Prologue
⚠️Je ne respecte aucun personnage, sachez-le, chacun va morfler dans ce livre qui a un but HUMORISTIQUE donc je me prends pas la tête et je fais ça comme ça, paf comme ça vient. Et, oui, c'est totalement irréaliste parce qu'ils sont censés parler je sais pas quelle langue, que assassination classroom ils parlent japonais, etc, mais TRANQUILLE ON EST LÀ POUR RIGOLER
Et ayez lu les scans pour continuer svp⚠️
oOoOo
Le major Erwin et le caporal chef Livaï se faisaient vigoureusement secouer les bras par Hanji qui voulait absolument leur montrer quelque chose.
— Tch ! Deux secondes, je finis mon thé, souffla Livaï.
— MAIS C'EST TROP BIZARRE ! VENEZ VOIR CE QUI VIENT D'APPARAÎTRE DANS LA CAVE !
— J'arrive Hanji, dit calmement Erwin.
— ALLEEEEEEEER ! s'écria-t-elle en secouant le bras de Livaï pour qu'il daigne bouger le cul de sa chaise.
Cela eut pour effet de lui faire renverser son thé sur la main d'Erwin qui poussa un crie peu virile. Auruo ricana dans une énième tentative d'imitation de Livaï et Petra donna précipitamment un mouchoir à Erwin pour qu'il s'essuie.
Livaï fusilla Hanji du regard, il se retenait de lui mettre une claque derrière le crâne.
— T'as intérêt à ce que ça en vaille la peine, c'était un très bon thé, la menaça-t-il.
— Livaï, ça va pas de boire du thé aussi chaud ! s'écria Erwin mais personne ne lui prêta attention car Livaï se laissait traîner par Hanji hors de la cuisine.
Auruo et Petra les suivaient déjà et Erwin se dépêcha de leur passer devant parce que, quand même, c'était lui le major, il ne devait pas rester en arrière.
— REGARDEZ ! s'écria Hanji en sautillant tout en pointant du doigt un grand cercle brillant.
Elle remonta ses lunettes sur son nez, se racla la gorge et commença à expliquer :
— Je passais devant la porte quand j'ai entendu un bruit très étrange. Ça ne ressemblait à rien de connu, c'était vraiment vraiment bizarre comme bruit. Un peu comme un instrument désaccordé. Du coup, je me suis évidemment précipitée en bas. Et il y avait ce cercle lumineux. C'est gigantesque. J'ai jeté un crayon à l'intérieur, le cercle s'est rempli d'une matière noire et le crayon a disparu instantanément. C'est fou non ?
— Comment est-ce possible ? s'étonna Erwin.
— Il est pas juste tombé de l'autre côté, le crayon ? demanda Livaï en croisant les bras.
— Mais non, j'ai vérifié ! Tu me prends pour qui ? soupira Hanji.
Il haussa les épaules.
— Et alors Hanji ? Tu as une hypothèse ? demanda Erwin.
— Oui j'en ai une ! En fait je pense que la matière qui est au centre du cercle devient visible car son champ d'activité est perturbé. Ça doit être une onde ou quelque chose comme ça. Alors quand un objet le traverse, et bien ça devient noir parce que ce sont des rayons invisibles pour l'œil humain ou alors c'est que l'intérieur du cercle est un vide parfait. Comme la matière sombre entre les étoiles. En fait il y a des choses, mais on ne les voit pas, vous comprenez ?
— Oui. Continue Hanji. Sais-tu comment il est arrivé ici ? demanda le major, très intrigué par le grand cercle lumineux.
— Aucune idée. Mais le crayon est bien allé quelque part. Alors je me disais que je pourrais traverser le cercle pour voir.
— Hanji ! C'est trop dangereux ! protesta Petra.
— Imagine que la réponse à toutes nos questions sur les titans soit de l'autre côté ! insista-t-elle. Mon rôle est d'explorer toutes les pistes et hypothèses possibles ! Et là, franchement, c'est pas n'importe quelle piste ! C'est carrément bizarre !
— Au pire, tu passes juste ta tête de l'autre côté et nous on te tient. Comme ça tu vois ce qu'il y a de l'autre côté sans avoir besoin de traverser complètement, proposa Livaï.
— D'accord, allons-y alors, ne perdons pas de temps.
Elle fonça tête la première dans le cercle et Livaï eut tout juste le temps de la retenir.
— Aaah ! Putain, elle se fait aspirer ! Aidez-moi à la tenir ! demanda Livaï.
Aussitôt, Erwin et Auruo se précipitèrent pour les empêcher de traverser le cercle. Un tourbillon noir tournait de plus en plus vite et ils commencèrent à traverser malgré eux. Petra essaya, dans une veine tentative, d'attraper la jambe d'Auruo qui était le dernier membre à dépasser mais elle ne parvint qu'à se faire happée à son tour.
Et voilà. Petra était la dernière à apparaître. Ils étaient tous apparus dans le ciel et tombaient en criant, le temps d'avoir la présence d'esprit de se servir de leurs équipements tridimensionnels. Sauf Auruo. Lui, il venait de se mordre la langue et comme il était en train de jurer sur toutes sortes de choses, il tomba dans la mer, à même pas deux mètres d'un touriste néerlandais poilu en short de bain orange fluo sur son paddle qui se demandait si trop de soleil ne le faisait pas halluciner.
— C'est quoi cet endroit ? Je rêve ou quoi ? s'écria Livaï pour que les autres l'entende.
— Il faut aller chercher Auruo, je ne crois pas qu'il sache nager, dit Erwin.
Petra hocha la tête et fonça là où il était tombé. Il finit par réapparaître et elle le sortit de l'eau avec l'aide d'Erwin. Celui-ci toussait anormalement beaucoup mais son équipement marchait toujours, malgré le fait qu'il ait pris l'eau.
— C'est trop bizarre ce truc, c'est salé ! s'écria Auruo en toussant, donc il se mordit une seconde fois la langue.
Ils regardèrent alors autour d'eux. Ils se trouvaient au-dessus d'une immense étendue d'eau. Pas loin, il y avait une plage pleine de gens et, plus loin, des bâtiments.
— Waw... souffla Hanji. Qu'est-ce que c'est que cet endroit ? Je ne comprends pas, tout cela dépasse mes connaissances ! Comment peut-il exister un portail fonctionnant par ondes et qui permet de faire passer de la matière organique vivante ? Ça ne ressemble pas à de la science mais à de la magie !
— Je meurs de chaud, dit Petra.
— C'est vrai qu'on est en plein cagnard, marmonna Livaï.
— On a qu'à aller s'abriter sous les arbres là-bas, dit Erwin en pointant un petit bosquet près d'un parking.
Le néerlandais observait toujours le petit groupe d'un air traumatisé.
— Essayons d'être discrets. Vous avez vu comment nous regarde le type en-bas sur sa planche ? dit Hanji.
— C'est vrai, on ne sait pas si tous ces gens sont des ennemis ou pas, acquiesça Erwin.
— Tch. Ils m'ont pas l'air bien méchants. C'est bizarre, y en a aucun qui est habillé normalement. D'ailleurs ils sont pas armés.
— Y en a aucun qui est habillé tout court. Ils se promènent tous en caleçon, commenta Petra.
— C'est normal, c'est une autre dimension, ils n'ont pas les mêmes habitudes que nous. On devrait faire pareil d'ailleurs, pour se fondre dans la masse, proposa Hanji.
— Heu... moi je me mets pas en caleçon ! dit Auruo d'un ton catégorique.
— Peu importe, cassons-nous d'ici, chuis plus chaud qu'un titan en régénération... râla Livaï en prenant la tête pour foncer vers les arbres.
Les autres suivirent et les baigneurs les regardèrent passer.
— Ils m'ont l'air passifs. Ils ne démontrent aucune hostilité même s'ils nous ont vu, remarqua Hanji.
— C'est vrai.
— Hanji... est-ce que tu crois que... nous sommes dans le monde au-delà des murs, au-delà des titans, de tout ? demanda Petra.
— C'est possible, en effet.
À suivre...
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