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Chapitre 1


Bip bip bip
J'entends​ le bruit continu et régulier des machines, le pas pressé des docteurs, les pleurs des familles...
Je voudrais continuer mon rêve, dedans je courais sur une plaine, sans problème.

Des pas se rapprochent de ma porte, faite qu'ils s'en aillent... Je pris intérieurement ,mais je sais très bien que c'est inutile.
La porte s'ouvre, je garde les yeux fermés.

Docteur: elle dort? Il faut la réveiller à l'heure pour les piqûres, et prises de sang.

Infirmière: oui docteur.

Les pas s'éloignent de mon lit et la porte claque. Je sais que Cindy est encore là, et pour cause son parfum me chatouille les narines depuis son arrivée.

Cindy: Élona? Je sais que tu ne dors plus.

Sa voix douce m'incite à lentement ouvrir les yeux. Je regarde le réveille sur la table de chevet qui se trouve juste à la gauche de mon lit, et qui indique:  8h46.
Je me retourne vers Cindy, mon infirmière attitrée .À chaque fois que je la vois elle sourit, de mon côté j'ai toujours une expression neutre sur le visage .J'ai perdue mon sourire quand je suis entrée dans cet hôpital. Je ne la comprend pas, malgré mon caractère de cochon, mes paroles sèches et tranchantes et mon attitude odieuse elle est toujours là, avec ce sourire. D'habitude les infirmières ont ce sourire qui sonne faux,juste pour vous faire garder espoir, mais pas elle. Son sourire est toujours vrai.

Cindy: Comment vas-tu aujourd'hui?

Moi:Comme une fille séquestrée depuis tellement de temps qu'elle en a oubliée à quelle point avaler un hamburger, sentir la chaleur du soleil sur sa peau, courir sur la plage ou encore aller au lycée pouvait être normal.

Cindy: tu peux manger un hamburger!

Je la regarde dans les yeux blasée.

Cindy: oui il faut que ce soit l'hôpital qui donne son accord,  que tes médecins retirent tous ce qui pourrait être mauvais... T'as raison, trop de complications.

Nous coupant dans notre discussion, le docteur Hubert entre sans prévenir dans la chambre une seringue à la main.
Je fixe d'un regard vide son ustensile et détourne la tête à son approche du lit.

Docteur Hubert:Bonjour mademoiselle Élona.

Je ne lui répond pas gardant les yeux rivés sur la fenêtre.
Il me prend le bras, y passe un liquide froid et gluant, dont je n'ai pas vue la couleur ayant toujours les yeux fixés sur un point invisible à travers la fenêtre, et insère la seringue dans ma peau.
Je réprime un grognement entre l'humain, l'ours et le troll.
Enfin la piqûre terminée, il repart comme à son arrivée: silencieux et sans émotions.

Une fois que je suis assurée qu''il se trouve à distance suffisante de ma prison, je me retourne pour faire face à Cindy. Celle-ci est étrangement silencieuse ce qui m'inquiète plus qu'autre chose.

Moi:crache le morceau, qu'est ce qu'il y a encore?

Elle me regarde de la même façon que le ferait un chiot battu.

Cindy: Hé bien, pour tout te dire il y a des enfants de huit dix ans qui sont ici dans le but d'une sortie éducative. Et tu es la personne avec qui il vont échanger.

Je déteste les enfants! Plus ils sont grand plus ils sont chiants! Et je me retrouve avec une vingtaine de gamins à supporter. Super.

Me voyant résolue et sans échappatoire, Cindy me pousse sur un fauteuil roulant jusqu'à la salle qui fera usage de "salle d'audience". Sur le court chemin, elle me supplie pratiquement de ne pas être trop grognon avec eux. Devant la porte nous nous arrêtons et en un même réflexe nous nous regardons. Elle me sourit et me fait entrer dans cette  pièce bruyante et grouillante de gamins. On m'installe devant une table où l'on a mit à ma disposition une bouteille d'eau.

Maîtresse: Les enfants s'il-vous-plait! On se calme et que chacun prenne place! Donc voici une jeune fille qui va se présenter et répondre à vos questions.

Le silence tombe sur la salle et peu à peu toutes les paires d'œils se posent sur moi. pas le choix, faut y aller.

Moi:Bon,je m'appelle Élona Martin j'ai 16 ans et maintenant posez vite vos questions.

Derrière moi, Cindy ouvre de grand yeux et inspire fortement tout en me torturant du regard.
Une petite fille brune lève sa main et me demande de qu'elle maladie je souffre pour être ici.

Moi:j'ai un cancer.

Petit garçon:C'est quoi un cancer?

Moi:Un cancer c'est une maladie qui va vous faire perdre vos cheveux et qui attaque l'organe où il se trouve et quand il l'a tout mangé il va dans un autre jusqu'à que tu meurs.

Tout les enfants ouvraient de grand yeux,certains ne vont pas tarder à pleurer. Mais dans un coin je trouve un petit garçon au cheveux noir sans expression sur le visage. Ce même gamin croise mon regard et lève lentement sa main.

Maîtresse: ah Tony, pose ta question.

Le jeune dénommé Tony donc parla d'une voix posée et calme.

Tony:La maîtresse nous a dis que vous étiez très importante pour l'hôpital et tout ce qui souffre du cancer.

Je lance un ultime regard vers Cindy, maintenant je n'aurais plus de retenue dans mes propos.

Moi:oui. Je suis importante comme tu dis parce que je suis leur brouillon. Leur cobaye. Ils testent leurs médicaments contre le cancer sur moi, donc s'ils venaient à me perdre, cela reviendrait à perdre des millions. Même s'ils leur suffiraient de trouver quelqu'un d'autre.

*éllipse de conversation enfants*

De retour dans ma chambre, Cindy entre le visage livide. Je la scrute et depuis le temps que je la connais, je peux assurer que c'est en rapport avec ma famille.

Moi:accouche, ils ont fait quoi cette fois?

Cindy: ils viennent te rendre visite...

Je ne lui répond pas. En temps normal j'aurais crié sur la personne en question, mais Cindy est bien la seule sur qui je me retiens de crier. Je me mure dans un silence de mort et la jeune infirmière tourne les talons.
J

e fixe maintenant la fenêtre depuis un bon moment et enfin la porte s'ouvre. Je ne prends pas la peine de regarder qui s'est introduit dans la pièce que plusieurs pas martèlent le sol. Ces personnes sentent l'extérieur, une bouffée d'air frais m'enivre les narines et je ne peux me résoudre à ne pas détourner mon regard de la fenêtre. Juste devant moi, ma mère et mon père sont assit sur des chaises les yeux humidifiés. Une enfant retrouvant ses parents aurait pleurée en temps normal, mais tout ce que j'ai envie de faire en ce moment et de leur sauter dessus et de les jeter dehors. Pourtant je reste calme sur mon lit d'hôpital à les dévisager comme des inconnus, car maintenant, depuis qu'ils m'ont abandonnés ici ce sont de parfait inconnus. Je veux les faire culpabiliser, les faire souffrir. Vous pouvez dire que je suis sadique ça m'est égal. C'est vrai.

Père: Élona... Ma belle petite fille.

Il tend son bras en ma direction dans l'intention de caresser mon visage mais j'eu un geste de recul le stoppant net.

Mère: ma toute petite fille, que tu m'a manquée!

Cette hypocrite se prend le visage de ses mains parfaitement manucurées. Faudrait penser à changer de disque. C'est leur troisième visite en deux ans et ils répètent exactement les même phrases, les mêmes gestes.
La première visite je leur supliais de me ramener à la maison.
La deuxième visite je leur lançais des phrases tranchantes, du style: "si je te manquais tellement, pourquoi t'es pas passé avant? "
Et maintenant la troisième visite je ne leur dis rien.

*Éllipse de la visite*

Cindy entre dans la chambre puis prend soin de refermer la porte derrière elle. Un dossier dans les mains elle s'installe en silence sur une chaise.

Moi:Si tu viens me parler des Martin, c'est inutile.

Oui j'appelle mes "parents" par leur nom de famille. Ils sont devenus de parfait inconnu à mon égard.

Cindy: Écoute, tu as le droit de le dire si tu ne veux plus les voir.

Moi: On m'a découvert un cancer à l'âge de quatorze ans à cause de mes parents qui fumaient à tout bout de champs, on leur a proposé de tester des médicaments sur moi pour combattre cette maladie, ILS ont exigé d'être payés le double, je ne suis pas sortie de l'hôpital depuis deux ans, je n'ai pas marché, tenue de conversation avec des personnes n'aillant aucun rapport à l'hôpital depuis deux ans, et combien de fois sont ils venus? Trois! C'est génial, et encore de base ils passent juste pour récupérer l'argent. Je teste des médicaments tout les jours, ils ne combattent pas le cancer, ils ne font que repousser la date de ma mort, et après tout ce qu'ils ont fait je dois leur faire le cadeaux de ne plus me voir? Ça serait bien trop simple.

Alors qu'elle allait répondre à tour ce que viens de déballer, le docteur Hubert entra dans le cadre de la porte.

Docteur Hubert: Désolé de vous interrompre, mais je dois vous prévenir d'une chose assez importante.

Moi:pas la peine de vous excuser si vous n'êtes pas vraiment désolé.

Le docteur me foudroya du regard puis repris son annonce.

Docteur Hubert:bon, mademoiselle Martin comme je m'occupe de vous depuis votre arrivée je me dois de vous prévenir de la présence de mon neveu.

Il se tourna vers le côté extérieur droit de la chambre pour ensuite murmurer des choses incompréhensibles ne nous étant pas destinées. Interloquée je dirige instinctivement mon regard vers Cindy le sourcil droit levé. Celle-ci me regarda de la même expression et haussa les épaules avant de revenir regarder le docteur se battre pour faire entrer son neveu. Dans un ultime geste il recula dans la chambre une manche dans les mains.
F

inalement un jeune adolescent qui devait avoir mon âge ou plus fit son apparition dans le cadre de la porte, un grand brun au yeux marron claire.

Docteur Hubert:Aller, présente toi enfin.

Le neveu le fixa d'un regard empli de mépris et de dégoût. À force de voir toutes sortes de maladies et de blessures, je comprends rapidement les regards des docteurs.

Neveu docteur Hubert: Thoma Leïn.

Le docteur lui donna un coup de coude dans les côtes et il crispa sa mâchoire.

Thoma: dix-sept ans, en "vacance" hébergé chez mon oncle deux semaines.

Déduction, il va venir m'emmerder ici pendant deux semaines? Le docteur ébouriffa ces cheveux avant de faire signe à Cindy de le suivre. Celle-ci trottina vers la porte et disparue dans le couloir. Le dénommé Thoma vint s'assoir non, pardon s'affaler sur une chaise en retrait et posa son sac contre les pieds de celle-ci. Un silence de mort s'installa.

Thoma:Mon oncle m'a dit que c'est sur toi qu'on test les traitements contre le cancer.

Je le regarda de haut en bas avant d'hausser les épaules et de reprendre ma contemplation de l'extérieur.

Thoma: Moi non plus j'ai pas du tout envie de passer deux semaines dans cet hôpital et encore moins avec celle qui a la réputation de te faire regretter d'être venus au monde.

Moi:wow, j'ai une telle réputation? Dis-je d'un ton emplis ironie.

Il souffla puis sorti de la chambre. Pas trop tôt! Je me penche sous mon lit avant de prendre un sac plastique coincé dans les barreaux de celui-ci. Il renferme des pilules d'adrénaline et une perruque. Je l'enfile sur mon crâne enroulé de bandages et pose une pilule sur ma langue. Je me lève et fait quelques pas vers l'armoire, arrivée devant je l'ouvre et en sort une veste en cuire et une paire de lunettes de soleil. Évidemment j'ai pensé à mettre Plusieurs coussins sous la couverture pour donner l'effet que je me suis enrouler sous celle-ci. Tout est près, je me tiens devant la porte et pose ma main sur la poignée, mais au même moment, elle se tourne vivement et dans un élan je recule d'un pas et la porte s'ouvre sur lui...

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