Je rentre du collège et monte dans ma chambre, je me mets en boule derrière mon lit, mes larmes montes. Je me bouche les oreilles pour ne pas entendre les tambourinements de ma mère sur la porte. Pour ne pas entendre les horreurs sortant de sa bouche. Je reste comme ça, pleurant sans pouvoir m'arrêter, malgré moi. J'ai beau faire tous les efforts j'e n'y arrive pas. À être heureuse. Et le lendemain je vais devoir revenir au collège le sourire aux lèvres, les yeux brillants, écoutants les autres.
Mais si je sourit c'est pour me convaincre moi même d'aller bien, si mes yeux brillent c'est parce que je suis à deux doigts de pleurer et si j'écoute les autres c'est pour ne pas me montrer égoïste...
La mort, pourrai être une éventualité... Cet enfer pourrait même se révéler être un paradis. Pour ne plus avoir se coeur qui me semble si lourd à porter.