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Chapitre 39

Le sourire aux lèvres, je redécouvre le plaisir de rouler.

J'ai mal au joues tellement je souris tandis que Louis ne cesse de crier en me félicitant.

- Je suis tellement fière de toi.

J'appréhendais énormément en ayant vu la moto tout à l'heure mais une fois en train de rouler, toute cette pression s'est évaporée.

Louis sort de l'hangar pour aller complétement dehors, toujours en gardant une vitesse appropriée. Ma main droite descend encore plus l'accélérateur et la moto accélère, le vent fouette mon visage et mes cheveux doivent sûrement fouetter Louis. Je regarde à travers le rétroviseur, et effectivement Louis tente d'éviter mes cheveux comme il le peut.

Nous retournons au hangar ou nous attend l'homme de tout à l'heure et je coupe le moteur.

Louis pose la moto sur la béquille puis descend. Je me redresse et pose mes mains sur le réservoir pour me tenir plus facilement. On a roulé seulement quelques minutes mais elles ont suffit à me redonner le sourire ... et même goût à reprendre la moto.

Je ne sens plus cette boule dans mon ventre qui compressaient mes organes au point de vouloir les vomir tout à l'heure. Non, je ressens à présent cette sensation lorsque je suis montée pour la première fois sur une moto. A cette époque là, c'était la moto de mon auto-moto école de ma ville. Au moment ou j'avais parcouru mes premiers mètres assis sur une MT07, j'ai su que j'ai fait le bon choix de passer mon permis moto. C'est totalement un autre monde que les voitures, les camions, les bateaux, les avions .. Bon je vais un peu loin mais c'est vrai.

La moto m'a aidé, beaucoup.

Je remercierai jamais assez Louis pour m'avoir forcé. Je tourne mon regard vers lui et lui murmure un "merci" accompagné d'un sourire avant d'attraper mon fauteuil pour pouvoir retourner dedans.

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Louis m'aide à m'installer dans mon fauteuil et ferme la porte de la voiture.

Je regarde l'enseignement du bâtiment dans lequel je serai tout le long de ma rééducation.

- Je t'accompagne à ta chambre, me murmure Louis.

Ce dernier me pousse jusqu'à l'ascenseur pour pouvoir regagner ma chambre au 2ème étage.

Sur le chemin, je croise Emmanuel, on avait discuter dans le parc juste avant que je glisse ... dans le lac. Il me sourit et me lance un "salut" très expressif que je lui retourne simplement d'un léger sourire. Louis accélère le rythme et pousse la porte de ma chambre, le numéro 27 s'affiche sur celle-ci.

Je soupire en pensant aux nombreux jours que je devrais passer dedans.

Loin de mes amis.
Loin de ma famille.
Loin de Louis.
Et seule.

- Je repasserais demain en fin d'après-midi, m'annonce-t-il en m'embrassant la joue. Fait attention à toi.

Je souris légèrement, triste qu'il me laisse. J'aurais aimé qu'il reste pour la nuit. Me retrouver seule le soir avec comme seule compagnie la télévision n'est pas amusant. Le temps est long et le sommeil à du mal à venir.

De plus, le fait de ne pas être chez moi, avoir mes habitudes à la maison me manquent.

Ma moto me manquent.

- Louis, prononcé-je avant qu'il n'ouvre la porte.

Il se retourne et sors un " Oui ? "

- Tu pourras prendre des nouvelles de ma moto ? Dans quelle état elle est et si elle est.. réparable, sorté-je avec difficultés.

Louis acquiesce et me dit de ne pas m'en faire. Qu'il s'occupe de tout mais que pour l'instant il faut que je m'occupe de moi en priorité.

- Bonne nuit, murmuré-je à peine lorsque la porte de ferme.

Me voilà seule. Encore une fois.

L'ennui et la solitude ont directement empiété la chambre lorsque Louis à franchir le bas de la porte.

Je mets au moins 10 minutes à essayer de m'installer dans mon lit avant d'être "confortablement" installé ... Enfin c'est un grand mot.

Ma jambe me fait mal.

Le lendemain matin, ma tête est digne de Edward dans Twilight. J'ai très peu dormi à cause de la douleur à ma jambe malgré les médicaments des infirmières.

C'est l'heure du petit déjeuner et clairement je n'ai pas faim.. Lorsque l'infirmière habituelle apporte mon plateau, dans l'entre baille de la porte j'aperçois Emmanuel dans la chambre d'en face. Je ne savais pas qu'il était ici.

Il me fait un geste de la main en signe de salut avant que la porte ne coupe la communication.

Je remercie l'infirmière avant qu'elle sorte de ma chambre. Je soupire en regardant par la fenêtre. Le temps est nuageux et menace de pleuvoir ... Comme mon humeur actuellement. Je devrais être heureuse de la journée d'hier et c'est le cas, mais mon cauchemar revient et ma jambe me fait mal.

C'est tout de même bon signe, la douleur revient et c'est encourageant mais pourquoi j'ai des douleurs.

Quelqu'un toque à la porte.

- Entrez, soufflé-je.

Quelqu'un pousse la porte avec difficultés. Je fronce les sourcils et aperçois Emmanuel, une boîte sur ses genoux.

Il parvient à bout de la porte et roule vers moi.

- Salut !

- Qu'est-ce que tu fais là ? Le questionné-je.

- Si tu veux je m'en vais, s'étonne-t-il en rebroussant chemin.

- Non, non ! Reste, le retonné-je de mon lit. Désolée .. Je suis pas de bonne humeur, trouvé-je.

Il prends la boîte dans sa main et la tend vers moi.

- Echec ?

- Je ... Je ne sais pas jouer

- Je peux t'apprendre tu sais, c'est pas si compliqué que ça une fois que l'on a compris, dit-il  en posant la boîte d'échec sur mon lit.

Il va chercher la petite table roulante qu'il place entre nous deux tandis que je retire mon plateau de petit-déjeuner, que je n'ai pas touché d'ailleurs. Emmanuel déballe le jeu et place les pions.

Il est les blancs et je suis les noirs.

- Bon, de un est-ce tu as déjà vu la série " Le jeu de la Dame" ?

- Non .. Hésité-je.

Il est surpris et s'empresse de me dire de la regarder, que cette série est géniale. D'après ce que j'ai compris elle parle de l'évolution d'une jeune femme dans le monde des échecs.

Emmanuel cherche la bande d'annonce sur son téléphone et nous l'a regardons.

- Mais ca ne te permettra pas de me battre.

Il continue en m'expliquant le rôle des pions et les règles du jeu ainsi que quelques astuces puis nous commençons à jouer.

Au final, nous avons joué pendant toute la matinée et nous avons repris notre 13 ème partie après manger. 13 ème partie que j'ai perdu .. Les échecs c'est trop compliqué pour moi, a croire que je devrais réellement regarder sa série.

- Mais tu avais l'occasion de me manger un pion, regarde ! Me montre Emmanuel.

Je soupire pour la énième fois. Perdre commence à m'énerver. Je me concentre sur qu'elle pion je pourrais bouger après pendant qu'il joue son tour, concentré et sûr de lui. il joue un petit pion à droite du plateau puis me regarde attentivement en croisant ses doigts pour venir les poser sous son menton, un sourire aux lèvres.

Je réfléchis, le regarde dans les yeux pour avoir un avis positif ou négatif, même si je sais qu'il ne me dira rien et joue mon pion également avec hésitation en mangeant son pion blanc.

- C'est bon ? sourié-je en ne voyant aucune réaction de sa part.

- Oui, bien joué je dois l'avouer. Mais tu aurais pu jouer celui-ci et me manger mon cavalier, tu me donnes la possibilité de manger le tien, dit-il en éjectant mon cavalier noir.

- Quoi ! Mais non ! C'est pas possible ! Ralè-je en m'enfonçant dans mon fauteuil.

- Et si ! Rigole Emmanuel, fier de lui

Quelqu'un toque à la porte et c'est Louis qui apparaît, les cheveux totalement trempés et ébouriffés. J'avais complètement oublié qu'il devait passer, obnubilée par les échecs.

Il croise ses bas contre son torse et s'adosse au mur, étonné de voir quelqu'un dans ma chambre 

- Je pensais tu serais seule ...

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