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correction texte de bac: Montaigne, Essais, '' Des cannibales'' ( texte 5 )

Le 16eme siècle est le siècle de l'humanisme. Montaigne, humaniste et philosophe rédige une œuvre majeur : Les essais , une œuvre de réflexion personnelle. Un texte qu'il modifie et avance petit à petit selon la pensée. C'est une œuvre en mouvement qui ouvre sur le monde. Ainsi cet extrait '' Des cannibales'' entre dans notre parcours notre monde vient d'en découvrir un autre''. D'une part , cet extrait nous montre un point de vue sur les découvertes, et un nouveau regard sur le cannibalisme.

Problématique : Comment Montaigne décrit-il le cannibalisme pour mieux critiquer les pratiques européennes ?

( texte en média)

Mouvement

Mouvement 1 du début à la ligne 284 '' extrême vengeance'' = description du rituel cannibale

mouvement 2 ligne 284 à 287 « pour suivre celle-ci » : la vengeance portugaise

mouvement 3 ligne 296 « je ne suis pas marri » à la fin : La thèse de l'auteur

Mouvement 1

l'observation comment point de départ de la démonstration (méthode typique des Essais de Montaigne cherche à réfléchir sur des faits de sa réflexion)

structure du texte = description du rituel de vengeance avec ses étapes

utilisation de connecteurs logiques qui évoquent la succession des actions « après avoir longtemps, et, puis, cela fait, aussi » organisation rationnelle, ordre précis dans le déroulement cérémonie qui fait bien du Cannibalisme un acte humain (car penser organiser) et non animal (pulsion)

Démonstration passe par les descriptions des différentes étapes de l'acte cannibale, tout décrites au présent d'habitude : Le cannibalisme existe dans le contexte de la guerre avec d'autres rituels « chacun rapporte pour son trophée la tête de l'ennemi qui l'a tué »

Le cannibalisme s'exerce sur les prisonniers de guerre, le lecteur apprend que ces derniers sont accueilli. Montaigne insiste sur les bons traitements qui leurs sont réservés à l'aide deux propositions redondantes dans leur sens : « après avoir longtemps bien traité leurs prisonnier, et de toutes les commodités dont ils se peuvent aviser »

Le cannibalisme est un rituel organisé par une personne de pouvoir sur le prisonnier comme en témoigne la périphrase « celui qui en est le maître ». Ce qui peut horrifié habituellement l'Européen dans le cannibalisme est rapporté sans mots connotés, sans modalisation sans prise de parti.

« il attacher une corde à l'un des bras du prisonnier »

« il le tient, éloigné de quelque part, de peur dans être offensé,''

« et eux deux, en présence de toute l'assemblée, l'assomment à coups d'épée »

C'est un rituel communautaire qui rassemble « une grande assemblée des connaissants ».

C'est un acte de partage, un moment fédérateur : « donne au plus cher de ses amis l'autre bars à tenir, en présence de toute l'assemblée, mangent en commun, en envoie des lopins à ceux de leurs amis qui sont absents ».

Remise en question de la pensée commune : Prise en compte de la dimension symbolique et morale du cannibalisme :'' mais ce n'est pas, comme on pense, pour se nourrir : C'est pour manifester une très grande vengeance ».

Négation de la pensée commune représenté par le entre « On ». Le cannibalisme n'est pas du côté de la pulsion primitive et animal de la dévoration, de la faim mais du côté du rituel symbolique : Manger pour s'exprimer symboliquement sa vengeance

Mouvement 2

Avant de tirer une conclusion du texte (mouvement 3) Montaigne ce livre à l'observation et à l'analyse

Anecdotes des Portugais.

Montaigne espère que le lecteur verra, au-delà de celles des cannibales, la violence et la cruauté des actes européens « enterrer jusqu'à la ceinture, tirer sur le reste du corps force coup de traits, pendre ».

Énumération de la phrase suggère l'acharnement sadiques des conquistadors. Après la description du rituel communautaire et symbolique des cannibales, on lit ici l'expression d'une vengeance pulsionnelle et individuel, vide de sens.

Ironiquement Montaigne montre que les Indiens ont fait des Européens des maîtres en brutalité Il nous donne cela à lire dans une phase qui adopte leur point de vue « ils pensèrent que ces gens ici de l'autre monde ». Cette expression réveil qu'on adopte le point de vue des Indiens .

Les Indiens ne peuvent que constater le génie européen en matière de violence « ceux qui avaient semé la connaissance de beaucoup de vice et qui étaient beaucoup plus grands maître qu'eux en toute sorte de malice ».

c'est pourquoi, ils finissent par s'inspirer de leur brutalité qui leur semble finalement plus efficace que la leur pour signifier la vengeance ''elle devait être plus féroce que la leur [alors] ils commencèrent de quitter leur façon ancienne poursuivre celle-ci » .

Montaigne déplore ici que la civilisation européenne ait perverti les peuples autochtones.

Mouvement 3

De la thèse à la fin. Engagement personnel de l'auteur « je ne suis pas fâché... je pense... »

à la fin du texte, invitation à repenser la notion de barbare « je ne suis pas marri que nous remarquions l'horreur barbaresque qu'il y a en une telle l'action, mais que, jugeant bien de leurs fautes, nous soyons si aveuglé aux nôtres » = Implicitement , Montaigne incite son lecteur à penser que la barbarie peut être dans nos propres actions.

On peut rappeler que pour Montaigne, le barbare, c'est le français qui se bat contre le français dans les guerres de religion qui oppose catholiques et protestants.

le registre polémique (qui cherche à provoquer le débat, '' polemos '' la guerre)

engagement personnel de l'auteur : ''Je ne suis pas fâché... Je pense ... »

passage du ''je'' au ''nous'' représentant les Européens « nous soulignons l'horreur"

Montaigne ne s'exclut pas de la pensée européenne, il réfléchit dans les essais au nom de tout un peuple. Sa pensée est au service des autres. Mais il oblige ses lecteurs à prendre part au débat et à se critiquer ''que nous soyons si aveuglés » Insistance avec ''si '' adverbe intensif. Aveuglement comme protection. Plus facile de juger les autres que soi .

Selon lui, la barbarie est un vice présent aussi bien chez les peuples dit « sauvages'' que chez les Européens = accuse les Européens de répondre et aussi la violence et la barbarie mais de s'en défendre



Conclusion

Montaigne expose tout d'abord dans ce texte, à l'instar de tous Les Essais, une manière de réfléchir qui consiste à observer sans préjuger « que sais je ?[...] je suis un je suis un homme, rien de ce qui est humain ne m'est étranger ».

Position de scepticisme (du grec skeptikos , qui examine) au sens strict d'une doctrine selon laquelle la pensée humaine ne peut terminer une vérité avec certitude.

Au préjugé, doit se substituer la relativité du jugement. Ce qui est étrange ici, ne l'ai pas là-bas. L'humanité est discutable et relative.

Montre que ce qui conduit au rejet de l'autre et une mauvaise connaissance de soi et un ethnocentrisme stérile( l'Européen crois qu'il est le sol à posséder une culture et a représenté une civilisation).

La découverte de l'autre (la violence du Cannibale) sert à parler de soi (la violence des guerres de religion que Montaigne à connu )

'' Il n'y a rien de barbare et de sauvage en cette nation, sinon que chacun appel barbarie ce qui n'est de son usage'', Montaigne nous invite explicitement à réviser notre point de vue : '' nous pouvons donc bien appeler ces hommes barbares Mais nous les surpassons en toute sorte de barbarie ''

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