Challenge 11 : écrire une nouvelle de science-fiction intégrant des références de SF connues, littéraires, cinématographiques, etc... En 3000 mots ou moins.

(et je me suis aperçue trop tard que ces références étaient censées être discrètes. Bon. Raté. J'ai plutôt fait une fanfiction multicrossing XD)

Fendant l'infini de l'espace avec la grâce d'un canon géant doté de quelques portions habitables - ce qu'il était - le vaisseau spatial Sidonia transportait vaille que vaille ses milliers de passagers vers des terres meilleures. Du moins c'est ce que les passagers en question espéraient.

A bord, humains, transhumains, post-humains, cyborgs et autres mutants menaient leur vie le plus posément possible, et évitaient les contacts avec les étrangers que l'immense vaisseau avait amassés au cours de sa longue errance. Ceux-ci se retrouvaient donc généralement entre eux, dans des quartiers plus désordonnés et plus vivants que les habitations principales, et le bar/restaurant/marché du travail officieux l'Abordage en était le point central. Les mystérieux commanditaires vêtus d'une cape à capuche masquant leur visage constituaient à eux seuls la moitié de la clientèle.

L'un d'entre eux venait justement de s'inviter à la table de trois mercenaires, les plus célèbres - et les plus chers - du Sidonia. Le Major Kusanagi, une cyborg exceptionnelle dont il ne restait presque plus rien d'organique à l'exception du cerveau, bénéficiait d'un corps aussi magnifique que redoutable, et savait hacker par la pensée les logiciels les plus complexes. La Padawan, elle aussi cachée sous une capuche grossière, était dotée d'étranges pouvoirs psyoniques : elle manipulait les objets aussi bien que les esprits, déployait des capacités surhumaines en combat, et utilisait une arme défiant les lois de la physique. Enfin, Arthur Dent l'Immortel, un banal astrostoppeur équipé en toutes circonstances de sa serviette, qui grâce à un concours de circonstance jouant sur les univers parallèles, voyage dans le temps et autres anomalies quantiques connaissait les circonstances de sa mort, ce qui le rendait certain de se sortir de toute autre situation fâcheuse. Ils avaient déjà mené à bien quelques missions spectaculaires à bord du Sidonia, et leur réputation n'était plus à faire.

Leur nouveau mystérieux commanditaire commença par :

« J'aurais un travail à vous proposer. Une mission... un peu spéciale.

— Allez-y, répondit le Major.

— Une enquête.

— C'est dans nos cordes.

— A propos d'un phénomène inexpliqué. Que vous avez peut-être remarqués vous-mêmes, d'ailleurs. A bord, les bananes passées au micro-onde se changent en gelée verte.

— Pardon ? demanda le Major, tandis que ses deux compagnons masquaient de leur mieux leur surprise.

—De la gelée verte. Tenez, j'ai un échantillon ici. Le phénomène se reproduit dans tout le vaisseau, quelques soient les variables de l'expérience. Nous arrivons d'ailleurs à cours de bananes pour pouvoir le tester... Quoi qu'il en soit, je suis convaincu que la clé du mystère se cache ailleurs que dans un phénomène physique. Quelqu'un ou quelque chose a contaminé ce vaisseau, et je veux trouver qui ou quoi. Et bien sûr, les enquêteurs du Sidonia ne font rien ! A quoi sont-ils payés, franchement ?

— A flasher la mémoire des opposants politiques, principalement. Ceci dit, si vous voulez nous engager pour résoudre ce... mystère des bananes, il n'y a pas de problème. A condition d'y mettre le prix, évidemment.

— Évidemment...

L'homme pose un paquet sur la table, que la Padawan ouvre négligemment. Des Solyents rouges et jaunes, compléments alimentaires indispensables à ceux qui n'ont pas muté pour synthétiser leur alimentation à partir du soleil, la monnaie officieuse du vaisseau. Ça fait une belle somme. Le Major prend donc le paquet et dit avec son plus beau sourire :

— Très bien. On prend l'affaire.»

Une fois toutes les données concernant cette fameuse gelée récupérées, la cyborg dut cependant s'avouer que le cas semblait moins simple qu'elle l'aurait cru au premier abord. Rien, dans les tests, n'offrait le moindre indice...

Mais ils avaient un suspect. Haviland Tuf, le célèbre généticien naviguant à bord de la non moins célèbre Arche, s'était accroché au Sidonia et tentait de convaincre le gouvernement du vaisseau de lui acheter quelques unes de ses petites créatures. Si les capacités de son Arche étaient ne seraient-ce qu'à moitié aussi impressionnantes que le voulait la légende, il aurait bien été capable de créer un agent de contamination jamais vu jusqu'ici. Restait un problème...

« Comment on peut entrer à bord ? demanda la Padawan.

Très jeune, elle avait assez naturellement adopté le Major comme chef expérimentée, ce qui correspondait également au caractère de cette dernière. De son côté, Arthur ne se mêlait généralement pas de leurs plans, à part pour placer une occasionnelle remarque sarcastique. Elles savaient comment utiliser ses capacités au mieux, et partageaient les primes équitablement même quand les missions ne nécessitaient pas de placer un immortel pour barrer le cours normal de la causalité. Pour l'instant, il était concentré sur sa tâche : réussir un thé correct, c'est à dire accompagné d'un nuage de lait, à partir des ingrédients étranges sur lesquels il avait pu mettre la main à bord de ce vaisseau. Un souvenir de sa planète natale. Ça le reprenait de temps en temps.

Le Major, quant à elle, ne perdait pas de temps en nostalgie stérile. Même si, à ses moments perdus, elle essayait de recréer un robot Tachikoma avec des pièces de récupération, elle jurait à ses compagnons que c'était uniquement pour l'aspect utile de l'engin. Pour l'instant, elle avait un plan d'infiltration à monter, ses préférés, et avait branché directement son cerveau à l'ordinateur de bord pour manipuler plus facilement les plans.

Mais elle dut finir par avouer qu'elle faisait chou blanc :

— Ce truc est le vaisseau le plus blindé que j'ai jamais vu... Ce n'est même pas complètement alien, mais c'est une véritable arme de guerre, et surtout une arme de guerre biologique. Même si je ne suis quasiment plus organique, ça me repérerait.

— Et si on envoyait Arthur ?

— Il serait bloqué en quelques secondes. Ce n'est pas mortel, comme système de défense, mais c'est impénétrable. Et d'ici je n'arriverai pas à avoir accès à son ordinateur.

— Mmh... Et si on envoyait KB-8T ?

KB-8T, le petit droïde astromécano de la Padawan, était une des rares chose qu'elle avait emmenée avec elle avant de fuir précipitamment le "problème politique" qui l'avait contrainte à l'exil - et dont elle n'avait jamais donné de détails. Il ne parlait pas mais son comportement exprimait une IA à la personnalité bien trempée. Pour la Padawan, c'était un brave droïde un peu grincheux. Pour le reste du monde, c'était une sale teigne dont le seul plaisir dans la vie semblait être de cogner sur les chevilles des gens qui ne lui plaisaient pas. Après tout, si jamais ils le perdaient dans l'opération, ce ne serait pas si grave. Aussi le Major n'hésita pas longtemps avant de donner son accord.

Il avait fallu batailler ferme avec l'IA du droïde pour lui faire accepter un programme le reliant au Major, mais c'était indispensable pour mener le piratage à bien. Au moins ils étaient directement connectés à la caméra du robot, qui avait réussi son infiltration grâce à une suite parfaitement improbable d'actions rocambolesques. D'après la Padawan, les astromécanos faisaient toujours ça quand ils étaient dans une situation délicate, même si personne ne savait vraiment comment ils s'y prenaient.

Quoi qu'il en soit, il était sur place, et les trois mercenaires suivaient sa progression au milieu des cuves transparentes, aux contenus tous plus inquiétants les uns que les autres. Une masse de chair boursouflée était étiquetée "Numéro 41 ; Testuo Shima". Une sorte de ver portait visiblement le nom de "Poisson Sacré d'Aqua". Un homme plutôt poilu flottait un peu plus loin, sous l'étiquette "Wolverine - mutant Terrien".

Le droïde tourna dans la section des parasites. Goa'uld, xénomorphe à huit pattes... De charmantes bestioles. Le maitre de l'Arche avait vraiment de quoi menacer les planètes comme les vaisseaux. Pourquoi se mêlerait-il de cette histoire de banane ? A moins que ce ne soit que pour faire peur indirectement, montrer qu'il pouvait faire entrer ce qu'il voulait à bord du Sidonia... Dans ce cas il était mal tombé. C'était une dictature militaire qui régnait à bord. S'ils avaient peur, ils allaient atomiser l'Arche sans un coup de semonce, quitte à libérer dans l'espace et à leur propre bord les plus ignobles infections.

Enfin, le petit robot trouva une prise convenable d'où il pouvait se connecter à l'ordinateur de bord, et à travers lui le Major explora rapidement l'activité de l'Arche. Haviland Tuf avait bel et bien trouvé le moyen d'espionner les gens à bord du Sidonia, et avait lui-même analysé la mystérieuse gelée verte. Donc elle ne venait pas de lui. Et surtout, ses conclusions étaient plus que surprenantes : on n'avait pas affaire à un phénomène biologique, mais temporel.

Là, pour une fois, le Major devait bien admettre qu'elle séchait complètement sur le problème, et la Padawan n'avait pas non plus de quoi l'aider : dans la secte qui l'avait formée, on évitait soigneusement de jouer avec l'espace-temps. Aussi, une fois n'est pas coutume, ce fut Arthur qui se révéla le plus calé sur la question. A bord du Coeur en Or, qui utilisait un générateur d'improbabilité infini, celui-ci avait déjà navigué entre univers parallèles, passés, présents et futurs avec l'aisance d'une savonnette dans une baignoire, et tellement parcouru l'espace-temps dans tous les sens qu'il s'était déjà croisé lui-même dans l'autre direction. Il n'avait jamais entendu parler de bananes changées en gelée verte par un micro-onde, et n'en avait pas trouvé la trace dans son guide de voyage, mais il savait à qui s'adresser. En plus, avec un peu de chance, cette personne aurait un thé correct à son bord.

« Et donc, récapitula le Major, on va invoquer un espèce de... d'alien humanoïde immortel pour nous aider à résoudre une question de physique ?

— On ne va pas l'invoquer. Ce n'est pas un Grand Ancien non plus. On va l'inviter.

— Inviter un alien humanoïde immortel qui peut être n'importe où dans le temps et l'espace.

— Tout à fait. Vous allez voir, le Docteur est quelqu'un d'absolument charmant. Enfin, les versions de lui que j'ai pu rencontrer.

Les deux femmes échangèrent un regard et finirent par hausser les épaules. Là, elles étaient hors de leur domaine. Arthur avait l'intention d'utiliser le pouvoir du scénarium, et on touchait dangereusement au mystique.

— Il suffit que l'appel se fasse par un évènement qui aurait des conséquences connues dans différents fils narratifs, et... bref. On va un peu tricher avec l'histoire, mais elle nous pardonnera.

— Mais il n'y a pas moyen que ça soit un peu moins ridicule ?

— Si on veut que l'histoire se répande dans toute la galaxie, je crains que non.»

Le courageux terrien se lança donc dans une spectaculaire exhibition publique impliquant des nano-robots antropophages, des lasers, des kangourous enragés et toute une série d'accessoires tous plus kitchs les uns que les autres, le tout avec une banderole déployée derrière lui évoquant une invitation à ce fameux Docteur, et précisant leur localisation et la date.

Après avoir survécu en dépit de toute logique - les derniers nano-robots s'étaient visiblement suicidés de rage, et ce qui était arrivé aux kangourous restait très obscur - et empoché au passage le résultat des paris, Arthur et ses deux compagnes attendirent. Il ne fallut pas beaucoup de temps avant qu'une cabine téléphonique bleue n'apparaisse et qu'en sorte, comme un diable de sa boite, le fameux Docteur. Qui salua Arthur chaleureusement, avant d'évoquer toutes sortes d'évènements que celui-ci n'avait pas encore vécu, tandis qu'Arthur se souvenait d'autres anecdotes qui visiblement n'étaient pas encore arrivées au Docteur. Les voyages dans le temps ne simplifiaient pas les mondanités.

Enfin, le Major parvint à capter l'attention du Docteur et lui transmettre ce qu'ils savaient du mystère, tandis qu'une certaine Donna invitait Arthur à boire un thé bien mérité.

La question enthousiasma le Docteur, qui confirma l'analyse de Tuf sur un premier point : les bananes avaient bien subit une transformation qui indiquait un déplacement temporel à l'œuvre. Et la personne qui avait mis en place ce déplacement avait sans doute pensé agir discrètement, sans se méfier des effets secondaires sur les innocents fruits exotiques. Bref, quelqu'un tentait un sale coup, leur mystérieux commanditaire ne s'était pas trompé là-dessus, et ils allaient pouvoir remonter sa piste ! Sortant un tournevis sonique de sa poche, le Docteur se lança sur les traces de la manipulation temporelle, laissant les autres lui courir derrière - et assez surpris de voir qu'en fait, le Major et la Padawan courraient plus vite que lui, tandis que Donna et Arthur avaient décidé d'un commun accord d'utiliser les ascenseurs.

Leur quête les mena bientôt à un long corridor qui semblait abandonné. Où un ours leur barra la route. Une ourse. Marchant sur deux pattes et vêtue d'une tenue d'infirmière. Un bras mécanique en forme de pince remplaçait sa patte droite. Et elle leur lança d'une voix autoritaire :

« Que faites-vous ici ? Vous n'avez pas le droit de passer !

— On croise vraiment des personnes originales sur ce vaisseau, commenta le Docteur. Dites-moi, vous pouvez me dire ce qu'il y a ici justement ?

— Ce ne sont pas vos affaires. Je vous conseille de reculer.

— Pour... hé !

L'ourse avait transformé sa pince en arme à feu et tiré sur le Docteur, qui fut sauvé in extremis par la Padawan qui le jeta à terre et le Major qui s'interposa. La cyborg signala gentiment à l'humanoïde que par ici, on n'aimait pas trop les fouineurs, et qu'ils allaient sans doute devoir entrer en force.

— Heu... la force, ce n'est pas trop ma façon de faire...

— M'étonnes pas. Vous en faites pas. On gère.

— Même si Arthur n'est jamais là quand on a besoin de lui, râla la Padawan.

— Tu crois vraiment qu'on a besoin d'Arthur ?

Un sourire se dessina sur le visage de la jeune fille.

— Absolument pas.» répondit-elle.

Les deux femmes se précipitèrent sur leur cible et se séparèrent brusquement. Les tirs de l'ourse suivirent le Major qui lui passait au-dessus dans un magnifique saut périlleux, tandis que la Padawan surgissait de son angle mort pour trancher son bras-arme avec l'aisance de l'habitude.

Mais l'ourse-cyborg n'était que le premier de leurs obstacles. Derrière elle, une vingtaine de jeunes filles toutes parfaitement identiques s'étaient préparées au combat. La Padawan frissonna. Elle détestait les clones.

Les jeunes filles étaient encore en train de sortir leurs armes quand Arthur et Donna arrivèrent. Sans hésiter, le Major attrapa l'Immortel et le balança vers leurs ennemis.

Alors que la causalité tentait à nouveau l'impossible pour l'empêcher d'être criblé de balle et créer ainsi un paradoxe dont l'univers ne se remettrait pas, les autres avaient pu mettre en place leur contre-attaque. Non létale, heureusement pour leurs adversaires. Mais elles allaient tout de même mettre un moment à s'en remettre.

Guidés par les mesures du tournevis sonique, ils entrèrent dans la dernière salle. Au centre, un clochard crasseux, recouvert de petites blessures et d'hématomes, était en train de brancher des machines les unes aux autres en pestant. Visiblement, il tentait de leur faire faire quelque chose de peu naturel : les ordinateurs étaient éventrés, les fils à nus, et de grossières soudures forçaient des connexions qui n'avaient jamais été envisagées par les concepteurs. Au centre, une colonne d'antimatière, reliée à l'alimentation principale du vaisseau, laissait planer son ombre noire de menace sur l'avenir de ce bricolage.

En bon héros aptes à sauver les situations in extremis, tous se précipitèrent sur le clochard pour l'empêcher de tout faire sauter, tandis que celui-ci protestait :

« Non ! Non, vous ne comprenez pas, vous ne devez pas m'en empêcher... Parce que si je ne peux pas faire revenir ce vaisseau en arrière, voilà ce qui va se passer !

— La ferme, l'avertit amicalement le Major.

La poigne d'acier de la cyborg sur la gorge de l'homme paru le convaincre, car on ne l'entendit plus. Pendant ce temps, le Docteur étudiait l'ensemble avec un mélange d'admiration et d'horreur.

C'est alors que l'homme à la capuche du début refit son apparition, l'air plutôt satisfait :

— Bravo, on peut dire que vous vous êtes bien débrouillés ! Je savais que vous lui mettriez la main dessus !

— Si vous saviez que nous recherchions un homme qui jouait avec les paradoxes temporels à bord du vaisseau, vous auriez pu nous le dire. On aurait gagné du temps.

— Hé, je savais qu'il y était lié d'une manière ou d'une autre, mais je croyais vraiment qu'il avait ramené une infection ou un truc du genre ! Comment j'aurais pu savoir qu'il tentait de créer sa propre machine à voyager dans le temps, alors qu'il est nul ?

— Ça c'est dégueulasse Henri, protesta le clochard. Je sais bien que c'est toi le spécialiste, mais ça fait des années qu'on bosse ensemble, j'ai appris plein de choses ! D'ailleurs j'étais à deux doigts de réussir, il me manquait juste la source d'énergie ! Et puis t'étais passé où ?

— Ben, ils t'ont capturé, moi je me suis planqué, tu voulais que je fasse quoi ? Je savais que tu t'en sortirais. Et d'ailleurs, tu t'en est très bien sorti.

—Mais du coup, si vous bossez ensemble, est-ce que tu pourrais demander à la dame de me lâcher ? Elle me fait très mal, et vachement peur aussi...»

Avec un petit sourire narquois, le Major laissa l'autre retomber au sol. Alors comme ça, celui qui jouait avec le temps était l'ami de leur commanditaire... En temps normal, elle aurait considéré que ce n'était pas ses affaires, mais là ils étaient beaucoup trop près de l'antimatière pour qu'elle les laisse se mettre à deux sur le bricolage de leur petite machine. Au contraire, elle se fit un plaisir de les expulser manu militari, et de souder la salle derrière eux. Ils protestèrent en cœur qu'ils avaient besoin d'énergie pour retourner chez eux. En vain.

Ainsi le Sidonia poursuivi sa route, gigantesque canon fendant l'infini de l'espace, sans avoir explosé ni être revenu plusieurs siècles dans le passé.

Pour l'instant.

(2963 mots)

(16 références)

Edit : je viens de me rendre compte que je n'ai jamais mis les références... donc voici la liste : 

Nom du vaisseau, mutants capables de photosynthèse, ourse-cyborg et filles-clones : les chevaliers de Sidonia

Nom du bar : Star Trek, the next generation

Major Kusanagi : Gost in the Shell

la Padawan : Star Wars

Arthur Dent : H2G2

Bananes qui deviennent de la gelée verte : Steins;Gate

Flasher la mémoire : Men in Black

les Solyents : Soleil Vert

Haviland Tuf : Le voyage de Haviland Tuf, de George R.R. Martin

Tetsuo : Akira

Poisson Sacré d'Aqua : Sky-Doll

Wolverine : X-Men

Goa'uld : Stargate

Xénomorphe à huit pattes : tous les films Alien

Grands Anciens : l'appel de Chtulu, de H. P. Lovecraft

Le Docteur et Donna : Doctor Who

le clochard et l'homme à la capuche : le Visiteur duFutur