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Chapitre 6 : Un soutien infaillible

-Me...merci d'être resté et sinon, tu venais pourquoi ? Demandais-je en rougissant légèrement.

-Je venais voir comment tu allais. Ça n'a pas dû être facile de rester stoïque comme ça à la cérémonie et je...

Il s'interrompit quand il vit que j'avais les larmes aux yeux rien qu'en repensant à ce moment.

-Euh..Désolé, je pensais pas que c'était si dur pour toi. Viens là. Dit-il en me prenant dans ses bras.

Sauf que cette fois, au lieu de me laisser entraîner dans son étreinte, je reculais. Il fronça les sourcils et je le dévisagea.

Je ne comprenais pas pourquoi ses bras étaient si réconfortants, pourquoi j'y étais si bien installée, pourquoi, dans ses bras, je me sentais aimée. Ce type était un inconnu. Bon sang, si ma mère avait été là... Non. Si ma mère avait été là, elle m'aurait dit de l'envoyer balader.

Repenser à elle fit couler une autre larme sur ma joue et cette fois-si, quand Gabriel s'approcha de moi, je le laissai faire.

Je mis ma tête contre son torse chaud et dur, mais si apaisant. Il me serra contre lui avec force. Une force qui ne m'obligeait pas à être là, mais une force qui me soutient, me protège et me défend.

-Je suis perdue. Avouais-je en un sanglot profond.

-Je sais. Chut. Ne pleures pas, tout va s'arranger, je suis là d'accord ?

-Comment peux-tu être là alors que t'es qu'un inconnu qui est arrivé dans ma région paumé il y a même pas une semaine ? Demandais-je d'une voix faible.

Il se détacha légèrement de moi à ma plus grande peine pour me regarder dans les yeux.

-Ashley Grace, en l'espace de quelques jours à peine, tu es devenue l'inconnue que je connais le mieux. Ecoute...c'est un peu compliqué à dire mais... Je...tu connais un peu les vielles légendes de la région ?

Je me mis à respirer plus rapidement et plus difficilement, avait-il cramé ma couverture ? Ou voulait-il m'avouer qu'il était un loup-garou ?

-Oui... Chuchotais-je en essayant d'omettre que je connais absolument ce monde. On raconte que... Qu'il y aurait des loups-garous... Mais... Ce ne sont que des légendes n'est-ce pas ?

Il sourit mystérieusement.

-Et tu y crois toi ?

Sa voix était douce, il se rapprocha de moi, amenant son visage à quelques centimètres du mien.

-Oui.

Je soufflais tellement bas ce mot que je n'etais même pas sure qu'il ai entendu.

Il sourit à nouveau puis recula d'un bon mètre.

-Parfais alors, je n'aurais pas à te le prouver... Je n'ai pas le temps maintenant mais...Chez moi, s'il y a une chose en laquelle on croit dure comme fer, c'est au lien d'âme-soeur. Et tu es la mienne. Je sais que tu as d'autres choses à penser mais, s'il-te-plaît, reste proche de moi, reste à mes côtés et sois mienne pour l'éternité…Je ne supporte plus une seule seconde passée loin de toi.

Sa voix s'était faite supplique et je le regardais avec des yeux ronds, tachant d'assimiler toutes ses informations. Je ne savais pas que je comptais autant pour lui, franchement !

Puis soudain me vint en mémoire sa réaction quand il a vu que je le croyais… Un sourire...Sait-il que je connais ce monde ? Plus important encore, sait-il que je suis une vampire ???

D'un coup, on sonna à la porte une première fois, mais j'étais trop obnubilée par Gabriel que je n'arrivais à me détourner de lui. On sonna une deuxième fois et après un temps de silence complet dans la maison, je me décidais enfin à lâcher son regard. Je replaçais délicatement mes cheveux bleus foncés derrière mes oreilles, me recomposant un visage de marbre et allais ouvrir.

De l'autre côté se trouvait un homme. Une trentaine d'années, costard-cravate, lunettes de soleil noires...

-Que fais-tu là ? Demandais-je, terrifiée.

-Et bien quoi ? Je n'ai pas le droit de voir mes deux nièces préférées ?

Je jetais un coup d'oeil à l'intérieur pour voir si Gabriel s’y tenait toujours mais malheureusement pour moi, mon oncle le vit et fit :

-Alors on ne me présente pas ?

Je le fis entrer à contre-coeur en le tirant par le manche de sa veste et refermai à clé derrière lui. Je me précipitai pour aller fermer les rideaux de chaque fenêtre.

-Tu ne devrais pas être là Antoine. Fis-je en m'avançant vers lui.

-Et pourquoi donc n'aurais-je pas le droit de venir voir mes nièces à l'annonce de la mort de mon frère ?

Bon, ok, dit comme ça...

-Tu nous met en danger en venant ici.
Je me mordis la lèvre en regardant Gabriel qui n'avait pas l'air de comprendre.

-Je suis le big-boss. Il ne peut rien m'arriver, ni à toi, ni à Sara. Ce n'est pas parce que je suis le roi que...

-Que quoi ?? S'emporta soudain ma sœur en descendant des escaliers. Que tu ne peux pas venir voir tes dernières héritières choisies par défauts une fois que leurs deux parents ont clamsés ??? Que tu ne peux pas venir t'incruster comme ça, en étant recherché par la plupart des personnes influentes des autres pays ? Franchement tonton, je te croyais pas si con.

Des larmes strillaient ses joues. Elle sortit de la maison en claquant la porte. Mon regard se posa soudain sur mon oncle. Je ne savais pas trop comment il allait réagir. En fait, il m'étonna. Il baissa la tête mais je pus quand même déceler une trace de culpabilité sur son visage.

-Je suis désolé. Ash, mon petit mouton noir, comprends un peu mes gestes. Je te le jure sur ma propre vie, si j'avais pu revenir avant, je l'aurais fait...

Je me raidis à l’entente de ce surnom que j’avais oublié. Et chose qui m'étonna et me statufia encore plus, il jeta un regard entendu à Gabriel et celui-ci hocha sèchement la tête. Mon oncle sortit pour rattraper Sara, me laissant seule avec mon tout récent ami encore plutôt inconnu, des questions plein les yeux.

-Avant que tu ne dise quoi que se soit, comprends bien que je comptais tout te dire mais pour cela, il faut que tu me suives. Nous sommes en danger tant que nous restons ici.

Il m'attrappa la main en me faisant signe de le suivre mais là, malgrés toutes les informations que je venais de recevoir, la seule chose à quoi je pensais c'était que là, tout de suite, je ne pouvais pas le suivre, je devais me rendre au tribunal pour mon émancipation.

Pour la seconde fois en quelques instants, on sonna à la porte et j'allai ouvrir. Un chauffeur se tenait devant la porte et une berline noire se tenait non loin. Je regarda Gabriel en lui faisant clairement comprendre que cela devait attendre des yeux.

Je m'engouffrai dans la voiture, dis au chauffeur de ne pas attendre ma sœur et parti en direction du tribunal, la tête et les pensées ailleurs.

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