°•Yoongi étant petit•°
Je tiens à rappeler que cette fanfiction #BTS est en réécriture, les chapitres dont les discussions ne sont pas en gras sont ceux qui n'ont pas était réécrit et corriger. Vous êtes prévenus!
Sakebe woo!!
PDV Yoongi
~ Flashback ~
- Père ! Père !
Criais-je pour avoir son attention en entrant dans la pièce la plus silencieuse de tout le manoir.
Mon père, âgé d'une trentaine se leva alors de son bureau pour marcher vers moi, qui était au pas de la porte. Je souriais heureux d'avoir réussi à le faire enfin posé ses yeux sur moi.
Mon père - Qu'est-ce que tu veux ?
Demanda-t-il d'un ton agacé et impatient.
- Demain c'est l'ouverture du parc d'attraction, vous voulez bien m'y amener ?
Mon père - Yoongi ! Tu sais très bien que j'ai énormément de travail ! Avec ça, tu aura assez d'argent pour ne jamais travailler de toute ta vie !! Alors sort de ce bureau! Ne comprend donc tu pas que mon travail est c'est qu'il y a de plus important ?!! J'ai pas le temps pour ce genre de bêtises.
Sa voix forte et autoritaire me fit frissonner de peur, je ne put murmurer un petit'' compris '' de ma voix nouer avant de sortir de son bureau, la tête baissé, les larmes au yeux.
Mais de toute façon, j'avais beau me retenir de pleuré, et me dire que cette relation Père-fils était normal. Que c'était partout comme ça. Mais moi-même je n'y croyais pas, il suffisait de voir son regard pour comprendre qu'il ne m'aimait pas. Alors mes larmes coulaient.
Après avoir pleuré une bonne heure, je m'étais endormi sur le sol de ma chambre ne voulant pas marcher jusqu'à mon lit. Mais un bruit fort et sourd me réveilla en sursaut. J'entendis la femme de ménage hurlé et le cuisinier demander de l'aide. La panique me gagna alors que je posais mes mains sur mes oreilles pour ne plus rien entendre à part le rythme effréné de mon coeur. Mais j'angoissais encore plus de ne pas savoir ce qui se passait.
Les jambes tremblante, je m'étais lever et ouvrit la porte contre laquelle je m'étais endormi. Mon coeur n'avait jamais battu aussi vide mais il fallait que je sache. Sans faire de bruit, je descendis les marches d'escaliers vers le salon d'où venait les cris. Arriver en bas, je me figé.
Plus de bruit, de cris. J'étais seul devant le corps inerte de mon père.
Le sang coula en abondance jusqu'à mes pieds, tachant mes chaussettes blanche d'une couleur rouge écarlate. Ses yeux vide fixaient un point invisible et sa bouche ouverte donnait l'illusion qu'il cherchait de l'air alors que le trou au beau milieu de son front prouvait que ce corps face à moi était vide vie. Mon père était mort.
Depuis la mort de ma mère, je n'avais cesser de pleurer. Le jour comme la nuit. Pourtant à cet instant aucune ne coula, j'étais aussi vide que lui, qu'un cadavre. Ou peut-être qu'au fond, moi non plus je ne l'aimais pas...
....
....
... - Et donc en attendant que vous ayez 18ans, c'est madame Yi-Chin votre majordome qui sera chargé de vous mais aussi de votre héritage.. Mais ne vous inquiétez pas, si elle utilise votre argent à des fin personnel, elle sera immédiatement arrêté...
Je regardais l'homme devant moi sans le voir, je l'écoutais sans l'entendre. Mes deux parents étaient mort, je ne pensait pas à l'héritage tout ce que je voulais c'était de pas être seul.
J'avais tout juste 8ans...
......
....
Deux ans après la mort de mon père, j'étais le mieux placé pour comprendre le sens du mot '' solitude '' . Notre chalet était éloigné de la ville et ma mère avait préféré que je sois éduqué et instruit à la maison. Pas besoin d'aller à l'école pour ça. Résultats, à part madame Yi-chin, Mrs. Woo le jardinier et Mrs. Bu-song mon professeur, je ne connaissait personne. Ils étaient tous froid et ne faisaient que ce pourquoi ils étaient payer. Je pouvais pleuré toute la journée devant eux, il ne ferait absolument rien pour me consoler. Je n'avais pas d'ami de mon âge non plus.
On avait pas la télé mais j'avais une chaine hi-fi dans ma chambre, quand au téléphone, je n'avais pas l'âge d'en avoir un mais surtout personne à appeler. Alors lorsque la nuit tombait et que personne n'était là pour me juger et me dire de ne pas faire ceci ou cela, je mettais de la musique. Ma mère aimait la musique encore plus que moi, peut importe le genre. J'avais alors prit c'est DVD et avait craquer pour le style Hip hop et surtout le rap.
- je suis Suga! Le mettre du Swag!
Même si c'était juste pour quelques heures, je pouvais de nouveau me sentir vivant.
Mais tout bonne chose avait une fin, Mme. Yi-chin avait fini par me découvrir. Pour elle, ce genre de musique avait une mauvaise influence sur moi et me détournait de l'objectif éducatif que ma mère m'avait confier. Sans que je puisse rien y faire, ma chaîne hi-fi et mes DVD me firent confisqué.
Je n'avais même plus le droit de dire le mot '' Swagg ''
......
...
À mes 12ans, j'avais arrêter de vivre. Je mangeais juste assez pour ne pas mourir et dormait que quand j'y arrivait. Voyant de plus en plus le corps inerte de mon père dans mon sommeil.
Cette vie fade me fatiguait alors que je ne connaissais encore rien. La vie m'était inconnu et pourtant je la détestais.
La mort, elle, par contre m'appelait. Elle semblait plus douce, plus joyeuse comparer à ma vie. Et puis dans l'autre monde, je reverrai mes parents.
À chaque fois que j'entrais dans cette pièce, je sentais mon coeur se serré. Une pièce qui était autre fois chaleureuse était maintenant aussi froide qu'une morgue. Je me revoyais au chaud entre la chaleur et les paroles rassurante de mon père pour que je ne pense plus à mes cauchemars. J'avais 6 à l'époque.
Je regardais encore un long moment le lit vide de mes parents avant de marcher vers la fenêtre. Le vent froid pénétra immédiatement dans la pièce à peine l'avais-je ouverte. J'avais une vue sur le grand jardin au couleur d'automne, le soleil était caché par les nuages. Cet ambiance collait parfaitement à ma vie ; froide et sombre.
Je fermais les yeux et lâchais la fenêtre tenant maintenant en équilibre sur celle-ci. Une dernière bouffé d'air prit, je me penchais vers l'avant sentent mes pieds se décoller du sol.
... - Yoongi !! Qu'est-ce que tu-
Le vent souffla dans mes oreilles alors que le vide m'emportait mais soudain, alors que je me sentais proche de la liberté, une main s'accrocha à mon poignet me suspendant dans le vide.
La douleur à mon poignet me fit hoqueter de surprise et m'obliga à ouvrir les yeux.
Mme Yichin - Y-Yoongi accroche-toi !
Souffla- t-elle en serrant les dents faisant apparaitre ses rides.
Je secouais la tête négativement avant de refermer les yeux, je me balançais en retirant brusquement mon poignet et affichais un sourire..
......
......
Bip.. Bip.. Bip...
Qu'est-ce que c'était?
Je savais que j'étais allongé mais je me sentais flotté, mes membres engourdi mes rappelèrent alors les événements précédents. J'ouvris les yeux et observait la pièce complètement blanche; les murs, la porte, le plafond et même les draps qui me couvrait. Sentent une masse dérangeante sur la jambe droite et le bras gauche, levais la couverture et constatais qu'ils étaient tout les deux plâtrés.
La porte s'ouvrit, me faisant tourner la tête vers celle-ci. Un homme dans la trentaine me fit face, par sa longue chemise blanche je devinais qu'il était le médecin qui s'occupait de moi.
En me voyant réveiller, il afficha un sourire avant d'avancer les mains posées sur ses notes.
Le doc - Enfin réveillé monsieur Min!
S'exclame-t-il joyeusement sans quitter ses notes des yeux.
Je serrais les draps de mes doigts fins en baissant la tête. Moi, je ne voulais pas me réveiller, j'étais si proche de la liberté mais il fallait que cet homme qui prétends vivre pour aider les autres soit celui qui m'empêche de me détaché de mes chaines.
- Pourquoi ? Pourquoi m'avez-vous sauvez?!!
Demandais-je les larmes au bord des yeux en lui lançant un regard plein de reproche.
.....
...
Ça faisait deux jours que j'étais dans cet hôpital, le docteur était gentille avec moi, mais je n'arrivais toujours pas à dire un seul mot..
Ma gorge était toujours serré, comme si toute ma tristesse et ma colère de vivre se matérialisé en cette boule dans ma gorge. Alors je n'arrivais plus à dire un seul mot.
Je n'avais pas d'ami, pas de frère ni de soeur, pas de cousin ou cousine. Personne ne viendrait me rendre visite et moi-même je le savais mieux que quiconque.
Seul dans cette chambre où tout était blanc, je perdais mes yeux dans le ciel que je regardais depuis ma fenêtre. Il y avait une télé dans la chambre mais ça ne m'intéressait pas puisqu'à la maison je n'en regardais pas.
Ayant marre de ce bleu clair, je détournais mon regard de la fenêtre et remarqua un papier et un crayon posé sur ma table de chevet. Le médecin avait dû les oublier..
Je prit le crayon de la main droite et la feuille de la main gauche. Je ne savais pas trop quoi en faire mais au moins ça allait m'aider à pensées à autre chose. J'arrivais à bouger ma main mais pas le coude, c'était très agaçant...
Avec la feuilles sur la cuisse gauche, je me mis à dessiner sans n'avoir aucune idée précise en tête. Ça faisait même des années que je n'en avais pas fait.
Le temps avançait et mes traits maladroits devenaient des formes. Une fois fini, j'observais l'oiseau blanc dessiné grossièrement avec mes expériences ridicule en dessin.
Cet oiseau pouvait voler et partir où il voulait. Pas de personne pour lui interdire quoi faire et encore moins des obligations. Lui, il pouvait voyager en toute liberté.
Je soupirais avant de retourner la feuille, je pliais les bouts et fini par en faire un avion.
L'avion aussi avait des ailes, il pouvait aussi voler. Mais contrairement à l'oiseau, lui, ne décidais jamais de sa destination. Sous les commandes du pilote, il prenait les airs dirigé tel un pantin.. Oui, ça c'était moi.. L'avion qui ne sera jamais libre... L'origami terminé, je le prit bien entre mes doigts et le lança d'un geste vive. Je le suivais du regard en soupirant encore et encore. Jusqu'à ce qu'il sorti de la chambre..
Il avait atterri sur la tête d'un petit garçon avant de retomber à ses pieds.
Il ne me voyait pas et semblait chercher à comprendre d'où venait cet avion en papier. Mais même si j'avais la gorge sèche et n'avais plus dit un seul mot depuis mon hospitalisation, je ne pouvait pas laisser passer la chance de récupérer mon avion... Alors j'ouvris lentement la bouche...
- T-u me le renvoi! C-C'est mon avion...
Disais-je difficilement la gorge serré.
Il se tourna alors vers moi avec un air perdu et lorsqu'il me vu, un sourire apparu sur son visage cerné par la tristesse. Et pourtant son sourire était lumineux..
Tellement lumineux qu'il avait éclairé et réchauffé mon coeur. J'avais oubliais ce que ça faisait lorsqu'on offre un sourire sincère, un sourire destiné à moi, Yoongi et non à ma richesse ou la pitié que j'inspirais à certain.
J'avais souris à mon tour..
Pendant la semaine qui avait suivi seulement, il s'était rapprocher de moi. Et avec toute sa joie de vivre, je ne pouvais que sourire...
À chaque fois que j'affichais un visage triste,torturé par mes pensés et mes souvenir. Jungkook se jetais à mon coup me demandant de sourire, et je m'exécutais toujours. Il avait un pourvoir sur moi, je me sentais important au yeux de quelqu'un, ça me rendait vraiment heureux.
Lorsque l'horloge pointait 17h Jungkook s'en allait toujours en souriant pour rentrer chez lui. Je savais que lui n'avait personne qui l'attendait chez lui, ça me pinçait le coeur car au fond je le comprenais. Alors que je pensais pouvoir me reposer, une personne frappa à la porte. Avant même que je ne donne mon accord, la porte s'ouvrit et j'écarquillais les yeux en voyant Madame Yichin. Finalement, j'avais de la visite...
Me souriant avec son plus beau sourire hypocrite et vêtu de ses vêtements de marque payé avec ma fortune, elle avançait vers moi.
Mme.Yichin - Tu vas pouvoir sortir, dès demain...
Je claquais ma langue contre mon palais en détournant le regard sentant déjà une grande colère monter en moi rien qu'à l'écoute de sa voix.
Mme. Yichin- À la demande de l'avocat de ton père, demain tu sera inscrit au collège, ceci étant nécessaire pour ton entrer dans la société et... *soupire * tu peux refaire de la musique. Mais à conditions que tu fasse aussi du piano comme ta défunte mère.
Avait-elle annoncer d'un ton lasse.
À l'entende de la nouvelle mon coeur se mit à battre rapidement et je lui accordais de nouveau mon regard pour être sûr qu'elle ne se moquait pas de moi. Je n'arrivais pas à y croire et pourtant tout allait enfin changer...
- swing
Soufflais-je les yeux s'humidifiant par des larmes.
Madame - Je reviens te chercher demain dans l'après-midi...
Avait-elle lancer avant de se retourner sans rien ajouter et de partir me laissant seul. Mais une pensé qui traversa mon esprit réussi à me retirer ma joie...
Ça voulait dire que demain je dirais au-revoir à Jungkook...
Peut-être même à dieu..
.....
Voilà ! !
Sakebe woo!!
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