Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Correction Texte bac : '' A une mendiante rousse''

Œuvre intégrale  '' Les fleurs du mal'' Baudelaire 

Blanche fille aux cheveux roux,

Dont la robe par ses trous

Laisse voir la pauvreté

Et la beauté,

Pour moi, poète chétif,

Ton jeune corps maladif,

Plein de taches de rousseur,

A sa douceur.

Tu portes plus galamment

Qu'une reine de roman

Ses cothurnes de velours

Tes sabots lourds.

Au lieu d'un haillon trop court,

Qu'un superbe habit de cour

Traîne à plis bruyants et longs

Sur tes talons ;

En place de bas troués,

Que pour les yeux des roués

Sur ta jambe un poignard d'or

Reluise encor ;

Que des nœuds mal attachés

Dévoilent pour nos péchés

Tes deux beaux seins, radieux

Comme des yeux ;

Que pour te déshabiller

Tes bras se fassent prier

Et chassent à coups mutins

Les doigts lutins,

Perles de la plus belle eau,

Sonnets de maître Belleau

Par tes galants mis aux fers

Sans cesse offerts,

Valetaille de rimeurs

Te dédiant leurs primeurs

Et contemplant ton soulier

Sous l'escalier,

Maint page épris du hasard,

Maint seigneur et maint Ronsard

Épieraient pour le déduit

Ton frais réduit !

Tu compterais dans tes lits

Plus de baisers que de lis

Et rangerais sous tes lois

Plus d'un Valois !

- Cependant tu vas gueusant

Quelque vieux débris gisant

Au seuil de quelque Véfour

De carrefour ;

Tu vas lorgnant en dessous

Des bijoux de vingt-neuf sous

Dont je ne puis, oh ! pardon !

Te faire don.

Va donc, sans autre ornement,

Parfum, perles, diamant,

Que ta maigre nudité,

Ô ma beauté !


Introduction

1. Éléments essentiels EN RAPPORT AVEC LE POÈME sur Bd ( Baudelaire) et FdM  ( Fleur du mal ): je vous laisse le faire.

2. A une mendiante rousse» publié dans la section «Tableaux parisiens» des Fleurs du mal. Cette pièce parut d'abord dans le journal Le Présent du 15 novembre 1857, avec deux autres de la section des «Tableaux Parisiens» : «Paysage» et «Le Soleil». C'est un poème plutôt long dans l'œuvre de Baudelaire. Il est composé de 14 quatrains, donc de 56 vers. Chaque quatrain comporte trois vers impairs (des heptasyllabes) suivis d'un vers pair (un tétrasyllabe).

3. C'est le troisième poème de la section. Le poète est descendu de sa «mansarde» (celle de «Paysage») pour se confronter à la vie urbaine. Il se fait alors le chantre d'une réalité jusque-là ignorée ou rejetée par la poésie : celle des foules anonymes, des marginaux et des exclus de la société. Dans ce poème Bd fait l'éloge de la mendiante rousse du titre, à qui il s'adresse, un éloge qui prend la forme d'un blason, ms blason paradoxal. Vision à la fois réaliste et idéalisée de cette mendiante.

4. Problématique : en quoi ce poème illustre-t-il l'alchimie poétique de la boue en or ?

5. Annonce des mouvements du texte, dc du plan !

I. 3 1ères strophe s : v. 1 à 12. Eloge paradoxal de la mendiante par Bd.

1. Eloge de la mendiante rousse.

- Eloge est visible dès le titre «A une mendiante rousse», qui est une dédicace (comme de

nombreux autres poèmes des Fleurs du Mal: «A une passante», «A une charogne», «A celle qui est

trop gaie» ...). Attachement de Baudelaire à ceux qui l'inspirent. Hommage.

- Effet de chute v. 4 : passage de heptasyllabe au tétramètre mettant un relief le substantif

« beauté ».

- Idem pour terme « douceur » v. 8. Le mètre révèle la surprise de la beauté cachée là où on ne

l'attend pas.

Le changement de mètre à la fin de chaque strophe, en plus de l'effet de surprise, donne un caractère

boiteux, claudiquant puisqu'il brise la régularité et l'harmonie posés par les heptasyllabes = théorie

de Baudelaire => la beauté peut provenir de l'irrégularité, de l'asymétrie, du boiteux.

2. Eloge paradoxal.

- Les caractéristiques de la femme évoquée sont surprenantes :

. en premier lieu la pauvreté, comme en témoigne son habit : «trous » v.2 + terme « pauvreté » v. 3.

+ A noter que la rousseur n'était pas considérée comme synonyme de beauté au XIXème siècle...

Elle est également souffrante, souffreteuse : v. 6 « ton jeune corps maladif ». Syphilis ? Infection

sexuellement transmissible très courante au XIXème.

- 3ème quatrain : séduction soulignée avec comparatif de supériorité v. 9 et 10 « plus galamment ».

Mais paradoxe : sabots lourds plus élégants et séduisants que des cothurnes de velours. Paradoxe

souligné par l'effet de rime.

3. Mendiante vue et décrite à travers le regard du poète.- «Pour moi» à l'attaque du deuxième quatrain.

→ C'est la vision qu'a le poète de cette mendiante qui va se développer ds le poème.

- Idée également d'identification à cette figure de l'exclusion : «poète chétif» rime avec « ton jeune

corps maladif »

- Comparaison à «une reine de roman» v.10 grâce à un comparatif de supériorité en faveur de la

mendiante. Cette comparaison explique l'attrait de Baudelaire pour cette femme, liée à un

imaginaire fort, romanesque.

II. De la strophe 3 à la strophe 11 : plongée ds l'imaginaire du poète → idéalisation de la

mendiante.

1. Transfiguration de la réalité par la parole poétique.

- Expressions «Au lieu de» v.13, «En place de» v.17 et l'utilisation du subjonctif de souhait dans les

strophes 4, 5, 6 et 7, avec utilisation du « que » du subjonctif.

→ Une sorte de pensée magique, capable de dépasser, de transformer la réalité visible.

- On relève logiquement des antithèses entre la réalité et sa transfiguration.

→ Une sorte de pensée magique, capable de dépasser, de transformer la réalité visible.

→ Par exemple entre encore le «haillon trop court» et le «superbe habit de cour» + « bas troués » et

« poignard d'or ».

2. Erotisation de la mendiante.

- Sensualité du bruit de l'étoffe : v. 15.

- Voyeurisme des « roués » v. 18 + notion de vice avec « poignard d'or ». Poignard ? Crime ? Jeu

érotique ?

- Sensualité du voilé / dévoilé : strophe 6. Rime « mal attachés » / « péchés ». Erotisme du

dévoilement.

- Prostitution suggérée : strophe 7. « Se déshabiller » + rime « mutins » / « lutins »

3. Pastiche de la poésie renaissante.

→ Pour exprimer cette vision idéalisée et poétique, le poète a recours à une forme poétique (le

blason) avec des références anciennes, qui lui permettent de la tirer vers «l'éternel».

- Blason :

Définition : le blason loue la femme aimée, le plus souvent en prenant pour sujet une ou

plusieurs parties de son corps.

Baudelaire propose ainsi dans ce poème un blason du corps féminin, qui repose sur un champ

lexical du corps, présent tout au long du poème:

(«cheveux v.1, corps v.6) + talons v.16, jambe v.19, seins v.23 (érotisme de ces 2 éléments), bras

v.26».

- Référence à 2 poètes de la Pléiade, Rémy Belleau (v.30) et Pierre de Ronsard (v.38).

Les «sonnets» de Belleau sont d'ailleurs désignés par la métaphore élogieuse et précieuse «perles de

la plus belle eau» (superlatif de supériorité), avec recours à la rime équivoquée «belle eau /

Belleau» pratiquée à l'époque ou encore v.31-32 «offerts / aux fers». La rime est dite équivoquée

lorsqu'elle est basée sur l'homonymie de deux mots de sens complètement différents.

- Signalons que Du Bellay se désignait lui-même comme le «poëte chétif» dans ses Regrets.

- Concernant les sources possibles de Baudelaire, voir le poème de Tristan L'Hermite intitulé «La belle gueuse» (1622).

- Le lexique est également archaïsant. On peut relever: «valetaille, rimeurs, page, seigneur, déduit», et la licence poétique (permission que s'accorde le poète de changer l'orthographe d'un mot) pratiquée beaucoup au XVIème «encor» au v.20.

- Allusion historique aux «Valois» (v.44), rois de France de 1328 à 1589. François Ier était roi à

l'époque de la Pléiade, et aimait les Arts.

III. 3 dernières strophes : retour à la réalité.

1. Sortie brutale de l'Idéal pour un retour à la réalité.

Le vers 45 signale par le tiret et l'adverbe d'opposition «Cependant» ce retour à la réalité, de même

que le passage du conditionnel présent (v. 39, 41 et 43) au présent d'actualité : « tu vas ».

2. Réalité de la mendiante.

Rappel : cette femme est présentée dès le titre comme «une mendiante».

→ Idée reprise dans la 12ème strophe, qui la met en situation, mendiant (= «gueusant quelque vieux

débris») à la sortie d'un restaurant parisien évoqué par la paronomase «quelque Véfour» (restaurant

réputé parisien), et la plaçant dans le contexte trivial et populaire du «carrefour». Baudelaire, poète

de la modernité avec l'évocation de la réalité du Paris en pleine transformation du XIXème. Les

carrefours et les grandes brasseries qui les bordent sont des réalités nouvelles à l'époque.

3. Lyrisme baudelairien qui synthétise la modernité de sa vision de la beauté.

- Apostrophe finale du vers 56 «Ô ma beauté!» qui fonctionne comme la chute du poème,

l'exclamation venant souligner l'enthousiasme lyrique du poète.

- 2 derniers vers : laideur transfigurée en beauté.

Eléments de conclusion

«Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or» : Baudelaire donne ici une parfaite illustration de

ce mot d'ordre qu'il exprime dans le projet d'épilogue pour la 2ème édition des Fleurs du Mal.

→ La poésie de Baudelaire, d'une manière générale, est à l'image de cette mendiante : imparfaite,

étrange, bancale, et belle à la fois. C'est dans ce paradoxe que l'on peut appréhender la modernité

de Baudelaire.

→ Laideur devient objet esthétique 


Voici la correction de ma professeur de français, je vous mets mon travail un peu plus détailler : 



''A une mendiante rousse'' Baudelaire  

« À une mendiante rousse » est un poème de Charles Baudelaire (1821-1867) publié dans la section « Tableaux parisiens » des Fleurs du mal. C'est un poème plutôt long dans l'œuvre de Baudelaire. Il est composé de 14 quatrains, donc de 56 vers, avec des rimes suivie. '' A une mendiante rousse'' entre dans notre parcours '' l'alchimie poétique. La boue et l'or '', il traite du côté sombre de la capitale française, ici la pauvreté, en donnant une éloge à une femme mendiante, qui n'est pas dans les normes, les espérances de la société bourgeoise française du 19 siècle.

Charles Baudelaire tel un photographe saisi la réalité que la société de l'époque semble rejetée, ainsi il se confronte à la vie urbaine, au petites gens . Il se fait alors le dessin d'une réalité jusque-là ignorée par la poésie : celle des foules anonymes, des marginaux, des exclus de la société mendiants, prostituée, en terme les indigents .

Ainsi comment Baudelaire met-il en valeur des personnes invisibles , et ne correspondent pas à l'image de la beauté que l'on conçoit au 19 siècle ?

Tout d'abord on verra une nouvelle vision de la femme et la description de la misère (du vers 1 à 36 ) puis on montrera le regard du poète ( du vers 36 – à la fin )

I) nouvelle vision de la femme et la description de la misère (du vers 1 à 36 )

. C.L de la pauvreté avec les mots ''trous, pauvreté, chétif, maladif, haillons, bas troués '' qui s'oppose au c.L de la richesse '' galamment, reine, velours , superbe habit de cour, or, radieux'' = montre la pauvreté des petites gens . Aussi montre le paradoxe d'une société, du poète lui même qui a deux face ( rejeté par la bourgeoisie alors issus même d'une famille bourgeoise ).

. CL du corps de la femme '' jeune corps maladif , tes deux beaux seins , radieux comme des yeux, pleins de tâches de rousseurs, tes bras te fasse prier '' = montre la pauvreté , la maladie ( à cause de la famine sûrement), la faiblesse des pauvres gens néanmoins la beauté est tjrs présente selon le poète.

. B. par le premier v., met en avant la rousseur des cheveux de la jeune femme qui contraste avec la peau blanche , il insiste sur cette notion en reprenant aussi le mot rousseur un peu plus loin dans le texte , il est a noté que la rousseur était mal perçue à l'époque ( réf . À la sorcellerie , d'anciennes croyance )

. Le portrait est également marqué par la notion de débauche par le CL du vice ''roués, poignard , péchés , ou encore l'expression , lorgnant en-dessous et l'idée de la prostitution est présente sur le vers 25 ''que pour te déshabille tes bras se fasse prier''

. Référence au conte de fée de cendrillon '' et contemplant ton souliers sous l'escalier'' marque la transformation de la femme souillon qu'est la mendiante en une véritable reine par sa beauté .

II) le regard du poète ( du vers 36 – à la fin )

. idée d'appropriation de la femme , de la mendiante par les adj possessifs '' ta '' '' ma'' ''tes'', par un tutoiement excessif et familier qui n'est pas courant au 19 siècle,

. le registre lyrique est marquée par la ponctuation expressive '' 5 point d'exclamations .

. l'adv cependant marquée par un trait d'union donne l'impression que l'auteur revient à la réalité brutalement en effet il marque un passage du passé au présent

. pour rendre la mendiante éternel, magique, magnifique, il emplois des référence ancienne de la renaissance notamment une Référence à 2 poètes de la Pléiade, Rémy Belleau et Pierre de Ronsard on voit cette ref par la rime '' belle eau et Belleau'' ou encore '' offerts / aux fers'' employer à l'époque de la Pléiade

B. emplois un langage de la renaissance '' valetaille , rimeurs, page, seigneur, déduit , gueuse'' = ce mot fait référence aux femmes de mauvaise vie.

. Allusion historique aux Valois les rois de France de 1328-1589 par le vers Et rangerais sous tes lois plus d'un Valois ''

Conclusion

'' Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or ''.

Baudelaire met en valeur des personnes invisibles et qui ne correspondent pas à l'image de la beauté que l'on conçoit au 19 siècle, en donnant une nouvelle vision de la femme qui telle l'image du conte de fée de ''Cendrillon '' qui se métamorphose de souillon en reine. De plus il nous donne son regard sur la misère et sur cette jeune mendiante rousse .

La poésie de Baudelaire, d'une manière générale, est à l'image de cette mendiante : imparfaite, étrange, bancale, et belle à la fois. C'est dans ce paradoxe que l'on peut appréhender la modernité de Baudelaire .  

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro