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08 - Parler et encore parler

« Nous ne sommes que des humains, pas vrai ? On ne contrôle rien, ou pas du grand-chose du moins. On est con, manipulateur, ambitieux, intelligent, souriant, généreux, gentil, méchant, impoli, éduqué, riche, heureux, malheureux, envieux, jaloux, courageux, attentif, attentionné, observateur, tout ou rien en même temps. Mais en réalité, ne sommes-nous juste pas là pour aimer et être aimer ?
-Harry »

Harry n'arrivait pas à en croire ses yeux. Irène était blottie dans ses bras, comme par le passé. Il croyait que tout avait changé avec le temps, avec la blessure nouvelle et avec la tromperie. Mais tout ne pouvait pas changer comme ça, en un claquement de doigt, en une partie de jambe en l'air. Tout ne pouvait pas changer, surtout quand il n'y avait pas grand-chose en réalité. Il déposa un baiser sur le front de sa belle et savait pertinemment qu'avec ce geste, il allait éveiller des souvenirs enfuis qu'ils n'avaient pas vraiment envie de réveiller. Mais c'était comme ça, il avait besoin de la brunette pour se sentir vivant, pour se sentir humain ; pour le devenir.

-Tu m'as manqué, murmura-t-il près de son oreille droite.

-Toi aussi, marmonna-t-elle contre le torse musclé de son homme.

Ils avaient vécu un moment difficile, qu'ils vivaient toujours mais une pointe de positivité se promenait à l'horizon. Mais pour combien de temps encore ? Ils n'en avaient pas la moindre idée pour l'instant et n'avaient pas vraiment envie de savoir non plus. Ils préféraient profiter de l'instant présent où leurs cœurs battaient à l'unisson dans leurs cages thoraciques respectives. Ils savaient bien que ça n'allait pas durer longtemps, parce qu'il faudrait déjà remettre quelques petites choses au clair –pas si petites que ça en réalité- et que ça promettait d'être explosif.

Surtout qu'Harry était en colère contre lui et Irène était encore contre lui aussi. Tout le monde était en colère envers le brun, en ce moment. Et heureusement pour lui, toutes les charges qui étaient retenues contre lui sont tombées mystérieusement. Et il a été même disculpé, et innocenté par rapport au braquage. Par rapport à la mort de ces deux « complices » surtout. Il n'avait pas la moindre idée de qui ou de quoi a fait changé d'avis la police. Il doutait fortement qu'Irène y soit pour quelque chose, car elle avait probablement déjà joué sa carte pour libérer Lucky. En pensant à ce dernier, Harry se sentait mal d'avoir cru qu'il voulait se taper sa petite amie. Ce n'était pas du tout du genre de Lucky. Et il s'en voulait un peu aussi pour l'avoir embarqué dans cette histoire et l'avoir conduit dans ce bordel où il s'était directement sentit mal à l'aise.

-Je suis désolé.

-Je sais, répliqua la jeune femme.

Irène ne savait pas vraiment quoi dire, parce qu'elle avait tellement de choses à dire en même temps. Elle avait envie de l'engueuler mais aussi de l'embrasser. Et cette concentration de contradictions la rendait littéralement chèvre. Elle ne savait plus quoi faire, dire, penser. Elle ne savait plus rien faire d'autre que de respirer et d'humer l'odeur très masculine de son amoureux.

Elle savait qu'elle aurait pu tomber amoureuse de n'importe qui que cette relation aurait été plus facile que celle qu'elle entretient avec Harry. Et elle savait aussi que n'importe quelle relation amoureuse avec n'importe qui aurait été moins douloureuse. Comme quoi, elle adorait complété la douleur à la difficulté et associé la difficulté à la douleur. Comme s'ils n'étaient pas déjà assez souvent complémentaires l'un de l'autre.

Elle renifla de manière très féminine mais, elle n'y pouvait rien : elle pleurait et elle pleurait réellement, pas comme dans les films où uniquement des perles salées dégoulinaient sur les joues des protagonistes. Elle pleurait réellement, comme toi, comme vous, comme nous ; car elle est humaine, et tout ce qu'elle a de « plus » que chacun de nous c'est d'être l'héroïne de cette histoire. Juste ça, rien d'autre. Elle est une femme, une humaine. Juste ça, rien d'autre. Juste ça, rien d'autre. Comme si quelques mots pouvaient simplement suffire à tracer et parler de toute une vie, quelle soit fictive ou non. Juste des mots suffise, c'est fou. Et Irène en avait conscience.

-Je suppose qu'on doit parler, s'enquit finalement Harry.

Irène opina simplement du chef et se retira des bras de son amant. Celui-ci eut du mal à la laisser partir, mais voyant qu'elle n'éloignait quand même pas trop son corps du sien, la laissa partir. Leurs corps ne se touchaient plus et après cette profonde étreinte qu'ils venaient de partager, c'était comme s'il y avait un vide entre eux et en eux. Ils étaient tous les deux gênés et mal à l'aise, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Ils n'avaient aucune idée de par où commencer et se demandaient même si ça en valait vraiment la peine de parler. Si ça valait la peine de se torturer le crâne pour tout ça.

-C'est obligé ? S'enquiert Harry, croisant les doigts mentalement pour que la réponse de sa petite amie soit négative.

Mais malheureusement pour lui, elle n'est pas négative. Elle est même positive. Il n'avait jamais pensé que la brunette avait autant besoin de parler, de mettre certaines choses au clair, de s'exprimer librement et simplement, de mettre des mots sur ses maux, de se confier. Car elle avait longuement fermé la bouche. Elle avait souvent fermé sa bouche alors qu'elle ressentait le besoin excessif de s'exprimer, de faire parler son cœur, de dialoguer. Elle avait littéralement besoin de s'exprimer, sur divers sujets qui lui pesaient sur le cœur. Et elle savait d'avance que ça allait être douloureux pour Harry, mais aussi pour elle bien évidemment.

-J'ai pas mal de choses à t'avouer, Harry, confessa-t-elle doucement.

Le brun la regarda avec les sourcils froncés, ne voyant pas vraiment où elle voulait en venir, parce que justement il ne connaissait pas toute l'histoire de ce petit bout de femme à qui il faisait face et qu'il aimait plus que tout. Il connaissait certaines choses, mais certainement pas tout. Il restait encore pas mal de mystères qui contournaient cette femme et l'anglais ne le voyait que maintenant. Il ne se rendait compte que maintenant qu'il en savait probablement autant sur elle qu'elle en savait autant sur lui. Il n'était pas très avancé, il devait se l'avouer enfin après s'être longuement caché.

-D'accord, dit le brun après s'être racler la gorge.

Maintenant le fil de la conversation ne tenait plus qu'à la brunette, qui jouait avec ses doigts en les fixant comme s'ils n'avaient jamais été aussi intéressants de toute sa vie. Elle savait que maintenant qu'elle s'était lancée, qu'elle avait lâché le morceau et bien elle était obligée de continuer. Elle n'avait pas vraiment le choix.

Elle était obligée de se lancer, de continuer et de tout avouer enfin à cet homme qu'elle aime bien plus qu'elle ne le connaît réellement. Elle se demandait d'ailleurs s'ils se connaissaient vraiment, s'ils ne s'aimaient pas simplement avec les yeux plutôt qu'avec le cœur. Elle se demandait si finalement, ce n'était pas elle qui en connaissait le plus sur Harry plutôt que le contraire.

Mais si c'était le cas, ça allait changer. Car elle voulait se dévoiler sous son vrai jour, sous sa vraie peau. Elle avait longuement tourné autour du pot dans sa vie, été blessé, sourit ou encore, s'être relever après une chute quelque peu douloureuse. Elle a longtemps subit ce qu'il y avait de pire, comme ce qu'il y avait de meilleure autant dans la vie que dans la race humaine.

-Je... Je suis touchée par tes paroles Harry. Mais je ne sais réellement pas comment les interpréter. Tu dis que tu m'aimes réellement, mais tu es allé voir une pute. J'espère que tu comprends à quel point tu as foutu le bordel dans ma tête alors que ce n'était déjà pas très bien rangé de base. Je croise les doigts pour que ce soit la première et la dernière fois que tu m'ais trompé. Mais sache que je t'ai déjà mentit. Et ce sur pas mal de choses, parfois futiles mais d'autres fois, c'était important. Et ça l'est toujours, même.

Le brun hocha simplement la tête, les lèvres serrées en une fine ligne. Le visage totalement neutre et impassible, il essayait de cacher sa confusion à la femme devant lui. Il essayait de ne pas montrer son trouble et ses doutes. Il n'avait clairement pas envie de se laisser submerger par ses émotions, contrairement à ce qu'il avait fait dans le chapitre précédent. Car oui, depuis que la jeune femme se soit jetée dans ses bras, Harry avait l'impression qu'un nouveau chapitre commençait, que des nouvelles pages se tournaient mais il n'était pas sûr de vouloir continuer la lecture. Irène inspira un coup et se lança, continua son « monologue ».

-Je t'ai menti sur pas mal de choses. Notamment sur ma virginité. Je... Je ne suis plus vierge. Je n'ai couché que deux fois, et sache que c'était avant que nous soyons un couple. Les deux fois se sont faites avec John, un de mes collègues à la boulangerie. La première fois c'était lorsque tu étais revenu dans ma vie alors que tu avais perdu la mémoire. Et la seconde... C'était à une soirée où je suis rentrée bourrée. Je ne savais pas ce que je faisais, et j'ai totalement coupé les ponts après ça avec John.

Irène marqua une légère pause pour laisse à Harry le temps d'assimiler la vérité. Mais elle n'osait pas encore pour le moment parler de leur relation à eux, du fait qu'elle ne s'était pas encore offerte à lui alors qu'elle l'avait déjà fait à deux reprises avec un autre homme. Elle eut peur en voyant la mine d'Harry qui ne changeait pas hormis sa mâchoire qui se contracta sous une impulsion de colère et de jalousie. Il n'y avait pas une once d'étonnement comme s'il savait déjà tout à la base, à l'avance et qu'elle ne lui apprenait donc rien. Elle préféra chasser cette pensée, comme on chasse une mouche et reprit ses confessions.

-Puis, maintenant, je vais parler d'Elle et de mes parents. Tu connais Elle parce que tu l'as déjà rencontré. Et je sais que vos relations sont parfois tendues, puisque vous ne vous connaissez pas vraiment et qu'elle n'a pas du tout, confiance en toi. Elle n'a pas peur de toi, non pas du tout, mais c'est juste qu'elle tient visiblement trop à moi que pour être complètement à l'aise en sachant que nous sommes un couple et que c'est donc à toi de me faire du bien, de me rendre heureuse, de ne pas me faire souffrir surtout. Ce qui, soit dit en passant, est fait assez mal. Mais bon, passons. Elle n'a pas vraiment eu une vie facile, elle a surmonté des épreuves qu'elle ne méritait clairement pas de subir. Elle a toujours été ma meilleure amie, la fille la plus gentille que je connaisse. Mais aussi celle qui a toujours veillé sur moi de la meilleure manière qui soit. Ma première et ma dernière confidente, car c'est la seule à qui j'ose parler sans gêne, sans pudeur. Sauf qu'en ce moment, nous sommes en froid et que si j'allais vers elle, elle m'enverrait balader avec un joli « Je te l'avais bien dis » en prime et bien emballé. Je vais bien évidemment ne pas te raconter tout ce qu'elle a vécu, car ça ne te regarde pas et qu'elle me tuerait si elle l'apprenait. Je vais plutôt t'avouer toutes les fois où elle m'a aidé, où elle m'a réconforté.

Irène marqua une pause, inspirant un grand coup alors que son amoureux n'osait même plus la regarder de face. Car la douleur et l'attachement que la brunette avait à l'égard de sa meilleure amie était amplement lisible sur les traits de son visage. Et c'était trop dur pour Harry de savoir que la brunette tenait probablement plus à Elle qu'à lui. Il avala simplement sa salive et la jeune femme reprit le cours de son monologue.

-Elle m'a réconforté après les deux fois où j'ai l'amour avec John, car à chaque fois j'étais mal. Tellement mal que j'avais pratiquement envie d'en finir. Et tu sais pourquoi je me sentais si mal ? Parce que je venais de faire l'amour avec un autre que celui que j'aimais et que, d'ailleurs, j'aime toujours. Elle m'a réconforté un bon nombre de fois lorsque je n'étais pas bien, durant mon adolescence. J'avais eu des pensées suicidaires durant mes 16 ans et heureusement grâce à elle, je n'ai jamais mis fin à mes jours. J'avais essayé, bien évidemment une fois, et elle m'avait sauvé la vie. Et c'est depuis lors que dès que j'ai une pensée morbide ou suicide, noire ou mauvaise ; je relis une phrase qu'elle a écrite sur une feuille et que j'ai copié partout. Et je tire aussi sur cet élastique que j'ai au poignet tout le temps pour chasser mes idées noires. Elle m'a déjà sauvé d'un homme en soirée qui voulait baiser alors que de mon côté, je n'en avais pas envie. Et à cette époque, j'étais encore vierge. Elle m'a sauvé d'un viol. Mais la personne dont elle m'a surtout sauvé autre que tous ces hommes qui m'ont voulut du mal, et de moi-même, elle m'a sauvé d'un homme qui m'a toujours voulu bien pire. Elle m'a sauvé de l'homme qui m'a toujours fait le plus de mal jusqu'à présent : mon père.

Harry releva la tête vers sa petite amie et ne peut empêcher son cœur de se pincer en voyant les larmes silencieuses qui dégoulinaient lentement des yeux de sa belle sur ses joues. Il fût prit d'un dilemme : essuyer ou non les larmes de la jeune femme ? Et puis, il arrêta de se torturer les neurones au bout de quelques secondes et essuya les larmes de sa belle du bout des pouces.

La brunette se raidit au toucher, mais ne bougea pas. Elle n'émit aucune opposition mais pas non plus une acceptation. Elle essayait juste de rejeter ses mauvais souvenirs, comme on rejette une mouche. Mais le problème c'était qu'elle devait en parler. Elle était belle et bien obliger, n'avait plus le choix. Il n'y avait plus de retour en arrière. Elle s'humecta vite fait bien fait les lèvres et continua son récit, pour ne pas perdre une seule bribe de ces souvenirs et surtout pour que ça se finisse au plus vite.

-Mon père... Mon père était quelqu'un de bien, que je vénérais pratiquement durant toute mon enfance. D'ailleurs, mon enfance a été belle si on oublie quelques épreuves que je ne nommerais pas parce qu'elles n'ont pas vraiment d'importance. C'était les épreuves les moins dures de toute ma vie, juste quelques blessures et crêpages de chignon dans la cours de récréation. Mais malheureusement est venue mon adolescence. Je me suis un peu rebellée au début et c'est là que les punitions sont intervenues. Je n'étais plus la petite fille modèle avec ses tresses ou ses nattes de part et d'autre de son visage, dans sa petite robe à fleur et au sourire grand comme le monde que mon père a toujours voulut avoir. Je l'ai été bien évidemment, cette petite fille, mais je ne le suis pas restée. J'ai grandi et j'ai muris, j'ai pris conscience de mal de choses et je me suis battue pour le droit des Hommes. Je me suis battue pour ce qui me paraissait juste, jusqu'à parfois sortir les poings.

Irène eu un sourire sur le bord des lèvres alors que quelques lacrymales ruisselaient sur ses joues. Les mauvais souvenirs affluaient dans son esprit. Tout ce que son père lui avait fait remontait pratiquement d'un seul coup à la surface, mais au lieu de chasser le tout comme elle le faisait d'habitude, elle laissa tout venir jusqu'à elle. Et bizarrement, c'était moins douloureux qu'elle l'aurait cru.

-Elle m'a protégé de mon père en me permettant de venir chez elle à n'importe quelle heure du jour comme de la nuit, à n'importe quel jour de l'année qu'importe la saison, mais aussi en me permettant de m'échapper de chez lui dès ma majorité avec cette maison. Mon père me giflait parfois, brûlait des parties de ma peau comme celle que tu as déjà dans mon dos, m'enfermait dans ma chambre sans nourriture ni boisson, s'en prenait à ma mère pour la punir de ne pas avoir fait de la moi la fille parfaite, me faisait dormir dans le jardin, me faisait prendre des douches froides, m'enfonçait la tête dans l'évier remplit à rebord d'eau, m'enfermait dans la cave ou encore me privait de tout ce que j'aimais : Elle, mes livres, les mots, le dessin, mes autres amis et tout ce qu'une adolescente pouvait aimer dans les années 2000.

Irène marqua une pause, laissant affluer un mélange parfait de bonnes et mauvaises choses jusqu'à son cerveau. Elle ne se doutait pas du tout qu'elle avait autant de souvenirs dans sa tête, surtout autant de bon. Mais sa vie n'était pas rose, alors elle n'allait pas faire comme si les bons souvenirs étaient amplement suffisants dans sa vie. Car encore aujourd'hui, elle se reconstruisait de ces dures épreuves. Elle rabibochait le tout, et ce n'était pas maintenant qu'elle allait abandonner.

-Mais parfois, il y avait pire que les coups, les enfermements, les brûlures, les privations, les cris de ma tendre mère. Il y avait les mots. Et les mots crues, les paroles méchantes sont bien pire que tout. J'ai subis le harcèlement psychologique de la part de ma mère, et franchement je vais t'avouer que j'étais à deux doigts de subir le harcèlement scolaire, le harcèlement sexuel et la cyber-harcèlement à cause du collège et du lycée. Mais je me suis échappée de celui-ci, grâce à Elle et à ma mère. Mais aussi à mon instinct de survie qui m'a empêché que ce qui m'arrivait avec mon père recommençait avec d'autre personne. Bien évidemment, face à mon père, je ne me suis pas défendue. Je me suis laissé faire, tout comme ma mère. Et même encore maintenant, ce salop a une emprise sur moi et sur ma mère.

Irène marqua une pause et s'humecta les lèvres car elles étaient excessivement sèches, comme sa gorge, comme sa trachée, comme tout son système respiratoire. Elle n'avait pas de mal à respirer, mais juste que ravoir une foulée pareille de bons et de mauvais moments, elle avait comme l'impression de revoir toute sa vie entière défilé sous ses yeux. Et ça lui faisait peur, car ce n'était la mort qui l'attendait au bout du tunnel. Non, c'était pire que la mort : le jugement d'Harry.

-J'espère un jour que j'arriverais vraiment à me détacher de lui. C'est pourquoi j'ai des tatouages dont je t'expliquerais leur signification plus tard. Alors pense ce que tu veux d'Elle, mais elle m'a sauvé la vie et la mis. Elle m'a aidé lorsque j'en avais le plus besoin et que je me retrouvais seule. Mon adolescence a été une étape douloureuse de ma vie, sachant que mon corps changeait et que je ne l'appréciais pas du tout. Je commence seulement a vraiment l'aimer. Je commence à accepter mon corps que maintenant, à oser le dévoiler et l'assumer à autrui. Je commence seulement à avoir confiance en moi alors que j'ai passé la vingtaine et qu'habituellement, la confiance en soi vient avant la vingtaine et même durant l'adolescence d'après je-ne-sais quelle étude que j'ai lu dans je-ne-sais quel magazine. Et tout ça c'est le résultat des l'attitude et de l'influence de mon père sur moi. Tu te doutes bien que lorsque j'ai voulu mettre fin à mes jours en me tailladant les veines à mes 16 ans, c'était pour fuir cette vie que je n'avais aucune désirée, c'était pour fuir mon père.

Irène inspira un grand coup et releva la tête tandis que son visage était couvert de perles salées. Harry les essuya une à une, sans exception. Lentement, il allongea la jeune femme sur le matelas, recouvrit son corps de la couette, plaça les coussins correctement, déposa un baiser furtif sur ses lèvres et un plus long et plus protecteur sur son front avant de s'en aller silencieusement hors de la chambre, des idées noires plein la tête mais aussi la colère ruminant dans son cœur. Il allait faire la peau à cet homme qui a détruit et implanté le doute dans le corps et l'esprit de sa bien aimée. Il allait lui faire payer pour tout le mal qu'il avait fait autour de lui. C'était la colère qui parlait à sa place.

***

Musique ; Tears - Clean Bandit ft. Louisa Johnson

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