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Chapitre 4: Décisions

Le trajet jusque la table de pierre fut pour le moins... spécial. Jamais on n'avait vu un tel convoi: Narniens se mêlaient aux Telmarins et aux Rois et Reines des anciens temps. Caspian ouvrait la marche, et moi à ses côtés. Voilà plusieurs heures que nous marchions et il ne cessait de regarder où je me trouvais, comme s'il avait peur que je disparaisse. Au cinquantième coup d'œil, je lui souris:
-Je ne vais pas me volatiliser, calme-toi, tout va bien.

Il m'ébouriffa les cheveux gentiment et ne répondit pas. Les Rois et Reines des anciens temps jetaient eux aussi, des regards curieux tout autour d'eux, comme s'ils voyaient ces paysages pour la première fois. Lucy s'émerveillaient alors que Susan semblait beaucoup plus maussade, quant à Peter, il prenait son rôle de leader très à cœur, seul Edmund semblait sincèrement inquiet.

- Les arbres sont si silencieux... murmura Lucy.
- Silencieux? M'étonnai-je.
- A notre époque, ils dansaient.

Elle avait les yeux fixés sur ces géants de bois, je suivis son regard,essayant d'imaginer ces masses se déplacer, mais en vain.

- Les animaux parlaient aussi... m'annonça la jeune reine, l'air triste.
- Que leur ait-il arrivé ?    
- A force d'être traités comme des êtres sans esprit ni conscience, c'est ce qu'ils sont devenus. Intervint Susan, l'air sérieux.
- Je suis sincèrement désolée, dis-je en baissant les yeux, je n'ai jamais voulu que mon peuple réduise à néant ce si beau peuple que vous aviez construit.

Suzanne sourit et me rassura:
- Cela n'est pas de votre faute, des générations de souverains vous ont précédé et ont causé le déclin de Narnia.
- Génération de souverains appartenant à ma famille.
- Les actions de votre famille ne définissent en rien ce que vous êtes, affirma Edmund.
- Il est dure d'y croire quand je regarde notre héritage.

Caspian ne se joignit pas à la conversation, comme Peter il semblait perdu dans ses pensées et prêt à réagir à la moindre attaque. 

- L'héritage que vous laisserez sera bien différent. Ajouta le roi Edmund en voyant que je n'étais pas très convaincue.
- J'espère que vous avez raison.

Nous sortions à présent de la forêt et arrivions au niveau d'une plaine gigantesque. Au loin, je pouvais apercevoir le temple où abritait la table de pierre. Mais la marche pouvait encore être longue, et être ainsi à découvert ne m'inspirait aucune confiance. Si je m'étais écouté, j'aurais accéléré le pas, mais je ne voulais pas montrer que j'étais inquiète. Alors que nous étions à une cinquantaine de mètres de l'entrée du sanctuaire, la reine Lucy commença à courir comme si elle avait attendu ce moment depuis toujours. Elle s'arrêta quelques mètres avant d'entrer, et devant elle, se tenait une allée de centaure. A notre approche, ils brandirent leurs épées vers le ciel créant ainsi une haie d'honneur. Intimidée, j'osai à peine croiser leur regard.

L'intérieur était sombre comme la nuit, seule quelques torches permettaient d'y voir clair. Les murs de pierres étaient ornées de peintures qui semblaient illustrer l'histoire emblématique de la table de pierre. Je reconnu des gravures représentant nos 4 invités et Aslan, ce lion légendaire dont je ne croyais pas en l'existence avant de rencontrer les rois et reines. Depuis la mort de mon père, Miraz avait interdit tout livre contant les histoires des anciens temps,j'avais pu en subtiliser quelques uns avant qu'ils ne soient tous brûlés et mes connaissances sur l'histoire de Narnia était ainsi assez étoffée.
Je passai mes mains sur les murs doucement, sentant le relief des peintures sous ma peau. Je vis qu'Edmund, Lucy et Suzanne étaient tout aussi ébahies par ces murs incroyables. Nos observations furent coupées court par la voix de Peter qui déclara:
- Je pense qu'il est temps de se retrouver et de parler d'un plan d'attaque.
-Votre Majesté a raison, répondit mon frère, allons nous isoler.

Je suivis la horde royale et quelques guerriers représentant les centaures, les minotaures, et autres créatures dans une salle au centre du temple. Salle où trônait à son milieu, la table de pierre fendue en deux.  Lucy s'y précipita et s'assis dessus, un sourire radieux sur son visage. La plupart d'entre nous restâmes debout, prêt à écouter parler le Roi Peter le Magnifique. Cela ne se fit pas attendre. D'un ton calme il commença:
- Si  nous sommes tous réunis ici, c'est que nous avons tous le même objectif, rendre aux Narniens ce qui leur appartient et restaurer une paix durable dans tout ce royaume. Cela ne pourrait se faire sans sacrifices, et sans se battre pour nos droits à tous.

Il marqua un temps de silence, puis ajouta:
- Les hommes de Miraz sont occupés à construire des armes de guerre dans le but de nous attaquer, nous l'avons vu de nos propres yeux...ces mêmes hommes ne sont ainsi pas au château et ne le défendent pas.

Une souris armée d'une épée s'avança et l'air fier demanda:
- Qu'est-ce que vous proposez votre majesté ?

En réponse, Caspian et Peter se mirent à parler en même temps, donnant leurs instructions propres. Quand ils se rendirent compte que leur brouhaha n'était pas compréhensible, ils s'arrêtèrent et se regardèrent quelques secondes avant que Caspian ne laisse la parole à Peter. Celui-ci, la voix pleine de force s'enquit de dire:
- Notre seul espoir est de les frapper avant qu'ils ne nous attaquent.

Les derniers mots du roi me firent se redresser et je vis Cas faire de même. Il répondit d'ailleurs:

- C'est de la folie! Personne n'a jamais réussi à prendre ce château!
- Il y a une première fois à tout... Répondit Peter, l'air insolent. 
- Nous aurons l'effet de surprise! Renchérit le nain qui nous avait accompagné jusque la table de pierre. 
- Nous aurons l'avantage ici, coupa sèchement Caspian.

Susan s'avança et prit la défense de mon frère:
- Si nous les attirons ici, nous pourrions les retenir assez longtemps!

Peter regarda sa sœur, une lueur dans ses yeux faisant paraître les paroles de la jeune femme comme une trahison. 

Caspian semblait prit au dépourvu, comme s'il ne comprenait pas l'homme qu'il avait devant lui. Je réagis:
- Exactement, si nous attaquions, nous n'aurions qu'une petite chance de  l'emporter! Je pense qu'il faudrait les appâter ici même. Ils n'ont aucune idée du nombre que nous sommes, pour tout ce qu'on sait, ils sont persuadés que vous êtes tous morts. Appâtons les, ainsi nous les battrons.

Les têtes se tournèrent vers moi, comme si on venait simplement de se rendre compte de ma présence. Peter me regarda droit dans les yeux et sans me lâcher du regard répondit:
- Les appâter ici entraînerait un massacre qui non seulement sacrifierait des vies inutilement: où allons nous cacher les plus faibles, les  vieillards et les enfants ? Mais qui entraînerait aussi la destruction d'un sanctuaire datant de bien avant l'arrivée de votre peuple sur ces terres. S'ils arrivent à détruire le dernier symbole de cette époque, ils auront gagné et je refuse d'en arriver là. Cet endroit est loin d'être une forteresse, princesse, il s'agit d'un tombeau!
- Je pense que--
- Avec tout le respect que j'ai pour votre frère, vous n'avez pas la prétention de connaître quoi que ce soit à l'art de la guerre, laissez-nous ainsi gérer cela.

Il avait emprunté un ton sec auquel je ne m'attendais pas. Je fus prise de court et ne pu répondre, il continua ainsi:
- J'ai mené de multiples batailles. Je sais de quoi je parle.

Cas ne réagit pas. La souris reprit la parole:
- Si nous les amenons ici, le risque  qu'ils nous laissent mourir de faim, coincé dans cet endroit sordide est trop grand. 

Elle regarda Peter dans les yeux et dit:
- Je pense que vous savez où se trouve mon honneur. 

Peter hocha la tête et à l'adresse du leader des centaures demanda:
- Vos hommes seraient-ils prêt à mener une telle attaque ?
- Nous y arriverons, ou nous mourrons en essayant.

Le visage de Caspian se décomposa.
- C'est bien ce qui m'inquiète, intervintune petite voix fluette .

Peter tourna la tête vers sa plus jeune sœur:
- Pardon ?
- Vous agisse comme s'il n'y avait que deux options: mourir ici, ou mourir là bas. Précisa la reine Lucy. 
- N'as donc tu rien écouté ? 
- J'écoute Peter, tu es celui qui n'entend pas. As-tu oublié qui a vraiment vaincu la Sorcière Blanche ?

Le regard de Peter se figea, et une grande déception se lu dans son visage.
- Nous avons attendu Aslan assez longtemps. Nous attaquerons le château. 

Je soupirai, et folle de rage d'avoir été humiliée de la sorte, je sortis de la salle pour éviter d'exploser en publique. C'était du suicide,un simple suicide. Pourquoi n'écoutait-il pas ? Pourquoi voulait-il tant avoir raison ?

Je trouvai un coin du sanctuaire assez isolé, et m'assis contre un mur, pensive. Attaquer le château de Miraz était la pire idée du siècle...A moins que...

- Maisie ?

Je reconnu la voix de mon frère et je levai la tête:
- Tu m'as suivis ? Demandai-je stupidement.
- Peter et moi allons commencer à discuter ensemble du plan d'attaque, je voulais simplement te parler avant...

Comme s'il attendait que je réagisse, il s'arrêta de parler. Mais en l'absence de réponse de ma part, il continua:
- Je ne veux pas que tu viennes te battre à nos côtés.
- Attends quoi ?
- Non écoute-moi, me coupa-t-il. Je sais que tu veux venir, et je ne doute pas de tes capacités à manier l'épée, loin de moi cette idée. Mais là, ce n'est pas un entrainement, c'est la réalité et tu n'es pas prête pour ça. Je ne veux pas te mettre en danger.
- Caspian, tu ne comprends pas, je dois venir.
- Non, tu ne le dois pas. Et tu ne viendras pas.

Il parlait si calmement que j'avais envie de hurler.

- Tu ne peux pas m'en empêcher. Dis-je sèchement
- C'est pourtant ce que je suis en train de faire.

Sans un mot de plus, comme si cela suffisait, il se leva et quitta le boyau pour aller retrouver Peter. J'étouffai mon cri dans ma gorge. Il ne comprenait pas. Je devais y aller. Je ne le laisserai pas se battre seul, ma place était sur le champs de bataille, pas ici à attendre patiemment qu'il revienne ou qu'on m'apprenne sa mort.

Je sortis mon épée, et de rage l'abattis sur le mur de pierre. Je l'abattis encore et encore jusqu'à l'épuisement. J'aurais pu lui faire un discours plein de passion pour le convaincre que j'étais prête à me battre, mais Caspian me connaissait trop bien et jamais mes mots, aussi logiques soient ils, ne l'auraient convaincus.

J'entendis alors des bruits de pas approcher de moi, et à l'entrée du coin où je me trouvais, je vis la silhouette du roi Edmund entrer. Il regarda tour à tour moi, mon épée et le mur, il sourit.
- Je pensais bien avoir entendu des bruits de lutte.

Je regardai le mur, et remarquai que mes coups avaient entraîné l'apparition de traces dans la pierre.
- Je suis désolée, m'excusai-je. Je ne voulais pas abîmer cet endroit, il semble important à vos yeux.
- Ne  vous inquiétez pas. Si je peux être honnête, ce temple ne fait que me faire revenir en mémoire qu'Aslan s'est sacrifié par ma faute.

Le nom d'Aslan me fit presque frissonner. Moi qui avait refusé de croire en son existence, j'étais à présent obligée de me faire une raison. Je souris comme pour dire que je le comprenais, et il me demanda:
- Alors, quelle chose affreuse ce mur vous a-t-il fait pour mériter un tel châtiment ?
- Rien du tout. Il était là au mauvais endroit, au mauvais moment. Mon cher frère m'a interdit de me joindre à la bataille.

Edmund haussa les sourcils, l'air surpris:
- Il vous l'a interdit ? Une épée en plus ne serait pourtant pas de refus.
- Ne me le faites pas dire. A mon avis, penser que j'étais morte lui a donné l'envie d'être un frère plus protecteur et voilà le résultat.

Je sourirai et j'ajoutai:
- Il ne m'empêchera pas d'y aller.
- Comment comptez-vous vous y prendre pour le faire changer d'avis ?
- Vous le connaissez mal, il ne changera jamais d'avis. Je trouverai un moyen d'infiltrer l'armée sans qu'il n'en prenne connaissance.
- Vous seriez prête à briser la confiance que vous porte votre frère pour une simple bataille ?

Son ton n'était empli d'aucun jugement, il posait cette question sincèrement et sans arrières pensées.

- C'est plus que cela. Vous ne comprendriez pas.

Ma remarque fit rire Edmund qui répondit:
- J'ai régné sur Narnia pendant plus de 20 ans, je pense qu'il y a beaucoup de choses que je peux comprendre.
- Je ne voulais pas vous manquer de respect... Il s'agit simplement d'une raison personnelle.
- Raison que vous ne souhaitez pas partager ? Devina le jeune roi.

Je ne secouai ni n'hochai la tête. Je fixai le roi Edmund qui continuait de sourire.
- Je ne pourrai vous aider à intégrer le convoi sans vous faire remarquer si vous ne m'expliquez pas.
- Vous me faites du chantage! M'écriai-je en riant.
- Est-ce que cela fonctionne ?
- Il semblerait.

L'aide du roi ne serait pas refus. Je pris une grande inspiration et lâchai-je simplement:
- Miraz a tué mon père.
- Miraz a...
- Oui, le coupai-je, ne voulant pas entendre ces mots affreux dans la bouche du jeune roi. Caspian n'est pas au courant. 

Je baissais les yeux, ne voulant croiser son regard alors que je partageais la pire expérience de ma courte vie.
- J'avais 8 ans, et j'avais peur du noir et d'être seule dans ma chambre gigantesque.  Alors quand j'étais trop effrayée pour dormir seule, j'allais rejoindre mon père et je dormais à ses côtés. Je pense qu'il sentait qu'on complotait contre lui parce que quand le bruit d'un  homme en armure se déplaçant dans le couloir le réveilla, il m'a envoyé me cacher dans un placard au fond de la chambre. Je n'ai pas eu le temps de fermer complètement la porte avant que l'homme n'entre dans la chambre... J'ai assisté à toute la scène.

Les images me revenant en mémoire, il me fallut beaucoup de contrôle pour éviter d'éclater en sanglot.
- Il portait un masque et avait une arbalète dans les mains. Mon père lui a ordonné de lui montrer son visage. Il était dos à moi. Il a  enlevé le masque, et... jamais je n'avais vu une telle surprise sur le visage de mon père. Avant qu'il ne puisse dire quoi que se soit, l'homme a brandit son arbalète et sans hésitation lui a enfoncé une flèche en plein cœur. Et comme si de rien n'était, il s'est retourné et a quitté la pièce. J'ai dû avoir la même expression que mon père quelques secondes plus tôt en voyant le visage de mon oncle... Et lui ? Lui, il souriait. Il souriait après avoir assassiné son propre frère.

Edmund me fixait, l'air horrifié.
- Si je veux aller me battre, ajoutai-je, c'est pour venger mon père. Je veux être celle qui enfoncera une flèche dans le cœur de Miraz,  je veux être celle qui lui tournera le dos en souriant. Je ne veux  pas que Caspian s'en charge, je ne veux pas qu'il ait la mort de notre oncle sur les épaules, je ne veux pas que son règne commence par le meurtre d'un membre de sa famille.    
- Et moi qui pensait que vous vouliez simplement montrer de quoi vous étiez capable...

La culpabilité dans sa voix me fit rire et je répondis:
- Je  n'ai pas besoin de prouver quoique ce soit. Alors, m'aiderez-vous ?

Il hocha la tête:
- Je  vous aurais aidé de toute façon, j'étais simplement curieux.  Rit-il. Puis, plus sérieusement, il ajouta: je suis sincèrement désolé pour votre père et pour ce que vous avez vécu.
- Merci.       
- Mais vous savez pertinemment que tuer Miraz ne ramènera pas votre père à la vie, n'est-ce pas ?
- Bien entendu, et je doute que tuer Miraz apaisera mon chagrin, mais je refuse de vivre dans un monde où le meurtrier de mon père respire librement.
- Je ne peux imaginer ce que vous avez vécu, mais si vous êtes sûre de vous, alors je vous accompagnerai.

***

Oyé oyé oyé peuple de Narnia!

Comment allez-vous ? En ce dimanche de Février, je vous offre ce petit chapitre (plus long que les autres il me semble). Aloooors, vos pensées? Vos opinions ? Je suis toute ouïe :)
Merci merci de suivre cette fiction, pour vos votes et vos commentaires vous êtes trop top aaaah <3

A très très bientôt pour la suite!
Bisous, bisous :) xxx
~fanyy~

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