dans sa peau cette huile délicieusement parfumée. Concentrée et voulant détendre un maximum son petit ami, la brunette effectua alors de doux mouvements circulaires de ses paumes de mains ainsi que de ses pouces, ce qui plaisait apparemment beaucoup au jeune homme qui se mit à sourire du coin des lèvres avant d'ouvrir les yeux et s'adresser à sa petite amie en la regardant comme il le pouvait :

- Mais c'est que tu fais ça bien! Lui dit-il, de la sincérité dans la voix, ce qui fit sourire la brunette, ravie du compliment. Où tu as appris à faire ça ? lui demanda-t-il curieusement.

- Je lis beaucoup, Ron. Lui rappela-t-elle d'une voix calme, faisant apparaître un sourire amusé au coin des lèvres du rouquin qu'il transmit à la jeune fille. Et de tout. Précisa-t-elle tout en continuant ces mouvements rotatoires. Allez, détends-toi. Lui conseilla-t-elle en appuyant légèrement plus fort sur les muscles noués de son petit ami.

Le rouquin acquiesça et, les yeux fermés, enfouit sa tête dans le moelleux de son oreiller, savourant pleinement de cet agréable moment d'intimité. Le sourire aux lèvres, Hermione continua de malaxer la nuque du rouquin de manière douce, lorsque ses yeux abandonnèrent son cou et parcoururent progressivement le dos nu du jeune homme qu'elle trouvait incroyablement attirant. Comme absorbée par le corps de son petit ami, Hermione abandonna peu à peu la nuque du rouquin et, du bout de ses doigts, tout en se mordillant la lèvre inférieure, dessina les traits de sa musculature, provoquant un frisson chez le rouquin qui, totalement relaxé, abandonna le centre de son oreiller pour tourner la tête sur le côté et continuer d'apprécier ce doux toucher les yeux fermés. Hermione qui, depuis leur laisser-aller dans les toilettes de la salle sur demande, mais aussi dans la douche de son petit ami où ils avaient terminé trempés de la tête aux pieds, ne cessait de ressentir cette étrange chaleur dans son bas ventre en sa présence dont elle en avait très vite deviné la signification. Éprouvant en cet instant cette sensation qui redoublait d'intensité en sentant la peau douce de son petit ami sous ses petites mains, Hermione, qui ne savait comment le lui faire savoir, laissa ce problème de côté et se laissa porter par le désir. Les yeux rivés sur son dos, ressentant toujours cette effervescence en elle, tout en se mordant la lèvre inférieure, Hermione cessa progressivement son massage pour glisser de manière sensuelle ses mains le long de ses côtes jusqu'au creux de ses reins où elle arrêta ses caresses. Les yeux remplis d'étoiles, la brunette fixa un instant cette partie du corps chez le rouquin qui l'envoûtait puis y déposa un baiser des plus doux qu'elle répéta en remontant doucement le long de son dos, ce qui fit sourire du coin des lèvres ce dernier. Ressentant du bien-être, les mains posées délicatement sur le bas de son dos, Hermione effleura alors de ses lèvres la peau douce et gourmande de son petit ami, tout en remontant lentement vers le creux de sa nuque, provoquant un frémissement chez le rouquin à qui elle déposa un baiser des plus tendres au coin des lèvres avant de lui murmurer un « voilà » des plus enjôleurs pour ensuite se redresser. Souriant, mais légèrement éveillé par la curiosité de ces nombreux actes de tendresse sensuels, Ron prit appui de ses mains sur le matelas pour se relever lentement et, à moitié assis sur le lit, regarda sa petite amie qui, à genoux, tout en le fixant d'un regard libidineux, détacha son chignon de manière voluptueuse, ce qui intrigua un peu plus le rouquin qui la regarda, le sourcil levé. Hermione passa doucement ses mains sous sa longue chevelure bouclée pour la rejeter légèrement en arrière avant de la remettre bien en place et tout en le fixant d'un même regard, la brunette se mordilla la lèvre inférieure un instant avant de poser ses fines mains sur le torse du rouquin qui baissa brièvement les yeux pour ensuite regarder sa petite amie qui déposa alors tendrement ses lèvres contre les siennes. Les yeux fermés comme l'étaient déjà ceux de la brunette, tout en posant avec douceur ses grandes mains dans son dos, Ron répondit à ce baiser rempli d'amour qu'Hermione intensifia en se rapprochant de lui avant de le rompre et, le cœur battant la chamade, de ses joues rosies, observer le rouquin qui, après avoir passé sa langue sur ses lèvres pour goûter le bon goût de fraise du gloss de la brunette, regarda un instant cette dernière à qui il s'adressa :

- Hermione, est-ce que tu essaies de me faire comprendre quelque chose ? lui demanda-t-il curieusement pendant que la brunette hochait la tête en rougissant.

- Ron, je ... j'apprécie vraiment tes caresses, tes baisers et ta douceur, et ... et je me sens ... enfin, tu vois, j'aimerais ... lui répondit-elle nerveusement en baissant un court instant la tête, ce qui fit sourire le rouquin.

- Tu te sens prête, c'est ça ? l'interrogea-t-il d'une douce voix pour, les mains toujours posées dans le dos de la jeune fille, se rapprocher d'elle et la voir rougir.

- Je ... j'ai envie de franchir ce cap avec toi, Ron. Lui répondit-elle d'une petite voix dans un timide sourire.

Sans un mot, à la lueur dorée des petites flammes toujours présentes qui se reflétaient dans leurs regards pétillants, le jeune couple s'échangea alors leur plus beau sourire. Les yeux dans les yeux, Ron enleva avec douceur ses mains de son dos pour les poser sur l'épais foulard que portait la brunette et, d'un geste lent, le lui retira pour le faire glisser le long de sa nuque avant de le laisser tomber sur le parquet. Tout en scrutant le regard chocolaté de sa petite amie qui, elle, ne le lâchait pas des yeux, Ron traça du dos de son index les traits du visage de la jeune lionne qui, ressentant son cœur battre, baissa les paupières, le sourire aux lèvres. Tout en retirant lentement son doigt de son visage, Ron la regarda dans un sourire avant de lui déposer un doux baiser sur les lèvres que la brunette savoura avant de rouvrir lentement les paupières, le baiser rompu. Le regard plongé dans celui de l'autre, Ron passa tendrement ses grandes mains dans les boucles soyeuses de sa petite amie qu'il retira lentement pour s'adresser à elle :

- Tu es sublime. Lui dit-il d'une douce voix, ce qui fit sourire du coin des lèvres la jeune fille.

Touchée, de ses yeux pétillants, Hermione posa doucement ses fines mains sur la pilosité rousse présente sur le torse du rouquin et les glissa lentement pour tenir sa nuque recouverte d'une fine pellicule d'huile et, les yeux fermés, embrassa amoureusement son petit ami qui, tout en répondant à ce merveilleux baiser, posa à nouveau ses grandes mains dans son dos pour allonger doucement la jeune lionne sur la literie qui rompit alors ce baiser rempli d'amour pour échanger un sourire avec le rouquin. Côte à côte, légèrement penché sur la brunette qui le regardait de ses yeux étincelants, de sa main, Ron lui toucha la joue avec douceur avant de la retirer et la poser sur sa hanche. Tout en s'admirant, le jeune couple s'échangea un énième sourire avant qu'ils n'écourtent mutuellement le peu de distance qui les séparait et, lèvres contre lèvres, s'échanger un tendre baiser que Ron approfondit lorsqu'il ramena lentement sa petite amie vers lui pour glisser le haut de jambe entre les siennes. Sentant cette chaleur intense monter un peu plus en elle, Hermione abandonna alors le cou du rouquin pour passer ses mains dans sa chevelure flamboyante pendant que ce dernier, époumoné, rompit ce baiser pour retirer sa main de la hanche de la jeune sorcière qu'il glissa doucement sous son épaisse robe. Tout en déposant de doux et courts baisers dans le cou de la brunette qui se mit à sourire, appréciant cet acte de tendresse, Ron, hésitant, y mit fin et retira sa main de sous la robe de la jeune lionne à qui il s'adressa en la fixant droit dans les yeux :

- Tu sais, on a tout le temps, Hermione, tu ne dois pas te sentir obligée... je ne veux pas qu'on précipite les choses ou que tu veuilles le faire parce que tu te sens menacée par Pam ou quelqu'un d'autre ... je te l'ai déjà dit, il n'y a que toi. Lui dit-il d'une voix calme, légèrement soucieux.

- Ron, je suis vraiment prête... je veux partager cette intimité avec toi. Lui dit-elle d'un ton rassurant.

Souhaitant le tranquilliser et lui montrer qu'elle voulait ne faire qu'un avec lui, Hermione lui prit alors la main et la lui posa sur sa cuisse dans un sourire que lui rendit le jeune homme. Apaisé, ce dernier lui déposa alors un tendre baiser sur la joue et, tout en lui en donnant un des plus doux baisers dans le cou, Ron glissa avec douceur sa main sous la robe de sa petite amie qui, tout en se mordant la lèvre inférieure, sourit en sentant le rouquin la remonter de manière lente jusqu'à sa taille, touchant brièvement la fine dentelle de sa petite culotte. Entourant toujours la nuque du rouquin, Hermione la lui lâcha lentement puis prit appui de ses mains sur le matelas pour se redresser lentement, forçant Ron à en faire de même. À moitié assis sur les draps, le jeune couple se sourit alors avant que Ron, tout en échangeant un regard des plus pétillants avec la brunette, passa ses mains sous sa robe pour les poser avec douceur sur le haut de ses cuisses puis, en remontant avec tendresse ses mains le long de ses côtes, provoquant un frémissement chez la jeune lionne qui ferma les yeux, la lui enlever et la poser à ses côtés. La jeune sorcière en sous-vêtements, Ron caressa alors un instant des yeux ce corps incroyablement bien dessiné avant de la dévorer du regard, mettant mal à l'aise Hermione, qui, n'ayant jamais montré son corps à un homme, se sentit gênée et, tout en croisant légèrement ses bras sur sa poitrine recouverte d'un joli soutien-gorge pigeonnant en dentelle noire, baissa la tête. Remarquant la gêne de sa petite amie, Ron posa son index sous le menton de la brunette et lui releva lentement la tête découvrant des joues rosies qu'il caressa avec douceur de ses mains avant de plonger son regard dans le sien et s'adresser à nouveau à elle :

- Tu es magnifique, ma belle. Lui dit-il d'une douce voix, ce qui fit sourire la brunette.

Se sentant mise en valeur par les compliments du rouquin, Hermione prit alors confiance en elle, ce qui augmenta le désir déjà présent en elle et ressentit alors l'envie de se laisser aller. Tout en décroisant les bras, la brunette observa le torse de Ron en se mordillant la lèvre inférieure puis leva lentement la tête pour le regarder de ses yeux pétillants et, doucement, poser ses fines mains sur les pectoraux du rouquin qui échangea un large sourire avec sa petite amie avant de poser ses mains dans son dos et, doucement, les faire s'allonger à nouveau sur la literie. L'un à côté de l'autre, Ron se pencha légèrement sur la brunette et, de ses lèvres, effleura le haut de sa poitrine, ce qui provoqua un frémissement chez la jeune fille qui laissa alors échapper un léger soupir de bien-être avant qu'un sourire ne se dessine aux coins de ses lèvres lorsque le rouquin abandonna son décolleté pour fixer un instant le haut de ses bras et faire glisser avec lenteur la bretelle de son soutien-gorge pour lui déposer un tendre baiser sur son épaule nue, ce qu'apprécia la brunette qui ferma les yeux en se pinçant un instant les lèvres. Se sentant féminine, Hermione, qui avait les bras le long du corps, prit à nouveau appui de ses mains sur le matelas et, comprenant la jeune fille, tout comme elle, Ron se redressa.

Le cœur battant la chamade, de ses joues rosies, la brunette passa ses mains sous sa longue chevelure bouclée pour, au milieu de son dos, fixer son petit ami qui ne la quittait pas des yeux et dégrafa son soutien-gorge qu'elle enleva lentement et déposa au bout du lit, dévoilant une poitrine bien arrondie et ferme, attirant l'œil de Ron qui la dévora d'un regard affriolant avant de lever les yeux pour voir la jeune lionne, embarrassée, observer le mur, évitant de ce fait le regard du jeune homme. Comprenant sa gêne, d'un sourire du coin des lèvres, Ron posa tendrement sa main sur la joue de sa petite amie qui se tourna vers lui pour le regarder de ses yeux étincelants avant de les fermer, profitant de la douce caresse qu'il lui donnait sur le visage pour les rouvrir lorsque le rouquin cessa cet agréable acte de tendresse. Sans enlever sa main de sa joue, Ron écourta l'intervalle qui les séparait en déposant tendrement ses lèvres sur celles de la brunette qui passa ses mains autour de sa nuque et répondit alors au baiser rempli d'amour que lui donnait le rouquin qui, sa seconde main posée sur la peau douce du dos de sa petite amie, éveillant de ce fait ses sens, la coucha avec lenteur sur les draps. Sur le dos, Hermione lâcha lentement le cou de son petit ami qui, penché légèrement sur elle, la regarda un instant, le sourire aux lèvres, et abandonna sa joue pour glisser sa main avec tendresse le long de son cou et de son épaule et la poser avec sur l'un de ses seins, provoquant un frisson chez la jeune sorcière qui lui traversa le corps entier. Tout émoustillé par la présence de la poitrine de sa petite amie sous sa main, qu'il avait toujours était désireux de découvrir, Ron la lui massa alors avec douceur tout en déposant de tendres et courts baisers dans le cou de la brunette qui se sentit fondre de l'intérieur.

Tout en se mordant la lèvre inférieure, sa respiration s'accélérant progressivement, Hermione regarda le plafond lorsqu'entre deux baisers, un sourire se dessina au coin des lèvres de Ron en ressentant le sein de sa petite amie se raffermir sous ses caresses. La poitrine gonflée de la brunette sous sa main et entendant les nombreux soupirs de plaisir qu'il lui provoquait, Ron ressentit alors son sexe se durcir et, tout en continuant de lui masser avec douceur son sein, le rouquin, qui sentit la fièvre monter en lui à petit feu, descendit alors lentement ses baisers pour, de ses lèvres, frôler le haut de sa poitrine. En laissant échapper des soupirs de satisfaction de sa bouche entrouverte, Hermione abandonna lentement le plafond du regard pour, les battements de son cœur s'accélérant, tout en regardant, le sourire aux lèvres, le rouquin lui embrasser avec douceur la poitrine, déposer ses fines mains sur le torse velu du jeune homme pour les glisser de manière sensuelle vers son ventre et prendre l'initiative de déboutonner son jean. En sentant sa petite amie faire sortir le bouton de la boutonnière de son pantalon, Ron cessa lentement ses caresses pour lever la tête et croiser le regard libidineux de la brunette avec qui il échangea un large sourire avant de lui déposer un tendre baiser sur ses chaudes lèvres. Le rouquin retira alors lentement sa main de son sein pour se reculer un peu dans le lit et embrasser le téton durci de la jeune fille qui se mordit la lèvre inférieure et soupira de plaisir à nouveau lorsque Ron descendit peu à peu ses doux baisers le long de son ventre, sentant alors des frémissements sous ses lèvres qu'il retira lentement de sa peau douce pour embrasser le bas ventre enflammé d'Hermione, qui souffla de contentement et, sous le regard satisfait de Ron, les yeux fermés, tout en se mordillant la lèvre inférieure plus qu'habituellement, Hermione se tourna un peu plus sur le côté pour accroître cette sensation des plus plaisantes en se frottant les jambes l'une contre l'autre.

Comblé de donner autant de plaisir à sa petite amie, Ron la lâcha des yeux pour poser avec délicatesse sa grande main sur le haut de sa cuisse et, tout en la sentant vibrer sous ses douces caresses, le rouquin lui déposa un tendre baiser sur sa taille, faisant réagir la brunette qui, instinctivement, écarta légèrement les jambes. La voyant plus que réceptive, tout en frôlant à nouveau son ventre de ses lèvres, Ron passa le dos de son index sur l'intimité de la brunette à travers la dentelle humide de sa petite culotte, apportant une jouissance chez la brunette qui, la respiration haletante, tout en bougeant légèrement la tête de gauche à droite, l'exprima par un gémissement aigu pour ensuite ouvrir un peu plus la cuisse, réclamant à nouveau cette caresse qui lui provoquait une sensation intense et que Ron lui donna à nouveau le sourire aux lèvres.

Pensant à son plaisir et voulant lui faire découvrir un maximum de sentiments, le rouquin stoppa alors lentement cette caresse, ce qui éveilla une frustration des plus exquises chez Hermione, qui sentit subitement l'excitation monter au plus profond d'elle, qui laissa alors échapper un faible grognement qui fit sourire le rouquin du coin des lèvres. Il se rapprocha d'elle en remontant sa main avec douceur et sensualité le long de son ventre. Fiévreuse comme l'était également le jeune homme, d'un regard rempli d'amour, le jeune couple s'échangea un large sourire avant qu'Hermione ne pose ses fines mains sur les joues du rouquin et, tout en les glissant contre sa pilosité, se pencha à son tour légèrement sur lui pour rencontrer les chaudes lèvres de son petit ami qui, tout en aventurant ses mains sous la petite culotte de la brunette pour lui caresser le fessier à même la peau, répondit à son baiser qui se remplit très vite de fougue. Époumonés, le jeune couple rompit mutuellement ce merveilleux baiser avant qu'Hermione, tenant toujours les joues du rouquin, ne glisse le haut de sa jambe entre celles de son petit ami pour, dans de courts et fiévreux baisers, descendre lentement sa main jusqu'au jean du jeune homme qu'elle essaya de baisser. Comprenant l'intention de la brunette, Ron mit alors fin à ces agréables baisers pour se redresser peu à peu, obligeant Hermione à en faire de même et, assis, enlever son pantalon qu'il laissa tomber sur le parquet, dévoilant un boxer blanc en coton où une bosse présente sous l'effet de l'excitation ne cessait de s'amplifier, ce qui fit sourire la brunette du coin des lèvres. Cette dernière leva les yeux et plongea son regard dans celui de son petit ami qui posa sa grande main sur sa longue chevelure pour, dans un large sourire que lui rendit la brunette, coucher délicatement cette dernière sur les draps. Penché un peu plus sur la jeune lionne, Ron scruta les étincelants iris de cette dernière qui en faisait de même avec ceux du rouquin qui déposa alors tendrement ses lèvres sur celles de sa petite amie qui répondit à son baiser en glissant sensuellement ses mains sur son buste, pour entourer la nuque du rouquin auquel elle s'accrocha et, tout en approfondissant leur baiser qui se fit à nouveau fiévreux, écarta progressivement les cuisses pour inviter le rouquin à s'aventurer sur elle. Comprenant la jeune sorcière, le rouquin s'exécuta alors et, à présent face à elle, entre ses jambes, de ses lèvres, effleura le cou de la jeune fille pour descendre lentement ses doux baisers, ce qui fit à nouveau frémir la brunette qui soupira de contentement. Arrivé en son bas ventre, Ron y déposa un dernier baiser pour relever la tête et sourire à la jeune fille qui le lui rendit avant de se mordiller la lèvre inférieure lorsque le rouquin posa doucement ses grandes mains sur le tissu de sa petite culotte qu'il fit glisser avec délicatesse le long de ses jambes pour, une fois enlevée, découvrir l'intimité de la jeune lionne recouverte d'un léger duvet brun, ce qui fit rougir Hermione qui détourna légèrement le regard, embarrassée de se retrouver complètement nue. Remarquant à nouveau son mal-être, Ron prit appui de ses mains sur le matelas pour se pencher lentement sur la brunette et s'adresser à elle :

- Tu es parfaite, ma belle. Lui murmura-t-il au creux de l'oreille, faisant fondre la brunette qui sentit un léger souffle sur sa nuque.

Ron se redressa et plongea un regard bleu des plus intense dans celui chocolat de la brunette pour poser ses mains avec douceur sur son cou et faire se rencontrer à nouveau leurs lèvres. En répondant à ce baiser qui se remplit d'amour, Hermione déposa ses mains sur le haut du dos musclé de son petit ami et, avec volupté, les descendit jusqu'à son fessier rebondi qu'elle toucha fébrilement avant de se laisser aller et, les battements de son cœur s'accélérant, passer ses fines mains dans son boxer pour nerveusement, mais avec douceur, les lui caresser à même la peau un instant, appréciant ce contact. La passion montant en elle, Hermione cessa ces caresses pour remonter légèrement ses mains et tenir l'élastique de son sous-vêtement pour le lui baisser lentement. Sentant le tissu de son boxer descendre peu à peu sur le haut de ses jambes, Ron rompit ce merveilleux baiser pour, en se redressant légèrement, sourire à la jeune fille qu'il laissa faire, heureux de la voir prendre un peu d'initiative. Le sous-vêtement du rouquin descendu jusqu'à ses genoux, en découvrant l'attribut viril et ferme de son petit ami, Hermione se sentit alors rougir, ce qui fit sourire intérieurement le rouquin.

Nu, le jeune couple s'observa un court instant, le sourire aux lèvres, puis Ron lâcha sa petite amie du regard pour, en faisant attention de ne pas l'écraser, se pencher sur sa table de nuit. Le rouquin, occupé à chercher un préservatif, Hermione, de ses yeux pétillants, scruta alors de haut en bas l'anatomie de son petit ami qu'elle trouvait parfaite pour poser finalement ses yeux sur ses fesses rondes et fermes qu'elle avait adoré sentir sous ses mains et qu'elle fixait à présent en se mordant la lèvre inférieure. Préservatif en main, Ron referma le tiroir du petit meuble puis se redressa pour, à genoux, l'enfiler sous le regard attentif de la brunette. Protégé, le rouquin se tourna lentement vers la jeune fille pour voir un trait de stress se dessiner peu à peu sur son visage quand à la vue de son sexe recouvert d'une fine couche de latex. Souhaitant la rassurer et la mettre à l'aise, face à la brunette, Ron prit appui de ses mains sur les draps tout en se penchant lentement sur elle pour, les yeux dans yeux, poser sa main sur sa joue qu'il caressa avec douceur un instant avant de s'adresser à elle :

- Ça va aller, ma belle. La rassura-t-il d'une douce voix pendant que la jeune sorcière, d'un sourire du coin des lèvres, acquiesça timidement. Je vais y aller en douceur, mais ça risque d'être un peu douloureux à un certain moment. Lui expliqua-t-il d'une voix calme en ne lâchant pas la brunette des yeux, qui l'écoutait avec attention. Si tu ressens une douleur trop désagréable, dis-le-moi. Finit-il d'un air des plus sérieux avant que la brunette ne lui vole un baiser pour, à son tour, s'adresser à lui :

- J'ai confiance en toi, Ron. Lui dit-elle, de la sincérité dans la voix.

Apaisé, le rouquin plongea alors un regard des plus intenses dans celui de la brunette, noyant alors cette dernière dans une mer azur des plus scintillantes qui l'envoûta et, le regard soutenu, Ron la pénétra tout en douceur. Leurs corps ne faisant qu'un, tout en donnant de faibles et délicats coups de reins, Ron déposa de tendres baisers dans le cou de la brunette qui, les mains posées sur le haut des bras du jeune homme, resta immobile, trouvant la présence de ce corps étranger en elle étrange et, sans répondre à ces lents vas et vient, Hermione glissa lentement ses fines mains sur les épaules de son petit ami pour enfin lui tenir la nuque. Sentant la barrière de la virginité de la brunette et ne pouvant assouvir leur plaisir ainsi, le cœur serré, sachant la sensation désagréable qu'il allait provoquer chez sa petite amie, Ron accentua légèrement ses coups de reins, déflorant alors en douceur la jeune lionne. Ayant senti la douleur dont le rouquin lui avait parlé, en grimaçant, Hermione blottit alors sa tête dans le cou délicieusement parfumé de son petit ami pour s'y accrocher pendant que Ron ralentissait la cadence pour, quelques instants plus tard, sourire intérieurement lorsqu' Hermione, dont la douleur avait fait progressivement place au plaisir, dans un soupir de satisfaction, retira lentement sa tête du cou du rouquin pour la poser sur l'oreiller et échanger un sourire avec lui.

Petit à petit, Hermione entoura alors la taille de Ron de ses jambes et bougea du bassin suivant les doux mouvements que lui donnait le jeune homme. Les yeux fermés, un sourire se dessinant au coin des lèvres, Hermione ressentit le bien-être monter un peu plus en elle, ce que remarqua Ron qui, sans un mot, tout en gardant cette lente et agréable cadence, effleura son cou de ses chaudes lèvres et d'une main, lui caressa la cuisse avec tendresse, ce qui fit frémir la jeune fille qui resserra alors un peu plus la jambe contre lui avant d'abandonner lentement sa nuque pour lui caresser avec douceur son large dos du bout de ses doigts. Bouillonnant d'ardeur en sentant leurs corps nus s'épouser parfaitement, leur rythme cardiaque s'accélérant ainsi que leur respiration qui se fit progressivement haletante, dans un léger souffle de contentement, Ron accéléra alors peu à peu la cadence que suivit Hermione qui, entre deux soupirs de plaisir, tout en glissant sensuellement ses mains jusqu'en haut du fessier de son petit ami, fit se rencontrer leurs lèvres et le jeune couple s'échangea alors un baiser des plus langoureux. Sa grande main toujours posée sur la peau douce de la cuisse de la brunette, dans ces sensuels et agréables coups de reins, Ron la remonta lentement en lui effleurant les côtes avant de la déposer doucement sur son sein et le lui malaxer avec douceur, ce qui fit frissonner la jeune fille de l'intérieur.

Ressentant énormément de plaisir, Hermione rompit soudainement ce baiser qui s'était rempli de fièvre pour, les yeux fermés, tout en tenant fermement les fesses du rouquin de ses deux mains, gémir, en rejetant la tête légèrement en arrière. Heureux de lui procurer autant de satisfaction, tout en continuant de lui caresser avec douceur la poitrine, Ron approcha sa tête de celle de la jeune sorcière à qui il embrassa le lobe d'oreille tandis que cette dernière, tout en continuant de soupirer de bien-être, le sourire aux lèvres, abandonna le fessier de son petit ami pour remonter sensuellement ses mains le long de son dos pour enfin lui tenir la nuque, faisant cesser ses doux baisers et caresses. Tout en gardant cette même cadence qu'appréciait le jeune couple, Hermione déposa ses lèvres contre celles du rouquin pour l'embrasser fougueusement, passant alors vivement ses mains dans ses cheveux avant de rompre ce baiser et de lâcher le rouquin qui, bouillonnant d'excitation par le répondant de sa petite amie, sentit peu à peu l'orgasme venir, mais voulant lui procurer un maximum de plaisir, se retint dans une légère grimace. Ressentant soudainement un pic de jouissance, Hermione lâcha la chevelure flamboyante du rouquin pour plaquer ses mains sur les couvertures et, tout en plissant le tissu humide, rejeta à nouveau la tête en arrière, pour, les yeux fermés, dans une respiration haletante, la bouche entrouverte, laisser échapper de graves gémissements saccadés dont le son devint progressivement aigu au fil du plaisir. La voyant proche de l'orgasme, Ron accéléra légèrement ses va-et-vient devenant vigoureux et lâcha lentement sa poitrine pour poser sa main sur sa cuisse qu'il caressa à nouveau de façon sensuelle tout en lui déposant de tendres baisers sur les épaules. Vibrant sous ces tendres attouchements, Hermione ressentit alors subitement une intense tension sexuelle envahir son corps tout entier et, la respiration rapide, tout en laissant échapper d'entres ses lèvres de longs soupirs de plaisir, la brunette resserra alors ses jambes autour de la taille du rouquin qui, continuant de lui déposer successivement de doux baisers sur les épaules et le cou, sourit intérieurement lorsque la jeune fille accentua la cadence de leurs coups de reins avec ardeur que suivit alors le rouquin. Ressentant un plaisir extrême, Hermione lâcha les draps et posa ses mains sur le large dos de Ron qu'elle caressa avec vivacité tandis que le rouquin, ressentant ce même plaisir, commença à laisser échapper de légers soupirs rauques dans une respiration des plus haletantes.

Leurs corps enflammés et ruisselants de transpiration, ressentant cette ultime jouissance arriver, la bouche entrouverte, Hermione augmenta une nouvelle fois la rapidité de leurs va-et-vient et, dans de nouveaux gémissements aigus saccadés, la brunette, dont les muscles se crispèrent, blottit alors sa tête dans la nuque du rouquin pour enfoncer ses ongles dans la peau de son large dos avant de desserrer son étreinte pour se cabrer et, dans un dernier cri perçant, atteindre l'orgasme, libérant soudainement cette importante tension sexuelle que Ron fit durer encore quelques secondes pour lui procurer un maximum de sensation de bien-être, provoquant de ce fait de nouveaux gémissements chez la jeune fille qui lâcha le rouquin et, en sueur, essoufflée, se laissa retomber sur le lit en desserrant légèrement ses jambes de la taille de Ron qui, s'étant retenu, grimaça et, dans un léger gémissement grave, atteignit à son tour l'orgasme. En reprenant sa respiration, Hermione regarda alors le plafond, le sourire aux lèvres, lorsqu'elle sentit son petit ami se retirer en douceur. La brunette releva alors légèrement la tête pour regarder Ron qui, tout en reprenant également son souffle, retirait lentement son préservatif et en main, tout en enjambant avec précaution la jeune fille, le jeta dans une poubelle proche de son lit avant de se redresser et de rejoindre la brunette pour s'allonger auprès d'elle. Tourné sur le côté, face à face, le jeune couple, dont le rythme cardiaque diminuait peu à peu, s'échangea alors leur plus beau sourire et, tout en scrutant le regard pétillant de la brunette qui se reflétait dans le sien, Ron posa avec délicatesse sa main sur la courbe de la taille de la jeune lionne qui posa ses fines mains sur la pilosité humide du torse de son petit ami avant de rencontrer ses lèvres et, les yeux fermés, répondre à ce baiser rempli d'amour que lui donnait le jeune homme et qu'il rompit quelques instants plus tard pour se redresser sous le regard d'Hermione, qui sourit quand elle le vit tirer le couvre-lit situé à leurs pieds qu'il ramena ensuite vers eux pour les recouvrir afin qu'ils n'attrapent pas froid.

La chaude couverture sur leurs épaules, sans un mot, Hermione, dont les battements du cœur étaient redevenus normaux, posa doucement sa tête sur le torse de Ron qui entoura son épaule de son bras et, tendrement enlacés, allongés bien au chaud sous la couette, Ron posa lentement sa tête sur celle de la brunette qui caressa du bout de son index son buste dans un sourire qu'elle transmit au rouquin sans le savoir. Apaisée par la libération de cette tension sexuelle, tout en fermant peu à peu les yeux, Hermione cessa sa caresse pour s'endormir blottie tout contre son petit ami qui, sentant la respiration régulière de la brunette, la regarda comme il le pouvait pour la voir endormie. Attendri, Ron déposa un baiser des plus doux sur son front et, serré contre elle, paisible, le rouquin ferma à son tour les yeux pour trouver très vite le sommeil à la lueur des petites flammes qui se consumaient lentement.

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