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Chapitre 7 : De sombres secrets.

Après une bonne demi-heure à se faire auditionner et signer des papiers, je sortis enfin du tribunal et pris un taxi pour rentrer chez moi.

Une fois sur le pas de la porte, je sortis mes clés et déverrouillai la porte. Je me figeai instantanemment.

A l'intérieur, à ma plus grande surprise, se tenait les deux garçons qui étaient à la soirée de Cameron en compagnie de Gabriel.

-Salut. Fit celui de droite. Je m'appelle Alex et voici mon ami, Robin.

Le dénommé Robin s'approcha de moi et voulut me prendre par le bras mais je reculai.

-Nous ne te voulons aucun mal. Déclara Alex, pour me « rassurer ». Si nous t'en voulions, tu serais déjà morte, crois moi.

-Alors que me voulez-vous ?

Je faisais comme si j’étais détendue en allant nonchalamment m'asseoir sur le comptoir de ma cuisine. Je les observais se jeter des regards en douce, les voyant hésiter à parler.

-Bon, et bien, puisque vous comptez rester là comme deux psychopathes complètement fous à lier, on va pas rester là à rien faire, vous voulez boire quelque chose ?

Je n'avais pas vraiment eu l'intention de faire de l'humour mais ils échangèrent un énième regard et éclatèrent de rire. Un rire franc.
Je haussai les sourcils et ils s'approchèrent à nouveau de moi. Le dénommé Alex dit en reprenant son sérieux :

-Ecoute Ashley, tu vas devoir nous suivre. Prend quelques vêtements dans un sac à dos, des affaires de toilettes et suis nous.

Je restais là, sans bouger, refusant d'obéir.

-Selon qui ? Fis-je d'une voix provocatrice.

-Selon Gabriel. Rétorqua Robin. Et si tu ne veux pas subir sa colère, tu ferais mieux d'obéir.

-Pourquoi devrais-je donc prendre des affaires ? Demandais-je innocemment.

Il me fusilla du regard et je papillonnais des yeux, lui faisant comprendre que je ne bougerais pas d'ici.

Soudain, je sentis comme une force extérieure m'intimant de fuir. Comme si rester ici pouvait me tuer. Ce sentiment d'insécurité se valida rapidement au moment où j'ai commencé à ressentir leurs auras. Ils étaient de retour...

Il fallait que je m'équipe et que je m'enfuis... Je devais faire abstraction des deux garçons dans la pièce et partir le plus vite et le plus loin possible.

Robin s'approcha encore plus près, un mètre nous séparait désormais, et je me contentais de me mettre debout sur le comptoir. Ne comprenant pas mon geste il avança encore davantage et je fis quelques pas vers le reste de ma cuisine ouverte, toujours en hauteur. Grâce à la hauteur sous plafond de ma maison, debout sur un meuble de un mètre trente et les bras levés, j'atteignais à peine le plafond. Je m'avançais vers ce qui en apparence n'était qu'une hotte pour la gazinière.

J'appuyai sur un bouton caché en-dessous, et, d'un coup la pièce changea radicalement. Au lieu de me retrouver dans une cuisine moderne tout équipée et ouverte sur une immense salle à manger, je me trouvais dans ma salle favorite.

La salle d’armement.

Je sautais au sol pour ne pas passer de l’autre côté du mur, souriais et me retournais pour voir quelle tête faisaient les deux garçons face à cette immense pièce.

La mécanique posée dans la pièce entière avait fait se retourner les mûrs en quelque sorte. L'îlot central avait disparu dans le sol et laissait apparaître une toute nouvelle table où différentes armes étaient placées.
Le four, le frigidaire et les placards avaient laissé place à des mannequins sur lesquels étaient disposées plein de tenues différentes. Parmi elles, il y en avait une que j'appréciais particulièrement.

Je troquais mon sweat gris en crop-top pour une veste en « jean » même si en réalité, elle était faite en un espèce d'alliage hyper résistant ayant l’aspect de simple tissus recouvert d’éttofe.

La couleur bleu-vert de mon tee-shirt allait à merveille avec celle de la veste.

Je me penchais vers mes chaussures, de vieilles converses un peu abîmées et en sortis un poignard, dissimulé à l'intérieur.

Je faisais comme si il n'y avait pas Alex et Robin derrière moi mais je ne pus m'empêcher de rire à la remarque de l'un d'entre eux.

-Wouah, tu pouvais pas le dire avant que tu étais une espèce d'espionne ?!

-Je ne suis pas une espionne. Le corrigeais-je, un sourire au lèvre. Mais quand votre oncle dirige des gens qu’il ne vaut mieux pas embêter, on se fait des ennemis rapidement et il vaut mieux être prudent, faites-moi confiance.

J’omais des choses ? Possible. En effet, mon oncle dirige des gens dangereux, logique...

C’est le roi de notre espèce en Amérique, mais ce n'est pas la seule chose.

Mais le temps presse. Je ne peux me permettre de parler trop longtemps avec eux.

Point de vue de Robin

Je suis franchement très intuitif et en général, les gens se confient à moi mais là...bon sang, cette meuf était en train de mentir.

Il y a quelques secondes à peine elle riait puis elle s'est refermée. Comme une huître dans sa coquille ! Il s'est passé quelque chose, ça j'en suis sûr.

Je me doutais que la veste en jean qu'elle avait pris n'était pas comme toutes les autres. Qui aurait créé une pièce secrète rien que pour entreposer des vêtements basiques ? Pas sa famille, clairement, elle n'était pas de ce genre. Pourtant toutes les tenues posées sur ces mannequins ressemblaient à des tenues de civil.

Je me rappelle d’elle et de sa sœur, quand on était plus jeune, elles n’étaient pas comme cela et Gabriel m’a affirmé qu’elles ne pouvaient pas se souvenir de cette époque, mais en vrai, personnellement, je n’en ai pas vraiment beaucoup de souvenir non plus.

Le plus étrange était qu’elle nous laisse voir cette endroit alors que nous sommes pour elle deux inconnus… Mais en même temps, quand vous venez de croiser deux mecs balaisent comme nous et qui sont entrés par effraction chez vous…

Je pense que j’aurais réagi pareil… surtout si j’avais l’impression d’être en présence d’amis proches.

Avec un peu de chance, elle se rappellait vaguement de nous, d’où sa familliarité à notre encontre.

Je tentais alors de rentrer dans sa tête grâce à mon don de télépathe.

Et oui, j'ai un pouvoir rare en plus d'être beau gosse.

Je la fixai encore et encore sans jamais y arriver.

Au bout de quelques minutes, je me retournais pour ne pas faire trop suspect à la fixer comme ça.

Elle s'avança vers la table sur laquelle était positionnée différentes armes et ouvrit un tiroir. Elle en sortit un bracelet en or et le mit. Il était plutôt fin avec une toute petite pierre verte incrustée sur le dessus. Il mettait en valeur la perfection de sa peau pâle qui semblait douce. Elle attrapa également un collier en or et y glissa la bague qu'elle portait d'habitude et le mit.

Bon d'accord, c'était peut-être l'âme-soeur de mon alpha et meilleur ami, mais bon sang, elle est super canon dans son jean un peu trop large, son tee-shirt bleu-vert, sa veste et ses quelques bijoux.

Elle releva ses longs cheveux bleus en une queue-de-cheval d'où quelques mèches s'échappaient.

Ashley se dirigea enfin vers les armes et prit trois poignards. Le premier, elle le plaça dans une poche invisible à l'intérieur de sa veste, le second, à sa taille et le dernier, un peu différent de part le fait qu'il se plie en deux et est petit, elle le plaça dans sa seconde chaussure.

-Servez-vous si vous le souhaitez les garçons. Fit-elle en sortant de la pièce, nous laissant seuls, Alex et moi.

-Alors ? Me demanda-t-il par télépathie. Je ne m'attendais pas du tout à cela. A ton avis, que nous cache-t-elle ?

-Je ne sais pas. J'ai l'impression qu'elle me bloque, je n'arrive pas à rentrer dans sa tête. Tout ce qui est sûr, c'est qu’elle n’est pas humaine, contrairement à ce que dit Gabi.

-La mafia ? Me demanda-t-il.

-Hum... Non je ne pense pas... Je ne connais pas son oncle mais de ce qu'à raconté Gabriel, ce n'est pas son genre.

-Oui tu as raison...

Nous fûmes interrompus par le bruit d'un saut dans l'eau.

-Euh...où elle a dit qu'elle partait déjà ? Demandais-je à mon ami, toujours par les pensées.

-Elle n'a rien dit.

D'un même mouvement, nous nous précipitons vers l'extérieur, d'où venait le bruit.

Point de vue de Ashley

Oui, je sais, c'était pas malin de leur montrer tous mes équipements mais, là, je n'avais pas le temps. Il fallait que je parte à la recherche du meurtrier de mon père.

Pendant que les deux garçons échangeaient sur ce qui vennait de se passer, je filais dans ma chambre à l'étage, j'attrapais un sac noir et y rangeais un jean en treillis noir et un autre, slim, également noir roulés pour qu'ils prennent moins de place.

J'y mis aussi trois tee-shirt : un vert, un noir et un bleu, tous des crop-top et finis par mettre dans mon sac un téléphone de secour, une batterie externe et une thermos de sang dont, au passage, je pris une gorgée.

Je remplaçais également ma paire usagée de converse par une autre de doc martens noires.

Les garçons devaient encore être en train d'échanger par télépathie puisque je ne les entendais pas.

J'ouvris la baie vitrée.

Ma chambre était au premier étage et le balcon de ma fenêtre donnait directement sur la piscine. Mon sac étant imperméable, je le mis sur mes épaules, pris de l'élan et courus droit vers la piscine qui était trois mètres plus bas.

Je sautais avec expertise dans l'eau mais malheureusement cela fit tout de même du bruit.

Je me dépêchais de sortir de l'eau et détalais à vitesse  vampirique vers le Sud, à la recherche de mon oncle.

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