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12 - Intensément tien

« On se demande souvent si tel événement aurait pu changer, si on avait dit telle chose la suite n'aurait pas été pareille. Et avec tous ces « Et si ? », il est facile de se perdre. Il est facile de perdre la tête surtout. La vie est une succession d'événements et on ne peut pas vraiment les contrôler, c'est comme ça. Et jamais on ne saura à partir de quel moment c'est partit en vrille, à partir de quel moment on aurait dû faire autrement pour que le futur soit meilleur. Mais existe-t-il vraiment de meilleur passé, de meilleur présent, de meilleur futur ?
-Harry »

Harry était juste devant la belle brune, ses genoux frôlant ceux de sa petite amie. Il se mordit la lèvre inférieure tandis que ses mains étaient enfoncées dans ses poches. Il ne savait pas quoi faire, pas quoi dire, pas comment agir. Il voyait bien dans le regard de la brunette qu'elle lui en était reconnaissance mais que d'un côté, elle lui en voulait pour quelque chose qui lui était encore inconnu pour le moment. Il se sentait mal à l'aise en face d'Irène qui était départagé à l'intérieur d'elle-même. Aucun des deux protagonistes ne savait comment commencer cette conversation ou simplement comment se dire bonjour.

-Merci..., murmura finalement la demoiselle.

-Je t'en prie, répliqua poliment le jeune homme.

La gêne les avait à peine quittés, qu'elle était déjà de retour. Elle joua avec ses doigts que lui, de son côté, avait posé ses yeux partout sur la pièce sauf sur la jeune femme depuis qu'elle l'avait remercié. Il n'osait pas la regarder car il savait qu'il n'allait rien avoir de plus de sa part pour le moment, étant donné qu'elle avait un poids qui l'empêchait de véritablement le remercier. Ou simplement, elle n'avait pas les mots, qu'ils soient adéquats ou non. Elle s'humecta les lèvres et se lança, car si elle ne le faisait pas maintenant, elle ne le fera probablement jamais et garderait alors cette colère en elle qui continuait encore de grandir. Encore, et encore.

-Elle s'appelait Jessica dans la vraie vie, tu savais cela ? S'enquiert Irène sans vraiment attendre de réponse.

Harry fronça les sourcils, se demandant d'où venait cette Jessica. Il en avait connu lorsqu'il était en primaire, au collège et au lycée. Il avait même été en « couple » avec une d'entre elles, mais il ne voyait pas ce que cette Jessica là venait faire ici. Il se doutait fortement que la brunette et cette Jessica avec qui il avait un semblant de relation amoureuse se connaissent. Il chercha quelqu'un dans ces souvenirs qui pourraient se prénommer Jessica, mais il ne trouva malheureusement personne. Et la jeune femme, voyant le manque de réaction de son petit ami, dit en soupirant et sur un ton exaspéré ces mots :

-« Pénombre ».

-Je ne vois pas de qui tu parles, Irène..., rétorqua le ténébreux en sachant que c'était la vérité.

-C'est le véritable prénom et le nom dans le métier de la pute que tu t'es tapé hier, grommela la brunette.

Harry eut un éclair d'idée et revit qui c'était. Cette prostituée, il l'avait presque totalement oublié. Elle était là, dans un coin de son esprit qu'il avait fermé à clé que sa petite amie venait justement de rouvrir. Sauf qu'il resta indifférent. Totalement indifférent, car cette femme n'était qu'une prostituée à ces yeux. Elle n'était rien de plus, elle n'avait clairement pas la même valeur aux yeux de brun que la jeune femme en face de lui. Il regarda cette dernière qui cherchait un semblant de réaction chez lui : une émotion quelconque, un sentiment fugace, une pensée furtive. Sauf qu'il n'y avait rien, les traits de l'anglais restait totalement impassible, neutre, indifférent. Et cela la soulagea, parce que ça voulait dire que cette femme n'avait pas énormément de valeur aux yeux du jeune homme, et ça voulait donc dire qu'elle, elle en avait plus car il revenait à chaque fois malgré tout. Et qu'en plus, il venait de sauver sa mère des griffes de son père.

-Peut-être que je me la suis tapé, mais elle, je ne l'aime pas.

Irène releva la tête vers lui et le regarda dans le blanc des yeux. Était-ce vraiment l'homme qui était devant elle qui avait dit ses paroles ? C'était vraiment Harry ? Elle avala difficilement sa salive alors que le beau brun se baissa légèrement pour déposer un baiser doux sur sa joue, près de la commissure de ces lèvres. Elle resta muette, totalement stoïque. Elle respirait à peine tandis que l'odeur masculine de son petit ami emplissait ses narines au point de la rendre chèvre. Une bulle s'était construit tout autour d'eux, petit à petit. Ils se retrouvaient dans leur monde, avec leurs points faibles et leurs points forts. Ils y avaient eux, eux et personne d'autre à part mentalement.

-Har... Harry, marmonna la belle brune.

-Oui ?

-Viens par ici.

Irène empoigna son petit ami par le col de son tee-shirt et l'attira près pour d'elle pour l'embrasser. Au début, ce n'était que de simples baisers qui s'enchaînaient mais au fur et à mesure, tout ceci s'intensifia et leurs langues se mirent à danser ensembles. Une danse endiablée, sensuelle, savoureuse, délicieuse et surtout sauvage. Par là passait le message de leur amour et de leur passion dévastatrice. Et ils savaient que s'ils continuaient sur cette voie, plus rien ne serait jamais comme avant entre eux. Ils le savaient, parfaitement, mais n'avaient aucunement l'envie de s'arrêter. Irène posa son dos contre le matelas tandis que leurs lèvres ne se quittèrent, et pour cela, le brun du monter sur le lit et se maintenir sur ses mains pour ne pas écraser la jeune femme.

-J'aime tes lèvres, s'enquit Harry avant de les embrasser une nouvelle fois. J'aime tes yeux. J'aime ton odeur. J'aime ton sourire. J'aime tes épaules. J'aime ton cœur. J'aime tes jambes. J'aime tes hanches. J'aime tes courbes. J'aime tes mains. J'aime tes genoux. J'aime tes pieds. J'aime ton ventre. J'aime tes oreilles. J'aime ton cou. J'aime ta nuque. J'aime ton bassin. J'aime ta taille. J'aime ta langue. J'aime tes seins. J'aime tes fesses. J'aime ton vagin. J'aime tes formes, renchérit-il avec sensualité et tendresse petit à petit, embrassant chaque partie du corps de la jeune femme dont il était question avec douceur et amour.

Et comme si ce n'était pas déjà assez intense entre les deux adultes, l'intensité s'intensifia encore. Ils avaient chaud, leurs baisers devenaient excessifs et plus langoureux que jamais. Leurs vêtements commençaient à voler à travers la pièce, élément par élément. Ils ne se lâchaient du regard ou des lèvres que lorsqu'il fallait se quitter quelques secondes pour retirer une couche de vêtement. Leurs corps se mouvaient l'un contre l'autre, comme s'ils ne faisaient plus qu'un alors qu'ils n'étaient encore qu'au préliminaire. Les lèvres, les doigts, le souffle, le regard des deux jeunes passaient partout sur le corps de l'autre –même à des endroits très intimes. Le plaisir montait, et ils finirent par faire réellement plus qu'un : Harry se trouvait dans Irène. Ils faisaient enfin l'amour.

***

Irène émergea doucement de la plénitude dans laquelle elle se trouvait pour se rendre compte petit à petit que ce qui venait de se passer. Elle avait fait l'amour avec Harry. Et elle sentait bien que le brun avait lui aussi du mal à y croire. Mais ce qu'elle avait vraiment du mal à croire, c'était qu'elle se sentait bien, qu'elle n'avait pas mal, qu'elle avait apprécié cela et surtout, qu'elle était montée aussi haut. Elle qui croyait encore que le septième ciel que l'on décrivait souvent n'était qu'un mirage, qu'une rumeur, qu'une idée reçue du sexe ; et bien maintenant, elle y croit réellement. Elle croit qu'il est possible d'atteindre un septième ciel, notamment de manière sexuelle, grâce à Harry. Car elle avait beau avoir couché deux fois avec John, jamais il ne l'avait amené à un niveau aussi élevé de plaisir et jamais non plus, elle ne s'était sentie aussi bien au réveil.

-Comment ça va ? Demanda soudainement le brun.

Irène tourna la tête vers lui, le trouvant allongé sur le dos avec les mains croisées derrière sa tête. La couverture le couvrait jusqu'au dessin du bassin et elle pouvait donc admirer les tatouages couvrant son torse et ses bras. Et elle pouvait aussi voir la cage thoracique de son petit ami se soulever et redescendre à un rythme irrégulier et surtout rapide. Il était encore soufflé par les derniers moments qui venaient de passer, son torse encore trempé par la sueur de leurs ébats. La brunette sourit doucement, se remémorant le moment extrêmement intense où ils avaient tous les deux atteint l'orgasme simultanément. Harry tourna la tête vers elle, inquiet de ne pas entendre de réponse et la vit avec un sourire léger sur les lèvres, des étoiles dans les yeux, la mine fatigue mais paisible et le regard perdu se promenant sur son torse tatoué.

-Irène ? S'enquiert-il inquiet par le manque de réaction de la jeune femme.

-Oui ? Rétorqua cette dernière, sortit de ses songes brusquement.

-Ca va ? Réitéra-t-il sa question.

-Parfaitement bien, répondit-elle en posant la tête sur son torse.

Harry eut le sourire aux lèvres, car ces derniers temps leur relation avait connut bien des hauts et des bas et il était clairement soulagé de le avoir ainsi avec lui. Surtout qu'en plus, ils venaient d'avoir eu leur première fois ensemble. Il était totalement dans les nuages, oubliant totalement qu'il y avait encore des choses à régler, qu'il y avait encore des sujets qu'ils n'avaient pas abordés du tout. Il souffla, un sourire béat sur les lèvres. Il n'arrivait pas à faire autrement, il avait encore l'impression d'être au septième ciel tellement il était aux anges. Sauf que le bonheur ne dure jamais longtemps.

***

Ils mangeaient tranquillement, l'esprit soulagé et fatigué après ses dures épreuves. Gaëlle apprenait à connaître Harry et inversement. Irène avait mit au plat ce qui n'allait pas chez son petit ami avec ce dernier et il savait maintenant les efforts qui l'attendaient s'il avait envie de garder la brunette auprès de lui et s'il avait envie aussi de la revoir en plein orgasme. Et il s'en rendait compte de plus en plus qu'elle allait mieux, qu'elle cachait moins son corps. Il avait réussit à lui faire gravir une étape de plus dans l'appréciation d'elle-même et sa confiance en elle aussi. Et il était heureux pour rien, rien que pour cela. Il se souvenait de tous les mots doux qu'il lui avait soufflé à l'oreille.

Il voulait qu'elle aime son corps et apparemment il avait réussit une part du boulot, toute à l'heure en lui murmurant sensuellement et tendrement tout plein de « J'aime ... » et ensuite une partie du corps de la jeune femme. Et il se demandait si le fait qu'il ne l'ait pas dit avec sincérité, après des moments aussi crucials et en même temps lorsqu'elle se dévoilait enfin à lui ; n'avait pas joué quelque chose. Il savait qu'elle était gênée lorsqu'elle se dévoilait à lui, et là elle l'était sûrement bien plus que jamais. Et heureusement, il a réussit à la rendre à l'aise avec toutes ces belles paroles qu'il pensait vraiment. Mais ce qui l'avait le plus étonné c'était lorsqu'ils étaient redescendu en bas, main dans la main et que personne n'a fait aucun commentaire. Enfaite, personne n'avait rien entendu de leurs ébats, contre toute attente. Et ça rassurait la brunette et aussi un peu le brun, même si lui il s'en foutait royalement parce qu'il n'était pas du tout pudique.

Ils mangèrent tranquillement et il était convenu que Gaëlle dorme chez Irène le temps que cette dernière trouve un nouvel endroit où se loger et le moyen de rependre ses affaires. Elle pensait commencer une procédure de divorce mais elle n'était pas encore certaine que ce soit certain. Sa fille lui avait fait part de son envie de prendre le nom de famille de sa mère pour ne plus porter celui de son père, une fois dans son oreille vite fait au détour d'un couloir. Elles n'avaient donc pas encore eu le temps de se défendre sur le sujet.

Elle n'était pas contre le fait que sa fille change de nom de famille et elle comprenait bien évidemment son choix –pas forcément qu'en tant que mère, mais aussi en tant que victime elle aussi- mais elle n'avait pas envie que sa fille face cela à la hâte. Elle voulait que cette dernière réfléchisse bien à tout avant de se lancer dans une telle aventure, tout comme elle lui avait conseillé de le faire avant de se faire tatouer. Mais Gaëlle savait que sa fille était plus têtue qu'une mule et que lorsqu'elle était décidée, c'était rare –très rare même- de la voir changer d'avis.

Il était convenu aussi qu'Harry rentrerait chez lui, qu'il ne resterait pas dormir pour laisser du temps. Gaëlle et Irène se de retrouver, de se parler et de mettre au point certaines choses. Pourtant, le brun n'avait pas envie de partir. Il n'avait pas envie de laisser sa petite amie chez elle alors que son père pourrait débarquer d'une minute à l'autre s'il arrivait à trouver son adresse. Et comme lui y était déjà arrivé, ce n'était pas difficile de se dire que Dimitri pourrait aussi y arriver. Il suffirait juste qu'il regarde au bout endroit, qu'il fasse les bonnes recherches et il serait devant la maison dans la demi-heure qui suit. Parce qu'il fallait bien se douter qu'Harry amènerait Gaëlle chez sa fille.

Et quand on parle de loup, il sonne à la porte...

***

Musique ; Wherever I Go - OneRepublic

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