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°18•

— Ne vous inquiéter surtout pas Mr Li Jing. D'ici vendredi tout sera prêt pour l'inauguration du nouveau building, nul doute là dessus... Certainement ! Je serais ravi de discuter avec vous autour d'un bon plat... Parfait ! On se dit à ce soir, vingt heures... Merci, bonne journée pareillement.

Naruto raccrocha puis rangea son cellulaire dans la poche de son jean. Lentement, il se tourna vers son bureau sur lequel était disposé un amas de feuilles à réviser pour la journée et soupira de lassitude. Il aurait préféré être partout ailleurs, loin de cette prison que représentait ce cabinet.

Pendant que Shikamaru et son équipe étaient sur le terrain pour l'avancement des dernières mises en point pour l'inauguration du nouveau building, lui se coltinait le sale boulot, enfermé entre ces quatre murs. Un injustice, pensa-t-il.

Le blond contourna le bureau et prit place. S'il voulait se rendre à son rendez-vous de ce soir, il avait intérêt à finir son travail. C'est avec cette conviction qu'il se plongea totalement dans sa tâche, nonobstant sa fatigue.

Après une heure, un coup sur sa porte l'interrompit. Il retira ses lunettes et passa une main dans sa chevelure blonde avant de convier son hôte à entrer. Guren, suivie de Shikamaru, franchit le seuil de la porte, traînant un chariot rempli dan la pièce, juste en face du bureau avant de ressortir, laissant les deux hommes entre eux.

— Shikamaru ?! Je ne m'attendais pas à te voir de si tôt. Avez-vous terminé ?

— Non, dit-il en s'asseyant. J'ai laissé Yamato se charger du suivi le temps que je vienne te voir.

— Qu'y a-t-il, un problème ?

— Aucun.

— Alors pourquoi tout ce cirque ? Retorqua Naruto en indiquant le charriot.

Le brun roula des yeux, murmurant des paroles inaudibles.

— Je t'apporte à manger. Guren m'a dit que tu as passé toute la matinée dans cette salle, sans jamais jeter un coup d'œil au dehors. Je comprends que tu as des tonnes de choses à faire ici mais rien ne t'empêche de sortir prendre un peu l'air et de visiter les alentours. Si tu ne t'en rappelles plus, on est à Ishigaki pas à Tokyo. Il y a plein d'endroits géniales à visiter.

Le blond s'adossa au dossier de son siège.

— Si on est là c'est pour le projet qui nous lie avec l'entreprise JC&Corp et les chinois. Non pas pour du tourisme et tu le sais.

— Quel coincé tu fais. Tu agis comme un vieux.

— Merci c'est gentil à toi.

— Qu'importe, dit Shikamaru en se levant. Je retourne auprès des autres. Fais-moi plaisir et mange. Il ne faudrait pas que tu finisses anorexique.

— Impossible. Tu sais à quel point j'aime la nourriture, spécialement les ramens.

— Une chance que tu n'aies pas perdu goût aux bonnes choses, finit-il.

Une chance c'est vrai, pensa le blond après que la porte se soit refermé derrière son acolyte.

Il n'avait peut-être pas perdu goût à la nourriture mais à la vie. Elle n'était plus que travail acharné ces dernières années. Une monotonie ennuyeuse. Avec Hinata et Boruto, les choses auraient été sûrement meilleures.

Naruto jeta un coup d'œil au charriot puis se replongea dans son boulot. Et une nouvelle fois, la porte de son bureau s'ouvrit. Il soupira.

— Aurais-tu oublié quelque chose Shikamaru ?

— Oh s'il te plaît, ne me confond pas avec cette tête d'ananas. Mais dis moi, est-ce notre déjeuner sur ce charriot ? Quelle amabilité !

Choqué, le jeune homme laissa tomber son stylo et releva ses yeux vers Sakura. Il la détailla d'un air mauvais.

— Que viens-tu faire ici ? Grogna-t-il. D'ailleurs comment savais-tu où me trouver ?

La jeune femme à la cheveux rose leva les yeux au ciel l'air plus qu'agacé.

— On arrête pas de parler de vous aux infos. Tout le Japon sait que le millionnaire de la grande firme Uzumaki est à Ishigaki, Naruto.

Les médias et leur rapidité de diffusion! Ce qu'il haïssait leurs implications dans sa vie. Pourquoi ne s'en tenaient-ils pas à ceux qui aimaient se faire voir ? Par leur faute, cette femme aux vêtements trop dévoileur lui collait aux basques. Une plaie !

— Comment es-tu entrée ?

— Par la porte comme tout le monde.

Le jeune homme grinça des dents. Comme il aurait aimé lui couper sa langue bien pendue à celle-là ! Dommage qu'il n'avait pas de ciseaux sur lui.

— Qu'est-ce-que tu es venue faire ici Sakura ?

— Je suis venue te voir bien évidemment. J'ai à te parler.

Naruto soupira comme un bœuf et serra fortement des poings.

— Je crois que tu ne m'as pas très bien compris la dernière fois que l'on s'est vu. Dois-je donc mettre ma menace à exécution pour te faire partir ?

— Arrêtes un peu tu veux ? Ça ne te ressembles pas de jouer aux gros durs, retorqua-t-elle. Si je suis là c'est pour te proposer un arrangement.

— Un arrangement ? Répéta le blond, un brin moqueur. Quel genre d'arrangement ?

— Une alliance avec le clan Haruno. En échange de ton silence, Mon père travaillera pour toi et je deviendrai ta concubine. Comme ça tu n'auras plus besoin de me faire chanter. Tu obtiendras ce que tu veux.

Il ne fallut pas plus au blond pour éclater de rire sans gêne devant une Sakura ébaubie.

Parti dans un fou rire, Naruto dût se tenir le ventre sous la contraction de ses muscles. Plus conne que cette femme à la pudeur inexistante, il n'y en avait pas.

— Tu es bête ou tu le fais exprès ? S'enquit-il. Ne me dis pas que tu as fait tout le déplacement jusqu'ici pour me dire ça, Sakura ? Je ne veux rien venant de ton père. Je n'ai pas besoin de son aide, encore moins t'avoir en compagne. Mets-toi une bonne fois pour toute dans la tête que tu me répugnes Sakura. Tout ce que je veux, c'est de te savoir loin de moi et de ma famille.

— C'est ta seule chance d'avoir une femme avec qui partager le lit conjugal, Naruto, s'écria-t-elle. Hinata ne reviendra pas. Elle ne veut pas de toi.

Il secoua la tête de gauche à droite, l'air dépité.

— Ta voix m'horripile. Sors d'ici et ne reviens plus.

— Oublies-la, elle est mieux sans toi.

— Je suis mieux avec lui.

Le sang de Sakura se glaça. Un frisson d'effroi lui traversa la colonne vertébrale. Les yeux grands ouverts, elle était sans voix. État dans lequel se trouvait également Naruto.

— Hinata... souffla-t-il

Vêtue d'une robe mi-longue côtelée noire à décolleté plongeant, Hinata se tenait sur le seuil de la porte, la main emprisonnée dans celle de son fils, le regard assombrit par la colère vis à vis de la rose.

— Papa ! S'écria Boruto en s'élançant vers son père

Troublé, le blond contempla son fils avec des yeux ronds, oscillant entre le réel et l'abstrait. Il cligna des yeux à maintes reprises croyant rêver. Il n'en revenait pas, Boruto venait de l'appeler papa. Le jeune homme fut submergé d'une joie immense et prit le garçon dans ses bras.

Sakura, le dos tourné, fit volte-face et fixa le père et le fils quelques secondes avant d'affronter Hinata de ce même regard rempli d'amertume. Ses lèvres s'etirèrent en un sourire malveillant.

— Hinata, quelle belle surprise ! Qu'est-ce qui t'amène parmi nous ?

— Je te retourne la question, tu n'as pas ta place ici.

— Parce que toi tu as le droit d'être ici peut-être ? Répliqua-t-elle d'une voix cinglante. Je vois que madame prend ses airs. C'est la Corée qui t'a autant changé ?

— Les gens comme toi plutôt.

— Comme moi tu dis ? Et qu'est-ce qui te rend différente de moi ? Non, attends.

La jeune femme fit mine de réfléchir et claqua des doigts lorsqu'une réponse lui vint.

— C'est le fait d'avoir un morveux de notre petit Naruto qui te donne autant la grosse tête ?

— Sakura ! Gronda Naruto. Je ne te permets pas de..

— Ne t'en mêles pas, elle peut se défendre toute seule, lui coupa-t-elle la parole.

N'y tenant plus, le propriétaire des lieux déposa Boruto sur son assise, pressa le petit bouton rouge de son interphone et ordonna la venue de ses gardes du corps.

— Ce n'est pas parce que tu as eu un gosse de lui que tu peux te permettre de te la jouer. Il ne sera jamais à toi.

— Il l'est et il l'a toujours été, rectifia l'Hyuga.

— Si ça avait été le cas, il ne t'aurais jamais abandonné pour moi. Il me préfère à toi c'est évident. N'utilise pas ton môme pour le garder auprès de toi.

— Jamais Naruto ne préférera une roulure.

Cette réplique offusqua la rose.

— Je t'interdis de me parler de la sorte sale vermine.

Sakura voulût gifler la brune mais son geste fut retenu par la main ferme de Naruto qui s'interposa de justesse.

— N'ose plus jamais lever la main sur elle ou sinon tu le paieras de ta vie, gronda-t-il.

— Tes menaces ne me font pas peur Naruto.

— Et pourtant, elles devraient. Je ne suis pas idiot, Sakura. Tu crois que je n'ai pas compris ton petit manège ? Tout ce que tu cherches c'est une assurance. Vous êtes au bord de la faillite ton père et toi. C'est pour ça que tu es venue me voir. Tu crois que je ne le sais pas ? Des nouvelles comme celle-ci se répandent aisément dans la haute société. Vos chiffres d'affaires sont au plus bas, vous n'avez plus rien. Crois le ou non, il est désormais facile pour moi d'évincer ton père. Ne t'avises pas de jouer avec le feu.

La descendante des Haruno retira vivement sa main de la prise du blond et recula de trois pas.

La jeune femme se pinça la lèvre inférieure, honteuse d'avoir été percer à jour. Depuis deux semaines, le taux de bourse de l'entreprise de son père est en chute libre. Ayant fait de mauvais investissements avec les mauvaises personnes, il avait perdu plus de cinquante pourcent de ses droits au sein de sa propre société. Déjà moins enrichissante que les firmes Uzumaki et Hyuga, son rendement est désormais au plus bas. Seul moyen de les sauver de cette pauvreté imminente, s'allier à Naruto or, son plan venait d'échoué, elle n'obtiendrait jamais ce qu'elle voulait de lui. Il n'y aurait aucune chance pour elle d'éviter la catastrophe, encore moins d'avoir une place dans son cœur. Tout était voué à l'échec.

— Tu ne me fais pas peur quoiqu'il en soit, assura-t-elle.

Une affirmation fausse à en voir l'expression pétrifiée de son visage. La déchéance était à leur porte, c'en était fini pour les Haruno, tous les deux le savaient. Bientôt, elle se retrouverait à la rue et sans argent. La situation qu'elle avait toujours voulu éviter.

— Tout ça c'est de ta faute, dit-elle à l'encontre d'Hinata. Tu n'aurais jamais dû revenir.

La brune se blottit dans les bras de l'Uzumaki qui la serra fortement.

La porte s'ouvrit finalement sur les agents de sécurité en compagnie de sa secrétaire.

— Emmenez-la, ordonna Naruto à ses employés. Guren ?

— Monsieur ?

— Ne la laissez plus jamais accéder à aucun de mes bureaux.

— Bien, monsieur.

— Je vous haïs tous les deux, hurla la rose alors qu'on l'expulsait de force à l'extérieur.

Une fois la porte refermée, Naruto souffla un bon coup, soulagé que la jeune femme soit enfin partie.

Espérons que cette fois, cette peste garde ses distances.

°°°
Et voilà le nouveau chapitre. Il a pris du temps tout de même. Encore désolé pour le retard.

J'espère qu'il vous aura plu.

Merci d'avoir lu !

❤️

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