Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

2.1 La condition

Nous avons dû prendre une bonne heure pour regagner la meute. La voiture est certes rapide, mais elle ne peut pas se rendre dans les zones où la forêt est trop dense, c’est pourquoi nous avons pris quelques détours d’après Rudy.

Le colosse est très imposant mais il a bon cœur et a engagé la conversation durant tout le trajet. Une fois arrivés, je reconnais notre portail en bois ouvert derrière lequel Hadriel, Connor et d’autres loups de la meute sont en pleine discussion.

Un soulagement fou m’envahit lorsque je vois Hadriel. Même si je me doutais qu’il avait survécu, j’avais eu toutefois un doute.

Toutes les têtes se tournent vers la voiture dont les pneus crissent sur les pierres. Chacun prend une position défensive, puis Connor leur fait signe de se détendre lorsqu’il me voit à travers la vitre.

Je me précipite d’ouvrir la portière et fonce en direction d’Hadriel qui m’accueille à bras ouverts, puis me colle contre son torse, les bras si serrés autour de mon corps que je ne peux m’en défaire.

- Tu m’as fait une de ces peurs Léo ! s’indigne mon ami. Quand je suis rentré et que j’ai vu que tu n’étais pas là, j’ai pensé que…

- Je suis là, je le réconforte.

Je sais que Hadriel n’a pas peur de grand-chose, mais ma protection est pour lui l’une de ses priorités, et pas uniquement parce que je suis une guérisseuse.

Je le repousse légèrement pour m’écarter et me retourne pour voir Connor discuter avec Taylor à travers la voiture avant que les deux gardes de la meute du Sinnel ne repartent.

L’Alpha se tourne vers moi et nous incite d’un signe de tête à rentrer à l’intérieur. Je retrouve alors Cassiopé qui m’offre une accolade chaleureuse et Finn, qui me sourit depuis l’autre bout de la salle. Hadriel quant à lui ne ma lâche pas d’une semelle et s’assied sur une chaise à côté de la mienne.

- Tu étais donc chez la meute du Sinnel, commence Connor.

Je sens Hadriel se détendre à côté de moi. Ce n’est pas une meute ennemie chez laquelle je suis tombée.

- Oui, je confirme. Je pensais qu’en continuant d’avancer tout droit, ce serait plus facile de partir à ma recherche.

Connor acquiesce puis reprend.

- Pourquoi as-tu mis autant de temps à rentrer Léonie, ça fait presque deux jours !

- Et bien, je commence en choisissant mes mots, il se trouve que j’ai reçu un accueil houleux. La Béta m’a prise pour une ennemie et j’ai dû faire un passage à l’infirmerie.

Hadriel se crispe à mes côtés. Je fais comme si je n’avais pas remarqué, même si je me doute que quand nous seront seuls, je vais passer un mauvais quart d’heure.

- Toujours aussi polie cette Chanelle, ricane Connor. Bon, alors si tout va bien, nous allons pouvoir retourner à nos occupations. Finn, il faudrait que…

- Attendez ! je crie voyant que la conversation prend fin trop vite à mon goût. Qui étaient les loups qui nous ont attaqués ?

Le silence s’abat dans la pièce et tout le monde se regarde d’un air entendu, sans que je comprenne quoi que ce soit. Qu’est ce qu’ils manigancent ?

- Je pense que tu devrais te reposer Léonie.

- Non ! je réplique. Je me suis faite attaquée, j’ai au moins le droit de savoir qui étaient mes agresseurs.

- Ecoute, moins il y aura de personnes au courant, mieux ce sera. On s’occupe de régler cette affaire avec Finn.

L’Apha et l’Oméga tournent les talons mais je les arrête.

- J’ai parlé à Adès de notre alliance.

Les deux se stoppent net et se tournent lentement vers moi.

- Tu as quoi ? gronde Connor.

- Je te le dirais que si tu me parles de ces ennemis.

L’Alpha grogne mais hoche la tête et me fait signe de poursuivre.

- Je n’ai rien fait de mal, en fait je crois même qu’il se pourrait qu’Adès finisse par accepter.

- Comment le sais-tu ? Me questionne Cassiopé.

- Et, bien, c’est ce qu’il m’a fait comprendre.

Je reste évasive parce qu’au fond je ne sais même pas si ce que je raconte est vrai, si j’ai interprété correctement notre discussion. Connor semble réfléchir à mes paroles, puis comme promis prend la parole. Finn quant à lui a le regard pétillant d'espoir.

- Il s’agissait de la meute de Randors. Ils font du repérage pour…

- La guerre, je termine sinistre.

Alors c’est vrai, la bataille est présente et la tension plus que palpable dans l’air. Les Omégas et l’Alpha finissent par se retirer, et Hadriel m’entraîne vers sa chambre à l’étage. Je reste debout tandis qu’il referme la porte puis se tourne vers moi et avance.

En silence, il descend le tissu du haut que m’a donné Agrippine et découvre mon bandage. Il le descend plus bas pour ne voir que les petites plaies cicatrisées à peine visible grâce à mon don. Il s’attaque à l’autre côté, moins abîmé. Lorsqu’il soulève légèrement mon T-shirt, il grogne en apercevant l’entaille faite dans mon flanc. Elle n’est pas belle à voir, encore aujourd’hui. Hadriel connait mon pouvoir de guérison, de ce fait il sait qui si cette blessure est dans cet état actuellement, c’était bien pire quelques heures avant.

- Il y en a d’autres ? me questionne-t-il d’une voix étonnement calme.

- Non. Enfin, que des petites égratinures.

Le regard d’Hadriel me jauge d’un air méfiant.

- Enlève ton haut.

- Quoi ? Tu ne me crois pas c’est ça ?

- Si, bien sûr que si, soupire Hadriel, c’est juste que je veux voir ça de mes propres yeux.

Je fixe son air borné et cède. Heureusement, une fine brassière protège ma poitrine. Bien que je sois proche d’Hadriel, je reste tout de même assez pudique.

- Tourne-toi.

Je m’exécute et une fois avoir fait un tour complet, Hadriel me prend dans ses bras et m’entraîne dans la salle de bain.

- Il faut qu’on nettoie ça.

- On ? je demande.

- Je ne te laisse plus maintenant.

Cet élan de tendresse est différent de ce à quoi je m’attendais et je m’en contente amplement. Seulement il est hors de question que je me déshabille devant lui.

- Hadriel, tu peux m’attendre à côté, il ne va rien m’arriver sous la douche.

- J’ai dit, je ne te laisse plus toute seule. Léonie, on dort ensemble depuis des années, je suis ton meilleur ami et je t’ai déjà vu en nuisette. Et puis, ce n’est pas la première fois que je vois le corps d’une femme nue.

Ma louve grogne intérieurement. Ce n’est pas une remarque à faire à une fille.

- Monsieur a de l’expérience, alors il a tous les droits ?

Je m’éloigne et le toise.

- Comme tu l’as dit, tu es mon meilleur ami, alors respecte mon intimité, OK ?

Hadriel s’approche mais j’interpose ma main entre nos deux corps. Cependant il s’en saisi et m’attire à lui. Sa tête se fourre au creux de mon épaule et son nez se frotte dans mes cheveux. Nous restons ainsi de longs instants et l’atmosphère s’allégit peu à peu.

- Très bien, reprend Hadriel. Mais au moindre bruit, j’entre sans hésiter.

Nous nous sourions et mon ami fini par me laisser seule. Je me retourne et fait face au miroir. Quelle horreur ! Malgré mes heures de sommeil, des cernes se sont creusés, mes yeux sont rouges et gonflés et mes cheveux ont pris de faux plis et sont tout emmêlés. Je retire mon soutien-gorge que je dépose sur le rebord du lavabo.

La porte s’ouvre alors et je pose instinctivement mes mains sur ma poitrine. Hadriel apparait et je m’apprête à gronder. Il pose alors une pile de vêtements sur l’étagère.

- Je suis venu te donner des habits.

Je hoche la tête et attend qu'il referme la porte pour respirer tranquillement.

L’eau sur ma peau me fait un bien fou. Je me sens pleine d’énergie. A contre cœur je coupe l’eau et sors pour ne pas rester trop longtemps et voir débarquer un Béta un peu trop impatient.

Je me sèche et enfile le jogging et le top blanc que m’a apporté Hadriel puis me sèche les cheveux. Je prends du temps à les brosser et leur redonner une coupe normale, puis applique toute une série de crème sur mon visage, c’est mon petit côté coquet. Toutefois je ne me maquille pas étant donné que je compte directement me glisser dans les draps.

Je sors et retrouve Hadriel assis sur le lit face à la porte de la salle de bain. Lorqu’il me voit un sourire illumine son visage et il me fait signe de venir m’assoir à ses côtés. Je m’installe et pose ma tête sur son épaule.

- Raconte moi ce qu’il s’est passé.

Je soupire et m’exécute. Je lui parle de mon arrivée et de mon combat avec Chanelle, puis de mon passage à l’infirmerie où j’ai guéris le mystérieux Oméga et ma conversation avec Adès pendant qu’il me soignait. Hadriel ne dit rien quant au fait que j’ai utilisé mes dons de guérison. Il sait que ce sont des pulsions incontrôlables qui me viennent. Il est d’ailleurs bien placé car je l’ai déjà guéri plusieurs fois malgré son refus. Je lui suis reconnaissante de garder le silence sur ce sujet.

- Adès t’as soigné ?

- Oui, j’affirme surprise qu’il tique sur ce détail.

- Il t’a donc vu nue.

La possessivité des hommes ! Ma réponse silencieuse en dit long.

- Il ne faisait que me soigner, on n’a rien fait ensemble, je me justifie.

- Nous nous plus, murmure-t-il si bas que je me demande si je n’ai pas rêvé.

Hadriel me prend dans ses bras et nous fait tomber en arrière avant de recouvrir nos corps de la couette. Ses doigts se perdent dans les cheveux et je m’assoupi la tête posée sur son torse.

~

Cela fait une semaine que je suis rentrée de l’incident. Depuis, j’ai retrouvé une routine différente. Le matin, Hadriel m’entraîne au combat dans l’enceinte du territoire de la meute, car nous n’avons plus le droit de sortir sans raison valable en vue de la bataille.

Ensuite, j’aide Alysson aux fourneaux. Depuis une semaine, ne pouvant plus me promener dans la forêt à ma guise, je découvre la vie avec les membres de la meute et fais des efforts pour faire quelques tâches de vie en collectivité.

Après le déjeuner, je retrouve Jear qui m’enseigne quelques techniques de méthodes de survie. Jear est un homme de vingt-cinq ans, qui use de son charme pour séduire les femmes, notamment les louves de meutes extérieures pour n’avoir que des coups d’un soir. Mais depuis le confinement, il est obligé de calmer ses ardeurs et j’en profite pour recevoir son savoir de fin stratège.

Je passe mes fins de journée dans la chambre d’Hadriel à lire et à me reposer, avant que le Béta vienne tard le soir. Nous restons alors seuls au lit, en train de parler ou seulement pour nous câliner tendrement avant de nous endormir.

Ce matin, je me lève encore courbaturée de l’entraînement de la veille. Je commence à descendre les escaliers et entends des voix fuser dans le salon. Je descends lentement les marches pour écouter la discussion houleuse.

- C’est hors de question ! Jamais !

- Tu sais très bien que je vais refuser, gronde la voix puissante de l’Alpha. Mais il faut prendre le temps de réfléchir.

- Il n’y a rien à réfléchir, la réponse est non.

J’entre dans la pièce et découvre un Hadriel furieux qui fait les cent pas à travers la salle en se tirant les cheveux, face à Cassiopé et Finn silencieux. Connor se trouve lui assis derrière une table, une lettre à la main. 

Lorsqu’il me voit, Hadriel fonce dans ma direction et me plaque contre sa poitrine, m’étreignant avec une certaine violence, comme si j’allais disparaître à tout moment.

- Que se passe-t-il ? j’interroge.

- On a reçu une lettre d’Adès, me répond Connor. Il accepte l’alliance à une condition.

La fameuse condition dont m’a parlé l’Alpha de la meute du Sinnel, condition qui n’a pas l’air de plaire à Hadriel, vu son état.

- Laquelle ?

- Il accepte de nous protéger pendant la guerre contre la meute de Randors uniquement si tu quittes notre meute pour rejoindre définitivement la sienne.

🌵

Hey !

Voici le début du chapitre 2 j'espère qu'il vous aura plus. La suite ce week-end voire vendredi 😉

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro