J'observe mon père assis à sa place de d'habitude à table, en train de nous raconter ses moments insolites à l'armée.

Il sourit en nous racontant toutes ses mésaventures lorsque je sens la main de Louis se loger sur ma cuisse.

Je passe mon regard de mon père à lui avant de sourire.

- Ça vous dérange si je passe du temps avec votre père pendant la journée ? Demande soudainement ma mère.

La question de ma mère m'a pris de cours, je m'y attendais pas. Apres tout, ça faut 6 mois et demi qu'ils ne se sont pas vu.

- Comme vous le voulez.

- Venez chez moi, enfin toi et Paul ? Me propose Louis.

Je regarde les parents comme pour avoir leur accord mais vu leur sourire je doute qu'il refuse.

- C'est d'accord, sourie-je.

On se lève de table mais lorsque je commence à débarrasser, ma mère me stoppe et me dit quelle le fera plus tard et nous dit de filer.

Je ne dis rien et leur dis au revoir avec Paul et Louis.

- Prend ta moto, me conseille Paul, une idée derrière la tête.

Je fronce les sourcils et croise mes bras contre ma poitrine.

- J'ai ma voiture ... Souffle-t-il.

Je pousse les yeux et m'avoir vaincu en marchant vers le garage. Mais je fais vite demi-tour.

- Louis ! Crie-je alors qu'il s'aventure vers sa voiture avec mon petit frère. J'ai oublié que j'ai plus d'essence !

- Tu es large jusqu'à chez moi t'inquiète pas ! Allez grouille ton boule !

Je rigole et cours vers ma moto après avoir enfile mes équipements. Ils sont un peu abîmé par-ci par-là par l'accident mais au moins ils ont fait leur taffe.

J'attends la voiture de Paul klaxonner, signe de leur impatience. J'enfile mon casque et mes gants puis sors doucement du garage avant de les rejoindre.

Louis passe devant en voiture et je le suis. J'entends la musique à fond dans leur voiture, ride de twenty one pilots.

Je m'arrête à leur hauteur à un feu rouge et tourne ma te te vers eux qui dansent et chantent dans la voiture. J'ouvre ma visière et me penche vers Louis pour qu'il m'entende.

- Taisez-vous vous allez ramener la pluie ! Rigole-je.

- Se serai vraiment dommage qu'on se prennent l'a flotte tout à l'heure ! Dit-il avant de passer le feu vert juste après avoir aperçu un clin d'oeil de sa part.

Je les suis intriguée, jusqu'à atterrir à la fin de la rue et de tourner à gauche puis d'arriver à ce qu'il me semble être sa maison.

On est vraiment près l'un de l'autre enfin de compte, à 5 min en voiture.

Il ouvre le portail en fer forgé et entre dans la cours, il m'indique de faire pareil d'un geste de la main.

Louis gare sa voiture en face de la maison et je fais de même à côté.

J'eteins le moteur et observe sa maison qui je dois dire est joli. C'est un peu la notre mais en double et avec plus d'espace autour.

J'entends Paul complimente la propriété avant de demander si le frère de Louis est là.

Une fois eu sa réponse il fonce dans la maison.

- Tu dis bonjour et merci ! Tenté-je de lui dire juste avant que je ne le vois plus.

- Voilà. C'est chez moi. Annonce Louis.

Je descend de ma moto pendant qu'il détache mon casque et me le retire.

- Merci.

- Allez, viens.

Je suis Louis jusqu'au garage ou attend tranquillement sa moto de rouler.

Tout autour du garage se trouve des planches en bois fixées au mur contenant toutes sortes d'outils, de pièces concernant les motos.

- C'est propre, dis-je choquée. Chez moi c'est le bordel et la chez toi, bien rangé.

- Je prends pas la passion de la moto à la légère ...

- Eh ! Moi non plus ! Le poussé-je.

Il rigole et contourne sa moto pour attraper un bidon rouge.

- Tu peux me sortir ma moto pendant que je vais faire le plein de la tienne.

- Louis je pe-

- Tait-toi, tu me payera un coup à boire si tu veux.

- D'accord.

Je pousse sa moto dehors alors qu'il me suit jusqu'à la mienne. Sa moto est un peu plus lourde et imposante que la mienne. J'arrive au bout de ma vie vers ma moto et cale la sienne à côté de la mienne.

Je me mets en face des deux motos et prends une photo, elles sont belles à côté l'une de l'autre, mais la mienne est plus belle !

- Eh le droit d'image !

Louis pose le bidon et le referme, de même avec le bouchon de mon réservoir et vient vers moi.

- Tu te fous de ma gueule ! Rigolé-je alors qu'ils se colle à moi.

- Ça se trouve je veux pas qu'elle se fasse photographier.

- Mais je m'en fou de ton avis, le taquiné-je.

- Ah oui ?

Il se rapproche de ma bouche et mord ma lèvre.

- Ça c'est pour avoir violé l'intimité de moto ...

Je roule des yeux et me détache de lui pour aller vers ma moto.

Je sens une main claquée mes fesses.

- Et ça c'est pour mon plaisir personnel.

J'eclate de rire et monte sur ma bécane.

Je recule et pivote la moto dans le sens de la sortir, pour ensuite me mettre derrière la moto de Louis et faire en sorte de le bloquer, tout ça pendant qu'il enfilait ses gants et son casque et qu'il montait sur sa moto.

Lorsqu'il sent une pression sur son pneu arrière car mon pneu à moi est collé au sien, il relève sa tête vers moi.

- Bouge de la ! Rigole-t-il.

- À vos ordres chefs !

Je m'exécute et m'avance un peu avant d'enclencher la première et de partir comme une débile ... Ainsi plusieurs projectiles de gravillons volent sur Louis.

- Saloperie ! Attende-je à peine alors que je file.

🎶On fire - Loïc nottet🎶