Chapitre 2
Alors que je le fixe, cet idiot me regarde, deux boissons en main.
Thoma: Je crois pas que t'ai le droit de sortir.
Moi:Et moi j'crois pas t'avoir demandé de venir.
Thoma: pff, mon oncle m'a prévenu que tu vivais mal ton" séjour" à l'hôpital. Mais je pensais pas que tu voulais t'enfuir. Et puis c'est plus con qu'autre chose!
Je le regarde intriguée mais surtout méfiante.
Thoma:Tu es malade, faible et apparemment tu ne t'entends pas super bien avec tes parents.
Moi:Mais tu m'espionne ou quoi?!
Il retira les lunettes de soleil de sur mon nez et les plia tout en fermant la porte et en me faisant reculer.
Thoma: Non, je suis juste au bon endroit quand les médecins parlent de toi.
Il retira lentement ma perruque et me regarda.
Moi:Quoi?!
Thoma: t'as le cancer?
Moi:ça va changer quoi à ta vie si je te réponds? Non j'ai juste un rhume!
Faire monter ma pression comme ça n'est pas bon. Ma tête commence à tourner mais je préfère garder le silence et retourner simplement dans mon lit.
Thoma: Je ne peux pas comprendre comment tu vois les choses de ton point de vue, ne pas être chez toi, ne pas pouvoir sortir, voir tes potes, prendre des milliers de médicaments et traitements et ce chaque jour! ou encore, ne pas aller au lycée...
Pour le dernier point,ça me paraît cool mais je vais rien dire.
Pourquoi? Pourquoi ce type s'obstine donc t-il à me parler?
Moi:Tu reste deux semaines, ça passe vite. Maintenant fous moi la paix.
Je lui répond d'un ton calme, presque dur. Alors que je détourne le regard Thoma m'interpelle.
Thoma: Je peux te faire cours.
Moi:pardon?
Thoma: je peux être ton prof, je ne suis pas le meilleur élève ni le mieux qualifié pour ça, mais si tu veux je peux essayer. Mes vacances passeront plus vite, et toi t'auras de la compagnie! En plus, réviser ne me fera pas de mal...
Moi:C'est totalement stupide! Je ne veux pas de compagnie, encore moins de la tienne!
Il hausse les épaules indifférent à ce que je peux bien lui répondre.
Thoma: c'est toi qui voit. Au fait, comment tu t'appelle?
Comme si j'allais lui répondre. Constatant mon silence sur la question il se lève une fois de plus de sa chaise les mains dans les poches et d'un pas lent se dirige vers L'autre bout du lit. Le regard vide il prend ma pancarte dans la main et prend le temps de lire. Si je ne lui dis pas, c'est que je ne veux pas qu'il sache! Je me munis d'un oreiller sur le dossier du lit et le lance en la direction de ce garçon trop envahissant. Celui-ci se le prend en pleine figure, ce qui a pour effet de le faire reculer de quelques pas.
Thoma: Mademoiselle Élona Martin! Je vous prirais de bien vouloir garder votre sang froid!
Ce type est infernal... Alors que j'ouvre la bouche pour lui répondre, la porte s'ouvre et laisse apparaître mon médecin et oncle de Thoma.
Docteur: Alors les enfants? Vous vous entendez bien?
Thoma:on est plus des gamins, arrêtes.
Docteur: sûrement, mais aux yeux des adultes qui vous entours, vous restez des enfants.
Thoma:ouais, ben je proposais à mademoiselle d'être son prof mais elle a gentiment décliné mon offre.
Il appuya sur les mots "gentiment" et "décliné" tout en me lançant des regards accusateurs. J'ai le droit de l'envoyer bouler non?
Docteur: oh mais quelle merveilleuse idée! Thoma Élona, nous allons faire ça: après tout c'est gagnant gagnant!
Moi:à quelle moment c'est gagnant pour moi?! On remplace mon prof d'université par lui! Et je vais me le coltiner pendant deux semaine!
Docteur: Alors c'est réglé! Nous ferons ainsi.
J'aurai dû me douter qu'il ne m'ecouterait pas.
Docteur: Ah oui, on va devoir aller faire les analyses et prises de sang.
La voix presque enjoué de mon médecin repris alors son ton neutre et sans âme. Le midi c'est l'heure où ils me prennent en otage, je suis l'humaine et eux les aliens qui me triture le cerveau. Ceci est une métaphore hein.
Clouée sur la table d'opération,cinque mèdecins se pressent autour du lit, masques et charlottes sur le visage de manière à ce que l'on ne vois plus que leurs yeux rivés sur moi.
docteur 1:bien, alors tu as pris tes médicaments?
moi: oui.
docteur 1: très bien, tu as manger tout tes repas?
moi:oui.
Il acquiesce et me demande enfin,
docteur 1:Et malgré tout, ton état ne s'améliore pas?
moi:c'est vous le docteur pas moi, à vous de me le dire. Et puis, si de mon coté ça ne marche pas, vous avez réfléchis à changer voire améliorer les traitements?
un silence s'installe et finalement les docteurs agglutinés autour de moi se mettent au travail. Piqûres, tests, réactions, température, re prise de sang, l'activités du cœur et des poumons, tout est surveillés et re vérifié. Ma tête tourne une fois de plus et les yeux rivés sur l'activité de mes poumons et de mon cœur, je constate avec effroi que mes poumons ont l'air plus faible qu'au début. Ma vision se brouille et ma respiration se fait difficile.
docteur 2:Vite! il y a un problème! so...
je ne pus en entendre d'avantage car j'ai fini par m'évanouir.À mon réveil il reigne un silence de mort, je suppose que je suis seule. Mais à ma plus grande surprise de la musique qui semble proche parvint à mes oreilles je détourne la tête du mur blanc pour la poser sur le côté droit de l'oreillet froid.
moi: qu'est ce que?
Thoma: Enfin réveillée Aurore?
la musique plutôt sympa qui m'appaise sort en faite du téléphone portable de Thoma, je ne comprends pas bien. Je ne sais pas du tout pourquoi il est resté là. Et vue sa tête il n'a pas énormément dormit.
moi:il est quelle heure?
Thoma: il est 8 heure 24.
moi:du soir?!
Thoma:nan, du lendemain.
moi:et toi? pourquoi t'es là?
Thoma: quand tu t'es évanouie ils t'ont remis dans ta chambre et mon oncle m'a dit de te surveiller.
moi:okay, et la musique? D'ailleur, éteint la je t'entends mal sinon.
Thoma: okay. Pour te répondre j'ai vue un documentaire sur le faite que la musique stimulait les gens endormis, donc j'ai testé.
moi:T'es resté là toute la nuit?
il acquiesce et fini par ranger son téléphone, à ce moment précis Cindy entre en trombe dans la chambre.
Cindy:Oh Élona! On m'a raconté ta réaction au traitement. Ils travaillent pour voir ce qui cloche, mais peut-être que tu es allergique.
Thoma: Bonjour Cindy.
Cindy: Thoma? Je n'y crois pas, tu es réellement resté?
le jeune homme assis sur sa chaise devint tout à coup étrange, martelant le sol du pied et pressant l'infirmière de ne plus parler.
Thoma: T'as déjà finie ta tournée des chambres? Il tousse fort et beaucoup à côté.
Moi: Cindy? comment ça il est réellement resté?
ignorant le lycéen qui la tire vers la porte, elle me répond enjouée.
Cindy: Eh bien il a tenu à rester avec toi pour guéter ton réveil, il en a supplié son oncle!
mes yeux se posent à présent sur ce garçon qui finalement reprend sa place sur la chaise et sous le poids de mon regard interrogateur laisse échapper un soupir.
Thoma: J'avais pas envie qu'elle crève, il y a plein de gens qui ont besoin que tu reste en vie.
un long silence s'installa entre nous trois. Et l'infirmière souriante se mit à parler.
Cindy :bon, il y a ton repas devant la porte, et Thoma tu peux commencer à faire le prof.
et elle plaça le repas sur la commode près du lit et s'en alla voir le patient de la chambre à côté.
Thoma :bon, alors première leçon.
Le cours de Thoma m'a parût plutôt rapide et déjà la lune pointe le bout de son nez au dessus des toit des maisons .
Thoma: bon, je pense que c'est l'heure, au revoir et à demain mademoiselle Martin.
moi:au revoir professeur Leïn.
ce garçon tellement sociable n'est pas aussi chiant que je l'avais parié, il est même plutôt sympa. Je m'impatiente du prochain cours. En attendant je m'endors paisiblement pour la première fois depuis longtemps.
Comme si! Dès son départ je n'ai fais qu'insulter et maudir mon médecin. Il ne sait pas faire cours ! Et fidèle à moi même, j'ai pris un malin plaisir à le faire chier. Maintenant je m'endors, fatigué et lassé . Comme d'hab quoi.
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