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Chapitre 5

J'entame ma troisième tartine de Nutella quand Paul entre dans la cuisine son téléphone en main.

- Je vois que t'as fouillé dans mon sac, ralé-je.

- On va être en retard si on pars pas dans 10 minutes.

- Paul ... Qu'est-ce qu'il y a ? Je me suis excusé hier tu veux quoi de plus ! M'agacé-je encore une fois en le voyant tirer une tête à en faire peur.

Non quand même pas, il est trop beau pour faire peur mon petit frère.

Il se retourne et serre des poings.

- Ce que je veux c'est que tu ne sois pas en retard ! Que je me tape pas 15 minutes à attendre dehors !

- Je recommencerai plus Paul, je te promets. Maintenant arrête de me faire la tête s'il-te-plait. Je déteste ça ...

Comme réponse, il se sert une tasse de café.

- Oh mon dieu ! M'exclame-je en me bouchant le nez. Comment tu peux boire ça à 16 ans, c'est dégoûtant !

L'odeur nauséabonde du café se repend dans toute la cuisine.

- C'est ton truc là, qui est dégeulasse, se défend mon frère en désignant le Nutella.

- Oh tu peux pas dire ça ! Tout le monde aime le Nutella ! Même toi tout petit tu en raffolais et en mettait partout sur toi ! Alors dis pas que c'est degeulasse ! Me rappelé-je horrifiée de ses propos.

- Si ça l'est. Rigole-t-il avant de boire une gorgée de sa boisson chaude tout en me regardant.

Je termine de manger ma tartine et juste avant de sortir de la cuisine, je me retourne vers lui.

- Dépêche toi on va être en retard.

Je monte les escaliers et pars m'habiller. J'enfile un jean en kevlar pour rouler et un pull noir.

J'attrape mon sweat d'hier mais je remarque qu'il pue la sueur.
Je le jette à travers ma chambre et en attrape un autre dans mon armoire que j'enfile ensuite.

5 minutes plus tard je me dépêche de descendre les escaliers alors que j'entends ma moto résonner dans le garage. J'ouvre la porte d'une traite.

- Toi ! Le pointe-je du doigt. Tu prends beaucoup trop l'habitude d'allumer ma moto à mon goût ! Ralé-je en appuyant sur le "ma".

- Et toi tu râles beaucoup trop à mon goût ! Rigole mon frère.

Il me balance mon casque qui ratterit de justesse entre mes mains. Je le coince entre mes jambes le temps de lui donner mon blouson en cuir et de prendre celui de ma mère.

J'enfile mes chaussures, mon casque et mes gants, prête à monter sur mon bolide.

- Je peux conduire ?

Mes yeux qui étaient fixés sur mes gants que j'attachais se lèvent instantanément vers lui.

- Ok ok ... Souffle-t-il sachant déjà la réponse.

- Tu l'a conduit déjà assez souvent, remarque-je en faisant référence au mercredi apres-midi.

Tout les apres-midis, ou du moins la plupart, j'apprends à Paul les bases à moto, que ce soit passer les vitesses, s'arrêter, tourner ... étant donné qu'il souhaite en avoir une.

Mes parents vont lui en offrir une à noël, bien évidemment il n'est pas au courant, et il n'est pas prêt de le savoir avant le jour J.

Je monte sur ma moto et attends que Paul s'installe pour partir. Arrivée sur le trottoir je referme la porte coulissante du garage et roule en direction de son école.

Au bout d'une quinzaine de minutes de trajet, je me stoppe devant son école, le même rituel. Paul descend et retire son casque qu'il bloque dans son bras.

J'ouvre ma visière avant que celui-ci parte.

- Oublie pas ton blouson ! Lui rappelé-je.

Il souffle et s'avance vers moi.

- Il est pas à la poubelle ... C'est Edouard qu'il l'a, pour me le rafistoler. Dit-il avant de partir vers la grille. Et t'y à cru en plus ...

- Tant que tu le récupère ça me va. Et demain matin je pourrais pas t'emmener ni te récupérer, je vais commencer plus tôt le boulot et je rentrerais vers 13h donc c'est maman qui irai te chercher.

- Mais maman elle peut pas.

- Pourquoi elle pourrait pas ?

- Bah elle va voir mamie à la maison de retraite et ...

- Ah merde j'avais oublié, on en reparlera ce soir tant pis.

Je lui tends mon poing qu'il tape avec le sine avant qu'il ne cours rejoindre Édouard, son pote.

Je soupire et allume le contact de la moto. Au moment de traverser tout le parking, j'aperçois le mec d'hier parler avec une dame, me sourire à quelques mètres de nous. J'hoche légèrement la tête comme il ne peut pas voir que je souris à travers le casque et continue de rouler jusqu'à atteindre la route, direction mon boulot.

Savoir que je vais passer ma journée à faire 50 bouquets me dépriment déjà ! Surtout que Romane ne pourra évidemment pas m'aider à les faire ...

Je repars en direction du boulot. Au moins cette fois je serrais pas en retard et je me prendrais pas de savon une énième fois !

J'ouvre la porte du bureau et sursaute en découvrant le patron adossé à celui-ci.

- Et bien ? Aucun retard ? Tu m'épates en ce moment ! Des heures supplémentaires hier soir et voilà par je ne sais quelle miracle que tu n'es pas en retard. Que s'est-t-il passé ? S'exclame-t-il en de foutant de ma gueule.

- Vous m'excuserez, dis-je en posant mes affaires, mais j'ai du travail.

Sur ces mots, je ferme la porte le laissant seul dans le bureau.

- Connard, murmure-je.

- Wow, t'es pas en retard ! Comme ça se fait ? Me surprend cette fois-ci Romane.

Je l'a regarde en soufflant.

- Dit moi pas que tu t'y met aussi ...

- Oh c'est bon je rigole. Dit-elle avant de se placer derrière l'ordinateur. Oh et je t'ai fait un bouquet alors tu en as plus que 49 à faire.

- Super ...

Je me dirige vers la table ou je préparais tout les bouquets de fleurs hier, derrière la boutique.

Lorsque j'ouvre la porte de la pièce, une odeur de frites s'échappent. Oh merde. Hier soir j'ai oublié de jeter le sac du fait food et ça pue la frites à l'intérieur. Je me dépêche d'ouvrir une fenêtre et de sentir les bouquets ... qui sentent la frite ...

Ce qui est bien c'est que je n'ai pas que l'après-midi comme hier mais la matinée pour commencer les 50 bouquets, pardon les 49 bouquets !

La pause déjeuné arrive rapidement et Romane m'invite à manger au bar d'à côté qui fais office de fast food. J'y accepte sans hésiter, laissant tomber la rose rouge que je tenais dans mes mains. Je m'essuie mes mains couvertes d'eau et de légère gouttelettes de sang à cause des épines et emboîte le pas.

Nous traversons quelques rues et la petite cloche située au dessus de la porte du bâtiment indique notre entrée. Des regards se dirigent vers nous et le mien se place directement vers le bar ou des hommes discutent avec le barman, un verre à la main.

Un des deux hommes assis sur les tabourets se retournent et je devine rapidement qu'il s'agit du même garçon d'hier soir à l'école de Paul.

- Lina tu viens ? Me bouscule Romane pour que j'avance à notre table du fond.

- Ouais j'arrive je vais juste aux toilettes me laver les mains. L'alerté-je en partant dans la direction opposée.

- Je te commande quoi ?

- La même chose que toi, reponds-je à la va vite alors que je poussais la porte des toilettes.

J'allume la vanne et passe mes mains dans l'eau chaude. Les roses m'abîment mes mains et elles ont pleins de petites plaies.

- Si je ne saurais pas aussi pressé, je n'en aurais pas autant, ralé-je en m'essuyant les mains.

Je rejoins Romane qui m'attend à une table alors que mon ventre crie famine mais j'eus à peine le temps de passer la porte qu'un homme me bouscule, me faisant reculer.

- Et bien, on se croise partout on dirai ... Sourit-il en me regardant dans les yeux.

Je leve mes yeux vers lui. Ah oui, on dirai bien ... Il fais une tête de plus que moi facile. Il a les cheveux bruns qui virent aux noirs selon l'intensité de la lumière, il porte un jean basique et un t-shirt noir et est sacrément borné d'entrer dans les toilettes des filles.

- Aparemment, réponds-je. Je dois y aller, ma collègue m'attend.

Il se pousse et me laisse passer.

- Et vous entrez dans les toilettes des femmes, l'avertis-je.

Je lui souris et active mon pas vers la table.

🎵Prismo - Stronger [Remix de NCS]🎵

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