
Une insurrection dans la brume (2)
Aled c'est cliché mais je suis si fière pourquoi
Le soir même
Après avoir rapidement mangé dans sa chambre, Byleth se rendit à l'étang pour y attendre le garde. Évidemment, il était en avance. Un peu trop en avance. Il dût attendre un quart d'heure planté là, vide de pensées, devant l'étang qui prenait les reflets du crépuscule, avant d'entendre cette voix familière l'appeler :
« Professeur ! »
Lorsqu'il se retourna, Byleth sentit tout son corps se détendre sous l'effet de la surprise. Le jeune gardien avait retiré ses lourdes pièces d'armure et revêtait désormais un simple pantalon noir avec des bottes, ainsi qu'une tunique blanche et rouge par dessus un pull noir duquel dépassait sa cagoule portée en simple capuche, ce qui laissait voir son visage et, plus exceptionnel encore, ses cheveux.
Ceux-ci étaient d'une couleur vieux rose, et ils retombaient sur son visage, souples et en bataille. Ils étaient rassemblés à l'arrière de sa tête en une courte queue de cheval, ce qui n'empêchait pas sa chevelure d'être complètement (et adorablement, au goût de Byleth) indisciplinés. Cependant, ils étaient propres et brillants, signe que l'on en prenait régulièrement soin.
L'ancien mercenaire n'arrivait pas à détacher ses yeux du visage du jeune homme, éclairé comme d'habitude par sourire lumineux et un regard brillant.
« Oh, vous êtes en avance ? Je voulais vous surprendre en arrivant cinq minutes avant, mais vous m'avez précédé, haha ! Bon, maintenant que vous êtes là... »
Il sortit la canne à pêche et quelques hameçons. « Quand on pêche, le plus important, c'est le rythme. Lorsque vous sentez une vibration dans votre canne à pêche, c'est le moment de commencer à remonter ! Et ensuite, il faut tirer à intervalles réguliers. On devrait commencer avec un appât simple, une Limnée. Vous savez comment l'accrocher ? »
Byleth acquiesça et fixa l'appât sur l'hameçon.
« Parfait. Ensuite, vous lancez la ligne. Au début, je vous indiquerai quand tirer, puis vous essayerez de le faire seul... Ah ! Maintenant ! »
Plus tard dans la soirée...
« Vous apprenez vite ! » s'exclama le jeune soldat, impressionné. Vous n'êtes pas professeur pour rien, je suppose. »
Byleth lança un regard scintillant au garde. Celui-ci vit son sourire s'élargir encore plus. « Vous avez l'air vraiment heureux, dites-moi, professeur. On dirait presque que vous souriez ! Mais ne croyez pas que vous connaissez toutes les ficelles, hein. Par exemple, on pourrait corriger votre posture... »
Il se plaça derrière l'homme aux cheveux bleus et, collant son torse contre le dos de son élève d'une soirée, il lui prit les épaules qu'il replaça d'une poigne étonnamment ferme, puis ses mains glissèrent le long de ses bras afin de les déplacer.
Byleth, qui avait d'abord sursauté, retint sa respiration tout en sentant sa température corporelle augmenter très, très vite. Foutu manteau. Il tenta de se concentrer sur autre chose, ce qui était bien sûr impossible.
« Ah ! Regarde, un poisson brillant ! Ceux-là sont extrêmement rare, il ne faut pas le louper, vite, tirez ! »
Le souffle chaud dans le cou de Byleth ainsi que la voix si près de son oreille le fit se crisper immédiatement et il commença à remonter. Le jeune garde lui indiquait à intervalles rapides et réguliers le moment exact où tirer sur la ligne, et bientôt, le mercenaire en noir remonta un poisson de grande taille, dont les écailles claires d'une couleur qui oscillait entre l'argent et l'or scintillaient à la lueur des étoiles.
« Incroyable, on a attrapé un poisson platine ! J'arrive pas à y croire, c'est vraiment rare comme espèce... Ça doit être la récompense pour tous nos efforts ! Pas vrai, professeur ? ...Professeur, vous avez de la fièvre ? »
Byleth attribua cette question au fait qu'il devait probablement être rouge comme une tomate à l'heure qu'il était. Après tout, le garde de la porte n'avait toujours pas bougé de sa position (c'est à dire complètement collé contre lui) ou plutôt, il lui avait plus ou moins fait un énorme câlin dans la joie suivant la découverte de leur prise.
Voulant sans doute vérifier l'état de santé du professeur des Aigles de Jais, son compagnon de pêche se pencha en avant, plaquant sa joue contre la sienne. Byleth se sentit chanceler.
Il me fait vraiment autant tourner la tête que ça ? Ah non... je crois que j'ai juste oublié de respirer en fait.
SPLASH.
Ici Lyerra ! Euh l'image là haut là c'est un chibi du gatekeeper tel que je l'imagine. Oui bon je me suis laissé une petite part de liberté quant à son physique mais bon on a pas sa couleur de cheveux donc c'est légal. Je vais pas non plus écrire une romance avec un mec qui porte un casque tout le temps ! Déjà qu'il a pas de nom...
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